Chapitre 20 :

Secret d'équipe

L'affaire de K'Tau terminée et maintenant qu'il avait été officiellement prévenu qu'il pouvait rentrer, William-Léandre se décida à retourner sur Terre. Il prit l'Artakis et retourna vers sa terre natale. Une fois sur place, son vaisseau parfaitement invisible, il se téléporta en salle de briefing, près du bureau de Hammond qui le remarqua immédiatement par l'éclat de lumière du téléporteur. Il se leva, le rejoignant l'air heureux. Depuis son départ, William avait un peu changé. Ses cheveux avaient poussé, tombant dans son dos et il y avait remis les ornement offert par les Alewessir et les Salish. Il avait toujours sa courte barbe parfaitement taillée. Il avait adopté des vêtements Alewessir qu'il considérait comme sa famille. Il portait donc l'un de ses vêtements ressemblant à un kimono japonais. Le sien était sans manches, ouvert à l'avant bien sûr mais aussi fendu sur les côtés à partir des hanches. En dessous, il portait un pantalon et une pair de botte de cuir Kirionnien. Il avait des brassards couvert de trinium sur les avants bras, l'air banaux mais ils étaient des interfaces de contrôle pour son vaisseau, de véritables petits ordinateurs portables.

- Docteur Langford, sourit Hammond en l'auscultant du regard. Je suis très heureux de vous revoir.

- Bonjour général, sourit-il à son tour. Je suis également heureux de vous revoir et de vous revoir à ce poste.

- Heureux d'être de retour, s'amusa-t-il. Comment allez-vous ? Il nous a semblé que les Asgard étaient venus vous chercher et SG-1 m'a raconté votre rencontre pendant l'affaire sur K'Tau.

- Je vais très bien. Ce sont bien les Asgard qui sont venus me chercher. Il se trouve qu'au moment où j'ai été arrêté, ils venaient me chercher pour une affaire d'Ida. Ils ont été surpris de me trouver en cellule.

- Je m'en doute et ils l'ont bien fait savoir, comme plusieurs de vos amis. Vous êtes resté chez eux ?

- J'ai refais un petit tour dans Ida pour y voir mes amis et le Haut Conseil puis j'ai crapahuté un peu partout. J'ai continué à aller voir les peuples avec lesquels je suis en contact, j'ai pas mal voyagé. Je suis même retourné voir les Salish et les Esprits. Ils ont accepté de commencer un véritable échange et je procède comme à l'habitude avec eux. J'en ai profité pour apprendre beaucoup de choses et passer du temps avec pas mal de monde, sourit-il. Je n'ai eu aucun problème et mes amis ont été très hospitaliers.

- Je suis heureux de l'entendre. Nous craignons pour vous.

- Je sais très bien me débrouiller mon général, sourit-il.

- Je me suis occupé de votre situation. Toutes les poursuites et accusations ont été abandonné. Tout le monde a bien compris à quel point vous arrêter avait été idiot et que vous n'aviez en réalité fait que tenir vos accords que j'avais approuvé. Et beaucoup ont été un peu paniqué de perdre tout contact diplomatique avec vos amis qui nous ont fermé leurs portes ou presque pour certains.

- Je m'en doute.

- Est-ce vous qui leur avez demandé d'agir ainsi ? demanda-t-il l'air pourtant dubitatif.

- Non. Les Asgard ont appris la situation et les Asgard parlent aux peuples d'Ida ainsi qu'aux Nox qui parlent eux mêmes aux Tollans et l'information a été abordé pendant mes discussions avec eux. Ils n'ont pas apprécié que les Terriens agissent ainsi avec moi pour avoir des informations sur eux d'où leur réaction.

- Je vois. Il y a du dégât j'imagine, fit-il sombrement.

- Pas pour moi mais pour les relations diplomatiques avec la Terre oui, déplora-t-il. Les Terriens ont grandement perdus en capital confiance, honneur, loyauté et sincérité avec cela.

- C'était à prévoir.

- Vais-je avoir des problèmes pour être parti ?

- Officiellement, vous avez été emmené par les Asgard sans qu'on vous demande votre avis et retrouvé chez les Asgard par SG-1. Pour moi, personne n'a besoin d'en savoir plus, dit-il simplement. Ce n'était donc pas de votre volonté et on ne peut rien vous reprocher. Je dirai qu'ils vous ont gardé pour protéger les informations sur eux.

- Merci mon général, sourit-il.

- Vous reprenez du service j'espère ? Votre équipe vous attend avec impatience.

- Bien sûr mon général, sourit-il.

- Alors commencez par aller voir le docteur Fraisier, elle aussi s'en faisait beaucoup pour vous. Je l'appelle pour qu'elle passe votre état en revu et ensuite, vous pourrez vous y remettre. Quoi qu'une petite visite à votre mère serait une bonne idée aussi. Elle savait que vous étiez parti loin, vraiment loin, s'amusa-t-il, mais je crois que vous voir la rassurerait.

- Avec votre permission, j'irai lui rendre visite après l'examen médical puis je reprendrai le travail.

- Très bien, approuva-t-il.

