Chapitre 4 :
Clairvoyance
Après leur retour et le débriefing, on vit les Goa'uld venir et venir encore par la Porte, s'écrasant systématiquement sur l'iris sans jamais passer. Teal'c avait été mis en cellule en attendant de réfléchir à ce que l'on allait faire de lui mais il était bien traité et il coopérait sans problème, comprenant. O'Neill se battait pour l'intégrer à son équipe mais on ne le laissait pas faire, expliquant qu'on l'interrogerait et examinerait certainement. Le colonel en fut estomaqué mais il eut beau dire ce qu'il voulait, cela ne changea rien. William-Léandre demanda la permission d'aller lui parler et si le général fut récalcitrant, un peu de magie le persuada. Il alla donc à rendre visite à l'homme, toquant à la porte de sa cellule sous le regard incrédule du soldat de garde qui lui avait ouvert. Il attendit d'avoir l'autorisation d'entrer pour s'avancer.
- Bonjour Teal'c, salua-t-il en refermant derrière lui. Je suis le Docteur William-Léandre Elfiamine-Langford, mais docteur Langford suffit, sourit-il. J'aimerais parler avec vous si vous le voulez bien.
- Je vous en prie, répondit-il avec un signe de tête.
- Je vous remercie, dit-il en s'avançant pour lui faire face. Je voulais vous dire à quel point j'admire et respecte ce que vous avez fait. C'est honorable et d'un immense courage.
L'homme lui donna un signe de tête de remerciement, son attention fixée sur lui.
- Je sais que vous êtes sincère et tout à fait honnête, que vous nous serez loyal. Je sens ces choses là et je ne me trompe jamais. Seulement, vous devez savoir que le peuple de la Terre à encore beaucoup à apprendre et manque de sagesse. Ils ont souvent peur de tout ce qu'ils ne connaissent pas et il ne sera pas facile de les convaincre de vous faire confiance.
- Vous parlez comme si vous n'étiez pas des leurs, remarqua-t-il.
- Je suis de cette planète, seulement, la vie m'a appris bien des choses et j'ai eu des professeurs exceptionnels pour m'apprendre à réfléchir et à me montrer plus réfléchis et plus sage. Je ne pense pas comme la plus part des gens de la Terre et je ne suis pas le seul. Cependant, ceux qui nous dirigent sont bien plus rigides.
- Je vois, je comprend, répondit-il.
- Je ne sais pas ce qui va vous arriver maintenant mais sachez que je ferais mon possible pour appuyer votre liberté et votre présence parmi nous, pour vous remercier de ce que vous avez fait et saluer votre courage. Des déterminations comme la vôtre sont rares et devraient être un exemple pour tous.
- Je vous remercie docteur Langford.
- Accepteriez vous de répondre à quelques questions sur votre peuple et les Goa'uld ? demanda-t-il.
- Volontiers.
Le jeune homme lui sourit, le remerciant avant de commencer à la questionner. Il s'intéressait à tout et en même temps, il explorait son esprit pour en apprendre davantage. Il comprit rapidement ce qui animait le Jaffa après tout ce qu'il avait vu dans sa longue vie. Il avait compris tout seul que les dieux étaient de faux dieux, écœurés par leur barbarie et leur cruauté, rêvant de liberté pour les Jaffas et tout les peuple sous leur joug réduit en esclavage. Et il était prêt à se battre jusqu'à la mort pour cela, s'attirant le respect de son vis à vis. Lorsqu'il en eut fini avec l'esprit de Teal'c, prenant toutes les informations qu'il pouvait sans jamais en donner le moindre signe, il s'intéressa au Goa'uld qu'il portait. Et là, il ne put que constater l'incroyable mémoire génétique dont Teal'c lui avait parlé un peu plus tôt et il ne se gêna pas pour y prendre tout ce qu'il pouvait de ses pouvoir, accumulant en quelques seconde une immense masse de connaissance. Il devait avouer que ce que faisait les Goa'uld le révulsait. Prendre ainsi de force possession d'une personne, l'emprisonnant dans son propre corps en simple spectateur était de la cruauté pure et simple. Cela lui rappelait Voldemort et ce qu'il avait vécu avec le horcruxe. Jamais il ne pourrait accepter ce genre de chose. Il ne se gêna donc pas pour lui prendre le savoir qu'il avait.
Il discuta longtemps avec Teal'c, répondant aussi à ses questions et il lui expliqua qu'ils étaient la Tau'ri dont les légendes de son peuple parlait, des légendes parlant d'un monde d'où serait originaire tout les humains de la galaxie. Cela stupéfia le Jaffa qui ne fit que placer plus d'espérance en eux.
- Pourquoi êtes vous ainsi ? demanda-t-il finalement. J'ai visité beaucoup de mondes et je n'ai jamais vu d'humain avec cette apparence.
- C'est une anomalie génétique assez rare appelée albinisme, répondit-il. Une sorte de défaut de conception, simplifia-t-il. Je suis né comme ça. On appelle des gens comme moi des albinos sur Terre. En général, les albinos ont pas mal de problèmes de santé, mauvaise vue, hypersensibilité à la lumière, au soleil... heureusement pour moi, je n'ai hérité que de cette apparence atypique. Mais cela mis à part, je ne suis pas différent des autres.
