Trois semaines, trois semaines et il n'est pas revenu.

Je cultive l'espoir fou qu'il soit mort.

En attendant, je profite de ma liberté et de cette douce illusion qui me donne l'impression d'être à nouveau libre.

Renesme me prête des vêtements. Elle me permet de faire des vidéos. J'écoute de la musique, je regarde des séries. Je sort, je ris .je suis heureuse.

La famille Cullen est adorable. J'avoue, je prie chaque soir pour qu'il meurt.

Si je pouvais rester ici. Si je pouvais retrouver ma liberté.

Je serais même heureuse de donner naissance à leur progéniture.

J'ai fait la connaissance d'Edward et Émmet.

J'avoue avoir été très impressionné au début mais ils sont adorables.

Émmet me fait tellement rire et nous jouons souvent à la console.

Si il pouvait être mon maître et pas cette brute qui ne pense qu'à découper tout le monde en morceaux !!!!

Jasper :

J'ai expédié mon petit contre temps et décide d'observer ma jeune épouse.

Je n'ai aucune confiance en elle. Et mon instinct me donna comme toujours raison.

Maya vivait la grande vie. Mon autorité est complètement sapé. Je savais que ce n'était pas une bonne idée de la laisser avec Carlisle et Esme. Ils sont tellement doux. C'est déjà a cause de leur mollesse qu'Alice est morte. Je ne leur en veux pas. Il souffre presque autant que moi de sa disparition.

Je ne referais pas la même erreur .

Maya:

Renesme et moi avons eu l'autorisation d'aller à une soirée. Émmet et Édouard vont nous conduire et nous ramener.

Il y aura aussi des amis de Renesme.

Je suis tellement contente. Tellement.

Nous nous préparons et restons une éternité devant le miroir de la salle de bain à nous maquiller et nous pouponner.

En route pour une super soirée...( sur Instagram).

Avec ma copine Renesme. ( Instagram).

Je m'amuse sur Snapchat ...

Soirée de rêve ( Instagram).

J'ai été stupide. Tellement stupide. J'ai posté pleins de publications sur mon ancien compte Instagram.

Qu'elle idiote. Je me suis tiré une balle dans le pied toute seule.

Si seulement j'avais réfléchi.

Il nous a observé, où plutôt, il m'a observé. Toute la soirée et peut-être même plus. Il m'a laissé enfreindre toutes les règles. Une à une . Simplement pour pouvoir me punir.

Je me suis habillé sexy, j'ai fumé, bus ( un peu), dansé, utilisé les réseaux sociaux...et j'étais surtout heureuse. Et ça...ce monstre ne le supporte pas .

Il a attendu que nous rentrions, heureuse de notre soirée. Gaie comme des petits pinsons. Mains dans la main.

Je le revois, droit comme une statue sur la terrasse.

J'ai même pas eu le temps de tenter de fuir. Que sa main est venu se refermer sur ma gorge. Esme est sortie et a crié. Elle a juste eu le temps de me rattraper et d'amortir ma chute alors qu'il me balançait à travers la pièce.

- petite idiote. Croyais tu pouvoir nous berner?

Stupide petite ado de merde. Addict aux réseaux sociaux !!!!! Te rends tu compte des risques que tu nous fais prendre ? Veux tu que les volturi débarquent encore... Sais tu ce qui s'est passé là derrière fois! Stupide gamine écervelée !!!!!!

Terrifiée, je me cache derrière Esme. Je n'entends même pas les questions et menaces de mon mari. Je ne vois que son regard glacial qui me transperce.

Que va-t-il me faire ?

J'ai assez vite ma réponse. Sans laissé à Esme la possibilité de réagir, il m'agrippe par les cheveux et me traîne dans l'escalier jusqu'à la chambre.

- allonge toi sur le lit. Tu es en ovulation.

