Fifth est un personnage dans lequel je me retrouve beaucoup : Sa trahison, son désir de vengeance, la négation de ses émotions semblablement humaines, sa colère légitime envers sa naïveté d'avoir accorder sa confiance à des personnes qui l'ont utilisées telle une vieille chaussette . Je ne suis pas complètement d'accord avec lui concernant la torture qu'il a faîte à Sam. Dès le premier retrait de sa main de son esprit et comme elle l'a si bien énoncé, il aurait du savoir ses regrets. Hélas, ce n'est pas moi qui ait écrit le scénario. Les scénaristes avaient besoin d'un pseudo-méchant pour la saison 8 et c'est tombé sur lui. Entre nous, les trois dernières saisons (même si je les aime avec l'arc des réplicateurs et des Oris) ont été baclées. On sentait que la MGM allait couler...

Cet OS se place entre la fin de l'épisode 12 de la saison 6 Évolution et le début de l'épisode 1, Mésalliance de la saison 8.

Je vais réécrire la suite aussi, mais patience

Bonne lecture. Laissez un commentaire si vous avez aimé ;)


Qu'avais-je fait pour mériter ça ?

-Elle t'a trahi, mon fils, lâcha froidement Numéro Un.

Il avançait pendant que je reculais d'impuissance réflective.

-Non, c'est faux ! J'ai encore du temps ! Répondis-je, désemparé.

-En ce moment même leur vaisseau s'apprête à décoller. Ils t'ont menti. Ils ont profité de toi. Ils ont profité de ta piètre faiblesse. Mais, nous pouvons y remédier. Laisse-moi éteindre le minuteur.

-C'est faux. J'ai encore du temps ! Il me reste quatre minutes.

Je me précipitai sur le boîtier, que j'ouvris brusquement. Moins de deux minutes. Je relevai mon regard sur mon père, fuyant son expression triomphante.

-Elle avait promis... de m'emmener...

En cet instant, si humain, la boucle se referma sur nous. Le temps était une invention humaine servant à quantifier leurs gestes, leurs buts. Cette notion ne s'appliquait pas à moi.

J'étais intemporel.

Et pourtant, ce temps m'affectait. L'agressivité naquit lorsque Numéro Un se rapprocha. Il brandit sa main droite sur mon front. J'interceptai son bras d'une poigne solide. D'une durée infinitésimale, je plongeai mes doigts dans sa tête. L'esprit de père ne me résista pas longtemps et il tomba à genoux.

C'était assez ironique. Habituellement, j'étais dans cette position, l'esprit de Numéro Un me tenaillant, me rappelant mon infériorité. Mes doigts accrochés à son bras, percèrent la fine illusion humaine. Le métal argenté se désassambla et de minuscules blocs s'échouèrent sur le sol.

J'enjambai les restes, le cliquetis des pattes fines de mon peuple venant m'entourer. Je levai ma main bien haut, montrant les griffes annhilatrices qui avaient eu raison du précédent chef.

-Numéro Un est détruit. C'est moi qui prend le commandement de notre armée.

Tour à tour, les réplicateurs humanoïdes se regardèrent, se consultèrent sur le changement récent.

-Nous n'y voyons pas d'objections, affirmèrent-ils d'une voix unique.

-Notre priorité sera de sortir de cette dilatation temporelle.

Ainsi, nous nous attaquâmes à résoudre ce piège temporel.

Je me plongeai inlassablement dans mes données passés, cherchant une parcelle d'information traîtresse. Elle m'avait semblait si sincère ! Les expressions faciales humaines sont si précieuses, si trompeuses...

Je marque un arrêt, perdu dans la contemplation de la salle aux aspérités rugueuses.

Nous avions assimilé la structure de la cité asgardienne. Nous avions agrandi notre armée. Mon armée.

Je m'étais débarrassé des incombrants numéro deux, trois, quatre et six. Ils ne me servaient plus à rien. Désormais, ce nous désigné mes frères insectoïdes et moi, leur chef.

Ces anciennes formes ne convenaient plus. Dans le monde que je vais construire, je selectionnerai la personnalité de chacun de mes frères et soeurs humanoïdes. Ainsi, la trahison n'existera plus.

Nous n'étions que des machines, configurer une personnalité à partir de souvenirs humains serait l'avènement d'une nouvelle évolution de mon espèce.

Mon plan était infaillible. Je devais sortir de l'effondrement gravitationnel de l'étoile imposé par les Asgard. Il me restait très peu de temps, l'horizon des évènement se rapprochait.

Je ne sais pas quelle donnée me donna la solution, mais je la trouvais au moment où je sentis un esprit terriblement familier...


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