"Voici le premier chapitre d'une longue histoire, j'espère que ça vous plaira !"

Tout le monde peut tomber amoureux Malefoy...


Chapitre 1 : Changement effrayant...


Elle retint un cri d'horreur.

Quelle était cette chose qui la contemplait d'un œil dégoûté ? Hermione soupira. Cette longue forme blanchâtre coiffée d'une serpillière brune n'était autre que son reflet. Si la masse de foin hirsute et emmêlée qui lui servait de cheveux aurait tiré un hurlement d'effroi à un épouvantail, ce n'était rien comparé à la couleur blafarde de sa peau, dont les cernes violacés creusaient ses yeux rougis et fatigués.

Hermione rabattit d'un coup sec son petit miroir ovale contre son bureau. Quel était l'idiot qui avait inventé le miroir ? Quoi de plus horrible pour mettre de mauvaise humeur dès le matin ? Il fallait vraiment qu'elle cesse de lire ses cours jusqu'à pas d'heure, surtout qu'elle ne les connaissait pas cœur.

Hermione sortit de la chambre et se dirigea vers la salle de bain. Mais au moment où elle allait ouvrir, la porte pivota d'elle-même et la jeune femme se retrouva nez à nez avec le plus arrogant, le plus prétentieux, le plus égoïste, le plus insolent, le plus grossier et le plus insupportable de tous les êtres qui lui avaient été permis de voir.

Drago Malefoy. Divinement beau, diablement sexy, une gueule d'ange et un cœur de démon.
Si Hermione n'était pas aussi bien éduquée, elle l'aurait probablement tué dans son sommeil. « Ignore-le, fais comme s'il n'était pas là », lui avait conseillé l'innocente Ginny qui n'avait aucune idée du calvaire qu'était de partager des appartements avec cet homme. Faire comme s'il n'était pas là ? Avec ses habits qu'il laissait traîner partout, le dentifrice jamais rebouché, la musique à fond jusqu'à minuit, les soirées entre Serpentards dans la salle commune et le nombre incalculable de filles qui entraient et sortaient dans une même journée, comment était-il possible de passer outre ? Ça ne l'était pas, voilà tout. Simplement parce que Drago Malefoy n'était pas un homme que l'on ignorait.

- Par Merlin Granger c'est toi ? s'exclama-t-il en faisant un bond en arrière. Tu t'es fait attaquer par un hippogriffe cette nuit ?

- Hilarant, lâcha-t-elle d'un ton morne. J'ai besoin de la douche, tu as fini ?

- Pas tout à fait, repasse plus tard.

Hermione allait répliquer mais elle réalisa alors qu'on entendait encore la douche couler.

- Malefoy...risqua-t-elle. Si tu es là en train de me parler, pourquoi est-ce que la douche est encore ouverte ?

Pour toute réponse, il lui offrit un radieux sourire.

- Je te l'ai dit, repasse plus tard.

Sur ce, il lui ferma la porte au nez. Quel culot ! Si Hermione attrapait la fille qui prenait la douche avec lui elle ne se priverait pas d'user de son statut de Préfète en Chef pour lui rappeler que personne n'était autorisé à pénétrer ces appartements exceptés les propriétaires.
Furieuse, elle retourna dans sa chambre et entreprit de réviser un peu en attendant que la douche se libère.

Alors qu'elle relisait pour la troisième fois « Une Querelle Ancestrale entre les Loups Garous et les Vampires » de Harold Davies, des bruits sourds se firent entendre. Curieuse, Hermione sortit de sa chambre et se stoppa net devant le spectacle qui s'offrait à elle : une jeune fille aux longues boucles blondes, enroulée dans une serviette de bain, pestait bruyamment contre Drago en lui jetant à la figure tout ce qui lui tombait sous la main. Ce dernier, amusé, se contentait d'éviter les projectiles tout en se recoiffant d'une main rapide.

- Et tu veux que je te dise ? hurlait la fille. Tu n'es pas à la hauteur de ta réputation !