J'obéis

Sans ménagement, il me retire mon jeans et ma culotte avant de me pénétrer sans aucune préparation, violemment. Chaque coups de reins a pour but de me punir. Habituellement, il est bref et efficace. Pas de chichi.

Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'il veut me faire mal. Je gémis,quand il accélère son rythme, quand ses mains malaxent mes cuisses laissant des bleus à l'endroit de ses doigts . Son regard rubis se plante dans le miens comme pour me dire. « Ça ma petite, tu va me le payer ».

Il cesse enfin et me laisse libre de son poids.

- lave toi, et présente toi devant moi dans une tenue convenable.

J'obéis. Je me douche comme une automate. Je n'arrive même pas à pleurer. J'ai tellement enfouis mes émotions. Mes souvenirs me conduise juste après mon mariage.

Flashback :

Les invités étaient partis et j'observais en cachette mon mari discuter avec des messieurs.

Son regard s'est posé sur moi. Glacial et hostile. Je me rappelle de cette émotion, cette peur qui traversa tout mon corps.

Je ne voulais pas. Je voulais partir. Le fuir. Je voulais retrouver mes sœurs et ma maison. Ma vie d'avant. Ma vie de petite fille.

Sans réfléchir, j'ai fuis.

La cérémonie avait eu lieu en Alaska.

L'homme qui organisait les ventes était de la -bas. Il pensait que la blancheur de la neige était idéal pour honorer notre union.

Tu parles. Notre union n'avait rien de pure. Elle n'est que barbarie.

J'ai courus longtemps dans le froid, sans savoir où aller avant que ce dernier n'ai raison de moi.

Il m'a retrouvé bien évidemment. Il ne m'a pas sermonné, ni battue.

Il s'est contenté de me mener à l'étage sous le regard de ses amis. Sans ménagement, il m'a poussé sur le lit avant de remonter ma robe, d'arracher mon bas et de me pénétrer. Sans aucune délicatesse pour mon jeune âge et ma virginité, pour le fait que je suis une personne, pour mes sentiments, pour moi. Sans un regard, calmement, il m'a dit : tu es ma femme maintenant. J'attends obéissance et soumission. Me saisissant par le cou il ajouta

- « Prend garde femme, je pourrais devenir ton pire cauchemar ».

Il est ensuite sorti, ma laissant souillé, humilié, terrorisée sur le lit.

A l'évocation de ses souvenirs, je boue de colère.

Fin du flashback :

Mon attention est attiré par de petits cailloux lancés sur la fenêtre. J'ouvre en essayant de faire le moins de bruit possible. Renesme me fait signe de la suivre .Elle a un plan.

C'est de la folie, je descends le long de la gouttière pour la rejoindre.

- on va où?

- À la push

- non, moi je peux pas .je dois retrouver mes sœurs.

- tes sœurs ?

- oui Nadine , Leila. Clair est en Italie.

- je vais t'aider. Mais avant, il faut réfléchir. Il faut un plan.

- je l'ai déjà, j'y réfléchis depuis mon mariage. Il paraît que les plus jeunes sont amenées dans un centre. Ils ne veulent plus de parents de substitution. Trop d'affectif parait il! Les salauds.

Quelques part en Alaska :

Des enfants jouent. Ce sont toutes des petites filles. Vêtues de Rose.

Une des surveillante hurle après une petite fille.

- Leila, tu n'as pas fait tes corvées. La vaisselle attend !!!!

Mais l'enfant rit. Elle cours et ne pense qu'à une chose jouer.

Quel insouciance. La surveillante sourit et soupire. Un des gardes l'interpelle.

- tu ne dois pas être si permissive. Elles sont là pour devenir de bonnes épouses et pondeuses.

Pourquoi crois tu que le projet « famille » a été abandonné. Trop d'affectif!!!! Alors va chercher cette gamine si tu ne veux pas que je te dénonce et punis là .

- oui monsieur.

Amélia: une des surveillante.

- Leila, ici. Obéis !!!!

