Bienvenue sur ma première histoire!

Petite précision: Oryn=MC

Je n'ai pas encore choisis le rythme de parution: tout les deux jours ou deux fois par semaine

Chapitre I: La rentrée

De ses longs doigts, elle sépara le nœud que ses cheveux avaient fait pendant la nuit. Sa longue chevelure bouclée était si épaisse que chaque matin, la jeune femme passait de lentes minutes à la démêler, à essayer de les discipliner.

Une fois finis, elle se leva de sa petite coiffeuse qui trônait dans le coin de sa chambre baignant dans la lumière de ce début d'après-midi et se dirigea dans la salle de bain. D'un coup de baguette, l'eau coula dans la baignoire de marbre, incrustée dans le sol. Elle enleva son pyjama en coton blanc et plongea dans l'eau chaude. Elle prit une grande inspiration et mît sa tête sous l'eau. Elle adorait ouvrir les yeux alors qu'elle était complètement immergée pour pouvoir voir l'eau onduler et la lumière se fragmenter à la surface. Elle ne remonta à la surface qu'au moment où une douleur s'installa dans sa poitrine et l'empêcha de retenir son souffle plus longtemps.

Après s'être lavée au savon de rose, odeur qu'elle affectionnait beaucoup, la jeune femme sortit du bain et s'enroula dans une serviette. Elle s'installa de nouveau sur sa coiffeuse et mit une pommade teintée sur ses lèvres charnues. Elle se pinça les joues pour donner un peu de couleur à son visage avant de se diriger vers son armoire. Un crac retentit derrière elle.

-Cheek ! S'écria la jeune femme en voyant l'elfe de maison, tout en resserrant son emprise sur la serviette qui cachait sa nudité. On en a déjà parlé ! Ne transplane pas directement dans ma chambre. Je ne suis même pas habillée !

-Désolé, Professeur Stuart.

L'elfe disparut dans le même crac que celui de sa venue. Quelques secondes plus tard, quelqu'un frappa à la porte.

-Cheek peut entrer ? Demanda l'elfe derrière la porte.

-Une minute.

Le professeur enfila rapidement son jupon et son corset, elle donna un coup de baguette et celui-ci se resserra parfaitement. Elle lança un autre sort et une chemise blanche bouffante, une longue jupe marron et un gilet en tartan bleu canard sortirent de la grande armoire à côté de son lit. En moins de quelques secondes, la jeune femme était habillée.

-Tu peux entrer.

L'elfe de maison entra tout en trifouillant le tissu en lambeaux qui couvrait son corps.

-Excusez Cheek.

-Il n'y a rien de grave mais j'espère que la prochaine fois, tu te souviendras de toquer avant d'entrer. Rétorqua-t-elle, d'un ton autoritaire.

-Oui, professeur Stuart.

-Qu'est-ce qu'y t'amène ? Demanda-t-elle en séchant ses cheveux châtains avec sa baguette.

-Le professeur Weasley veut vous voir.

-Pourquoi m'a-t-elle pas envoyé un hibou ?

-Professeur Weasley veut que Cheek vous mène au lieu de rendez-vous.

-Ah bon ? Où est ce que c'est ? Interrogea la jeune femme alors qu'elle lassait ses bottines.

-Il est préférable que Cheek vous le montre directement. Il lui tendit sa main décharnée.

Elle ne posa pas une question de plus et approcha sa main. Au contact de sa peau, la jeune femme se sentit emporter dans un tourbillon.

Une fois arrivée, une forte nausée la prit au ventre. Le sol semblait être fait de coton et elle se retenue de vomir en prenant de grandes inspirations. Se sentant mieux, elle observa le lieu où ils venaient d'atterrir. Une forêt, laissant passer que quelques rayons du soleil à travers ses feuilles, les entouraient.

-Suivez Cheek. Somma-t-il.

La jeune femme obéit dans le silence., intriguée par la situation. Très rapidement, ils se retrouvèrent dans une petite clairière baignant dans une lumière mystique. Le professeur Weasley se tenait devant une gigantesque arche qui trônait au milieu de la plaine.

-Mathilda ? Vous vouliez me voir ? Demanda la jeune femme en s'approchant de sa collègue.

-Oryn… enfin, vous êtes là.

-Oserais-je croire que ma présence ici a un rapport avec cela ? Demanda la jeune femme en désignant le monolithe.

La vieille arche en pierre était enveloppée d'une lumière blanche. Cette lueur était si reconnaissable pour la jeune femme, c'était de la magie ancienne.

-En effet. Mr. Pépin, le marchand de potion de Pré-au-lard, vous souvenez-vous de lui ? Il m'a envoyé un hibou ce matin. En cherchant des ingrédients pour ses potions, la nuit dernière, il serait tombé sur cette arche. Il connaît bien ces lieux et d'après lui, elle serait apparue, disons par magie. Je vous ai fait demander à cause de cela.

Le professeur désigna une inscription gravée dans la pierre. Ce symbole était celui de la magie ancienne.

-Je comprends mieux …L'arche est imprégnée de magie ancienne. Informa Oryn.

-C'est bien ce que je pensais. Murmura Mathilda.

-Même si son apparition est surprenante, pourquoi vous vous y intéressez ? La magie ancienne est très commune dans la vallée.

-Approchez-vous y, s'il vous plaît, mais faites attention. Somma le professeur Weasley.

Oryn, confuse, s'exécuta tout en laissant une myriade de regards interrogatifs à sa collègue.

Elle fit quelques pas en avant et entendît un bruit émanant de l'arche. Alors qu'elle se trouva à une vingtaine de centimètres, le bruit se transforma en murmure.

-Approchez-vous d'avantage. Incita le professeur.

