Titre: Rien ne me changera
Auteur: La pieuvre du désert
Genre: Slash Harry Potter/Draco Malefoy
Contexte: C'est la suite directe de la prétention de rien. Ne seront pris en compte que les cinq premiers tomes, bien que le six fut sorti au moment où je l'ai écrite-en 2005.
Je garde l'histoire originale, en l'améliorant et enlevant les maladresses et erreurs. Je retire tout ce qui ne sert pas l'histoire en sa totalité. À l'origine, il y avait un Mpreg ( un homme enceinte). Je sais que ce n'est pas possible dans la vraie vie, mais je tiens à rester fidèle à l'histoire. Désolée si cela peut choquer certain. Je précise que je ne l'ai pas inventé. Certains l'on fait avant, et après aussi.
Disclamers : L'univers de Harry Potter ne m'appartient pas. Il est la propriété de J k Rowling
Informations divers:
Les titres impaires porteront un titre d'une chanson de Gérald De Palmas
Les titres paires une de Pascal Obispo.
Daniel Ocean, parlera Québecois, dans les chapitres suivants. Pour m'aider à traduire ses propos, je vais me servir de dictionnaires Québecois, de guide de conversation. Il y aura peut-être des erreurs, mais je vais essayer d'en faire le moins possible. Si un Québécois, veut bien me venir en aide, je lui serais reconnaissante, si bien sûr il en a envie et le temps.
Cela doit commencer au chapitre 5.
Je ne vais pas vous embêter plus longtemps et vous laisser lire le premier chapitre. En tout il y en a 25. Je vais essayer de les poster rapidement, mais je ne peux pas vous promettre un rythme régulier de parution, merci pour votre compréhension.
Chapitre 1: Sans recours ( Gérald De palmas)
Harry espérait jusqu'au bout que quelqu'un face quelque chose pour lui venir en aide. Il se retournait régulièrement, cherchant son parrain dans la foule, sans jamais le trouver. Ce dernier aurait dû s'apercevoir de sa disparition. Il aurait dû partir à sa recherche. Pourquoi ne le faisait-il pas? Il lui avait promis d'être toujours présent et de l'aider du mieux. Et c'est au moment où il en avait le plus besoin, qu'il n'était pas là. Il traîna des pieds, marchant le plus lentement possible, espérant gagner un peu de temps. Il se rendit compte que cela ne servait à rien, juste à prolonger son calvaire. Une fois arrivé devant la voiture de son oncle, il réalisa que plus rien ne pouvait le sauver. Il déposa ses bagages dans le coffre du véhicule, sans faire attention au fait qu'il réussit à tout mettre du premier coup. Les autres fois, il devait s'y prendre à plusieurs fois, afin de tout empiler de façon à ce que tout puisse entrer.
Il s'installa sur la banquette arrière. Il n'avait pas envie de faire tout le trajet sur le siège du passage au coté de son oncle. Cela lui permettrait ne pas le voir et de l'ignorer, et surtout de ne pas lui parler. Il n'avait rien à lui dire.
Il devait être courageux, et ne montrer aucun signe de faiblesse. Il était hors de question qu'il lui montre à quel point il était anéanti. Il ne devait pas pleurer et donner à l'immonde Vernon satisfaction. Il aurait été trop content de le voir pleurer. Il allait se forger une carapace si solide, que rien, ni personne ne pourrait la briser. En espérant pouvoir la garder suffisamment assez longtemps, jusqu'à son départ, qu'il espérait définitif cette fois. En attendant ce jour, il devait faire semblant de s'intégrer dans son « ersatz » de famille. Il avait tout subi, tout surmonté, aussi bien les insultes et la moquerie. Il n'y avait pas de raison qu'il n'y arrive pas, même si cette fois ci, même si c'était plus dur. Parce que pour la première fois, il avait plus à perdre. Pas que des amis, mais aussi la personne qu'il aimait le plus au monde Draco. Il ne pouvait pas imaginer une seule seconde de vivre sans l 'avoir à ses cotés.
Vernon quant à lui, fit comme si il n'était pas là. Il ne chercha pas à entamer une conversation. Il avait le sourire au lèvre, et poussa même le vice à siffler. Il s'installa confortablement à sa place. Avant de démarrer il tripota son tableau de bord. Il alluma son tout nouveau G.P.S, alors qu'il n'en avait pas vraiment besoin, il savait par où il devait passer pour rentrer chez lui. Il avait toujours refusé d'acheter ce genre de gadget. D'une part à cause du prix, et d'une autre parce qu'il se pensait assez intelligent pour lire une carte, et de ne pas avoir besoin de ce genre de chose. Ensuite il alluma son auto radio. Chose qu'il s'était toujours refusé de faire, parce que cela empêcher toute discussion avec les autres personnes présentes.
