01-2 - Akashi Seijuro x OC |bonus| - Un mariage à sauver [Lemon]
Cela faisait presque une semaine que les sentiments de Yuna et Seijuro avaient été révélés, et cela faisait presque autant de temps que la jeune femme recevait quantité de cadeaux de la part de son mari. C'était soit un bijou somptueux -qu'elle ne porterait qu'en soirée- soit un bouquet de fleur ou encore des dîners romantiques à l'extérieur. Il ne se passait pas un seul jour sans qu'elle ne reçoive quelque chose de lui.
Yuna était un peu gênée mais elle ne pouvait pas refuser car elle avait peur de vexer Akashi, qui faisait preuve de plus en plus de tendresse envers elle. Et nouveauté aussi, ils dormaient à présent dans les bras l'un de l'autre et non dos à dos, comme au début de leur mariage. La brune devait avouer qu'elle attendait chaque jour ce moment avec impatience mais elle n'oubliait pas que rien ne s'était encore passé entre eux. Ce qui augmentait sa frustration toujours un peu plus, à chaque fois que l'ancien capitaine de Rakuzan la serrait dans ses bras.
Le fait de savoir que Seijuro l'aimait aussi l'avait intensément apaisée, elle se sentait beaucoup plus détendue, maintenant. Elle n'avait plus l'impression de marcher sur des oeufs en sa présence, de peur qu'il ne découvre ses sentiments, et c'était vraiment reposant. Bien sûr, parfois il ne pouvait s'empêcher de la taquiner, pour la voir rougir. Il lui avait confessé que cela ne la rendait que plus adorable, à ses yeux.
Yuna n'était pas dupe : elle savait que son mari aussi éprouvait une grande frustration mais il lui avait dit vouloir prendre son temps avant de passer à l'étape supérieure de leur relation. Seulement, la brune aux yeux verts n'était pas certaine de tenir encore bien longtemps. Elle brûlait de lui appartenir depuis longtemps, depuis qu'elle avait découvert ses sentiments pour lui, plus précisément.
_ Je suis rentré, entendit-elle soudain.
En voyant sa femme sursauter violemment au son de sa voix, Akashi ne put retenir un sourire tendrement moqueur. Elle devait encore être perdue dans ses pensées, ce qui n'était pas une nouveauté. Il retira sa veste de costume et se dirigea vers elle avant de l'embrasser sur le front.
_ Ce n'est pas la peine de te moquer, je te déteste, bouda-t-elle en lui tournant le dos.
Décidément, sa douce moitié était vraiment à croquer, songea-t-il en s'approchant d'elle à pas feutrés. Le jeune homme l'enlaça soudain par derrière et enfouit son visage dans le cou frêle de Yuna qui frémit dans ses bras. Il la sentit se caler contre son torse en poussant un léger soupir.
_ Tu me détestes, dis-tu ? Alors, pourquoi te colles-tu à moi ainsi ?
Si on l'avait prévenu que son époux serait aussi taquin, jamais Yuna ne l'aurait cru. Il fallait dire que la première fois qu'elle l'avait rencontré -lors d'un match amical entre Rakuzan et son lycée- elle l'avait détesté. Il était tellement sûr d'avoir toujours raison et elle n'aimait pas ce genre de personne qui pensait tout savoir. Jamais elle n'aurait cru, à cette époque, qu'il deviendrait son mari et qu'elle tomberait amoureuse de lui.
Cela s'était passé un peu avant leur première Winter Cup, et donc son autre personnalité avait encore le dessus sur celle qu'il avait actuellement. C'était Kuroko qui lui avait expliqué tout cela, lors de l'une de leurs conversations, après les fiançailles.
_ Tais-toi, idiot, murmura-t-elle rougissante.
Le fait de voir sa femme baisser la tête pour ne pas qu'il voit son visage rougissant amusa beaucoup Akashi. Il ne se lassait pas de cette vision, la trouvant à chaque fois plus belle. Oui, il était niais et oui, il assumait. Il déposa un léger baiser sur sa nuque dégagée et la sentit frémir contre lui. Lui-même n'était pas en reste, non plus. Le fait de la sentir s'abandonner contre lui ainsi faisait bouillir son sang dans ses veines. Le rouge ne tiendrait plus très longtemps, il ne le savait que trop.