William-Léandre se mit alors en route, surprenant ceux qui le connaissaient en les croisant. Lorsqu'il arriva à l'infirmerie, Janet l'attendait déjà avec un grand sourire, prévenue par le général. Elle fut très heureuse de le revoir, passant elle même son état en revu, heureuse de voir qu'il allait parfaitement bien, lui souhaitant bon retour avant de le laisser partir. Et dés qu'il sortit de l'infirmerie Carvin, Carl et Charles qui l'attendaient dehors, prévenus entre temps, lui sautèrent dessus, sautant de joie en le retrouvant. Il alla passer un moment avec eux au mess avant d'aller se changer, retrouvant un de ses costumes pour aller rendre visite à sa mère et à Ernest. Il sortit de la base, trouvant un coin tranquille où utiliser ses brassards qu'il avait gardé sous sa chemise pour activer son téléporteur et aller rapidement à destination. Sa mère fut très heureuse de le voir et il s'excusa d'avoir été absent si longtemps une fois encore. Elle ne lui en tint pas du tout rigueur, comme Ernest, tout deux sachant bien en quoi consistait son travail. Ils étaient tout deux très fiers de lui, ne posant jamais de question mais se doutant bien qu'il ne faisait pas de petites choses.

Il passa la journée chez lui, la chose lui faisant le plus grand bien. Il était certain de revenir ici régulièrement, peu importe le temps qu'il lui fallait pour revenir. Il retourna ensuite à la base, retrouvant son équipe râlant sur tout les remplaçants incompétents à leurs yeux qu'ils avaient eu pendant son absence. Il s'était d'ailleurs passé quelques petites choses depuis son départ. Le SG-C avait reçu un message par la Porte semblant écris par O'Neill avec son écriture, sa signature et son sang sauf qu'il n'avait rien envoyé. Un message disant de ne pas aller sur une planète particulière. S'ils ne savaient pas ce qu'il en était, par prudence, Hammond avait interdis que l'on aille sur la planète en question. Ils avaient aussi rencontré Shifu, l'Harsiesis, le fils d'Apophis et de l'épouse de Daniel qui avait été confié à Oma. Il avait grandi très rapidement et était venu voir Daniel à qui il avait visiblement enseigné une bonne leçon sur les technologies avancées. En tant qu'Harsiesis, il était censé avoir le savoir de tout les Goa'uld, chose que les Terriens avaient voulu exploiter. Seulement, Oma avait visible aidé Shifu à enfouir tout ce qu'il y avait de Goa'uld en lui pour lui permettre certainement de vivre normalement. Les Terriens avaient voulu insisté et Shifu avait plongé Daniel dans un rêve où il lui donnait ses connaissances et dans ce rêve, aussi bien intentionné soit-il et s'il avait bien protégé la Terre des Goa'uld, il avait fini par complètement déraper, ivre de puissance au point de faire des centaines de milliers de morts. La chose l'avait suffisamment choqué pour qu'il persuade les autres de laisser l'enfant tranquille et Shifu était reparti en s'élevant, rejoignant certainement Oma.

Ils avaient eu d'autres aventures entre machine extraterrestre causant des problèmes, infiltration de la base par une entité inconnue et autres joyeusetés. Mais ils avaient aussi réussi, avec les Tok'ras, à détruire la flotte d'Apophis et lui avec en faisant sauter un soleil, rien que ça. Ils s'en étaient sortis de justesse, partant juste avant l'explosion après quelques péripéties pour récupérer Teal'c qui avait été capturé. Un Teal'c qui avait d'ailleurs subi un lavage de cerveau d'Apophis, redevenu loyal et il avait fallu être un peu extrême pour lui faire reprendre ses esprits. Mais il était revenu. La Tok'ra avait déménagé. Après avoir activé une machine terriblement dangereuse sur une autre planète, ils avaient reçu la visite d'Orlin, un Ancien élevé à l'origine de la construction de l'arme et voulant la détruire définitivement pour éviter des catastrophes. Si les Terriens savaient que les Anciens étaient les bâtisseurs de la Porte grâce à lui et à sa première aventure avec le terminal d'archive Ancien, ils ignoraient que les êtres élevés comme Oma et Orlin étaient des Anciens.

Ils avaient eu ainsi quelques aventures jusqu'à l'affaire sur K'Tau. Des aventures qui continuèrent. William-Léandre reprit les explorations avec son équipe ravie. Il se remit au travail normalement si ce n'était que lorsqu'il prétendait aller se coucher, il se téléportait à bord de son vaisseau pour travailler encore, contacter Sreogane, ses amis, travailler sur ses projets. William-Léandre laissa un peu de temps passer pour être bien réinstallé et s'assurer qu'il avait retrouvé ses conditions de travails ordinaires. Il alla ensuite voir le général, demandant à son équipe de l'accompagner et rapidement, ils furent installés en salle de briefing.

- Je vous écoute docteur Langford, fit le général joyeux depuis qu'ils avaient recommencé à travailler ensemble. J'imagine qu'il s'agit de mission.

- Oui monsieur. Lors de ma petite escapade, dit-il en les amusant, j'ai continué à travailler. Comme vous le savez, j'ai une excellente mémoire et j'ai pu continuer à partir de ça. Je me suis concentré sur les informations du terminal d'archive

- Celui qui vous avait choppé la tête ? demanda Carl.