- Et toi tu n'es pas à la hauteur du tout, riposta Drago soudain sérieux. Allez vire de là où j'enlève des points à ta maison de blaireaux.

- Comment oses-tu utiliser ton statut de préfet après que nous ayons fait l'amour !

- Stop ! s'écria alors Hermione qui avait bien trop l'habitude de ce genre de situation. Je n'en peux plus ! Pour quelles raisons est-ce tu t'énerves comme ça exactement ? Parce que l'homme le plus vénéré par les filles vient de t'annoncer qu'une seule nuit lui suffisait ? Parce que tu viens de te rendre compte que tu as couché avec quelqu'un qui ne t'aimait pas ? A moins que tu sois une fille vraiment très très naïve, il me semble que tu savais exactement à quoi t'attendre en venant cette nuit, alors met la en veilleuse et va trouver un garçon qui saura t'apprécier pour ce que tu es et non pour ce que ta serviette est en train de dévoiler.

Bouché bée, la jeune fille remonta aussitôt sa serviette de bain qui glissait et lança un regard noir à Hermione :

- Ça se voit que tu ne t'es jamais fait jetée toi ! Encore faudrait-il qu'on veuille de toi et de ta tignasse !

- Sa tignasse au moins dissimule un cerveau elle ! gronda Drago. Allez casse-toi de là.
Hermione ne vit même pas la fille s'en aller, trop absorbée par son pire ennemi qui venait de la défendre.

- Ne me regarde pas comme ça Granger, tu m'as débarrassé de cette fille, alors disons qu'on est quitte.

- Surtout ne pense pas que je t'ai défendu, répliqua Hermione en entrant enfin dans la salle de bain. Je commence à en avoir plus qu'assez de devoir supporter toutes tes copines et leur crise chaque matin !

- Et en quoi cela est-il susceptible de m'importer dis-moi ? ricana-t-il.

Hermione claqua la porte de la salle de bain et se réfugia sous la douche pour canaliser sa colère. Merlin qu'il était insupportable !

« Tiens bon Hermione, c'est ta dernière année avec lui. Ensuite tu n'auras plus jamais à supporter cet idiot ! ». C'est donc sur ces pensées rassurantes que Hermione commença sa journée. Après avoir cassé son peigne pour cause de coiffure indomptable, elle mit sa robe de sorcier en vitesse et fila dans la Grande Salle rejoindre Harry et Ron.

Elle ne tarda pas à repérer une chevelure rousse en bataille au bout de la longue table des rouges et or, ainsi que des cheveux noirs de jet tout aussi emmêlés. Elle vint s'asseoir aux côtés de ses deux meilleurs amis et leur adressa un grand sourire.

- Bonjour ! lança-t-elle.
- Bonjour Hermione, sourit Harry.
- C'est ta cohabitation avec Malefoy qui te rend de si bonne humeur ? maugréa le rouquin.
- Ron ! s'indigna Harry qui sentait venir une dispute.
- Laisse Harry, dit-elle calmement. Si c'est ainsi que monsieur grognon me dit bonjour, ce n'est pas la peine d'y répondre.
- Désolé 'Mione, finit par lâcher Ronald.

Mais elle ne l'écoutait pas. Son regard venait de tomber sur le plus beau des Serdaigles de Poudlard, avec son sourire ravageur tinté de deux petites fossettes, ses yeux bleus très clairs qui contrastaient fortement avec ses cheveux aussi noirs que la nuit. Sa carrure impressionnante révélait en fait un cœur en or et se dégageait de lui un charme irrésistible.

- Donovan Jones, commenta Harry dans un souffle. Hermione revient parmi nous, Ron va nous faire une crise cardiaque si tu ne décroches pas.

Celle-ci sortit de sa contemplation et vit effectivement son ami s'empourprer :

- Non mais qu'est-ce que les filles lui trouvent à ce type j'aimerais bien savoir ! s'énerva-t-il.

La jalousie transparaissait dans sa voix, et Hermione préféra changer de sujet, connaissant que trop bien les sentiments de son ami pour elle.

