Un bruit sourd suivit le geste de Gajeel lorsqu'il déposa sans délicatesse ses effets sur la petite table disponible.

— Installe toi, dit-il.

La bleutée s'exécuta en poussant quelque peu les affaires de son hôte pour se faire de la place aussi.

Et maintenant assise à la table dressée au bout du balcon, elle n'en revenait pas qu'elle se trouvait chez un camarade, une nouvelle fois.

La fois précédente elle s'était faite utiliser. Est-ce que ces intentions à lui étaient vrais ? Ou est-ce qu'il tramait un truc derrière la tête ? Quelque chose qui pourrait la blesser ou se sentir humilier ?

Elle ne savait pas et maintenant elle était méfiante, ne désirant plus connaître cette même douleur.

La jeune fille serra ses doigts entre eux, geste confirmant son anxiété montante avec son doute croissant.

— Pourquoi avoir demandé spécialement mon aide et non à quelqu'un d'autre ? demanda t'elle enfin.

— C'est déjà pas logique ?

— Logique ?

— T'es la plus intelligente.

— C'est tout ? renchérit-elle immédiatement.

— J'ai pas envie qu'on me colle dans un de ces programmes d'études ou je sais quoi.

— Si ce n'est que ça alors ça va, souffla t'elle soulagée.

— Parce que tu pensais à quoi ?

— C'est que... Avec ce qui s'était passé avec Lucy et Cana je... J'ai pas envie de me faire avoir une nouvelle fois, voilà, avoua t'elle.

C'est vrai qu'elle lui avait brièvement parlé de cet épisode et on pouvait dire qu'il avait apprécié le coup double qu'elle les avait infligés.

Voyant le silence s'éterniser entre eux, Levy se racla légèrement la gorge et poussa vers lui le petit paquet de la pâtisserie qu'elle avait traîné avec elle jusqu'ici.

— J'ai apporté quelques vennoiserie pour te remercier.

— De quoi encore cette fois ? fit-il, presque exaspéré.

— Je sais que c'est grâce à toi que Bickslow ne m'embête plus, ainsi que Lucy et Cana. Je ne sais pas comment tu as fais mais je te suis vraiment reconnaissante.

Comment il avait fait ? Il lui avait juste briser la main. Rien que ça. Mais, elle pouvait bien se passer de ce détail insignifiant.

— Oh j'espère que tu vas aimer, je savais pas trop comment te remercier et je voulais faire plus que te le dire.

Le jeune fille fit un maigre sourire et remit négligemment une mèche de cheveux derrière son oreille, geste que son interlocuteur observa avec soin.

— Tu ne fais que faire des choses gentilles pour moi. C'est un peu insignifiant mon présent, je me sens un peu gênée de ne pas savoir comment te rendre la pareille.

Elle était sérieuse ou bien ? Elle consacrait déjà de son temps pour venir jusqu'ici et l'aider, c'était déjà pas assez ?

Gajeel se contenta de soupirer et voyant qu'il n'ajoutait rien, elle commença à ouvrir son sac à dos.

— On peut se mettre au travail maintenant ? J'ai préparé quelques notes, dit-elle.

Hésitante, elle se demandait comment lui faire part de cette remarque qu'elle avait faite. Le prendrait-il mal ?

— Je me disais que premièrement si tu essayais de te concentrer pendant les cours ça sera déjà pas mal, dit-elle, très hésitante.

Ce dernier haussa un sourcil.

— En-En fait je veux juste dire de les prendre un peu plus au sérieux.

Elle croyait vraiment qu'il n'avait jamais essayé ? Malheureusement, il ne tenait jamais jusqu'au bout. C'était bien au dessus de ses forces.

La bleutée tira vers lui un feuillet qu'elle lui donna.

— J'ai même fais un programme qui pourrait t'aider si tu veux.

D'abord surpris, il récupèra le papier question de voir de quoi il s'agissait exactement.

Attentivement, il lut avec attention ce qui y était écrit.

Dressé dans un tableau, il n'en revenait pas de voir un programme journalier d'étude, détailler avec soin et précision et qui n'était pas pour le déplaire en soit.

— C'est juste une proposition, tu peux l'adapter si tu veux. Ah euh... En fait si tu comptes l'utiliser, je ne te force en rien.

Bon sang, quand avait-elle eut le temps de préparer ça ? C'est à croire qu'elle état très engagée dans sa décision de l'aider.

Gajeel esquissa un sourire puis leva le visage vers elle et découvrit le visage de Levy fixé sur lui, attendant une quelconque réaction de sa part.

— Hum hum je verrai, dit-il simplement.

Peu convaincu de sa réponse, la jeune fille se dit qu'elle avait peut-être mal fait de prendre cette initiative déplacée ?

— Pardon, j'aurais peut-être dû demander ton avis avant de le faire, avança t'elle, voulant récupérer son feuillet.