- Oui, sourit-il. Comme vous le savez, les informations qui s'y trouvaient venaient des connaissances des Anciens, des bâtisseurs de la Porte. Grâce à la technologie Asgard, qu'ils m'ont gentiment laissé utiliser pendant que j'étais chez eux, j'ai pu voyager pour ainsi dire dans ma propre mémoire, mentit-il, pour mieux analyser ces données. Et plus particulièrement, des informations sur les planètes dont j'ai ajouté les adresses dans l'ordinateur. Je ne suis sûr de rien mais j'ai pu dresser une liste de planètes susceptibles d'abriter des vestiges des Anciens et peut-être si on a de la chance, des technologies des Anciens. J'aimerais mon général que vous nous permettiez d'aller voir ces mondes.

- Je n'y vois aucun inconvénient. Peut-être pouvons nous mettre d'autres équipes sur cela aussi ?

- Si vous permettez mon général, j'aimerais que vous nous laissiez cela. Il y a trois possibilités pour ces planètes. Soit il n'y aura rien, soit il s'agira de simples ruines, soit nous y trouverons quelques chose d'intéressant. Dans les deux premiers cas, rien d'urgent alors nous pourrons le faire. Dans le dernier, cela pourrait être délicat. Les technologies des Anciens sont très avancées, complexes, délicates et peuvent s'avérer extrêmement dangereuses si on les manipulent mal. J'ai des bases sur leurs technologies, je parle et lis leur langue couramment. Il serait plus prudent que je sois le premier à y toucher. Cela et je pourrais repérer plus facilement les indices de cache dans les ruines. Je pourrais lire instantanément les écris s'il y en a, les indications, quand d'autres mettraient des jours et des jours à traduire, parfois de manière inexacte et imprécise, une petite partie. Si à première vue cela paraît plus long, il sera en réalité plus rapide et efficace que nous nous en occupions, dit-il en regardant son équipe.

- Je vois, très bien, approuva-t-il. Que pouvons nous espérer ?

- Il vaut mieux ne rien espérer monsieur. Il n'en reste pas moins que les chances de trouver quelque chose restent minces. Sinon, tout est possible je dirais. D'après ce que je sais les Anciens étaient des inventeurs et des chercheurs un peu frénétiques s'intéressant à tout alors on peut s'attendre à n'importe quoi technologiquement parlant. Mais même si nous ne trouvons que des ruines ou des textes, on ne perdra pas notre temps, cela pourrait nous mener vers d'autres choses intéressantes. À priori, les Anciens ne construisaient des armes que pour se défendre en cas de besoin, ce n'était pas des guerriers et d'après ce que je sais grâce aux Asgards et aux Nox qui les ont connu, la Voie Lactée était en paix lorsqu'ils s'y trouvaient. Donc peu de chances de trouver des armes puisque c'est le cœur du sujet mais des générateurs, des inventions en tout genre, des champs de forces, plus d'informations sur la Porte et son fonctionnement… Je tablerai sur ce genre de chose.

- Et cela me convient. Major Kawalski ?

- On est tous partant général, assura-t-il sous l'approbation de toute l'équipe.

- Vous aurez vos missions docteur, approuva-t-il alors.

- Merci monsieur.

Ce fut ainsi que SG-2 commença une série de missions sur des planètes qui avaient été occupé par les Anciens, tombant tout d'abord sur des ruines. Une fois l'endroit vérifié et à condition de faire des rapports réguliers, Hammond les laissait rester plusieurs jours pour voir si quelque chose d'intéressant pouvait être trouvé. Et c'était avec une idée bien précise que William-Léandre avait demandé ces missions. Avec les bibliothèques des Anciens qu'il avait déjà absorbé, il savait que sur Terre, en Antarctique, il y avait un avant-poste en capacité de défendre la planète en dernier recours. Il s'y était d'ailleurs rendu grâce à son vaisseau et ses téléporteurs pour vérifier son état. Il avait pu confirmer qu'il était parfaitement fonctionnel. Problème, le générateur, était vide et il fallait donc en trouver un autre pour avoir le moyen de protéger la Terre en dernier recours. Il n'avait parlé de l'Avant Poste caché sous la glace à personne même s'il savait que les Terriens finiraient probablement par le trouver. Il hésitait à révéler son existence, craignant que les scientifiques n'endommagent l'endroit en l'étudiant ou qu'il soit utilisé sans que ce ne soit vraiment nécessaire et ne puisse plus l'être lorsqu'on en aurait vraiment besoin. Il savait que cela avait d'immenses chances de se produire avec les Terriens. Mais il voulait être en mesure d'offrir un Avant Poste en état de marche au cas où les Goa'uld ou d'autres attaqueraient vraiment et qu'ils n'aient pas encore de moyens de défense efficace.

Il avait donc mis sur sa liste de planètes, celles susceptibles d'abriter un générateur encore chargé. Dans les informations qu'il avait, plusieurs planètes devaient en avoir. Lorsqu'il y était, grâce à ses pouvoirs, il pouvait très vite savoir si ce qu'il venait chercher était encore là. Sur le premier monde qu'ils visitèrent, ils trouvèrent une ville en ruine avec des écritures anciennes et son équipe remarqua très vite qu'il semblait hésitant. Après quelques jours d'études sur la planète, alors qu'ils s'étaient arrêtés pour la nuit, ils se décidèrent à l'interroger.

- Will ? appela Charles. Est-ce que vous avez un problème ? On a remarqué tout les trois que vous sembliez hésiter. Vous tournez en rond sur des traductions que je suis certain que vous avez terminé depuis un moment.

