Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin.

Résumé : Aussitôt, son instinct de mère prend le dessus, même si l'enfant n'est pas son fils de sang. Il est le fils d'Ahmed, de l'homme qu'elle aime, cela est bien suffisant à ses yeux pour justifier d'une telle réaction. [Magnificent Century : Kösem.]

Note de l'auteur: Cet OS est une réponse au challenge de La Meilleure Plume organisé par le discord « La Fabrique à Plumes ». Le thème de cette session était : écrire sur un personnage détesté par la communauté de son fandom.

Personnage choisi : Mahfiruze.

Détestée pour : être la mère d'Osman alors que Kösem aurait dû l'être, être une rivale de Kösem, être « stupide » alors qu'elle veut juste protéger les intérêts de son fils après avoir compris que le sultan ne sera jamais amoureux d'elle comme il est amoureux de Kösem.

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de trouple (01/50) + Bingo des ships: Mehmed & Mahfiruze + écrire un UA Moderne où Mahfiruze et Kosem élèvent ensemble Osman et Mehmed + Ahmed & Mahfiruze : Trouple avec Kosem + Ecrire sur un nouveau trouple (Un défi pour soi) + Capricorne : Ahmed & Mahfiruze & Kösem (Magnificient Century: Kosem) + Défi des adultes 618 : A, B et C forment un polycule + Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + UA challenge 51 : Moderne!UA + M – UA!Modern + Prénom 364 : Ahmed + Quatre aspects d'… Alexa & Katie : 2/4 : Cancer : Écrire sur un personnage malade ou une scène à l'hôpital + Maladie 122 : Enurésie ou pipi au lit + Situation 475 : A range + Titre du 19/10/2023 : Une pincée de fluff + Prompt du 10/01/2022 : Ne t'inquiète pas, je vais arranger ça + Mot inconnu du 25/04/2022 au 01/05/2022 : Saugrenu (qui est absurde, ridicule, qui surprend par sa bizarrerie)

Une pincée de fluff

Ce sont les pleurs discrets de Mehmed qui stoppent Mahfiruze dans le rangement de la vaisselle propre. Aussitôt, son instinct de mère prend le dessus, même si l'enfant n'est pas son fils de sang. Il est le fils d'Ahmed, de l'homme qu'elle aime, cela est bien suffisant à ses yeux pour justifier d'une telle réaction. Et puis, elle est une mère. Une mère réagit comme ça pour tous les enfants, non ? Kösem réagit bien ainsi pour Osman, qu'elle n'a pas mis au monde, qu'elle aime tout comme. Ou bien, c'est parce qu'elles sont toutes les deux ainsi, contentes dans leur vie commune peu ordinaire :

Peu de femmes accepteraient de se partager l'homme de leur vie.

Ahmed adore Kösem, elle est son âme-sœur.

Et il l'aime aussi.

Et contrairement aux idées reçues, son amour pour elles deux est unique pour chacune, ce n'est pas un prétexte pour avoir une épouse et une maîtresse, elles le connaissent assez pour savoir ce qu'il y a au fond de son coeur. Cela n'a pas toujours été évident mais Kösem et elle ont réussi à faire un genre de trêve dans leur jalousie réciproque : elles ont un homme en commun, qui les aime, qui voudrait « être normal » mais le placard de la normalité est trop petit pour lui et le blesse. Et puis, elles ont chacune un fils de cet homme qu'elles adorent. Ils sont frères. Ils ont le droit à une chance d'avoir une famille unie. Ainsi est né leur polycule, elles aiment toutes les deux Ahmed qui les aime en retour sans s'aimer l'une l'autre mais une confiance s'est installée, une amitié. Preuve en est : elles se confient l'enfant de l'autre quand il y a besoin.

Mahfiruze pose son verre dans le placard et se rend dans la chambre du garçonnet.

-Mehmed ?

Un rapide coup d'oeil lui fait comprendre la situation : un lit mouillé, un pantalon de pyjama trempé, une odeur d'urine froide. Et pour la défense de Mehmed, il est malade ! Alors, le contrôle de la vessie, ça passe au second plan quand on a mal au ventre, à la tête, qu'on a le nez bouché ! Elle sourit avec douceur et s'agenouille devant lui, séchant ses larmes.

-Ce n'est pas grave. Ca arrive.

Il n'a encore que trois ans.

-Osman, il fait pu pipi au lit, lui…

-Osman est un peu plus grand.

De pas grand-chose en vérité. Mais cinq mois, quand on est si jeune, ça compte.

-Tu sais, ça arrive même aux très très grands. Les personnes malades, à l'hôpital.

-Ca t'arrive, à toi ?

Ne pas lui dire que souvent, en accouchant, les mamans en devenir font caca sur la table…

-Ca m'est arrivé quand j'étais très grande.

-Je suis pas un bébé, alors ?

Il sera toujours le bébé de ses parents mais ça aussi, éviter de le lui dire.

-Un bébé ? Quelle idée saugrenue ! Tu es un grand garçon, Mehmed. Et les grands garçons, parfois, ça a des accidents. C'est embêtant. Mais ce n'est pas grave. Ne t'inquiète pas, je vais arranger ça. Tu viens ? On va aller changer tes habits et les draps.

La porte d'entrée s'ouvre : Ahmed revient avec Osman et Kösem. L'enfant est fier de montrer qu'il porte les courses. Il va embrasser sa mère, dit bonjour à son petit frère. Il ne commentera pas les draps mouillés, ne se moquera pas.

-Je te prête mes draps Pat Patrouille si tu veux.

-C'est vrai ?!

Les adultes se regardent, heureux de constater qu'ils sont sur la bonne voie question éducation. Ca les rassure un peu.

Au final, ils se retrouvent tous à partager le petit-déjeuner, plutôt un snack pour les parents, devant la Pat Patrouille, dont ils connaissent le générique par coeur.

FIN