- Je vois.
Ils furent interrompu par un soldat lui disant qu'il devait partir et William-Léandre le remercia, lui demandant s'il pouvait revenir le voir, ce à quoi le Jaffa acquiesça. Plusieurs fois, il revint donc passant des heures avec le Jaffa qu'il appréciait de plus en plus pour son caractère et son sens de l'honneur. Il suivait aussi les décisions à son propos. Il n'y avait normalement pas accès mais ce n'était pas cela qui l'arrêterait. Pendant ce temps, Jackson et Carter s'employait à enseigner à de nouveaux arrivants le fonctionnement de la Porte. O'Neill suivait ce qu'il se passait avec Teal'c. Casey se remettait doucement à l'infirmerie et il allait le voir de temps en temps. Le capitaine l'avait chaudement remercié de l'avoir sauvé. Ce qu'il avait fait pour lui et Kawalsky avait d'ailleurs terminé de faire de lui un membre de cette équipe. Il passait d'ailleurs ses repas avec eux, faisant plus ample connaissance chaque jour.
Finalement, il fut évident que Teal'c serait emmené ailleurs pour être étudié malgré leurs efforts pour changer cela. Ce jour là, un certain colonel Kennedy devait venir pour l'interroger et l'emmener ensuite. Une fois encore, William-Léandre usa de ses pouvoirs pour s'imposer à l'entretient en tant qu'anthropologue pour étudier le peuple Jaffa. Enfin cela, c'était ce qu'il avait dis. Il se retrouva donc en salle de conférence avec Teal'c et les soldats qui l'encadraient. Rapidement, le général arriva avec le colonel Kennedy et une autre militaire qu'il ne connaissait pas.
- Soyez le bienvenu Teal'c, salua-t-il. Je vous présente le colonel Kennedy.
- Je suis extrêmement heureux de faire votre connaissance, fit celui-ci.
- Le colonel Kennedy a pour mission de réunir des informations, des connaissances, sur nos ennemis potentiel, expliqua Hammond.
- Je vous offre mes connaissances sur les Goa'uld, assura Teal'c. Je vous offre mes compétences de guerrier pour les mener à la défaite. J'engage mon honneur et ma vie au service de ce monde.
- Merci, répondit le colonel.
- Il s'agit d'une réunion tout à fait informelle Teal'c. Prenez un siège, invita-t-il.
Tous prirent place et William-Léandre vint s'asseoir au milieu de la grande table, les terriens d'un côté et Teal'c de l'autre.
- J'ai beaucoup de question à poser si vous n'avez pas d'objection, commença le major en marchant dans la pièce. Que pouvez vous nous dire au sujet des sources d'énergie que les Goa'uld utilisent pour faire marcher leurs armes, leurs vaisseaux ?
- Rien du tout.
- Je vois, répondit l'homme le regard noir. Avez vous vous même une connaissance de la technologie concernant le fonctionnement de la Porte des Étoiles ?
- Non.
- Je vois.
- La connaissance de la magie Goa'uld est interdite, expliqua le Jaffa.
- Ce n'est pas de la magie Teal'c, intervint O'Neill en s'invitant. C'est ce qu'ils vous font croire. Je peux me joindre à vous mon général ?
Celui-ci l'invita à prendre place près de lui d'un geste, Kennedy lui faisant face.
- Colonel O'Neill, dit-il, j'avais hâte de vous rencontrer. Votre rapport de mission de Chulak a donné lieu à l'analyse la plus captivante de ma carrière.
- Merci beaucoup, répondit-il. Quel chapitre vous préférez ?
- Vous pourrez sans doute parler de ça une autre fois colonel, intervint Hammond.
- Mon général, savez vous ce que j'ai fais. J'ai dis à Teal'c que nous étions tous très respectueux des droits de l'individu dans notre pays.
- Je vous assure qu'il ne se passera absolument rien de malencontreux, assura Kennedy. Venez, asseyez vous, invita-t-il.
O'Neill prit place, saluant Teal'c qui lui rendit.
- Teal'c, reprit Kennedy. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire des Goa'uld ?
- Ils règnent par la force. Ils sont très peu nombreux mais ils se multiplient.
- Combien de mondes contrôlent-ils ?
- Plusieurs centaines, peut-être davantage.
- Et sommes nous susceptibles de rencontrer ces Goa'uld partout où nous irons ?
- C'est possible. Mais il y a un grand nombre de mondes qui ne représente aucun intérêt pour eux. Dans ces mondes les gens sont abandonnés, livrés à eux même.
- Y-a-t-il un commandement ou un gouvernement avec lequel nous pourrions négocier la paix ?
- Certains, comme Apophis sont de grands rois et règnent en dieux sur plusieurs monde. Ils n'ont pas besoin de la paix. S'ils pouvaient vous tuer tous ils le feraient sans hésiter.
- Le peuvent-ils ? Ils ont des vaisseaux spatiaux.
- Oui, mais sans la Porte des Étoiles un tel voyage prendrait plusieurs mois, peut-être des années. Il impliquerait de nombreux vaisseaux et de nombreuses armées esclaves.