William hésita. Cela faisait longtemps qu'il voulait parler à son équipe devenue des amis chers. Il était certain de pouvoir leur faire confiance mais il ne voulait pas les mettre dans une position délicate. Il se dit néanmoins qu'il pouvait leur parler et effacer leurs mémoires s'ils étaient mal avec cela, s'ils ne voulaient pas du secret.

- Si je vous disais que j'ai des informations cruciales pour la défense de la Terre mais que je les garde pour moi délibérément, que diriez-vous ?

- Que vous avez une bonne raison et que nous avons totalement confiance en vous, répondit Kawalsky approuvé par Carvin et Carl. Nous vous connaissons bien Will et nous savons que vous faîte de votre mieux pour protéger la Terre de la meilleure manière possible. Il n'y a peut-être que nous, Fraisier et Hammond qui le savons vraiment mais nous, nous sommes certains de pouvoir compter sur vous. Nous savons que si parfois vous vous taisez, c'est que c'est mieux ainsi.

- Il y a tellement de choses que je ne dis pas si vous saviez, sourit-il doucement.

- Parce qu'on ne peut pas l'entendre ? demanda Carvin.

- Je crois que vous, vous pouvez l'entendre et que vous comprendriez pourquoi je ne dis pas tout. Mais je ne veux pas vous mettre dans une position délicate vis à vis de vos obligations militaires. Vous êtes censés tout dire et ne rien cacher lorsqu'on rentre à la base, surtout quand ça concerne la sécurité de la planète.

- C'est vrai que c'est compliqué, soupira Carl. Mais si c'est vous qui le dîtes, je peux me taire sans m'en sentir coupable pour protéger la Terre. Et je me fiche de ce que d'autres pourraient en dire.

- On est militaire, mais on est humain avant tout avec notre moralité, sourit doucement Charles. On peut garder le silence si vous nous le demandez et nous ne nous en sentirons pas plus mal parce que nous avons confiance en vous. Mais on pourra peut-être mieux aider.

- D'accord, sourit-il très touché. Alors voilà, les bâtisseurs de la Porte, les Anciens, ont vécu dans la Voie Lactée il y a de cela des milliers d'années déjà. Ils venaient d'une autre galaxie. Ils ont créé la Porte et c'est eux qui ont pour ainsi dire implanté l'espèce humaine ici, dit-il en les surprenant. Les Anciens étaient en réalité une forme très évoluée, très vieille de l'espèce humaine. Ils ont réimplanté leur propre espèce dans sa forme la plus basique pour étudier leur propre évolution, voir comment ils en étaient arrivés à ce qu'ils étaient et ce qu'ils pouvaient devenir. La Terre était leur planète mère.

- Vraiment ? demanda Carvin.

- Oui. Leur ville la plus évoluée était sur Terre.

- Était ?

- Elle n'y est plus pour la simple et bonne raison que cette ville, Atlantis, à l'origine du mythe de l'Atlantide, était aussi un gigantesque vaisseau spatial. Lorsqu'ils sont partis pour une autre galaxie, ils ont emmené leur cité avec eux.

- Ça devait être un sacrée spectacle, remarqua Charles.

- Certainement, sourit-il. Atlantis était assurément le summum de leur œuvre technologique. On viendra à en parler sur Terre c'est certain. Je garde l'existence de la Cité pour moi parce qu'elle est hors d'atteinte pour le moment pour les Terriens et parce que les Terriens n'ont certainement pas le savoir nécessaire pour elle. Atlantis porte une technologie très avancée et très délicate, très dangereuse si elle est mal utilisée. Il est aussi certain que si j'en parle, la Terre mettra d'énormes ressources à la chercher dans l'espoir d'obtenir des technologies, des armes. Des armes qu'il n'y a pas sur Atlantis. Les Anciens étaient des scientifiques et des explorateurs, les armes et la guerre, ce n'était pas leur fort du tout. Ils étaient plus doués pour simplement se protéger. Je crois qu'il est trop tôt pour parler d'Atlantis. Nos scientifiques pourraient provoquer des catastrophes en y touchant et l'endroit où elle se trouve, en plus d'être inaccessible pour l'instant, n'est pas des plus sûr. Elle est bien cachée et en sécurité. Nous avons largement le temps avant de nous y intéresser et de toute manière, dans l'immédiat, elle ne nous aidera pas.

- Jusque là je comprend. On ne parlera pas de cette cité vaisseau tant que vous ne donnerez pas le feu vert, assura Kawalsky. Mais je veux être là lorsque vous le ferez, dit-il plus légèrement en les amusant tous.

- Promis, assura-t-il. Mais ce qui nous intéresse dans cette histoire, c'est ce qui est resté sur Terre après le départ des Anciens. Si la Porte la plus ancienne qu'on ait trouvé était celle de l'Antarctique, c'est parce que c'est la première que les Anciens ont réellement installé. Elle était en Antarctique parce qu'à l'époque, c'était une région verdoyante. La cité était aussi là bas, pas très loin de l'endroit où l'on a trouvé la Porte. Il y a une station, une station sur laquelle la cité était posée. Comme un pas de tir ou une piste d'atterrissage. Cette station est toujours là. J'y suis allé grâce aux téléporteurs Asgard. Elle est loin sous la glace mais elle est là, en parfait état de fonctionnement, intacte. Cet avant-poste a une chose très précieuse : une arme capable de défendre la Terre contre une attaque massive, dit-il en les stupéfiant.