Jamais le trajet ne parut aussi pénible à Harry, si bien qu'il fut presque content d'arriver. Il s'échappa rapidement du véhicule. Il n'oublia pas de récupérer ses affaires. Il serait un peu chargé et aurait du mal à tout porter, mais il préféra être chargé, parce que cela l'évitait de faire plusieurs trajet. Cela lui permettra de se réfugier dans sa cellule, le plus rapidement possible. Il n'eut pas la courtoisie de frapper à la porte. Il n'avait pas non plus l'intention d'être poli. Il n'irait donc pas saluer sa tante, qui devait être dans sa cuisine. Quant à son cousin, il pouvait être où il voulait, il n'avait pas envie de savoir où, puisqu'il n'avait pas non plus l'intention d'aller à sa rencontre. Malheureusement pour lui, ce fut Dudley qui vint vers lui. Ce dernier descendit les escaliers de façon précipitée, comme s'il y avait le feu. Pourquoi était-il si pressé d'arriver en bas? La première chose qu'il fit, fut de prendre le pauvre Harry dans ses bras. Que lui arrivait-il? Pourquoi se montrait-il aussi familier, alors qu'il avait toujours refusé de le toucher dans le passé? En plus il ne l'insulte pas, ne le menaça pas non plus. Il fit bien pire, il lui souhaita la bienvenue.
_Harry, s'écria t-il. Tu m'as tellement manqué. Je suis content de te revoir. J'ai vraiment cru que tu ne voulais plus revenir, que tu nous aimais plus. Tu vas voir, on va bien s'amuser tous les deux.
Les mots sonnaient faux. Il n'y avait pas la moindre sincérité dans ces paroles. Pourquoi les prononcer, si il ne le pensait pas? Harry ne lui demanda pas, parce que dans le fond, il n'avait pas envie de savoir pourquoi. Tout ce qu'il voulait était de lui échapper, et qu'il cesse de le toucher de cette façon, c'était mal saint, surtout venant d'un cousin. Il se débattit avec la rage du désespoir.
_Mais lâche-moi, cria t-il en désespoir de cause. Tu m'empêches de respirer. Ce qui était vrai.
_Ah oui pardon, répondit Dudley avant d'obtempérer. Puis il se mit à lui poser des questions. Des tas de questions. Comment vas-tu? Tu as bien travaillé cette année? J'espère que tu vas passer en classe supérieur. Moi, oui, j'ai même eu les encouragements de mes professeurs. Tu te rends compte? Dis, il doit te rester qu'une année avant d'obtenir ton diplôme.
Tu sais ce que tu vas faire après? Tu as la possibilité de faire, comme nous, des études supérieures?
Harry n'avait pas l'intention de répondre. Il s'agissait de sa vie privée, et cela ne le regardait pas. Il fit comme s'il n'avait rien entendu. La dernière chose qu'il ferait était bien de raconter sa vie. Et encore moins de parler de ses projets. Tout ce qu'il désirait était d'aller dans sa chambre, et de ne plus en sortir, sauf en cas de nécessité absolue. Il lui était impossible de le faire, étant donné qu'il y avait un abruti sur son chemin.
_Pourrais-tu te pousser un peu, afin que je puisse passer.
_ Mais tu viens à peine d'arriver. Tu n'as pas envie de passer du temps avec moi?
La dernière chose à faire, étant de contrarié ce lourdaud de Dudley. Ce dernier se mettrait à pleurer, à se plaindre. Ce qui ne plairait pas à ses parents, qui ne devaient pas être très loin. Il n'était pas difficile de deviner leurs réactions. Harry risquerait d'en payer le prix fort, et il n'en avait pas vraiment envie. Il fur contraint de mettre « un peu d'eau dans son vin », en espérant que son coussin, soit assez bête pour se rendre compte de rien.
_Non, ce n 'est pas ça. C'est juste que je suis fatigué par le voyage. J'aimerais me reposer un peu. Et puis il faut que je monte mes affaires dans ma chambre.
Ce qui n'était pas totalement faux, ni vrai non plus. Mais au moins c'était assez crédible, et Dudley ne se rendit compte de rien. Il s'excusa même du dérangement, avant de lui proposer de lui venir en aide. Il n'attendit pas d'avoir une réponse, qu'il attrapa la totalité des bagages de son cousin. Puis il s'élança dans les escaliers, montant les marches deux par deux, sans être gêné par le poids. Comment faisait-il pour avancer aussi rapidement en étant chargé comme une mule? Une minute après, il était de nouveau face à Harry, essoufflé par tant d'effort. Son visage était rougi mais il ne l'était pas autant que celui de sa mère. Cette dernière l'avait entendu courir dans les escaliers. Elle lui avait interdit de le faire.
_Combien de fois devrais-je te dire de ne pas…
Elle s'arrêta de parler, lorsqu'elle vit que son unique neveu était présent. Jusqu'à présent, elle l'avait toujours traité comme un moins que rien, un déchet. Elle le regardait toujours avec mépris et condescendance. Pas cette fois. Elle se montra extrêmement gentil, polie, il eut même le droit à un sourire. Le premier en seize ans. Elle se comporta comme si elle était sa mère, le pris gentiment dans ses bras. Elle ne montra aucun signe de dégoût, ne lui fit aucune remarque déplacée. De toute évidence, il se passait quelque chose ici. Mais quoi?