Aussi, Seijuro agaçait Yuna à l'embrasser seulement sur le front, son nez ou encore ses joues. Elle savait qu'il la taquinait en faisant cela mais il l'avait rarement embrassée sur ses lèvres, et c'était frustrant car elle adorait cela. Donc à chaque fois, elle le boudait un peu jusqu'à ce qu'il pose sa bouche sur la sienne.
_ C'était donc un mensonge, fit-il mine de comprendre, et tu sais que je n'aime pas ça.
Profitant du fait qu'elle s'était détendue contre lui, Akashi la fit se retourner et se baissa pour lui chuchoter presque lascivement à l'oreille :
_ Je crois que ça mérite une punition, ma belle.
Sans lui laisser le temps de réagir, il la porta sur son épaule et se dirigea vers les escaliers menant à l'étage. Il ouvrit la porte de leur suite et la posa sur leur lit en la dominant de toute sa hauteur. En la voyant déglutir, un sourire narquois naquit sur son visage tandis que Yuna cherchait à comprendre ce qu'il avait derrière la tête.
_ Je n'ai plus l'âge d'être punie comme une enfant, Seijuro, soupira-t-elle en s'asseyant dans le lit.
_ Comme une enfant ? Ce n'est pas vraiment ce que j'ai en tête, Yuna.
La brune ne manqua pas les prunelles brillantes de gourmandise que son mari posait sur elle et elle se sentit frémir quand il posa une main sur son épaule. Elle avait peur de comprendre. Mais avant qu'elle ne put y réfléchir, il se dirigea vers la salle d'eau et fit couler de l'eau dans la baignoire. Un bain ? Mais pourquoi faire ?
_ Viens avec moi, lui ordonna-t-il en la déshabillant presque du regard.
Mal à l'aise soudainement, la brune obtempéra tout de même en prenant la main qu'il tendait vers elle. Qu'allait-il faire ? Elle se posait vraiment trop de question. Il fallait vraiment qu'elle se calme car, après tout, elle avait confiance en lui. Même si le sourire qu'il arborait à cet instant précis ne l'aidait pas à se détendre. On aurait dit qu'il préparait un mauvais coup…
De son côté, Akashi souriait en voyant sa femme éviter de le regarder. Sa gêne était vraiment adorable mais il espérait tout même qu'elle prendrait plus d'assurance. Alors qu'il allait se tourner en direction de la baignoire pour contrôler le niveau de l'eau, elle se mordilla la lèvre inférieure et il dut faire preuve d'un grand self-control pour ne pas se jeter sur elle comme un sauvage. Il ne voulait pas l'effaroucher bêtement aussi il inspira profondément pour calmer le feu qui prenait de plus en plus d'ampleur en lui.
Tout en fermant le robinet, il se dit que l'imprévu avait son charme. En effet, le rouge n'avait pas du tout prévu ce qui se passait en ce moment, ce qui le changeait agréablement, lui qui prévoyait toujours presque tout. Un bain ensemble, cela faisait quelques temps qu'il y pensait mais il n'avait jamais trouvé le moment de le mettre en place. Et là, cela s'était fait tout seul. Il s'avoua intérieurement que c'était aussi pour que sa tendre moitié soit plus à l'aise avec lui.
_ Entre la première, Yuna, lui intima-t-il doucement.
Yuna rougissait, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle devait se dévêtir entièrement alors que son époux était présent, cela l'intimidait énormément. En plus de cela, ils allaient prendre un bain tous les deux ensemble. Quelle mouche avait piqué Akashi, soudain ? Puis, elle entendit une phrase soufflée à son oreille, la faisant frissonner :
_ Je te promets que je ne regarderai pas, cette fois.