- On ne doit pas suffisamment les déranger pour le moment sans doute, remarqua O'Neill.
- Ces esclaves, d'où est-ce qu'ils proviennent ?
- De la Terre, intervint William-Léandre. N'avez vous pas lu les rapports colonel ? attaqua-t-il agacé parce qu'il savait de ce que l'homme voulait faire de Teal'c. Les humains qui peuplent cette galaxie viennent tous de la Terre, déportés par Râ il y a des milliers d'années avant que les anciens égyptiens ne se rebellent contre lui et ne condamnent la Porte. Tout les humains de cette galaxie sont originaires de la Terre, la Tau'ri dans les légendes Jaffa, dit-il en regardant Teal'c qui approuva. Il est quasiment impossible de toute façon qu'une forme de vie se soit développé de manière identique sur ne serait-ce que deux mondes différents à une même époque universelle.
- C'est pour cela que je pense que votre monde est le meilleur espoir des peuples esclaves de cette galaxie et le miens, fit le Jaffa.
La discussion continua ainsi un moment avant que Teal'c ne soit ramené en cellule, William-Léandre l'accompagnant pour passer un moment avec lui. On revit plusieurs épisodes de ce genre rapidement, l'albinos toujours présent, ne se gênant pas pour tacler le colonel qui le répugnait. L'homme ne voyait dors et déjà Teal'c que comme un rat de laboratoire et cela l'énervait de plus en plus. Si Teal'c quittait la base, il ne donnait pas cher de son destin. Il faisait pourtant de ces modèles dont cette planète avait bien besoin et en conséquence, il ferait tout ce qu'il pourrait pour lui éviter ça. Finalement, Kennedy annonça qu'il partait avec Teal'c et William-Léandre réagit. Il alla voir Hammond, s'apercevant vite que l'homme était aussi de son avis mais qu'il n'y pouvait rien. Il le persuada donc de le mettre en contact avec la personne décidant de cela, le Président, et il dut user d'un peu de magie pour le convaincre.
Rapidement, il se retrouva en ligne avec le Président des États-Unis se présentant avec assurance et charisme sous le regard d'Hammond. Là, il déploya tout un argumentaire finement ficelé sur les droits des êtres vivants, l'utilité que pouvait avoir Teal'c auprès d'eux sur le terrain pour tout leur apprendre de ce qu'il savait, des tactiques aux mœurs de certaines populations, sans parler de ses capacités de combattant. Il argumenta et argumenta encore, ayant réponse à tout, avançant qu'il serait certainement possible de ramener d'autres symbiotes plus tard pour analyse s'il le fallait. Hammond fut proprement soufflé par son habilité avec les mots, sa diplomatie et son tact mais aussi par sa fermeté et sa détermination. Ce qu'il ne savait pas était qu'il ajoutait un peu de magie de compulsion à sa voix pour pousser son interlocuteur à accepter sa demande. Après presque trois heures de débat, cette magie à distance plus longue à agir qu'en directe, il obtint ce qu'il voulait, très heureux. Il repassa le général au téléphone pour qu'il puisse recevoir cet ordre lui même alors que Kennedy entrait. Et Hammond lui passa le téléphone à son tour pour qu'il l'entende lui même. L'homme fut très surpris par ce revirement mais il n'eut d'autre choix que d'obéir.
- Et bien docteur, je ne vous savais pas diplomate et négociateur aussi doué, remarqua le général appréciateur.
- J'ai étudié bien des choses en parallèle de mes doctorats et je le fais toujours. Là dedans, il y a de la diplomatie, de la politique, de la politique internationale et l'art de la négociation. N'hésitez pas si je peux mettre ses compétences à votre service général.
- Je prend cela en note avec joie, répondit-il. Félicitation, c'était très impressionnant.
- Ce n'était rien.
- Si je puis me permettre docteur, pourquoi faire cela pour Teal'c ?
- Je suis un bon juge de caractère général et je ne me suis jamais trompé là dessus. Ma mère dit que je vois à travers l'âme des gens, dit-il en le faisant sourire. Teal'c est une personne d'honneur, sincère et d'un immense courage. Je suis persuadé de son honnêteté et de celle de l'engagement qu'il a pris à notre égard. Je pense que peut se rendent comptent de l'ampleur de ce qu'il a fait en se rebellant ainsi pour nous rejoindre et nous aider. C'est un allié précieux et une âme en or. Il mérite que l'on se batte pour lui et je suis certain que nous ne regretterons pas cette décision.
- Je vois, approuva-t-il. En tout cas, je suis heureux de cela. Teal'c va pouvoir intégrer SG-1 comme il le souhaitait.