- Nous commençons par botanique aujourd'hui non ? demanda-t-elle. On devrait se dépêcher si on veut arriver avant les Serpentards, leur Préfet si vénéré serait capable de nous retirer des points pour le retard.
- Tu n'as qu'à faire comme lui ! suggéra Ron en prenant ses affaires. Pourquoi tu n'enlèves pas de points à ces reptiles ?
- Parce qu'agir comme Malefoy voudrait dire que je m'abaisse à sa mentalité, dit-elle fermement. Allons-y.

Tous trois sortirent de la Grande Salle avant de traverser le Hall pour se retrouver dehors. L'air frais les mis de meilleure humeur et c'est en plaisantant qu'ils arrivèrent aux serres où les attendaient Mme Chourave. Des ricanements que Hermione n'eut aucun mal à identifier s'élevèrent non loin de là. Elle ignora Pansy Parkinson et sa bande mais cette dernière s'approcha d'elle avec un petit sourire en coin, inspiré par Malefoy, qu'elle rêvait de lui arracher un jour :

- Tes poux te donne du fil à retordre Granger ? s'esclaffa-t-elle de sa voix aiguë, bientôt suivie par les verts et argents.

Hermione l'ignora. En revanche, elle ne put passer outre les visages gênés de ses deux amis qui regardaient également ses cheveux. Ron lui fit un signe discret en désignant un endroit derrière son oreille. Suivant son mouvement, elle porta une main tremblante derrière sa propre oreille et sentit un morceau de plastique qu'elle arracha aussitôt. C'était un bout de son peigne bleu, celui-là même qu'elle avait cassé ce matin.

- Pourquoi t'acharner à te coiffer Granger ? riait Pansy. Quoi que tu fasses tu resteras toujours aussi laide !

Harry allait riposter mais Hermione posa une main sur son tors :

- Laisse tomber, je m'en fiche totalement.
Mais ses amis n'étaient pas dupes et il était très facile de lire sa honte et sa tristesse, mais ils se turent. Les ricanements cessèrent soudain : le Prince des Serpents venait d'arriver. Son sac sur l'épaule, sa robe négligemment portée, Drago Malefoy traversait le Parc sous le soleil qui transformait ses cheveux en or. Pansy sauta de joie mais il ne lui adressa pas un seul regard lorsqu'elle courut à ses côtés.

Hermione ne put s'empêcher de tirer un sourire : si cet homme était toujours aussi détestable, il avait au moins acquis assez de maturité pour ne plus traîner avec son bouledogue et ses deux gorilles. Cette année, il disait préférer être seul qu'être mal accompagné, et le choc fut douloureux pour Pansy qui pourtant ne perdait pas espoir de gagner un jour son amour. Ainsi, la distance qu'il mettait désormais entre lui et les siens avait créé une véritable aura de mystère, et étrangement, leur respect pour lui n'en était que plus grand.

- Draguichou, miaula Pansy, regarde ce que la Sang-de-Bourbe a dans la main, un morceau de son peigne ! Elle a tenté de se coiffer ! Par Merlin j'imagine à quel point ce doit être insupportable de vivre avec elle mon pauvre Drago.

Trop heureuse d'être la première à lui déballer les potins sur sa cible favorite, Pansy s'accrocha au bras de Drago sous les nouveaux rires des Serpentards. Ce dernier leva les yeux vers Hermione qui se raidit aussitôt, prête pour de nouvelles moqueries. Mais à sa grande surprise, son visage resta impassible, pas même un sourire ; cela semblait tout simplement ne pas l'amuser. Il tourna ensuite la tête vers la jeune femme hystérique qui pendait à son bras, et déclara d'une voix froide :

- Cela pourrait te surprendre Parkinson, mais elle est beaucoup moins dure à supporter que toi.

Sur ces paroles qui imposèrent le silence à tous les élèves, le Serpentard se dégagea sévèrement de l'étreinte de Pansy qui ne semblait pas réaliser ce qu'elle venait d'entendre, et devança tout le monde avant de rentrer le premier dans la serre, sans un regard en arrière.