Cette fois ? Cela voulait donc dire que la prochaine fois, il allait la regarder ? Oh… Yuna ne savait plus vraiment où se mettre mais elle devait reconnaître que l'idée qu'il puisse poser ses yeux sur elle alors qu'elle retirait ses vêtements avait quelque chose de sensuel. Son souffle se fit erratique à cette pensée. Le visage rouge, elle le vit se retourner et elle commença à retirer son haut, sans cesser de le fixer. Avait-elle peur ou envie qu'il lui fasse face ? Un peu des deux, peut-être…
Le bruissement des vêtements de la brune glissant sur le sol faillit le rendre fou. Seijuro ne pouvait s'empêcher d'imaginer le tissu qui dévoilait toujours plus de peau nue et il serra les poings pour éviter de rompre sa promesse. Il connaissait la timidité de la jeune femme et surtout, il savait qu'elle n'avait jamais connu le moindre homme dans sa vie. C'était d'ailleurs une des conditions pour le mariage imposées par son propre père, même si lui l'avait trouvée quelque peu archaïque. Même si à la pensée d'être son premier et seul amant, sa possessivité et son envie d'elle augmentèrent encore d'un cran…
L'ambiance dans la pièce était devenue plus lourde en seulement quelques minutes, se dit Yuna en retirant son dernier vêtement. Elle tourna sa tête vers Akashi et vit qu'il était toujours dos à elle. Ses poings étaient serrés mais pourquoi ? Se retenait-il de se tourner vers elle ? Cette idée la fit frémir de la tête aux pieds. Elle retint un soupir de soulagement alors qu'il ne la regardait pas et attacha ses longs cheveux en chignon haut avant d'entrer dans la baignoire remplie d'eau chaude et de mousse. L'essentiel était caché, ce qui la détendit imperceptiblement.
_ C'est bon, lâcha-t-elle d'une voix un peu hésitante.
Akashi se retourna et vit la brune assise dans la baignoire, jouant avec la mousse sans le regarder. La tension dans son corps était parfaitement visible, pour lui. Elle était encore mal à l'aise mais c'était son rôle à lui de la rendre plus confiante. Il s'approcha lentement de la baignoire et la fit lever ses beaux yeux émeraudes sur lui. A ce moment-là, il déposa un léger baiser sur ses lèvres puis se redressa un peu avant de lui sourire avec amusement.
Sans doute pour le punir de se moquer d'elle, il la vit souffler sur la mousse qu'elle avait sur ses mains vers lui. Il s'essuya doucement le visage avec la manche de sa chemise blanche et il la vit pouffer à ses dépends. Il l'avait un peu cherché, se dit-il en secouant la tête.
Cette nouvelle vision de Yuna ne le lâcherait pas, l'ancien basketteur le savait. Et le fait de la savoir nue sous toute cette mousse ne l'aidait pas à reprendre le contrôle de lui-même. Elle était diablement attirante ainsi…
_ A mon tour, à présent, annonça-t-il en se reculant un peu.
Le rouge commença à déboutonner lentement sa chemise et la laissa tomber sur le sol derrière lui. Il retint un rire en voyant les prunelles vertes de sa femme posées sur lui. Il pouvait même y voir une lueur des plus intéressantes. Oui, elle aimait particulièrement ce qu'elle voyait et il ne put s'empêcher de lui en faire la remarque sur un ton malicieux :
_ Tu aimes ce que tu vois, n'est-ce pas ?
_ N'importe quoi, fit-elle en se détournant brusquement.
Pourquoi avait-elle nié alors que c'était pourtant évident ? Bon, c'était gênant d'admettre ce genre de chose mais Yuna reconnut intérieurement que oui, elle adorait ce qu'elle avait sous les yeux. Elle commençait à sentir le sang bouillonner dans ses veines alors qu'elle entendait son époux retirer le reste de ses vêtements.
Non sans lâcher un petit rire, Seijuro entra dans la baignoire à son tour, face à elle, et s'assit tranquillement sans cesser de la regarder. Il lui toucha doucement le bras et elle se tourna vivement vers lui avant de rougir en le voyant si proche d'elle.
_ Je ne vais pas te manger, tu sais, dit-il, une lueur moqueuse dans ses prunelles écarlates.
_ Je sais mais…
La jeune femme s'interrompit, ne sachant pas quoi lui dire. Dans un soupir, elle plia ses jambes et les entoura de ses bras tout en posant son menton sur ses genoux. Son mari avait l'air plutôt à l'aise, contrairement à elle. De plus, la mousse du bain commençait doucement à disparaître, dévoilant peu à peu son corps… Ce n'était pas une très bonne chose.