_Harry, mon chéri. Enfin tu es de retour. Pourquoi tu n'es pas venu me voir dans la cuisine? Ce n'est pas gentil de ta part, vilain petit garnement.
_Vous deviez être fort occupée. Je ne voulais pas vous déranger.
_Voyons, tu ne déranges pas. Tu es ici chez toi. Est-ce que tu as soif ? Je viens tout juste de faire de la citronnade. En veux-tu?
De la citronnade, elle en faisait souvent, parce que son petit bout de choux, n'aimait pas le goût, ou l'absence de goût de l'eau ordinaire. En tant que mère aimante et attentionnée, elle se devait de faire quelque chose afin de son enfant puisse se désaltérer. Pour Harry c'était différent, il pouvait bien se contenter de la boisson la plus simple et la moins chère, celle qui sort directement du robinet. Il fut tenté de refuser, mais il se dit que ce n'était pas une bonne idée. Alors il accepta, en espérant ne pas le regretter. Ce fut le cas, tellement que c'était sucrée. A croire, qu'elle y avait que du sucre et de l'eau, en oubliant de mettre un peu de citron. Comment un être normal pouvait boire ce genre de chose? Il dut se forcer pour finir son verre, ce qui ne fut pas le cas de Dudley, qui en demanda même un autre. Il attendit un peu, avant de demander l'autorisation d'aller dans sa chambre, afin de s'y reposer un peu. Il s'allongea sur son lit, après avoir fermé la porte, afin d'avoir un peu d'intimité. Au moins son cousin n'y avait pas mis ses valises. Il ne les avait pas non plus ouverte. Il avait fait en sorte qu'il ne le puisse pas, grâce à un sort. Il n'avait pas non plus prévu de le faire lui même. Cela n'aurait servi à rien, étant donné qu'il n'avait pas l'intention de rester. Il allait attendre que tout le monde soit couché, et il s'enfuirait. Il se demanda comment il allait faire avec autant de valises. Si seulement le professeur McGonagall, lui avait appris quelque chose de vraiment utile pendant les cours de métamorphoses. Réduire la taille et le poids des objets par exemple. Il aurait pu tout mettre dans une poche et aurait eu les mains libre.
Il se réveilla vers sept heures du soir, pile au moment du dîner, auquel il avait bien l'intention d'assister. C'était évidemment une feinte et aussi un besoin. Il ne pouvait pas s'enfuir au milieu de la nuit le ventre vide. Il était plus prudent de reprendre des forces, surtout qu'il ne serait pas quand il mangerait de nouveau. Avant de se rendre dans la salle à manger, il passa dans la salle de bain. Il devait aussi se laver, puisqu'il ne serait pas non plus quand il pourrait le faire de nouveau. Par contre il ne fit aucun effort pour sa tenue. Il n'allait pas au bal, ni voir la reine d'Angleterre. Il n'avait donc aucune raison de se mettre sur son trente et un. Puis il se rendit dans la cuisine, où il fut accueilli par une bonne odeur de viande en train de cuire. Le repas n'était pas encore prêt, et la table n'était même pas mise. Il n'eut pas le temps de se demander pourquoi que sa tante vint le rejoindre. Elle était toujours aussi souriante, et avait changé de vêtements. Elle portait à présent un tailleur, composé d'un chemisier rose, et d'une jupe noire. Elle n'avait jamais été aussi élégante que ce soir.
_Enfin te voilà, dit-elle. Va au salon, et installe-toi. Je vais servir l'entré.
Les Dursley ne prenaient leurs repas que très rarement dans leur salon. Ils ne le faisaient qu'en de très rare occasion. Un anniversaire, pour Noël, le jour de l'an, ou lorsqu'ils recevaient des amis. Pour le dernier cas, Harry aurait dû passer la soirée, seul dans sa chambre. Et s'il avait de la chance avec quelque chose à grignoter. Il fut rassuré lorsqu'il vit que la table avait été préparée que pour quatre personnes, pas une de plus. Il ne fit attention à rien d'autre. Si cela avait été le cas, il se serait aperçu que certains meubles avaient disparus et que d'autre plus chers avaient pris leurs places. Même les assiettes et les verres avaient changés. Vernon avait dépensé beaucoup d'argent. Ce qui n'était pas dans ses habitudes. Il était de nature économe, voir radine. Il n'avait pas assez d'argent pour le gaspiller et acheter ce dont il n'avait pas vraiment besoin. Avait-il gagné à la loterie nationale? Pour cela il aurait dû jouer, et il ne l'avait jamais fait. Il avait dû recevoir un gros pourboire de la part de l'un de ses clients. La question resterait sans réponse. Harry n'avait pas l'intention de la poser, parce qu'il se moquait bien de savoir comment son oncle avait fait pour avoir autant d'argent.