Cette annonce fut en effet royalement accueillit et lorsque l'on appris que c'était William-Léandre qui avait convaincu le Président après une longue négociation, il fut chaudement remercié à la fois par Teal'c et O'Neill ravis de ce dénouement. Ce fut donc à partir de ce jour que Teal'c intégra SG-1. William-Léandre avait quant à lui prit ses quartiers au SGC et on lui avait donné un immense bureau de recherche à l'étage des recherches culturelles. Et finalement, sa première mission avec son équipe arriva. Ils partirent à trois, Casey encore à l'infirmerie, pour P3A-575. Et ce fut le début de l'aventure de sa vie. Leur première mission se passa très simplement sur une planète où ils rencontrèrent un peuple de simples paysans apparemment laissés tranquille par les Goa'uld. Ce fut avec une facilité déconcertante pour son équipe que William-Léandre décrypta leur langue et entra en contact avec eux, expliquant qu'ils étaient de paisibles voyageur voulant faire connaissance avec eux. Il se plia à leurs coutume avec aisance, poussant son équipe à en faire de même. Et ils le firent, lui faisant confiance. Si en apparence, ce peuple n'avait rien pour eux, en discutant un peu, William-Léandre découvrit qu'ils avaient peut-être des plantes médicinales intéressantes, négociant facilement de pouvoir en avoir un peu pour pouvoir les analyser. Il fut lui même une curiosité pour son apparence atypique mais il parvint sans trop de mal à rassurer les gens. Ils passèrent un moment sur cette planète, parvenant à se faire accepter et à se faire des amis.
Ce fut d'ailleurs aussi ainsi dans leur mission suivante, William-Léandre leur évitant habillement les faux pas culturels avec aisance, entrant facilement en communication avec une population ressemblant un peu à des orientaux anciens. Et là encore, il permit d'instaurer facilement une amitié. Il semblait fait pour cela, son aura, son charisme, sa gentillesse et sa diplomatie lui attirant l'amitié des gens qu'ils rencontraient. Son équipe l'admirait d'ailleurs pour cela. En parallèle, il suivait toutes les autres missions qui avait lieu pour les autres équipes, lisant les esprits pour tout savoir, analysant chaque chose avec soin et curiosité, fasciné par tout ce qu'il se passait dans la galaxie.
Ce jour là, William-Léandre avait pourtant un autre projet. Il avait demandé au major Kawalsky de l'accompagner, expliquant qu'il avait une demande importante à lui faire. Charles l'avait suivis sans poser de question. Ils avaient toqué au bureau du général et on les avait autorisé à entrer.
- Mon général, salua Kawalsky.
Celui-ci lui rendit, saluant aussi William-Léandre qui en faisait de même.
- Excusez moi de vous déranger général mais j'aimerais vous faire une demande. J'ai demandé au major de m'accompagner parce qu'il s'agit d'une mission, dit-il.
- Une mission ? releva leur supérieur. Vous souhaitez retourner sur une planète que nous avons visité ?
- En quelques sorte. En 1945, il y avait un autre projet avec la Porte, le projet Porte du Paradis à l'époque, sous la direction de mon grand-père, le professeur Langford, le découvreur de la Porte en Égypte. Ils ont essayé d'activer la Porte. Et ils ont réussi, une fois.
- Je n'ai jamais entendu parler de ça, remarqua Hammond.
- Quasiment tout les rapports ont été détruis après l'échec qu'ils ont essuyé. Il reste quelques vidéos. Elles sont dans mon bureau. Mais si je sais pour cela, c'est parce que cette histoire est liée à ma famille, dit-il en les surprenant. Ils ont réussi à activer la Porte et ils ont envoyé quelqu'un à travers, continua-t-il. C'était le protégé de mon grand-père et secrètement, l'amant de ma mère, l'amour de sa vie, expliqua-t-il en les étonnant une fois de plus. Le docteur Ernest Littlefield. Il a traversé, la Porte s'est refermée et on n'a jamais eu de nouvelle de lui. Ils n'ont jamais plus réussi à activer la Porte, ils ont stoppé le projet et détruis les archives. Je viens de recalculer les coordonnées exactes de la planète en question et j'aimerais vous demander la permission de nous y rendre. Il n'y a qu'une infime chance qu'il soit en vie mais, au delà de l'aspect personnel de cette mission pour moi, je pense que nous lui devons cela, d'aller voir ce qui a pu lui arriver et peut-être, ramener une dépouille sur Terre.
- Je vois, fit le général grave.
- Je suis tout à fait partant mon général, informa Kawalsky en recevant un sourire de remerciement de son camarade.
- Moi aussi, répondit l'homme. Préparez cette mission, autorisa-t-il.
- Merci mon général, sourit William-Léandre.
- En avez vous parlé à votre mère ?
- Non. Elle m'a raconté cette histoire lorsqu'il y a eu la première mission sur Abydoss. Pour elle, le docteur Littlefield est mort dans une explosion lors des premières expérimentation sur la Porte. Elle ne sait pas qu'il a traversé et je l'ai découvert en regardant les archives. Je ne lui ai rien dis pour ne pas lui donner de faux espoirs, elle aime toujours le docteur Littlefield. J'espère cependant avoir votre autorisation de lui en parler lorsque nous rentrerons et que nous saurons ce qui a pu lui arriver.
- Nous verrons selon ce que vous ramènerez.
- Merci mon général.
Ils s'en allèrent alors, Kawalsky lui donnant un sourire encourageant en posant une main sur son épaule. Ils entreprirent donc d'aller préparer cette mission seulement, William-Léandre comprit qu'il avait plus urgent à gérer lorsqu'il croisa O'Neill dans les couloir, en civil, prêt à partir. Seulement, il sut sur le champs que ce n'était pas le colonel.