— J'ai pas dis que je vais pas l'utiliser, défendit-il, l'empêchant de le reprendre.

Posant sa main au dessus de la sienne - par mégarde, l'empêchant ainsi de récupérer ce programme.

Leurs yeux à tous les deux restèrent fixer sur leurs mains superposées et s'échangeant un furtif regard, Levy retira brusquement la sienne.

— Tu... Tu peux le garder, de toute façon je l'ai fais pour toi, souffla t'elle, gênée de part ce touché.

Sa paume contre sa main était ferme, froide mais pourtant s'était échapper une agréable chaleur de cet infime contact et elle pouvait avouer que c'était une sensation qui faisait palpiter son coeur.

Ses deux mains fermement contre sa poitrine, elle baissa les yeux sur sa table. Elle se sentait peu mal à l'aise à présent.

— Je disais donc... Tu aimerais commencer par quoi ?

Gajeel se contenta d'hausser les épaules. Déjà qu'il avait oublier qu'elle devait venir, il ne s'était pas préparé à cette séance.

— Hum alors, tu voudrais qu'on travaille sur toutes les matières ?

— Si tu veux, répondit-il simplement, le menton déposé sur le dos de sa main.

— Dans ce cas faudrait un... Travail continuel et constant, informa t'elle, guettant sa réaction.

— Veux juste échapper au programme de Mavis alors si c'est nécessaire pour un temps, ouais.

La bleutée hocha la tête, totalement ravie elle aussi. Enfin elle aurait une autre occupation à part se tourner les pouces chez elle.

Elle tapota ses joues, comme pour se remotiver.

— Et si on s'y mettait maintenant ?

— T'es motivée, soupira t'il, lui déjà exténué avant même d'avoir commencé.

— C'est parce que je m'ennuie un peu alors ça me fait plaisir de m'occuper autrement que de lire.

— Lire ?

— Oui, j'aime beaucoup lire.

— Me dit pas que t'es un rat de bibliothèque ?

Celle-ci rougit simplement, visée.

— Mouais c'est pas très étonnant, conclut-il. N'empêche c'est chiant la lecture.

— Tu penses ? Moi j'adore, rit-elle joyeusement.

Sa voix cristalline lui fit vibrer les entrailles. Résonnant comme une douce mélodie à ses oreillers.

Il l'aurait bien voulut l'entendre émettre ce son joyeux une nouvelle fois. C'était bien la première fois qu'elle ait un tel timbre vocalique si gai.

— Tu devrais essayer un jour, encouragea t'elle.

— Sans façon, dit-il, catégorique.

Ces quelques secondes qui s'installèrent fut briser par une voix féminine claironnante et perçante.

— Gajeel !

Levy dirigea son regard vers la porte qui menait à l'intérieur, il y'avait quelqu'un d'autre que Gajeel dans la maison ?

Elle regarda à nouveau son hôte qui lui affichait une grimace et murmurer quelque chose qu'elle n'avait pas entendu.

— Je t'ai demandé de me réveiller mais pourquoi tu l'as pas fais ? Mais tu es où ? s'énerva t'elle.

Ce dernier garda le silence et Levy le regarda se demandant bien de qui il pouvait s'agir.

Une jeune femme apparut à l'entrée, les sourcils froncés.

— Pourquoi tu ne réponds pas ?Oh il ya une invitée, remarqua t'elle.

Levy observa très attentivement cette femme, aux cheveux mi-longs d'un bleu sombre et yeux noirs, aux traits simples et d'un maquillage léger.

Vu la tranche d'âge, Levy déduisit qu'il devait sans doute s'agir de la mère de Gajeel.

Constatant son regard sur elle, Levy se leva à la hâte en prenant appuit sur la table pour la saluer poliment.

— Bonjour madame Redfox.

Les deux parentés lui jettèrent un regard... Comment dire ? Comme si elle venait de dire une bêtise.

— C'est la première fois que je te vois ici, répondit la mère, souriant à Levy.

— Ah euh... Gajeel voulait qu'on travaille, répondit Levy.

— Hein ? Lui ? s'étonna t'elle avant de lâcher un rire. Ça peut jamais traverser son esprit.

Son fils se contenta presque de la fusiller du regard. Ah quel sale caractère, soupira t'elle intérieurement.

— C'est bon, c'est bon. C'est bien si tu te mets au pas. Tu as vraiment eu de sale notes.

Gajeel fronça les sourcils regardant perplexement sa mère.

— Suis au courant, tu laisses trainer tes affaires partout. Alors ma petite occupe toi bien de lui.

— O-oui.

— Je vous laisse, travailler bien vous deux.

Déjà partie, Gajeel croisa les bras et fixa la jeune lycéenne.

— Plus que tous les deux, comment tu comptes t'occuper de moi ? demanda t'il, faisant un sourire taquin, reprenant les mots de sa mère.