- Ça alors, lâcha Ron, ébahi. On dirait que ça lui réussit à la fouine de ne plus fréquenter ses gorilles, il n'a même pas profité de l'occasion de se moquer de toi 'Mione !

Cette dernière haussa les épaules en affichant un air d'indifférence. Mais son cœur battait inhabituellement vite lorsqu'elle entra à son tour dans la serre.

Mme Chourave début son cours en leur mettant sous les yeux à chacun une plante à première vue repoussante : une sorte de grosse boule gluante et spongieuse de couleur rose transparente, pareille à de la gelée, parsemée de petites tâches bleues turquoises qui ressemblait à des poches de liquide. Elle dégageait néanmoins un arôme agréable. La plante reposait dans un pot de terre simple, et Hermione ne se risqua pas à mettre le doigt dessus ; Neville se chargea de le faire à sa place, ce qui lui coûta un détour à l'infirmerie après un cri strident. Bien qu'il fût doué en botanique, son imprudence ne le quittait jamais.

- Comme Neville vient gentiment de nous en faire la démonstration, expliqua le professeur, il ne fait pas toucher le Bulborbus. C'est une variété chinoise, dont la substance contenue dans les tâches bleues est nécessaire à la préparation du filtre d'amour. Je précise, Mlle Patil, que la fabrication de cette potion est strictement interdite par la loi...
Cette dernière gloussait de manière idiote en fixant Harry des yeux.

- Elle possède néanmoins une autre particularité, poursuivit-elle. Le Bulborbus cache un cœur en son centre, un cœur qu'il est impossible de retirer quel que soit le moyen magique utilisé. Bien des sorciers ont tenté de le lui arracher, mais la plante s'est solidifiée jusqu'à devenir pierre.

- Professeur ? demanda alors Hermione en ignorant les remarques cinglantes des Serpentards. Quel intérêt possède ce cœur pour que tant de sorciers le convoitent ?
Mme Chourave se racla la gorge mal à l'aise.

- Je ne devrais pas vous révéler ce genre d'informations, cela pourrait pousser certains à se mettre en danger, mais bon je vous suppose assez intelligent pour ne pas tenter de toucher le Bulborbus. Son cœur est d'une valeur inestimable, il vaut à lui seul tout l'or tout du monde. Peu importe oubliez tout ça, je veux que pour le prochain cours vous ayez fait des recherches sur la façon dont on peut retirer ce cœur, et ce ne sera pas aisé à trouver !

Hermione se laissa tomber lourdement dans le fauteuil de la salle commune des préfets. Elle avait passé une journée épuisante et son estomac se noua lorsqu'elle songea qu'elle avait la même le lendemain. Elle préféra se changer les idées et décida d'aller rejoindre Harry et Ron dans la Grande Salle. Peut-être le beau Serdaigle serait-il là ? Mais la tête horrifiée de Ron lui apparut soudainement et elle se jura ne pas regarder à la table voisine en arrivant.

Elle sortit de la Salle commune par le portrait, et s'apprêtait à descendre l'escalier lorsque lui parvint une voix qui venait du couloir.

- T'es de loin la plus belle femme de Poudlard, disait la voix grave.

Après avoir maudit sa satanée curiosité, Hermione regarda discrètement depuis l'angle du couloir, quels étaient les tourtereaux qui se cachaient. Elle aimait bien raconter les potins avant Lavande parfois.
Mais ce qu'elle vit la figea d'horreur. C'était Drago Malefoy. Jusque là, rien d'anormal vu sa passion pour la séduction. En revanche, que la nouvelle proie se trouve être Cho Chang, la petite amie de Harry, relevait de l'étrange. Cette dernière était adossée au mur et rougissait au fur et à mesure que Drago se collait à elle.

- Tu veux que je te fasse visiter la chambre d'un préfet ? lui murmurait-il à l'oreille.