L'enfant obéis.

Heureusement. Amelia aime ces enfants. Son but est d''adoucir le plus possible la vie de s'est petites avant leur vente. Elle est malheureusement impuissante quand à l'aboutissement de leur petites vie.

Beaucoup meurent en couches après avoir mis au monde plusieurs bébé.

Les vampires ont toujours existé. Depuis la nuit des temps selon la mère d'Amelia . Mais ils étaient stériles. Ils avaient l'interdiction de transformer des enfants...leurs existence n'était qu'abominations mais au moins, les volturi contrôlaient leurs multiplications.

Et il y a eu ce savant fou. Il a fait des expériences et a créé des hybrides . Beaucoup stériles. Ensuite, il a trouvé un gène défaillant expliquant cette stérilité. Beaucoup d'hybride sont porteurs de ce gène défaillant.

Vous le comprendrez, c'est petites filles sont fertiles.

Elles valent un prix fou. Les vampires sont comme les humains, ils veulent une famille, une descendance.

Ce Joham , fait de l'argent avec elles.

Les Denali ne sont pas mieux. L'argent et la puissance. Voilà ce qui les intéresses.

Forks :

Carlisle :

J'ai toujours eu une influence bénéfique sur jasper. Mais là, impossible de le calmer. Il est en rage.

J'ai fait sortir tout le monde. Seule notre deco aura à pâtir de sa rage. Bibelots, tableaux, chaises, tables...tout y passe.

Ça n'a aucune importance. Du moment qu'il ne poursuit pas les enfants. Renesme n'aurait rien n'a craindre, enfin, je l'espère . Mais Maya passerais un sale quart d'heure.

- jazz, tu connais le traité. Tu ne peux pas aller les chercher ! Elles sont à la push, en territoire Quilleuts.

- ils détiennent ma propriété !!!!! ( hurlement)

- jasper, mon fils. Sam va la ramener. Mais tu dois être plus calme.

- calme! Calme!!!! Quand ma femme m'humilie devant tous. Qu'elle sape mon autorité ! Elle est à moi et elle obéissait avant de venir ici.

Jasper s'emporte à nouveau balançant le vase de glaïeuls à travers le miroir.

Vous êtes trop permissif. Non violent. Si ils avaient eu peur de vous, si seulement...ils n'auraient pas attaqué et ...

- jazz, parles tu de Maya ou d'Alice?

Carlisle approche doucement et pose avec délicatesse sa main sur le bras de son fils. Ce dernier s'apaise.

- elle est morte Carlisle. Et je ne peux rien y faire.

Je pensais que retourner au Texas me viderait la tête , que renouer avec cette violence m'aiderait à perdre cette putain de vie. Ce don qu'elle m'a appris à apprivoiser. C'est humains qu'elle m'a appris à apprécier.

Mais non. Je ne pense qu'à elle. Je ne vois qu'elle.

Même Maya me fait penser à elle. Elle l'aurait aimé.

Alors que moi, je la détruit.

- cela ne tiens qu'à toi de changer .

- non, c'est trop tard. Je vais lui flanquer une bonne fessée, la féconder et ensuite la revendre.

J'en ai ma claque d'elle. Une gamine qui nous met en danger.

Tu as vu son Instagram et le reste????

- oui, mignon. Rien de méchant. Elle n'y dit rien. Le monde voit deux ado. Jazz, pas de stresse.

S'emportant à nouveau

- et si les volturi attaquent encore !!!!!! Et si Esme mourait. Serais tu si « dés stressé »

- non en effet. Je comprends ta douleur. Mais Maya est innocente. Pense bien à ça quand Sam va la ramener.

Sans même répondre. Il saute vers la forêt. Se retournant, il lance à son père.

- t'inquiète. Je vais chassez à Port Angeles. Je vais bien trouver une crapule à siroter. Je la veux ici demain soir au plus tard.

Sinon, traité ou pas , je vais la chercher.