- Colonel O'Neill ? appela-t-il. J'aimerais vous parler.
- Je n'ai pas le temps docteur Langford, dit-il sans cesser d'avancer. Plus tard.
- J'insiste, claqua-t-il en usant de son pouvoir pour le stopper net.
O'Neill, ou plutôt la créature qui avait pris son apparence, stoppa, surprise, se retournant vers lui, l'observant l'air intriguée et apeurée.
- J'insiste colonel, dit-il de nouveau en usant de son pouvoir pour le pousser à le suivre.
La créature le suivit alors et il l'entraîna vers une salle déserte, la faisant entrer, refermant et barrant la porte de ses pouvoirs.
- Je vais être clair, dit-il alors. Je sais que vous n'êtes pas Jack O'Neill. Vous auriez pu tromper n'importe qui d'autre sur cette planète mais pas moi. Je perçois votre énergie particulière, expliqua-t-il alors que la créature l'observait craintivement. Tout d'abord, sachez que tant que vous ne commettrez aucun mal ici, nous ne vous ferons aucun mal et je n'ai aucune intention négative à votre égard. Seulement, j'ai besoin de savoir pourquoi vous êtes là et où est le véritable Jack O'Neill.
La chose parût hésiter, prenant un siège lorsque William-Léandre l'invita à le faire, s'asseyant face à elle. Le jeune homme patienta simplement, se laissant observer.
- Jack O'Neill va bien, dit-elle finalement. Il est resté sur ma planète.
- Est-il prisonnier ?
- Non. Il a perdu connaissance lorsqu'il m'a touché. Mon énergie l'a atteint.
- Sa santé est-elle en danger ?
- Non.
- Très bien. Je vous remercie pour vos réponses. Maintenant, expliquez moi ce que vous êtes et pourquoi vous êtes là. Je souhaite juste comprendre et vous aider si je le peux.
- J'ai... eu peur, avoua-t-elle. Vous êtes des guerriers, comme ceux qui on détruit mon peuple.
- Soyez certain que moi et mes camarades n'avons aucune intention agressive à votre égard ou envers votre peuple. Si nous ressemblons à vos agresseurs, j'en suis navré mais nous ne sommes pas comme eux. Tant que vous ne nous attaquez pas, nous ne vous ferons aucun mal.
- Je vois. Vous êtes différent.
- Je le suis et c'est pour cela que je sais que vous n'êtes pas O'Neill. Nous pouvons peut-être communiquer plus facilement, dit-il en lui tendant une main. Montrez moi.
La créature l'observa en penchant la tête sur le côté, lui donnant finalement sa main et William-Léandre étendit son énergie à la sienne si vive. La créature lui montra alors son monde, son peuple cristallin, comment ils avaient été détruit par les Goa'uld, jusqu'à ce qui était arrivé à O'Neill... De sont côté, il lui transmit leurs intentions amicales, leur envie de faire connaissance, la possibilité d'aider leur peuple s'ils le pouvaient. La communication silencieuse prit finalement fin et William-Léandre rouvrit les yeux.
- Je vous remercie, sourit-il. Les ennemis qui ont détruit votre peuple, ce sont des Goa'uld, des parasites qui prennent possession de personnes humaines. Ils sont aussi nos ennemis et nous les combattons. Je ne sais pas si nous pouvons vous aider mais nous pouvons essayer.
- Vous, votre énergie, vous pouvez peut-être, remarqua-t-elle.
- J'essayerai mais vous devez garder cela pour vous en échange. Mon peuple est comme Jack O'Neill. Je suis un peu unique dans mon genre et je tente simplement de veiller sur eux comme je peux. Ils ne savent pas que je suis particulier et je souhaite que cela continu. J'aiderais votre peuple mais vous devez garder cela pour vous.
- D'accord, répondit-elle. Vos protégés ont pris plusieurs des miens avec eux, remarqua-t-elle l'air inquiète. Nous devons rentrer chez nous ou nous manquerons d'énergie et nous mourrons.
- Je vais m'en charger mais nous devons leur dire la vérité pour qu'ils comprennent, expliqua-t-il.
- Vous garantissez que je pourrais rentrer avec les miens et que vous nous aiderez ?
- Oui, assura-t-il.
Ce peuple cristallin était extraordinaire à ses yeux et il serait ravis d'aider une telle forme de vie unique en son genre. Surtout que ce peuple pacifique et empathique n'avait rien fait pour mériter une telle destruction.
- Alors d'accord.
- Venez avec moi, pria-t-il en se levant.
Ils sortirent ensemble, le faux O'Neill sur les talons du jeune homme. Ils allèrent en salle de contrôle, l'albinos voulant faire appeler SG-1 et il y fut juste à temps. Dans la salle de la Porte, Teal'c, entouré de Carter et Jackson, s'apprêtait à tirer sur un cristal. Il attrapa immédiatement le micro de communication :
- Stop ! claqua-t-il la voix froide et tranchante en les faisant sursauter. Arrêtez ça immédiatement bande de crétins !
- Tous restèrent figés devant son agressivité et sa colère, n'y comprenant rien.
- Laissez ce cristal tranquille, ordonna-t-il, ramenez le doucement en sécurité en faisant bien attention et rejoignez moi en salle de briefing.