- C'est vrai ? demanda Carl.

- Oui. J'ai vérifié. Je ne parle pas de l'Avant Poste et je vous demande de ne pas en parler parce que si nous le faisons, les scientifiques qui n'y connaissent rien iront y mettre leur nez et risquent de l'endommager. Je ne veux pas perdre un moyen de défense qui a perduré des milliers d'années à cause de la bêtise de scientifiques arrogants. Cela et je ne veux pas non plus que nos abrutis de dirigeants ordonnent de s'en servir n'importe comment à la moindre petite alerte. Le problème est que l'arme en question utilise des drones. Ce sont un peu comme des missiles téléguidés très puissants capables d'atteindre l'orbite facilement. Mais…

- La réserve est limitée, comprit Charles.

- Exact. Il y a de quoi contrer une grosse armada spatiale une fois et c'est tout. Cela doit rester un dernier recours si nous en avons vraiment besoin. Il serait stupide de la balancer sur un seul petit vaisseau pour rien quand des armadas nous menacent. Nos militaires et chefs en sont capables. Nous devons la garder pour le moment où nous n'aurons vraiment pas le choix. Pour l'instant, nous n'avons pas d'autres sources de drones à disposition. On ne pourra pas recharger.

- Ouais je comprend, fit Carl. Mieux vaut garder ça dans la manche.

- Oui. Je préfère protéger l'Avant Poste même si on me le reprochera certainement mais c'est mieux ainsi. D'autant plus que cet Avant Poste se trouve en zone internationale et cela nous promets un très joyeux bazar politique et diplomatique lorsque l'on commencera à y toucher. Cela ne ferait que mettre un peu plus en danger les lieux. Il vaut mieux qu'il reste caché pour l'instant. Pour le moment, l'urgence est de trouver un générateur adéquat. Celui de la station est à plat. C'est la seule chose qui manque pour le faire fonctionner.

- Et c'est ça que nous cherchons sur ces planètes, comprit Charles.

- Oui. Mais pour le moment, si j'en trouve un, je vous demanderais de le garder pour vous. Je garderai le générateur en sécurité, au cas où nous aurions vraiment besoin d'utiliser l'Avant Poste et alors, j'en parlerai au général Hammond. Quand nous en aurons besoin ou quand la Terre sera prête à le découvrir sans risque.

- Ça me va, approuva simplement Charles suivit de Carl et Carvin.

- Cela ne vous dérange vraiment pas de le garder pour vous ?

- Non, sourit Carl. Nous savons que vous faîtes cela dans notre intérêt à tous et je crois que l'on comprend parfaitement tout les trois le raisonnement. Très franchement, je suis entièrement d'accord et j'aime l'idée de savoir qu'on a quelque chose en réserve et qu'on garde en sécurité. Peu importe ce qu'en diront les autres, c'est pour protéger la Terre, ça me va.

- À moi aussi, fit Carvin.

- Pareil, sourit Charles. Ne vous en faîte pas pour ça nous ne dirons rien. Idem si nous découvrons des choses que vous jugez que nous devrions cacher pour l'instant. Alors ne vous en faîte plus pour ça.

- Merci, sourit-il.

- Je suis sûr qu'il y a beaucoup plus que vous ne nous dîtes pas mais on attendra, remarqua le chef d'équipe serein.

- Ça viendra, quand ce sera le bon moment, assura-t-il en les faisant sourire.

- Et donc, il y a un truc intéressant ici pour nous ? demanda Carl.

- Je sais qu'il y a une pièce souterraine mais il est difficile de la trouver et il se peut que le mécanisme d'ouverture soit détruit. Je crois l'avoir trouvé mais je pense que c'est effondré. Il faudrait juste qu'on vérifie qu'on ne peut accéder à rien mais je ne crois pas qu'il y ait quelque chose d'exploitable ici. Je sais sur quelles planètes nous pourrions éventuellement trouver le générateur en question. Seulement, après des milliers d'années, il faut que les lieux soient encore en état, que les générateurs aient encore de l'énergie ou même simplement qu'ils soient encore là. On aura pu les trouver avant nous.

- On sait à quoi ça ressemble ce générateur ? C'est gros j'imagine ? demanda Carvin.

- Non en faîte. C'est une sorte de gros cristal cylindrique de presque vingt neufs centimètres de longs pour treize de large, oranger, rouge et jaune en majorité. Ce n'est pas gros et ça ne paie pas de mine mais c'est extrêmement rare et précieux. Je doute que qui que ce soit dans cette galaxie, Goa'uld compris, ait pu simplement comprendre ce que ces objets pouvaient être et encore moins s'en servir. C'est une technologie qui dépasse de loin les peuples de cette galaxie. Seul les Nox et les Asgard sont à mon avis en mesure d'utiliser ce genre de chose. Mais ils n'ont pas pour politique d'utiliser ou même de rechercher des technologies étrangères alors ils n'en n'ont pas et ne savent pas où en trouver. Je le sais grâce aux informations du terminal.

- Alors on se concentre là dessus, approuva Charles.