Il fut a peine le temps de s'asseoir que sa tante arriva avec le premier plat. Il s'attendait à quelque chose de simple, comme des crudités. Marge n'était pas un cordon bleu, et ne savait presque rien faire, mis à part ouvrit les emballages de plats déjà prêt. Cette fois ci, c'était différent. Ce qu'elle présenta était beaucoup plus élaboré. Elle avait même fait un effort sur la présentation. Il fallait espérer que cela aussi bon que ce n'était beau. Ce fut le cas. Pourtant Vernon semblait contrarier par quelque chose.
_Tu n'aurais rien oublié? Lui demanda t-il à sa femme, tout en désignant son neveu du regard.
Il n'en dit pas plus, elle avait parfaitement compris le message. Elle se releva précipitamment, après s'être excusée. Elle revient peu de temps après et à bout de souffle, à croire qu'elle avait fait le tour du quartier avant de revenir. Elle n'avait pas les mains vide. Elle avait un petit paquet, qu'elle tendit vers Harry. Ce dernier ne s'y était pas attendu, sa tante, jusqu'à présent, ne lui avait fait que très peu de cadeau. Il avait eu le droit dans le passé a un simple paquet de mouchoir en papier, ou a des bonbons à moitié cassés ou des chocolats dont la date de péremption était passée depuis plusieurs mois, voir des années. Il n'était pas pressé et de l'ouvrir. Il se contenta de remercier avant de poser « la chose » à coté de lui.
_Qu'est-ce que tu attends pour l'ouvrir. Tu n'es pas curieux?
Effectivement il ne l'était pas. Il ne savait pas ce qu'il y avait sous l'emballage, mais il se doutait que le contenu finirait tôt ou tard dans une poubelle. Il ne voyait pas l'utilité de regarder ce qu'il y avait dedans. Mais il ne trouva aucune excuse valable pour ne pas obéir. Il se doutait que sa tante le harcèlerait jusqu'à ce qu'il lui donne satisfaction.
Ce qu'il vit confirma ce qu'il pensait. Il s'agissait de quelque chose de moche et d'inutile. Ce qu'il avait sous les yeux, était une boulle dans laquelle il y a de la neige qui tombe lorsqu'on la secoue. Se trouvait sous le dôme de verre, une danseuse d'origine Hawaïenne. Elle tenait dans ses mains une toute petite guitare. Il n'avait jamais rien vu d'aussi affreux. Dire qu'il y avait des gens qui dépensaient de l'argent pour acheter ce genre de chose. C'était à ses yeux, tout aussi absurde. Au moins, il pouvait laisser l'objet ici, sans le moindre remord, puisqu'il n'en aurait jamais besoin.
_Alors? Ça te plait? Lui demanda sa tante.
_Oui, oui, beaucoup. Merci c'est un très joli cadeau.
_Tu n'as pas encore tout vu. Il faut que tu la secoues, tu vas avoir une surprise.
Il vit un peu de neige tomber du ciel sur la pauvre fillette. Elle ne semblait pas souffrir du froid, malgré le fait qu'elle n'avait presque aucun vêtement sur elle. Harry aurait dû détourner le regard, il n'y avait rien d'extraordinaire. Pourtant, il était comme fasciné, et il avait du mal à détacher son regard, des petits cristaux. Ces derniers brillaient de milles feux, comme si c'était des diamants. Il aurait pu rester plusieurs heures à ne rien faire d'autre, et ce sans jamais se lasser. Il oublia même où il se trouvait, et les autres personnes présentes. Il aurait passé la soirée de cette façon, si son oncle ne l'avait rappelé à l'ordre, en l'obligeant à répondre à ses questions.
_Que comptes-tu faire pendant tes deux mois de vacances? Lui demanda t-il.
_Je ne sais pas. Je n'ai rien prévu de particulier.
Des projets, il en avait pourtant. À commencer par réviser dans le but de passer le concours d'entré à l'école des fondateurs. Il tenait à le réussir, parce qu'il voulait prouver qu'il en avait le niveau, qu'il n'était pas plus bête qu'un autre. S'il ne dit rien à ce sujet, ce n'était parce que c'était un secret, et qu'il ne tenait pas à en parler. C'est parce que cela lui était sorti de la tête. Il avait complètement oublié ce qu'il avait prévu de faire.
_Tu pourrais rester ici, avec nous dans ce cas?
_C'est très aimable à vous de me le proposer. Je dois y réfléchir.
_Si te plais, dis oui. Ne pars pas.
Même son cousin semblait d'accord pour qu'il reste, au point de le supplier. C'était bien la première fois qu'il faisait une telle chose. Harry dut le croire sincère, suffisamment assez pour qu'il accepte. Après tout, il n'avait rien d'autre à faire. Il pouvait bien rester pour deux mois.