- Pourquoi ? fit Carter.
- Parce que vous vous apprêtez à tuer un être vivant ! dit-il en les surprenant. Obéissez ou je viens vous tirez moi même par la peau des fesses, gronda-t-il. Dépêchez.
Abasourdis, ils obéirent pourtant, partant avec le cristal pour le remettre en sûreté. Pendant ce temps, William-Léandre, suivit de l'être du cristal monta en salle de briefing, demandant au général de les rejoindre. L'homme obtempéra devant son air grave et il lui demanda d'attendre l'équipe SG-1 pour avoir des explications. Ceux-ci arrivèrent rapidement, Carter l'air un peu énervée quand Teal'c et Jackson semblaient perdus.
- On peut savoir ce qui vous prend ? demanda-t-elle. Nous étions en pleine expérience pour en apprendre plus sur notre dernière expédition.
- Et vous devriez être beaucoup plus prudent en étudiant ce que vous trouvez sur d'autres planètes dont vous ignorez tout. Vous vous apprêtiez à détruire un être vivant.
- Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda le général.
- Voulez vous que je leur explique ou souhaitez vous le faire ? demanda-t-il au faux colonel.
Celui-ci le regard de son air un peu étrange, intriguant les autres.
- Colonel O'Neill ? interpella le général.
- Je ne suis pas Jack O'Neill, dit-elle alors en ahurissant tout le monde. J'ai pris cette apparence lorsque Jack O'Neill m'a touché sur ma planète. Je voulais savoir si vous étiez une menace pour ce qu'il reste de mon peuple.
Sous les airs ahuris de tous, elle expliqua rapidement ce qu'elle était, ce qu'était son peuple et ce qui leur était arrivé avec les Goa'uld.
- Ces cristaux sont des êtres vivants, poursuivit William-Léandre, des êtres de minéral et d'énergie et après le passage des Goa'uld, il ne reste que quelques uns d'entre eux.
- Comment... Pourquoi vous avoir parlé à vous et pas à nous ? demanda Jackson.
- Le docteur Langford a vu que je n'étais pas O'Neill, répondit la créature.
- Je voulais parler à O'Neill et j'ai vite vu qu'il n'était pas comme d'habitude, pas du tout comme d'habitude. Alors j'ai creusé jusqu'à ce qu'il me dise ce qu'il était.
- Dans ce cas, où est le véritable Jack O'Neill ? demanda Hammond.
- Il est resté sur la planète, probablement assommé par la décharge d'énergie qu'il a pris en touchant le cristal, répondit William-Léandre.
- Dans ce cas, SG-1, allez le chercher, ordonna-t-il pour les faire partir aussitôt. Que peut-on faire pour vous ? demanda le général au sosie. Nous n'avons pas d'intention négative à votre égard et nous ne pensions pas à mal.
- Je sais. Nous devons rentrer, moi et les miens ou nous allons perdre notre énergie et mourir. Nous aimerions être laissé en paix, nous ne sommes plus très nombreux. Et nous aimerions que le docteur Langford nous rende visite. Il a l'esprit clair et sage, je pense que les miens aimeraient le connaître. Il m'a expliqué que vous cherchiez des amis. Nous aimerions qu'il soit notre ami.
- Docteur Langford ? interrogea le général.
- Je serais ravi de rendre visite à ce peuple et d'apprendre à les connaître, répondit-il. Nous avons discuté, leur monde ne représente aucun danger pour nous et personne n'y vient jamais. Je pense que nous pourrions y aller très simplement en mission diplomatique.
- Dans ce cas, c'est d'accord, approuva l'homme. Je vous prie d'accepter nos excuses pour la peur que nous vous avons faîtes et pour notre maladresse à votre égard, fit-il pour l'être cristallin.
- J'accepte vos excuses, répondit-il.
- Nous vous ramènerons chez vous dés que le colonel O'Neill sera de retour, annonça le général.
- En attendant, allons voir comment se portent les vôtres qui sont ici, proposa William-Léandre.
Ils s'en allèrent et le général les suivit, voulant voir cela lui aussi. Ils rejoignirent les laboratoires où se trouvaient les cristaux, le faux O'Neill approchant des siens, les analysant un moment.
- Ils s'affaiblissent, remarqua-t-il. Mais ça ira, dit-il aussi l'air rassuré. Je crois que vous pouvez leur parler, si vous voulez, dit-il.
- Comment dois-je faire ? demanda-t-il.
- Venez tout près, dit-il.
- Soyez prudent docteur, prévint le général.
- Ne vous en faîtes pas mon général, je sais qu'ils ne nous veulent aucun mal. Ils ont bien plus besoin de notre aide et de notre amitié.
Il prit un tabouret roulant pour se mettre à la hauteur de l'un des deux cristaux posé sur la table, s'avançant vers lui, posant ses mains de part et d'autre. Il s'approcha doucement et lorsqu'il fut assez près, le cristal bougea en son centre, matérialisant le visage de l'albinos à l'identique, le faisant sourire.
- Bonjour, salua-t-il doucement.
- Bonjour, répondit le cristal en prenant sa voix un peu déformée.