Levy s'empourpa à son allusion sans doute très perverse.

— C'est... Hum... Je... bégaya t'elle, détournant le regard.

La voyant embarrassée, il redevient séreux, chassant son côté lubrique.

— Du calme, je vais pas te manger même si t'es une crevetteet que t'as l'air appétissante.

Levy déglutit. C'était de pire en pire, se sentent encore plus mal à l'aise.

— Et si on s'y mettait pour de vrai cette fois ? dit-il.

La jeune fille acquiesça en hochant la tête, prenant un regard encore plus sérieux que d'habitude.

*

Le ciel était de couleur orangée, qui tirerait bientôt vers des teintes plus sombre.

Assis sous ce magnifique ciel rempli de nuage, au balcon de cetimmeuble, les deux lycéens étaient très concentrés sur leur tâche. Enfin surtout Gajeel ou bien, il l'était il y'a quelques minutes encore tandis que Levy se contentait uniquement de le voir étudier.

Il laissa échapper un long soupir et se massa le cou en inclinant légèrement sa tête.

— C'est bon on arrête là, décida t'il.

— Déjà ? J'ai encore du temps libre, dit-elle, ne voulant pas retourner dans sa maison vide tout de suite.

— Nan, suis crevé.

C'était déjà un record qu'elle l'ai fait travailler trois heures d'affilées et une véritable torture aussi.

— J'ai besoin d'une pause.

De plus qu'il commençait à ressentir un creux malgré qu'il avait grignoter les viennoiserie qu'elle lui avait apporté qui n'avait pas été assez consistant pour le maintenir.

— Tu veux un truc ? lui demanda-t-il. Vais me faire à mager ?

Si un peu mais elle ne voulait pas s'imposer.

— Retournons à l'intérieur, dit-il, ne lui laissant pas le temps de répondre.

Cette dernière rangea tout ce qui l'appartenait dans son sac et se leva avec celui-ci jusqu'à l'intérieur de la maison.

Gajeel passa en cuisine et Levy resta observer les quatres coins de l'appartement.

C'est bizarre qu'il y'ai aucune photo de famille, elle aurait bien voulu voir à quoi ressemblait le père de Gajeel aussi.

Ce dernier revint avec un plateau dans lequel était déposé quelques sandwichs et deux verres de jus.

— Voilà, j'ai rien trouvé de mieux, dit-il, déposant le plateau sur la table basse.

Il s'assit au tapis après avoir tendu à la jeune fille un plat dans lequel s'y trouvait deux part triangulaire et sa boisson.

— C'est pas grand chose mais c'est mieux que d'avoir le ventre vide.

— Merci.

La jeune fille croqua delicatement dans sa part puis baissa les yeux vers son voisin.

— Gajeel ?

— Hum ?

— J'ai dis quelque chose de mal en saluant ta mère ? J'avais l'impression d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas.

— Mes parents sont divorcés, répondit-il, après avoir avalé ce qu'il contenait dans la bouche.

— Désolée, compatit-elle.

Mais c'était quoi le rapport avec sa question ?

Lorsqu'elle comprit, Levy se mordit la lèvre, embrassée.

Elle n'aurait pas dû l'appeler madame Redfox.

— Je... Je savais pas. A cause de ma bêtise j'ai dû lui rappeler une situation qu'elle voulait oublier.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Ils sont divorcés depuis que je suis petit. Et d'où t'a sortit ça ? T'as vu une alliance à son doigt ou quoi ?

Levy rougit de honte. Elle n'avait pas été délicate sur ce coup.

— Je m'excuse, je pouvais pas savoir.

— Ouais, je sais.

Gajeel enfouit une grosse part dans sa bouche alors que la bleutée tira lentement sa boisson dans sa bouche à l'aide de sa pipette.

— T'as pas un portable ? Lui demanda Gajeel la bouche pleine.

— Si pourquoi ?

— C'est quoi ton numéro ?

— Hein ? s'exclama telle, surprise. P-Pourquoi tu veux savoir ?

— T'imagines rien, c'est pas pour te draguer. Si on travaille ensemble c'est mieux si j'ai ton contact.

— Je... J'imaginais pas ça.

— Menteuse.

— Je mens pas, s'empourpra t'elle.

C'est sur qu'il ne pouvait pas la croire, elle avait la voix qui tremblait.

La honte.

Il se mit à rire et elle aurait voulu disparaître sur place.

— Alors tu me le donnes ou pas ? demanda t'il, sortant son téléphone de sa poche.

— Ahum... C'est le *

Dès qu'il eut à l'enregister, il se tourna vers elle.

— Si t'as besoin de quelqu'un je peux te présenter.

— Non, j'en ai pas besoin ! cria t'elle presque.

— Vraiment ? douta t'il.