_Génial. On va bien s'occuper de toi, que tu n'auras plus jamais envie de repartir.
Il était fort probable que cela soit le cas. Harry avait tout oublié de ses projets, y compris celui de s'enfuir dans la nuit, mais aussi son passé, Poudlard, ses études de sorcellerie, ses professeurs et même ses amis. C'était comme si rien de tout cela n'avait existé, qu'il n'était jamais parti de cette maison depuis son arrivée. Après le repas, il accepta de jouer avec son cousin. Chose qu'il n'avait jamais faite, parce que Dudley avait toujours refusé de lui prêter la moindre chose. Il lui donna même le droit de jouer avec sa nouvelle console de jeu. Bien que ce soit la première fois qu'il se retrouvait avec une manette dans la main, il se débrouilla relativement bien. C'était comme si il l'avait toujours fait. Il y prit même du plaisir à réussir les niveaux les plus difficiles, après certes quelques échecs. Il aurait sans doute continuer à jouer toute la nuit, s'il ne se sentait pas aussi fatigué. Il avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts et à rester suffisamment assez concentré pour ne pas perdre. C'est ce qui arriva. Il n'eut pas la force de recommencer une nouvelle partie.
Il souhaita bonne nuit à sa famille, avant de remonter dans sa chambre, et d'aller se coucher. C'est tout habillé qu'il se jeta sur son lit. Il n'avait plus assez d'énergie pour retirer ses vêtements, ni pour se glisser sous ses draps. Il s'endormit quelques secondes après s'être allongé, et tomba dans un profond sommeil.
Vernon, ne lui dit rien. Il se contenta de le regarder quitter la pièce, avec un grand sourire. Puis il alla se servir un verre de cognac, avant d'aller s'installer confortablement devant sa télé. Tout ce passait comme prévu, et bientôt il serait riche, extrêmement riche et à l'abri du besoin jusqu'à la fin de sa vie.
Le soleil était levé depuis plusieurs heures, lorsque Harry se réveilla. Cela faisait plus de douze heures qu'il dormait, pourtant il était toujours aussi fatigué. Il ne trouva pas la force de se lever, bien qu'il ait faim et soif aussi. La seule chose qu'il pouvait encore faire, était de fermer les yeux, et il se rendormit presque aussitôt. Son absence au petit déjeuner, n'inquiéta personne. Vernon monta, tout de même, mais c'était juste pour vérifier qu'il était toujours là. Il referma la porte, il n'avait pas l'intention de le réveiller. Il était même content qu'il dorme, au moins il ne l'aurait pas dans ses jambes.
Il retourna dans la cuisine, afin de débarrasser la table des restes de son petit déjeuner copieux, et faire un peu de ménage. Une Personne très important devait venir le voir ce matin, et il était hors de question de la recevoir dans une pièce en désordre et mal rangée. Son invitée arriva avec un peu de retard. Il ne lui fit aucune réflexion et la reçue avec les honneurs dus à son rang. Il lui proposa un rafraîchissement et de quoi grignoter, parce qu'il savait recevoir et avait un peu de savoir vivre. Elle déclina son offre, elle n'avait pas le temps pour cela. Elle était venue que pour parler affaire. Dans un sens cela l'arrangeait, parce qu'il avait peur d'elle. Elle avait un regard mauvais, et dégageait quelque chose qui mettait mal à l'aise toutes les personnes se trouvant à moins de trois mètres d'elle.
_Bonjour madame Malefoy, lui dit-il poliment. Comment allez-vous aujourd'hui?
_Je ne suis pas venue pour vous parler de ma santé. Je suis là pour vérifier que vous avez bien fait ce que je vous ai demandé. Avez-vous bien suivi toutes mes instructions à la lettre?
_Tout c'est passé exactement comme vous l'aviez prévue.
_Parfait. Où est-il?
_Dans sa chambre.
_Surveillez-le afin qu'il n'essaye pas de s'enfuir.
_J'ai mis des barreaux à sa fenêtre, et j'ai bien refermé la porte de sa chambre à clef, il ne pourra pas en sortir.
_Ne faites pas ça. Il risquerait de se douter de quelque chose.
_Mais je dois bien le retenir. Parce qu'en septembre, il va demander à retourner dans son école.
_Il ne le fera pas.
_Comment pouvez-vous le savoir?
_Je le sais, c'est tout.
Vernon n'insista pas, elle avait l'air d'être sûre d'elle.
_Mais il se peut que l'un de ses camarades, ou l'un de ses professeurs viennent le chercher.
_Si cela arrive vous faites entrer la personne chez lui, et vous vous montrez aimable avec elle.
_Mais ce n'est pas risqué? Je ne pourrais pas l'empêcher de repartir avec Harry. Je ne peux pas lutter face à un sorcier en colère.
_Je ne vous le demande pas. Si cela arrive-et elle espérait bien que ce soit son fils qui le fasse-, vous faites exactement ce qu'il vous demande. Et vous me prévenez immédiatement d'accord?