- Je suis le docteur Langford. Je suis désolé des désagrément que mon peuple vous cause. Sachez que nous ne vous voulons aucun mal et que nous ne pensions pas vous nuire en vous ramenant ici. Mes camarades ne se sont pas rendus compte que vous étiez vivants. Ils pensaient que nous n'étiez que de simples formations minérales. Votre semblable m'a tout expliqué sur votre peuple, dit-il en désignant le faux O'Neill. Je vais rapidement vous ramenez chez vous, c'est promis.
- Merci, répondit le cristal, mon énergie s'affaiblit. Je suis endommagé.
- Je vois cela, dit-il en avisant les fissures sur le cristal.
Discrètement, il envoya un peu de son énergie vers le cristal, souriant lorsqu'il sentit qu'ils étaient compatibles. Mais après tout, il était normalement compatible avec toute forme de vie.
- Merci, fit le cristal qui avait probablement senti qu'il venait le soutenir.
- Ce n'est rien, sourit-il.
Pendant un moment, il lui expliqua qu'ils n'étaient pas les Goa'uld, qu'ils n'étaient pas leurs ennemis au contraire. Et le cristal lui confia la même peur que son semblable. Ils discutèrent un peu, Hammond écoutant l'air un peu fasciné par ce que faisait le jeune homme. William-Léandre parla un peu de la Terre et en échange, le cristal parla un peu de son peuple même s'il fut le seul terriens présent à comprendre les relations d'énergies dont-il parla.
- Oh, mince, fit Jackson en arrivant avec Carter et en avisant cette scène.
Il s'avança doucement avec elle pour voir ça de plus près, l'air fasciné.
- Le colonel O'Neill ? demanda le général.
- Il était un peu sonné mais nous l'avons retrouvé près un cristal quasi intact. Il était en train de se réveillé. Il semble aller plutôt bien mais nous l'avons conduit à l'infirmerie pour être certains, expliqua Carter. Teal'c est avec lui.
- Très bien, approuva-t-il l'air soulagé.
- Je ne voulais pas lui faire de mal, remarqua son double. Il ne fallait pas qu'il me touche. J'ai voulu le soigner, mais je n'ai pas compris la nature de sa blessure.
- Parce que la blessure que vous avez sentis n'était pas celle de son corps, répondit William-Léandre avec douceur. Mais une blessure bien plus profonde.
- Charly, fit l'être.
- Oui, approuva William-Léandre.
Il y eut un moment de silence, ceux sachant pour le fils du colonel comprenant. William-Léandre se retourna vers le cristal avec lequel il discutait et partageait son énergie :
- Je vais vous ramener chez vous, sourit-il. Mon général ?
- C'est d'accord, approuva-t-il. Je vous laisse vous charger de cela docteur Langford et vous serez désormais en charge de nos relations avec ce peuple aussi longtemps que nous le pourrons.
- Comment ça ? demanda Daniel.
- Étant donné que le docteur Langford a été le seul capable de se rendre compte de la nature de nos nouveaux amis et de leur venir en aide, ceux-ci ont demandé qu'il soit l'interlocuteur entre nous, expliqua le général. Et j'ai accepté. Il sera donc le seul autorisé à se rendre sur leur planète tant qu'ils le voudront ainsi et que tout se passera bien.
- Je vois, soupira Daniel déçu mais compréhensif.
- Mon général si vous permettez, nous n'avons pas de temps à perdre pour ne pas risquer l'existence de ceux qui sont ici, dit-il.
- Allez vous préparer et nous nous chargeons d'amener avec soin ces cristaux dans la salle de la Porte.
William-Léandre acquiesça, le remerciant. Il alla se préparer rapidement, ne prenant aucune arme avec lui. Puis il rejoignit la Porte où l'on avait installé les cristaux sur un MALP dont-il prit la télécommande. O'Neill était là, face à son double avec lequel il avait visiblement discuté. Le colonel semblait troublé. Son double posa une main sur son cœur, disant quelque chose qui le perturba davantage encore. Puis l'être revint vers William-Léandre.
- Il est temps de rentrer, sourit le jeune homme.
L'autre lui sourit et on activa la Porte. Il traversa seul avec les cristaux, découvrant cette planète de sable jaune incroyable. La Porte se referma et cette fois, il usa de ses pouvoirs pour faire léviter les cristaux qu'il ramenait. Le faux O'Neill, le conduisit vers le cratère et il regarda ce spectacle de destruction avec désespoirs.
- Certains peuples sont d'une violence irraisonnée, soupira-t-il.
- Vous pouvez nous aider ? demanda-t-il.
- Je peux donner un nouveau souffle de vie à votre peuple mais il faudra du temps pour qu'il renaisse et se reconstruise. Je vais faire cela en vertu du fait que vous avez été injustement détruit et bien trop tôt. Seulement, en faisant cela, je me rends aussi responsable de votre peuple et j'aurais le devoir de vous détruire si un jour, vous perturbez l'équilibre de l'univers. Et je le ferais sans hésiter si cela devait arriver. Cependant, si vous restez pacifiques tel que vous l'êtes, je ne vois aucune raison pour que je vous nuise un jour.
- Je comprend.