— Oui.

Depuis toujours elle n'avait jamais pu attirer quelqu'un et maintenant qu'elle était une piètre handicapée elle ne voulait pas s'essuyer un rejet.

— T'as déjà eu un mec ?

— Non pas encore.

— J'me disais bien.

— Pourquoi ?

— Tes réactions.

Elles ont quoi ses réactions ?

Et puis comment il en était à causer de sa situation amoureuse ?

Levy se mit à égoutter son jus, elle aurait bien voulu lui retourner les questions.

Gajeel termina de manger et se leva d'un bond.

— Je te raccompagne.

La jeune fille vida donc son verre, mit son sac au dos et récupéra sa béquille, s'élançant vers la sortie en suivant celui qui la devançait déjà.

*

Dans les couloirs en face de l'ascenseur pour pouvoir descendre, les deux lycéens étaient dans un silence depuis qu'ils étaient sortit de la maison.

Seul le bruit de l'ascenseur annonçant son ouverture le brisa.

Deux personne en sortit, l'un chargé de carton cachant presque son visage. Alors à leur tour, ils entrèrent dans la cabine

Gajeel manipulant son telephone l'air presque furieux.

Il y'avait un problème ?

Il coula un regard vers Levy qui elle avait déjà le sien levé vers lui.

— Tu as un problème ? demanda t'elle finalement.

— Hum... Ouais enfin...

Ne lui disant rien de bon, la bleutée compris qu'il ne voulait pas lui faire part de cela et puis c'etait son droit.

Au dehors de l'immeuble, Levy remercia Gajeel de l'avoir raccompagné.

— Tu rentres comment ? demanda t'il.

— Je vais prendre le bus.

— T'habites où ?

— Ah... En fait j'habite à *

Hum ? Elle habitait aussi là bas ? C'est étrange qu'il ne lui ai jamais croisé. Peut-être n'étaient-ils pas dans la même rue.

Et puis c'était pas un peu loin du lycée ? Presque à une heure de route.

Il comprenait d'ailleurs pourquoi elle rentrait toujours en bus.

— Bref content que tu sois venue.

— De rien, ça m'a fait plaisir.

Les deux camarades se séparèrent donc lorsqu'elle emprunta son transport.

*

Arrivée à destination, Levy descendit du bus.

Le ciel avait pris des teintes plus sombre durant le trajet et elle rentra chez elle montant directement dans sa chambre.

Elle s'allongea dans le lit et laissa échapper un long soupir de lassitude puis esquissa un doux sourire.

Pour elle, elle pouvait qualifier cette journée de réussite, malgré son anxiété, ses coups de gêne et la honte qu'elle s'était prise, rit-elle.

Elle avait même pu rencontrer la mère et le chat de Gajeel.

— Gajeel...

Ses joues se teintèrent lorsque lui revint en mémoire cette image de lui, quand il lui avait ouvert la porte, sortant de la douche, torse nu, humide, la braguette de son pantalon mal refermée et...

Levy secoua sa tête voulant chasser cette image presque indescente de lui.

Elle se redressa légèrement pour fouiller son sac à dos déposé près d'elle sur le lit et y retirer son téléphone.

Aucun message.

Est-ce qu'elle aurait dû aussi prendre son numéro ? Ou est-ce qu'elle devrait attendre un signe de sa part ?

Elle retomba sur le lit et se replia sur elle-même.

'' T'imagines rien, c'est pas pour te draguer. ''

— Il ne se sent vraiment pas intéressé par moi, souffla t'elle triste.

'' Du calme, je vais pas te manger même si t'es une crevette et que t'as l'air appétissante. ''

Est-ce que dans ce cas il la trouvait jolie, belle ? Comment est-ce qu'il la voyait ? Comme une simple fille handicapée pour qui il devrait avoir de la compassion ?

Est-ce qu'il se rendait compte de l'effet qu'il produisait sur elle que se soit physiquement ou simplement par son comportement vis à vis d'elle qui était à l'opposée des autres ?

Est-ce qu'il se rendait compte qu'elle commençait à s'attacher à lui ?

Et qu'elle aurait voulu un jolie complément de sa part aujourd'hui.

Est-ce qu'il se rendait compte que dangereusement il provoquait de l'intérêt pour elle ?

Par ses mots, sa voix, ses touchés, ses taquineries.

Est-ce qu'il se rendait compte qu'il était en train de la prendre dans ses liens parce qu'elle se sentait minable et qu'un quelconque intérêt de sa part la faisait chavirer ?

Il la faisait rougir, il faisait battre son coeur, il la rendait gênée, honteuse, il la faisait sourire, rire. Il la faisait se sentir importante et même, il la protégeait, la défendait et elle avait peur de perdre tout ça.

Se rendait-il compte de tout cela ?

Il était tout simplement en train de lui plaire.

— Gajeel...