_Mais comment je fais?
_Vous me passez un coup de fil. Vous savez vous servir d'un téléphone au moins?
_Oui.
_Dans ce cas, vous m'appelez, discrètement bien entendu. Elle déposa une carte sur sa table, sur laquelle est indiqué son numéro, ainsi qu'un petit texte. Vous dites exactement ce qu'il y a d'écrit dessus, et rien d'autre. Vous pouvez le faire.
_Oui, oui. Bien sûr.
Vernon ne pensait que des sorciers connaissaient suffisamment la technologie Moldu, ni qu'ils savaient se servir eux aussi d'un téléphone. Il avait pensait qu'ils étaient contre ce genre de chose, visiblement il se trompait. Il ne lui posa aucune question à ce sujet, il tenait à sa vie. Contrarié quelqu'un qui pouvait transformer n'importe qui en n'importe quoi, d'un simple claquement de doigt, était tout simplement suicidaire.
Rassurée, Narcissa pouvait rentrer chez elle. Ce Moldu répugnant et repoussant, lui était totalement soumis. Il était même prêt à mettre la vie de son neveu en danger, pour gagner encore plus d'argent. Elle n'avait pas pensé que cela puisse être aussi facile. Le Moldu n'avait aucun d'honneur, ni de fierté, puisqu'elle l'avait corrompu avec seulement quelques billets. Mais elle n'allait pas se plaindre, puisque cela l'arrangeait. Harry Potter ne tiendrait pas longtemps, et disparaîtrait pour toujours. Il ne lui restera plus qu'à récupérer son fils, et lui imposait le mariage, avec une sorcière de sang pure, bien entendu.
Daniel Ocean était un homme fort occupé. Son emploi du temps était aussi chargé que celui d'un ministre. Il avait toujours refusé de se décharger sur une tiers personne, même lorsqu'il était malade. Il ne prenait pas non plus de vacances. Son travail, il était le seul à le faire bien, personne d'autre ne pourrait le faire aussi bien que lui. Ce matin, contrairement à ses habitudes, il ne se rendit pas dans son bureau. Il n'était pas d'humeur, il était même de très mauvaise humeur. La cause. Il venait de recevoir la lettre que Harry Potter lui avait envoyée. Il ne s'était pas attendu à ce qu'on puisse lui dire non. Personne ne devait le faire. Cela le mit dans une rage folle. Il devait avoir une explication avec cet adolescent mal éduqué. Il fallait l'être pour répondre non sans donner la moindre explication. Il irait donc le voir personnellement et lui demander de lui rendre des comptes. Mais avant de prendre l'avion, il devait prendre quelques affaires. Il ne savait pas combien de temps cela lui prendrait. Il serait plus prudent de se rendre à l'aéroport avec un bagage, au risque de passer pour un dangereux psychopathe, et il n'en était pas un.
Sa valise, il la fit rapidement. Il y mit tout ce qui lui tombait sous la main. Il ne se donna pas la peine de plier ses vêtements avant de les jeter violemment dans son bagage. Puis il alla prendre son passeport, un peu d'argent et sa carte bancaire. Il ne restait plus que ses affaires de toilettes à prendre, et il pouvait partir. Cela lui prit plus de temps que prévu. En effet, il s'attarda un instant sur reflet dans le miroir. Il n'avait pas beaucoup changé ces dernières années. Non, en vérité il n'avait pas du tout changé. Il était le même qu'avant, il n'avait pas un seul cheveux blanc, ni aucune ride. N'importe qui pourrait le reconnaître, et ça, il en était hors de question. Il fouilla dans les placards à la recherche du produit miracle, qui lui permettrait de changer son apparence. Il se regarda une dernière fois dans la glace, la métamorphose n'était pas spectaculaire, mais devrait suffire à tromper ceux qui ne le regarderait pas avec attention. Il aurait aimé faire mieux, mais il n'avait plus le temps.
Le plus difficile, à présent, était de quitter les lieux sans croiser sa femme. Il avança prudemment en étant le plus discret possible. Il était bien conscient que le destin était pervers, puisqu'il faisait souvent en sorte que l'on se retrouve face à la personne que l'on veut éviter. Il ne fera pas cette fois, l'exception à cette règle. Il lui était impossible de s'en aller sans lui parler. Il cacha son bagage derrière lui, en espérant qu'elle ne fasse pas trop attention à cela.
_ Te voilà enfin, lui dit-elle. Qu'est-ce que tu fais ici? Pourquoi tu n'es pas dans ton bureau?
_Euh.. J'avais besoin de marcher un peu, pour réfléchir.
_ Tu aurais pu me prévenir avant. Cela m'aurait évité de te chercher partout….. Mais qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux?