Yuna osait à peine le regarder et ce n'était pas faute d'essayer d'attirer son attention. Certes, elle lui répondait quand il lui parlait mais Akashi était quelque peu frustré de ne pas pouvoir la regarder dans les yeux. Soudain il tendit le bras vers elle et attrapa sa main cachée sous la mousse avant de l'attirer contre lui. Le visage rouge, les yeux brillants, le souffle coupé… Oui, sa femme était troublée par le contact de leur peau l'une contre l'autre. Lui-même se sentait bouillir intérieurement, il devait l'avouer. Le corps nu de sa femme contre le sien faillit le faire craquer pour de bon.
_ Que fais-tu ? lui demanda-t-elle d'une voix hachée.
_ Je te veux dans mes bras.
Dans ses bras ? Euh… D'accord mais c'était quelque peu embarrassant. La brune ne put pas y penser davantage car elle voyait le visage de son mari de plus en plus proche du sien, et cela fit battre son coeur très vite.
_ Tu es à moi, Yuna, lui susurra sensuellement Seijuro en la couvant d'un regard brûlant de désir. Et je vais te le prouver maintenant.
Sans attendre sa réponse, l'ancien capitaine de l'équipe de basket de Rakuzan s'empara des lèvres de son épouse dans un baiser plein de passion et d'amour. Il avait soif, terriblement soif d'elle. Lentement, il fit glisser sa bouche dans le cou de Yuna et une marque violacée apparut bientôt sur sa peau. Seijuro la sentait s'abandonner peu à peu contre lui, ce qui le fit esquisser un sourire satisfait.
Par curiosité et envie, il releva la tête pour observer le visage de sa femme et vit qu'elle avait les yeux fermés. Elle frissonnait tout contre lui, ce qui le fit frémir. Son désir allait bientôt atteindre son paroxysme.
_ Si tu veux m'arrêter, c'est maintenant, lui murmura-t-il à l'oreille, après ce sera trop tard.
L'arrêter ? Non, elle ne voulait pas arrêter, elle avait pris sa décision. Et surtout, elle voulait ne faire plus qu'un avec Akashi, donc c'était le moment. Ouvrant les yeux, Yuna les plongea dans le regard écarlate de son mari et l'embrassa à son tour en entourant son cou de ses bras.
_ Ne t'arrête pas, chuchota-t-elle en cachant son visage cramoisi contre l'épaule du rouge.
Le jeune homme sourit en entendant la réponse emplie de gêne de la jolie brune. Mais il n'était pas dupe : elle aussi le désirait autant que lui. Tandis qu'elle le regardait en se mordillant la lèvre inférieure, il la serra encore plus dans ses bras et l'embrassa à nouveau. Cette fois, ses mains ne restèrent pas inactives. Une maintenait Yuna contre lui et l'autre frôlait la peau de son dos, la faisant soupirer.
_ Nous devrions sortir, non ? L'eau est presque froide, lui fit-il remarquer après quelques minutes.
_ Oui, c'est vrai…
Prenant son courage à deux mains, Yuna se leva la première et elle sentait l'intensité des prunelles de son mari lui brûler la peau. Elle avait encore de la mousse sur elle, se dit-elle pour ne pas regarder son époux. Pour être un peu plus à l'aise, elle tenta d'attraper la serviette bleu ciel non loin d'elle mais Seijuro fut plus rapide. Alors qu'il l'enveloppait dans le tissu, il laissait parfois ses doigts la frôler, ce qui la faisait frémir de désir.
La nuit était tombée, constata l'ancien basketteur en entrant dans leur chambre. Il alla donc allumer les bougies qu'il avait mises dans toute la pièce et se tourna enfin vers Yuna qui le regardait.
_ Approche, fit-il en tendant la main vers elle.
Sans répondre, la brune obtempéra et rejoignit Akashi qui la serra aussitôt contre lui. Ensuite, il la porta sur le lit et la dévora du regard à mesure qu'il retirait la serviette qui recouvrait le corps tentateur devant lui. Gênée, elle tenta de se cacher mais il fut plus rapide. Il vint la rejoindre sur le lit et s'allongea à côté d'elle.
_ Sei…
Seigneur, elle voulait qu'il la touche, maintenant… Yuna embrassa timidement la mâchoire de son mari et le sentit frissonner tout contre elle. Comprenant qu'elle avait du pouvoir sur lui, elle décida de ne plus réfléchir et de faire ce qu'elle avait envie. Elle mettrait sa pudeur au placard et profiterait de ce qui allait se passer.