Oryn fit un pas de plus et les murmures devinrent plus clair. C'était des plaintes, des gémissements de douleurs et des supplications.

-Par Merlin… je comprends mieux. Soupira-t-elle.

-Puis-je vous demander de vous en occuper ? J'aimerais bien le faire moi-même mais les élèves arrivent ce soir et j'ai encore beaucoup de choses à préparer.

-M'en occuper, Mathilda ?

-Essayez de découvrir ce que c'est et si vous pouvez vous en débarrasser, cela serait parfait. Je ne voudrais pas qu'un élève imprudent tombe dessus et qu'un malheur lui arrive. Expliqua Weasley.

-Très bien. Je ferais mon possible.

-Merci. Cheek, allons-y. Elle rejoignit l'elfe de maison. J'allais oublier : Soyez prudente, Oryn. Ne prenez pas de risques inconsidérés.

La femme prit la main de l'elfe et disparut.

La jeune femme, assise sur une souche d'arbre, observait l'arc. Concentrée sur ce qu'elle regarda, ses mains ne purent s'empêcher de trifouiller sa baguette. Pendant plusieurs heures, Oryn avait essayé de nombreux sorts sur ce monolithe mais ils furent tous plus inutiles les uns que les autres. Elle avait même essayé de maîtriser la magie ancienne présente mais curieusement celle-ci fut indomptable.

Agacée, elle ramassa un caillou à ses pieds et le lança à travers l'arche. Celui-ci disparut dans une brume noire qui se créa en quelques secondes. La jeune femme bien trop intriguée, se leva et approcha sa main de la brume. Du bout du doigt, elle toucha le brouillard. Une vive douleur traversa son corps au contact de la fumée ce qui l'a fit tomber au sol. Elle rapprocha sa main de sa poitrine, toujours endolorie. La jeune femme remarqua que le bout de son doigt avait noirci. La douleur et la sombre marque se propagèrent lentement en prenant possession de sa main.

Oryn prit sa baguette et fit un cercle de protection tout autour de l'arche avant de partir. Elle transplana et arriva sur la colline en face du château de Poudlard. Au loin, elle remarqua la fumée du Poudlard Express arrivée au niveau de Pré-au-lard. La jeune femme se dépêcha d'atteindre les portes du château et se dirigea vers l'infirmerie, toujours sa main contre elle.

Quand elle arriva dans la grande pièce qui servait à accueillir les élèves malades, la jeune femme y vit l'infirmière Blainey verser dans des petites fioles un liquide vert vif.

-Noreen. Je suis désolée de vous déranger alors que vous êtes occupés mais j'ai besoin de votre expertise. Dit-elle en lui montrant sa main, essayant de dissimuler la panique dans sa voix.

-Oryn ! Je pensais que vos périls escapades s'arrêteraient une fois adulte mais j'ai bien peur de mettre trompée. Rétorqua Noreen d'un ton fatigué.

Elle prit la main de la jeune sorcière entre les siennes.

-Alors… expliquez-moi comment vous êtes fait cela.

-Je ne sais pas si je le peux. Hésita la jeune femme.

-J'ai besoin de savoir comment vous vous êtes fait ça pour vous donner le remède approprié !

-Mathilda m'a demandé de m'occuper d'une mystérieuse arche. Il y avait une fumée noire à l'intérieur. Et voilà ce qui s'est passé quand je l'ai touché et cela ne cesse de se rependre.

-Une mystérieuse arche ? Tiens donc.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda la sorcière.

-C'est toujours cela avec vous… « mystérieux ». Bon, je pense que c'est un simple maléfice. Tenez. Dit-elle en tendant une potion Wiggenweld. Revenez me voir si cela ne s'améliore pas.

Elle but la potion et sentit la douleur de la main disparaître même si les traces noires demeurèrent.

-Merci, Noreen. Je vous promets de faire attention. Assura la jeune femme d'un ton espiègle.

-Promettez… mais nous savons toutes les deux que vous reviendrez vite me voir.

-Peut-être mais j'aurais essayé. Je dois y aller. Les enfants vont bientôt arriver. Merci encore.

Oryn partit promptement. Elle dévala les escaliers et courut aussi vite qu'elle le put. La jeune femme arriva devant la porte de la Grande Salle, en sueur. Son visage, habituellement laiteux, était rosie par l'effort. Le grand pan de bois s'ouvrît et laissa apparaître la tête de Madame Weasley.

-Vous êtes là ! Tout juste à temps. Venez. Elle la saisit par la main et la fit entrer.

Mathilda fit un petit coup de baguette vers la tête de la jeune femme et toute la sueur qui couvrait son visage disparue. Même ses épais cheveux châtains étaient un peu plus ordonnés.

-Merci.

-Allons-y ma chère.

Les deux sorcières traversèrent la salle jusqu'à la petite estrade de la table des professeurs. Au milieu, sur un tabouret, trônait le choixpeau qui attendait, patiemment, la tête des nouveaux élèves.

Tous les professeurs de Poudlard étaient là, debout, attendant l'arrivée des élèves tout en sirotant une coupe de vin.

-Oryn, j'ai oublié de vous en parler. Vous savez que le professeur Hécate a pris sa retraite. Notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal est arrivé cet après-midi. C'est quelqu'un que vous connaissez, si je m'en souviens bien. Dit-elle presque en murmurant. Sebastian ! Appela le professeur.

L'homme se retourna.

-Vous vous souvenez de Sebastian Pallow ?


J'espère que cela vous à plus! Si vous avez des retours n'hésitez surtout pas. J'ai des petites inquiétudes sur la taille des chapitres qui font tous à peu près 1500 mots, j'ai un peu peur que ça soit trop court. Si vous avez des avis, je vous écoute. Bisous