Il aurait été difficile de ne pas se rendre compte de ce changement. Ses cheveux n'étaient plus brun foncés mais gris clairs à présent. Qu'avait-il pu lui passer par la tête pour qu'il essaye de se vieillir de la sorte. Surtout que ces seize dernières années, il avait tout fait pour ne pas avoir le moindre cheveux blanc.
_J'avais envie de changer de look. Je ressemble un peu à George Clooney?
_Non. À son grand père à la rigueur.
Daniel était vexé par la réflexion de sa femme. Il n'avait pas fait tout ça, pour se faire traiter de papy. Il était bien trop jeune pour cela. Il fit une grimace, afin de lui montrer à quel point il était peiné.
_Mais cela te va bien, dit-elle, dans l'espoir de se racheter auprès de lui.
_Tu le penses vraiment?
_Bien sûr, bêta. Je ne te l'aurais pas dit si cela n'avait pas été le cas.
_Merci. Mais au fait, pourquoi tu me cherchais?
_Tu ne m'as toujours pas rendu le bilan comptable de ce dernier trimestre. Il doit être fini pour ce soir au plus tard.
Mince, il l'avait complètement oublié de le faire. Cela lui prendrait plusieurs heures, et il n'avait vraiment le temps de le faire. Tant pis, il allait faire, ce qu'il n'avait jamais fait avant.
_Tu ne pourrais pas t'en charger pour moi?
C'était la première fois qu'il lui demandait ce genre de chose. Pourtant sa femme, était la plus qualifiée pour ce genre de travail, elle avait un don pour les chiffres et la comptabilité. Ce qui n'avait pas suffit pour qu'il lui, puisqu'il ne lui avait jamais demandé avant.
_Tu ne manques pas de culot de me le demander. Je peux savoir ce que tu comptes faire, pendant que moi, je fais tes corvées à ta place?
_J'ai un rendez-vous avec les actionnaires.
_Encore? Tu les a vus i peine une semaine.
_Je sais. Mais tu les connais. Ils sont très attachés aux notions de dividendes et bénéficies.
_Et tu y vas les mains vide?
_Non. Bien sûr que non. J'ai pris ma mallette.
Il fut bien obligé de lui montrer ce qu'il cachait derrière lui. Il le fit rapidement, afin qu'elle n'ait pas le temps de bien voir l'objet.
_Tu comptes rentré ce soir, au moins?
_Oui, pourquoi?
_Parce que tu as pris une valise.
_Mince, je me suis trompé de sac en partant de la chambre. Merci, que ferais-je sans toi?
_Tu ne me prendrais pas pour une imbécile, par hasard?
_Non, pas du tout. Que vas-tu imaginer?
_Dans ce cas, tu me dis, tout de suite, où tu comptes aller.
Daniel avait sous estimé son épouse. Elle était plus intelligente que ça, et ne pouvait pas croire à son mensonge. Continuer à lui mentir, n'était pas la bonne solution. Vaincu, il soupira, et lui avoua tout.
_Il en est hors de question. Tu n'iras pas.
_Je dois « lui »parler. Il le faut.
_Tu ne peux pas lui écrire?
_C'est ce que j'ai fait. Regarde ce qu'il m'a répondu.
_ Il en a parfaitement le droit.
_La moindre des choses, aurait de me dire pourquoi. Tu ne crois pas?
_Peut-être. Mais ce n'est pas une raison, pour y aller. Aurais-tu oublié que tu n'avais plus le droit de retourner la-bas?
_Comment le pourrais-je.
_Tu y vas quand même.
_Parce qu'il me manque. Je veux juste comment il est maintenant. C'est presque un homme à présent.
_Tu n'es pas le seul. Il me manque à moi aussi.
_Tu peux venir avec moi.
_Tu es vraiment inconscient. À deux, nos chances de passer inaperçues sont quasi nulles. Il est plus prudent que tu fasses le voyage seul.
Elle avait compris que cela ne servait à rien de s'opposer à son mari. Parce qu'il partait, avec ou sans, son accord. Autant lui donner. Elle l'enviait dans un sens, il était prêt à braver l'interdit pour le revoir. Si seulement, elle était moins strict et respectueuse du règlement, elle en aurait fait autant. Non, elle n'aurait pas attendu tout ce temps. Elle lui demanda tout de fois de rester prudent, et de ne pas aller voir le professeur Dumbledore. Si quelqu'un allait le reconnaître, malgré son déguisement, ce serait bien cet homme. Ce dernier serait capable de le dénoncer, ou de lui demander de repartir d'où il venait. Daniel accepta, parce qu'il n'avait pas l'intention de se rendre à Poudlard. Il ne se doutait pas un seul instant, qu'il serait obligé de changer ses plans, et de le faire.
