Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin. Game of Thrones est l'oeuvre de George R.R Martin, de DB Weiss et de David Benioff.

Résumé : Ou comment on essaye de conjuguer un amour présent avec le retour d'un amour assassiné. [Crossover : Magnificent Century : Kösem/GOT]

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond au challenge du Comfortember 2023. Le but est de poster, tous les jours de novembre, un drabble ou un OS dont le thème est déterminé par le jour de publication.

Note de l'auteur bis : Ce premier texte sert avant tout de prologue. Ce recueil est une « suite » à Les Fleurs ne poussent pas sans pluie et j'ai voulu justifier mon postulat de base. Le reste sera comme son recueil associé : un ensemble d'OS qui peuvent se tenir seuls.

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 100 façons de mettre un personnage secondaire de l'avant (24/100) + 50 nuances de trouple (03/50) + Osman II + Crossover en folie 460 : Magnificent Century (Hürrem ou Kösem)/Game of Thrones + Prénom 202 : Osman + Scorpion : Osman II + Amerei Frey (De secondaire à principal) + UA challenge 51 : Moderne!UA + Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + Défi des adultes 618 : A, B et C forment un polycule + Roulette Surprise 1 : Magnificent Century : Kosëm – Mehmed + fusion 11

On se retrouve demain

Cabane dans l'arbre

Mehmed l'avoue : il est à la fois touché mais honteux d'être là. Cette cabane, c'est là qu'Osman se réfugiait quand il l'emmerdait et il l'emmerdait souvent. Leur mère a organisé un repas de famille, Meleksima et les petits sont de la partie, Amerei également. Elle a vraiment adopté la westerosi comme bru et elle l'aime beaucoup. Personne ne mentionne leur vie commune étrange, pas devant eux en tout cas.

-Je voulais te remercier d'avoir veillé sur Meleksima et les enfants.

Gêné, le jeune homme répond que c'était bien normal.

-Je vous voyais, Mehmed. Tu as fait plus que ce que la normalité t'aurait commandé de faire. Ca, plus être devenu l'ami d'Amerei.

-Ta mort m'a détruit, Osman.

Le revenant l'écoute.

-On ne s'entendait pas, certes. Et je t'ai bien fait chier. J'ai été horrible. Sauf que la manière dont tu es parti... C'est ignoble. Et moi, j'ai réalisé que j'ai pas aidé ta courte vie à être plus agréable. Tout ce que j'ai pu te reprocher, t'y étais pour rien. Attention, je ne dis pas qu'on aurait été des BFF. On a des personnalités bien distinctes. Mais on aurait pu être des frères. C'est ce que tu voulais et moi, je t'ai rejeté jusqu'à ta mort. Alors que le problème, c'est moi, pas toi. Veiller sur Meleksima, sur tes enfants, m'assurer qu'Ami était une fille bien, c'était un peu veiller sur toi aussi.

Osman sourit.

-D'ailleurs, ça va à la maison?

Mehmed ou l'art de mettre les pieds dans le plat.

-Ca va étonnamment bien. Admet le concerné. Pour elles, ça semble être une évidence. C'est plus compliqué pour moi...

-Ah?

-J'ai l'impression de ne pas être à ma place. Meleksima a refait sa vie, elles s'aiment, elles ont des projets et moi, je suis là, en plein milieu, avec mes traumas. Ma mort a perturbé Ömer, là j'ai peur que mon retour ne le perturbe encore plus ainsi que les jumeaux... Meleksima m'aime, n'a jamais cessé de m'aimer. Amerei me respecte, je l'apprécie... Mais...

-Si tu me sors que tu aurais mieux fait de rester mort, je te frappe dans la bouche.

Mehmed lui tend une canette de coca.

-Tu aimes Meleksima, Amerei aime Meleksima, elle vous aime tous les deux en retour. Les petits ont une maman, une belle-maman et ils ont de nouveau un papa. Vous vivez tous sous le même toit sans haine. C'est gagnant pour tout le monde.

-Mais...

-Mais rien du tout.

-C'est pas simple...

-Ca l'est. C'est juste que tu te prends la tête. Je comprends, mais tu te prends la tête quand même. Vous ne faites de mal à personne, les enfants ont Papa, Maman et la grande copine, ça fait trois adultes pour trois enfants, t'as une chance de vivre une vie complète et de voir tes enfants grandir. Et si les deux concernées te disent que ça va, alors c'est que ça va. Qui sait? Un jour, vous fermerez peut-être le triangle.

-Mehmed!

Osman sent ses joues le brûler. Son cadet, lui, boit son soda sans broncher.

-Les garçons, vous allez rater le gâteau. Lance Amerei d'en bas

-Papa, le gâteau ! Reprend Ömer

Mehmed le regarde comme pour lui dire "je te l'avais bien dit". Même s'il va le surveiller, Osman: il est fragile et il n'a pas envie de devoir l'enterrer prématurément une deuxième fois.