Hermione serra les poings jusqu'à s'enfoncer les ongles dans la paume, priant pour qu'elle ne se laisse pas faire.

- Je...je ne sais pas si c'est une bonne idée, répondit-elle d'un air vague.

On l'aurait dit comme hypnotisée par les lèvres du jeune homme.

- C'est que, poursuivit-elle tremblante de désir, je sors avec Harry et...

- Potter évidemment ! s'écria Drago d'un coup en se repoussant brusquement du corps de la jeune femme.

Cho sursauta et ce fut comme si le charme avait été rompu. Elle avait l'air de réaliser ce qu'elle était en train de faire et, devant la fureur du Serpentard, elle partit soudain en courant, comme pour éviter de se faire séduire une fois de plus. Le jeune homme la regarda s'enfuir avant de pousser un long soupir d'agacement.
Hermione souffla de satisfaction. Erreur. Ses yeux froids croisèrent tout à coup les siens. Elle eut l'impression que son cœur s'était arrêté de battre l'espace d'un instant. Drago la regarda comme s'il s'apprêtait à la tuer sur place, ses mâchoires se contractèrent, ce qui n'était vraiment pas bon signe. Instinctivement, Hermione recula de quelques pas. Mais Drago sembla se calmer car c'est avec un sourire à glacer le sang qu'il s'adressa à elle :

- Tu m'observais Granger ?

Pour la première fois de sa vie, elle chercha avec espoir une lueur d'ironie dans les yeux de Drago, mais son visage restait impassible.
Il s'approcha dangereusement de Hermione et une boule en travers de la gorge lui empêcha de sortir le moindre son.

- Tu as quelque chose à me dire ? demanda-t-il froidement.

Oui, de laisser la petite ami de Harry tranquille et d'arrêter d'avancer !
- Je...non, finit-elle par dire. Je passais par là, c'est tout.

Hermione avait mis tout l'effort du monde dans ces quelques mots pour essayer de prendre un air détaché. En vain. Leurs visages n'étaient à présent séparés que de quelques centimètres, elle pouvait sentir le souffle chaud du jeune homme terminer sa course dans son cou. Elle eut soudain l'impression de se trouver à la place de Cho Chang, car il posa délicatement ses lèvres contre sa joue, avant de lui susurrer à l'oreille :

- Tant mieux, parce que je ne supporte pas les leçons de moral, encore moins venant de toi...

Sur ce, il s'éloigna d'un pas rapide et descendit les escaliers, laissant la jeune femme se remettre de ses émotions. La respiration encore saccadée, Hermione sentit son cœur retomber lourdement dans la poitrine, et se laissa lentement glisser le long du mur, la tête dans les mains. Le moment intense qu'elle venait de vivre l'avait perturbé. Elle comprenait à présent la réaction de Cho qui n'avait pas bougé ; Drago Malefoy avait un pouvoir de domination effrayant. Elle, qui d'habitude ne laissait pas faire avec son fort caractère, venait de se faire réduire à néant par l'homme qu'elle haïssait le plus au monde.
Il fallait qu'elle l'admette ; cette année il avait beaucoup changé...Elle ne retrouvait plus le garçon lâche et trouillard des années précédente. Il avait mûri et avait pris confiance en lui plus que jamais. Par contre, il n'avait rien perdu de son arrogance et de son penchant pour les jeunes sorcières. En revanche, c'était la première année où Hermione n'avait pas eu le droit aux habituelles insultes, elle pensait particulièrement à sa favorite, Sang-de-Bourbe, comme s'il venait de se rendre compte que c'était un comportement stupide de sa part. Il osait lui parler même, la toucher ou la regarder de temps en temps. Sa répugnance vis-à-vis des sangs impurs semblait être du passé. La nouveauté chez lui était justement ce regard étrangement ressemblant à celui de Tom Jedusor, selon les descriptions que lui avait faites Harry.
La jeune femme se ressaisit et préféra retourner dans la salle des préfets. Plutôt mourir que de revoir ces yeux gris...