Seul. Draco était tout seul au 12 square Grimault. Sirius l'avait déposé chez lui, afin qu'il soit en sécurité. Peu de personne connaissait cette adresse, et n'aurait l'idée de le chercher là-bas. Il avait accepté, parce qu'il pensait que ce serait temporaire. Et aussi parce que le propriétaire des lieux, lui avait promis de revenir avec son filleul. Il ne lui avait pas expliqué comment il avait l'intention de s'y prendre. Il lui avait juste dit qu'il allait cherché un moyen légal, afin que l'horrible Vernon n'ait plus aucune autorité sur son neveu. Draco ne savait pas ce que pouvait être « un moyen légal », Sirius non plus, puisqu'il n'était toujours pas revenu. Quand à Harry, il était étrangement silencieux, puisqu'il n'avait toujours pas répondu aux lettres qui lui avait adressé. Sa famille, lui avait peut-être retiré tout moyen de répondre, et c'était inquiétant. Vraiment très inquiétant. Il ne se doutait pas à quel point il avait raison de se faire du mauvais sang.
Il n'eut plus le choix. Il devait prévenir son professeur de défense contre les forces du mal. Sirius n'avait pas voulu le faire, estimant pouvoir le faire sans son aide. Une fois de plus, il fut déçu. Thomas n'avait même pas eu la politesse de lui répondre. Rien ni personne ne devait s'y opposer. Pourquoi ne pas l'avoir fait? Était-il trop occupé pour aller au secours de l'un de ses élèves? Qu'avait-il de mieux à faire? Qu'est-ce qui l'empêchait de repousser, ou de déléguer son travail sur quelqu'un d'autre? Draco était extrêmement dépité par son immobilisme. Il n'aurait jamais cru d'un jour, il pourrait autant le décevoir.
Ce qu'il ne savait pas, c'était que Thomas, n'avait pas lu son courrier. En effet, il n'était pas rentré chez lui. S'il ne l'avait pas fait, c'est qu'il était en ce moment même en compagnie de son frère, Alexandre. Ce dernier s'était enfin décidé à officialisé son union avec Severus. Si ils avaient décidé de le faire en petit comité, ils n'avaient pas l'intention de le faire dans la simplicité et la rapidité. Il serait resté plus longtemps Natacha, ne s'était pas sentie bien. Sa grossesse, ne se passait pas très bien, et elle devait se reposer souvent. Par chance, il n'avait pas bu d'alcool. Il ne pouvait pas le faire, à côté de quelqu'un qui n'aimait pas ça, et qui n'en avait pas le droit non plus, à cause de son état. Il pu donc prendre le volant pour se rendre chez l'oncle de Harry. Il avait un peu hésité à le faire, ne voulant pas laisser sa fiancée seule, il pouvait lui arriver quelque chose pendant son absence. Elle dut le rassurer, elle n'allait pas accoucher pendant son absence.
Deux jours étaient passées. Draco ne pouvait pas rester assit bien sagement dans un salon, beaucoup trop grand pour une seule personne. Il avait perdu toute notion de temps. Il ne savait pas depuis combien de temps il attendait. Au début, il faisait bien une croix, dès qu'une heure s'était écoulée, jusqu'à ce qu'il se rende compte que c'était inutile. Les heures ne passeraient pas plus vite. Les aiguilles de l'horloge semblaient même figées et ne bougeaient qu'au ralenti. Le seul bruit qu'il pouvait entendre était celui de la trotteuse, et il n'avait rien de rassurant. La solitude, il l'a connaissait, mieux que personne. Il l'avait côtoyée depuis sa naissance. Cela ne lui avait jamais posé de problème. Il n'avait jamais ressenti le besoin d'être avec d'autre personne, ni même de rechercher leur présence. Ce n'était plus le cas, depuis qu'il s'était rapproché de Harry, et de ses nombreux amis.
Finalement, il était plus prudent de ne pas trop compter sur les autres, étant donné que ce qu'ils faisaient ne servait à rien. Il ne lui restait plus qu'une solution: se rendre sur place. Certes ce n'était pas très prudent de sa part de quitter sa cachette. Il risquait à tout moment de croiser sa mère, cette dernière le laisserait, sans nul doute, repartir. Elle le ramènerait de force chez elle. Devait-il pour autant rester planter là? Non, il ne le pouvait pas. Il était prêt à tout affronter pour tenir sa promesse. Il fit tout même attention à sa tenue avant de sortir. Il devait, à tout prix de fondre dans la masse, et passer le plus inaperçu possible. Ce n'était qu'à cette condition qu'il pourrait réussir. Il sorti le plus discrètement possible, et ne claqua pas la porte. Pour le moment tout allait bien, il se mit en marche, tout en se fondant dans le décor. Cela se compliqua par la suite, d'une part il ne connaissait pas la ville, il ne s'était jamais rendu à Londres. Il regretta de ne pas avoir pris un plan avec lui. Cela aurait été tellement plus facile. Il ne lui restait plus qu'à demander son chemin aux passants, tout en espérant ne pas avoir affaire à un qui ai le même sens de l'orientation que Thomas. Parce que dans ce cas, il ne trouverait jamais son chemin, et serait condamné à errer dans les rues pour l'éternité.
À suivre chapitre 2: Silence.
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See you.