Ce fut ce qu'ils firent. Le jour suivant, ils déterminèrent qu'il n'y avait rien à récupérer de cette planète, rentrant sur Terre bredouille. Mais ce n'était qu'une première tentative. William-Léandre supervisa l'envoie de sondes sur les planètes suivantes, faisant lui même les premiers relevés avec les opérateurs pour préparer les missions suivantes. Une chose posa rapidement un petit problème et il demanda une réunion avec le général et son équipe.

- Je vous écoute docteur Langford, fit Hammond alors qu'ils venaient de s'installer.

- Comme vous le savez mon général, plusieurs tentatives pour ouvrir des Portes sur plusieurs planètes de notre liste se sont avérées impossibles. J'imagine que depuis le temps, les Portes ont peut-être été détruites ou ensevelies. Mais les structures qui devaient être sur place sont peut-être toujours là. J'aimerais demander aux Asgard de nous servir de taxi pour aller voir. Avec leurs téléporteurs et leurs détecteurs, il sera facile d'inspecter les lieux en toute sécurité.

- Vous croyez qu'ils accepteraient ? Ils sont plutôt réticents à nous aider jusque là.

- Ils ne sont pas réticents à nous aider monsieur, ils sont réticents à nous livrer leurs secrets technologiques ou à faire toute chose altérant notre développement ce qui est très différent. Il s'agit simplement ici de nous conduire et de faire des relevés. Ils n'y verront pas d'inconvénient à mon avis.

- Dans ce cas c'est d'accord, approuva-t-il. Vous pouvez les contacter.

- Merci monsieur.

- On va aller sur un vaisseau Asgard, s'extasia Carvin comme un enfant en amusant les autres.

William-Léandre fit semblant de contacter ses amis Asgard pour annoncer une réponse positive et quelques jours plus tard, lui et son équipe étaient prêt à partir. Hammond leur avait demandé de garder le contact et William avait approuvé. Lorsque le téléporteur les prit, ce fut sur l'Artakis que William-Léandre les transporta, ayant décidé de parler de ça aussi à son équipe. Ils arrivèrent, ses trois camarades stupéfaits alors qu'ils n'avait jamais trop vu autre chose que les vaisseaux Goa'uld et très peu, leur équipe rarement dans ces problèmes.

- Trop cool, fit Carl regardant autour de lui comme Charles et Carvin.

- Ça en jette, fit Carvin.

- Où est notre hôte ? demanda Charles alors que William-Léandre posait ses affaires et se débarrassait de son gilet.

- J'ai peut-être un peu menti, confia-t-il alors qu'ils en faisaient de même.

- Sur quoi ? demanda Carl.

- Ce vaisseau est à moi, dit-il en les stupéfiant.

- Sérieux ? fit Charles. Comment ? bégaya-t-il.

- Quand je suis allé dans Ida la première fois, j'ai réglé un problème assez grave qu'ils avaient là bas et qui mettait en danger plusieurs peuples. Ils ont voulu me remercier et ils savent que j'adore voyager, apprendre, étudier… Alors ils se sont dis qu'un vaisseau serait un cadeau approprié. Ils me l'ont donné quand j'y suis retourné il y a quelques mois et j'ai crapahuté un peu partout avec pendant mes vacances forcées. Mais bien sûr, je n'ai pas le droit de le mettre à disposition des Terriens et encore moins de les laisser étudier ou se servir de sa technologie. Donc je n'ai rien dit.

- Merde vous êtes doué pour vous faire des amis, s'amusa Carl. C'est un beau joujou.

- C'est sûr. C'est un vaisseau scientifique qui combine plusieurs technologies d'Ida, expliqua-t-il. Ils s'y sont mis à plusieurs peuples pour me le faire. C'est mon joujou, sourit-il en voyant qu'ils n'étaient pas du tout en colère.

- Vous savez piloter ce machin ? demanda Carvin.

- Bien sûr sinon comment je fais ? rit-il.

- On est en orbite ? demanda Carl en regardant la Terre par la baie vitrée.

- Oui. L'Artakis, c'est son nom, est indétectable. Je l'avais laissé stationné ici.

- Alors on va se balader un peu avec ? demanda Carl.

- On y va, sourit William-Léandre.

Il laissa ses camarades regarder pendant qu'il prenait place dans le fauteuil de commandement, remettant son vaisseau en marche pour ensuite partir avec, entrant bientôt en hyper espace.

- Il faudra un peu moins de deux heures pour atteindre notre première planète, expliqua-t-il.

- C'est rapide, remarqua Charles.

- Les hypernavigateurs Asgard sont plus performants que ceux des Goa'uld, répondit-il. Vous voulez visiter un peu pendant ce temps là ? Le pilote automatique est en marche.

- Carrément, fit Carvin enthousiaste.

Ils y allèrent donc, ses camarades ébahis par son vaisseau, n'en revenant pas.

- Vous avez dû donner un sacré coup de main pour qu'ils vous offrent ça, remarqua Charles.

- En effet. Je n'ai rien demandé mais ils tenaient à me remercier. Ce vaisseau est puissant et très perfectionné mais je ne peux pas laisser les Terriens y toucher donc il doit rester secret.

- Il le restera, assura Charles. Des fois je me dis que vous seriez plus utile ailleurs qu'au SGC, dit-il alors qu'ils revenaient sur la passerelle. Nos abrutis de politiques et de supérieurs vous limitent. Si vous étiez avec un autre peuple, vous pourriez certainement vous en donner à cœur joie et faire des choses vraiment bien j'en suis sûr, dit-il avec confiance.