Il ramena les cristaux au milieu des leurs et le double de O'Neill réintégra le sien. Cela fait, il s'agenouilla au sol, plantant ses mains dans le sable jaune. Fermant les yeux, il projeta sa magie, trouvant sans mal le réseau d'énergie reliant chaque individu de ce peuple. Ils étaient tous interconnectés et il ne doutait pas que ce monde devait être de cristal avant la destruction de son peuple. Il savait grâce aux connaissances du symbiote de Teal'c que la technologie Goa'uld fonctionnait avec des cristaux, qu'il y en avait aussi dans les panneaux de contrôle des Porte. Peut-être que ce peuple était à l'origine de la découverte de cette technologie. Après tout, ils vivaient dans le cristal, prouvant qu'il pouvait contenir énergie et information. Cela serait donc logique et il ne douta pas qu'il pourrait peut-être en apprendre plus là dessus en faisant connaissance avec eux. Il mobilisa son pouvoir, celui qui animait son âme, celui de sa nouvelle vie sous l'aile de sa protectrice. Le pouvoir d'insuffler la vie. Il le projeta dans l'âme même de ce peuple à travers ce réseau, ouvrant la porte à leur renaissance. Il faudrait du temps pour qu'ils renaissent mais la chose était amorcée. Lorsqu'il rouvrit les yeux, terminant, il se sentait fatigué mais il souriait, heureux de son œuvre en avisant les minuscules cristaux intacts qui l'entourait. Il s'approcha de l'un des cristaux qu'il avait ramené et qui était maintenant comme neuf. Un visage sembla au sien apparut, souriant :
- Merci, fit-il.
- Ne causez aucun mal et cette seconde chance ne vous sera par retirée. En échange, gardez le secret sur moi.
- C'est promis.
- Bien. Je vais rentrer maintenant, vous laisser assimiler cela. Mais je reviendrais vous rendre visite régulièrement.
- Vous serez toujours le bienvenu.
Il rentra alors, fatigué, reçu par son équipe et SG-1 s'inquiétant de ne pas l'avoir vu revenir plus vite. Il était resté des heures sur la planète. Il expliqua qu'il avait discuté un peu avec ce peuple et qu'il retournerait les voir régulièrement avec leur accord. Ils firent un débriefing et il expliqua qu'il s'était immédiatement douté qu'il ne s'agissait pas du vrai O'Neill lorsqu'il lui avait parlé, expliquant la suite sans entrer dans les détails qu'il ne pouvait réellement leur expliquer. O'Neill avait taquiné tout le monde un moment pour ne pas avoir vu que ce n'était pas lui, un peu agaçant avec cela à l'amusement de William-Léandre.
- Vous devez être plus prudents lorsque vous visitez d'autres planète, avait commandé le jeune homme grave pour les autres. Les humains sont très loin de tout savoir et vous pourriez faire d'immenses bêtises. La vie ne se présente pas toujours sous les formes que nous connaissons déjà. Vous devez ouvrir votre esprit. Il se pourrait que sur certaine planètes, vous causiez un désastre en commettant un faux pas dont vous ne vous apercevriez même pas. Et vous pourriez nous attirer de nouveau ennemis en blessant un peuple par inadvertance. Tous ne seront pas aussi compréhensif qu'eux.
- Il me semble en effet nécessaire de redoubler de vigilance, remarqua le général Hammond. Dorénavant, si les conditions des mondes visités le permette, il serait judicieux de mettre en place des analyses un peu plus approfondies sur le terrain avant de ramener quoi que ce soit ici et pas seulement une analyse scientifique mais aussi anthropologique pour déceler de possibles formes de vie.
- Je pense que ce serait prudent pour nous éviter de regrettables impaires, remarqua l'albinos.
- En attendant, passez à l'infirmerie docteur Langford, j'aimerais m'assurer que le contact avec ce peuple ne vous pas porté préjudice, fit le général.
- Bien, approuva-t-il.
- Reposez vous puis vous pourrez vous mettre sur la prochaine mission de SG-2 qui était prévue.
- Bien mon général, répondit Kawalsky. Je l'accompagne à l'infirmerie, dit-il en se levant avec William-Léandre.
Ils s'en allèrent, Casey et Warren leur emboîtant le pas, laissant SG-1 avec le général.
- Comment il a fait pour le voir ? demanda Jackson. Je n'en reviens pas.
- Le docteur Langford semble savoir lire les gens, remarqua Teal'c. Il s'est montré très clairvoyant avec moi lorsque je suis arrivé.
- Il l'a été avec tout le monde j'ai l'impression, remarqua Carter.
- Et jusque là, personne n'a réussi à lui mentir, remarqua O'Neill. Il doit avoir une sorte de sixième sens pour ce genre de chose.
William-Léandre se rendit à l'infirmerie sans protester, subissant tout les examens que le docteur Fraisier voulut lui faire passer. Mais comme il le faisait depuis toujours, il falsifia les résultats de sa magie. S'il avait apparence humaine, il n'avait rien d'humain et il aurait été difficile d'expliquer les résultats délirant qu'elle aurait obtenue. Il les faussa donc avec habitude, comme il l'avait toujours fait dans cette seconde vie. Il ressortit rapidement dans rien à signaler et il put alors se remettre sur la préparation de la mission concernant le docteur Littlefield.