- Merci, sourit William-Léandre touché. Mais être au SGC ne m'empêche pas de faire d'autres choses.

- Je le savais ! s'exclama Carl. Alors, vous avez fait quoi ? On ne dira rien c'est promis, dit-il l'air suppliant.

- Il se pourrait que j'ai créé une grande alliance, dit-il en les faisant sourire.

- Une alliance de quoi ? demanda Carvin.

- En faîte, il s'agit d'une sorte d'échange culturel. Avec plusieurs peuples très avancés de la Voie Lactée et d'Ida, nous avons conclu un traité d'échange culturel. Une station spatiale a été construire sur laquelle tout ces peuples ont compilé tout un tas de données culturelles, de mœurs, de traditions, de langue, de connaissances générales, de philosophie, de manières de penser… Un peu de tout sauf des savoirs avancés et technologiques. Ils s'y rencontrent échangent et débattent sur tout cela, font des recherches communes, apprennent à se connaître et à se comprendre… Ce que je fais avec les peuples amis que j'ai mais tous ensemble. Cela permet de développer les relations entre peuples, la diplomatie, sans impliquer la question de la technologie et des avancés qui posent problème dans bien des relations comme nous le savons. Ça permet d'échanger des idées et des points de vue, de partager une certaine quantité de savoir. Neuf peuples participent déjà, nos amis Aquiliens inclus. Nous espérons développer une communauté intergalactique active et en paix, pouvoir s'entraider.

- C'est génial, fit Charles. Et c'est vous qui avez fait ça ?

- Je suis à l'origine de l'idée et j'ai écris le traité en question. Le projet a beaucoup de succès. Il n'est pas question d'échanges technologiques mais les échanges moraux et amicaux ont tout autant de poids voir plus. À l'avenir, ça pourrait aider à garder la galaxie en paix.

- Les Asgard participent ? demanda Carvin.

- Les Asgard, les Tollans, les Aquiliens, les Nox, les Sopréens et quatre autres peuples d'Ida. Nous pensons intégrer d'autres peuples avec la moralité adaptée pour comprendre ce que nous faisons plus tard.

- La moralité adaptée ? demanda Charles.

- Oui. Ce n'est pas tant le niveau technologique des membres qui compte mais leur capacité de tolérance, de sagesse et de raison, de compréhension. Le traité interdit de demander des informations technologiques aux autres, de faire pression sur les autres pour obtenir des savoirs qu'ils ne veulent pas donner. Il y a des obligations de bienveillance, de respect… Il y a une mentalité à avoir et respecter, une sagesse et une capacité à ne pas faire n'importe quoi des choses qu'il est possible d'apprendre sur la station. Tout les membres doivent être d'accord pour intégrer de nouveaux peuples à l'échange.

- C'est un secret ? demanda Carl.

- Pas spécifiquement. Nous avons décidé de ne pas garder notre existence secrète. D'autres pourront savoir et éventuellement venir sur la station mais ils n'auront pas accès aux savoirs et échanges qui s'y trouvent. Nous espérons ainsi servir d'exemple à d'autres pour favoriser la tolérance, la compréhension mutuelle, la bienveillance et l'alliance des peuples par amitié et non pas par intérêt. Nous pensons que c'est par cela que se construisent les relations les plus solides et durables.

- Je suis d'accord après vous avoir vu faire, remarqua Carvin.

- Vous êtes membre n'est-ce pas ? sourit Charles.

- Oui et je suis le fondateur. Ils insistent tous là dessus, s'amusa-t-il.

- On peut aller sur cette station ? demanda Carl. J'aimerais bien voir ça même si on ne peut toucher à rien.

- Bientôt certainement, assura William-Léandre. On arrive, remarqua-t-il en reprenant place devant les consoles.

Ils quittèrent l'hyperespace près d'une planète à l'allure de boule de pierre un peu rougeoyante près d'un soleil tout aussi rouge.

- C'est pas un spectacle qu'on voit tout les jours, remarqua Charles posté devant la baie vitrée avec les autres.

- Ça explique pourquoi la Porte ne s'ouvrait pas, remarqua William-Léandre consultant ses détecteurs.

- Pourquoi ? demanda Carvin.

- Pour faire simple, le soleil s'est transformé et ça a mis le feu à la planète entière. C'est un champs de lave en fusion. La Porte a certainement été détruite.

- Donc on est venu pour rien ? fit Carl.

- Pas tout à fait. Je détecte une structure souterraine qui semble intacte. Le poste Ancien qui est là est toujours là.

- Super. On peut y aller ? demanda Charles.

- Oui mais pas sans masque de respiration. Il se peut que l'atmosphère à l'intérieur soit polluée.

- On n'en n'a pas pris avec, soupira Carvin.

- Heureusement, i bord un synthétiseur qui peut nous en fabriquer, sourit-il.

- J'adore votre jouet, s'amusa son camarade.

William-Léandre leur fabriqua donc cela, tous se rééquipant et passant les masques. Puis il les téléporta dans la structure sombre où il faisait très chaud.

- C'est un avant poste Ancien, expliqua William-Léandre alors qu'ils regardaient autour d'eux avec leurs lampes torches. C'est leur architecture.

- Impressionnant, répondit Charles. C'est pas mal. Pourquoi ça n'a pas été détruit par la lave ?

- Il doit y avoir un champs de force, un bouclier qui protège l'endroit, répondit William.

- Et qui dit bouclier actif dit énergie non ? supposa Carl.

- On dirait qu'on va avoir de la chance, sourit l'albinos.

Ils visitèrent un peu jusqu'à arriver à un fauteuil sur une petite estrade.

- Ceci est un fauteuil de contrôle Ancien, expliqua William-Léandre. C'est avec ça qu'ils contrôlaient les principaux systèmes, pilotaient leur vaisseaux. Cela se contrôle par une sorte de connexion neurale, par l'esprit. Il faut savoir se concentrer et il faut une autre chose.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Carvin.

- Le gène des Anciens. Leurs technologies les plus importantes fonctionnent avec une sorte de clef génétique sans laquelle il est impossible de l'utiliser. C'est une sorte de sécurité pour ne pas que leurs armes, vaisseaux et technologies importantes ne soit utilisée par un importun. Mais comme je l'ai dit, les humains sont apparentés aux Anciens et certains possèdent ce gène même si c'est assez rare.

- Vous l'avez ? questionna Charles.

- Je l'ai, approuva-t-il en allant s'asseoir sur le fauteuil qui s'illumina et se pencha un peu en arrière sous l'attention de ses camarades. Je vois ce qu'il y a ici, informa-t-il alors que des données holographiques s'affichaient au dessus de lui.

Son équipe le regarda faire, observant ses doigts jouant dans les commandes des accoudoirs.

- Il y a une base de donnée. Je vais la télécharger sur l'Artakis, ça pourra nous aider dans nos recherches.

Il découvrit l'un de ses brassard pour créer une connexion avec son vaisseau, ses camarades regardant son petit écran holographique s'afficher.

- Un autre cadeau ? s'amusa Charles.

- Oui. C'est une sorte d'ordinateur portable personnel qui me permet aussi de manipuler quelques fonctions de l'Artakis à distance. Je télécharge la base de donnée.

- On parle de ces données au SGC ? demanda Carl.

- Je vais d'abord regarder ce qu'il y a et on avisera. Il y a aussi une carte stellaire des mondes occupés par les Anciens. Cela nous fait des pistes supplémentaires pour les générateurs. Il y a bien un bouclier magnétique. Et un générateur avec de belles réserves, annonça-t-il en les faisant sourire. Je crois qu'on a trouvé de quoi protéger la Terre en cas de besoin.

- C'est génial ! s'exclama Carvin alors qu'il redressait le fauteuil et se relevait.

Il se dirigea vers un coin de l'estrade, l'ouvrant pour en sortir une espèce de gros cristal, tout s'éteignant de nouveau quand il le retira et William-Léandre les téléporta sur le champs, ne voulant pas risquer que le dôme s'effondre sur eux. De retour à bord, ils retirèrent leurs masques, se réunissant autour de l'albinos pour regarder ça.

- Alors ça ressemble à ça ? fit Charles.

- Oui. Comme je l'ai dit, ça ne paie pas de mine mais c'est inestimable pour nous. Je vais le mettre en sécurité sur le vaisseau. Ainsi nous l'aurons à porté de main en cas de besoin.

- Je serais rassuré si c'était vous qui le gardiez, remarqua Carl. Espérons qu'on en trouvera d'autres.

- Espérons et espérons aussi que l'on puisse trouver des réserves de drones.

Il téléporta l'objet pour le ranger.

- Planète suivante ? proposa Kawalsky.

- Planète suivante, approuva William-Léandre en les relançant dans l'hyperespace.

Alors qu'ils voyageaient, William-Léandre analysa la base de donnée, ses camarades attendant le verdict.

- Il s'agit de données d'études sur les planètes du système où était l'avant poste ainsi que sur l'espace environnant. Il y a aussi des données de maintenance de l'avant poste et des expériences qui étaient menés dans les structures qui devaient être sur la planète et qui ont vraisemblablement été détruites. Ces informations ne serviront à rien au SGC maintenant que les planètes en questions ont été détruites par le soleil rouge. Des scientifiques beaucoup plus avancés pourraient peut-être trouver ça intéressant mais cela ne sert à rien sur Terre.

- Dommage, soupira Carl. Mais on a déjà le principal avec le générateur, se réjouit-il.

- Ouais, le reste ce sera du bonus pour moi, fit Charles.

- Les seules informations intéressantes sont sur le bouclier magnétique. Cela ne permettra pas à nos scientifiques d'en fabriquer mais ça leur permettra d'aborder le sujet et de commencer à l'étudier. On peut leur donner ça. On va aussi pouvoir ajouter d'autres planètes à notre liste. Les planètes dont parle la carte de l'avant poste ne sont pas toutes dans notre base d'adresse.

- Alors on a du travail, remarqua Kawalsky enthousiaste. Combien de temps avant d'arriver à la planète suivante ?

- Deux heures, répondit William.

- Ok. Il y a une cantine à bord ? J'ai la dalle, dit-il en faisant rire tout le monde.

- Allons y alors, on a beaucoup de choses à faire dans les jours à venir, sourit-il en les emmenant vers la salle à manger du vaisseau.