Le corps de la brune se détendit soudainement et le rouge comprit qu'elle allait se laisser porter. C'était tout ce qu'il demandait. Et ce surnom… C'était la première fois qu'il l'entendait dans sa bouche et la manière presque suppliante dont elle l'avait prononcé transforma le sang dans ses veines en lave en fusion.
N'y tenant plus, Seijuro commença à caresser doucement le corps de sa femme, ce qui la fit soupirer plus fort. Depuis combien de temps avait-il envie de la toucher ainsi ? Il ne le savait plus et s'en moquait complètement. Il pinça entre ses doigts la pointe érigée d'un sein et se pencha vers elle pour l'embrasser à nouveau, étouffant ainsi son gémissement.
_ Doucement, Yuna, la taquina-t-il en la voyant se cambrer légèrement.
Doucement, doucement, il fallait le dire vite ! Yuna avait le corps en feu mais elle savait que Akashi n'en avait pas fini avec elle. Alors qu'il lui léchait le cou et griffait son dos, la brune enfouit ses mains dans les cheveux rouge framboise de son mari et tira un peu dessus, ce qui le fit grogner. Les sensations qu'elle découvrait lui faisait presque perdre la tête mais subsistait encore dans son inconscient une pointe d'appréhension. Elle l'oublia bien vite quand les mains de Seijuro malaxèrent sa poitrine, tantôt lentement, tantôt passionnément.
Bon sang ! Les petits couinements de Yuna attisaient son désir et il dut se faire violence pour ne pas la faire sienne maintenant. Il voulait lui donner le plus de sensations possibles, ce qui avait l'air de fonctionner à merveille. Il esquissa un léger sourire quand elle attira son visage à elle pour l'embrasser. Il répondit de bonne grâce au baiser qu'elle lui offrait, non sans continuer sa douce torture.
_ Tu peux me toucher, toi aussi, ma belle, susurra-t-il à son oreille, la faisant rougir à nouveau.
En tout cas, lui ne s'en priverait plus, c'était terminé. Il fit descendre sa bouche au niveau de la naissance de la poitrine de Yuna et y déposa un baiser appuyé. Il continua son chemin jusqu'à atteindre l'objet de sa convoitise, qui semblait appeler ses lèvres. Tout en continuant de malaxer un sein d'une main, il taquina la pointe du deuxième avec sa langue, lui arrachant un puissant gémissement. De sa main libre, il caressa la peau de son ventre jusqu'en dessous de son nombril. Puis il la fit descendre encore plus bas, atteignant son intimité brûlante.
Akashi sentit sa femme se raidir légèrement en sentant ses doigts taquiner son entrée. Il la rassura avec un sourire tendre.
_ Ne t'en fais pas, tu me fais confiance, non ?
_ Bien… sûr que… oui, répondit-elle le souffle erratique.
_ Alors, laisse-moi faire.
Yuna hocha la tête sans le regarder et le jeune homme fronça légèrement les sourcils. Il n'était pas question de gêne entre eux donc il prit le menton de sa femme entre ses doigts et la fit rencontrer son regard avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres pleines. Elle se détendait à nouveau, constata-t-il avec soulagement. Il inséra donc doucement un doigt en elle et l'embrassa en même temps.
C'était vraiment étrange de sentir un doigt à l'intérieur de son corps, se dit la brune alors qu'elle embrassait son époux. Mais il n'y avait rien de désagréable donc elle se relâcha un peu plus. Quand il commença à le bouger, Yuna frissonna en se demandant ce qui se passait.
Seijuro dut se rappeler d'y aller doucement, sa femme était encore vierge, il ne voulait pas lui faire mal. Et puis, il l'aimait donc il n'allait pas se comporter comme un sauvage. Un deuxième doigt s'ajouta au premier et, tout en s'emparant de ses lèvres, il les bougea jusqu'à atteindre le bourgeon gorgé de désir. Ses parois se serraient autour de ses doigts mais il n'avait pas fini de la torturer.
Yuna ne se rendait plus compte de ce qu'elle faisait. Elle était complètement noyée par le désir que son mari faisait naître en elle. Son corps ondulait contre lui, elle gémissait, tout en elle n'était plus qu'une flamme ardente qui désirait être assouvie. Elle ne savait pas qu'on pouvait ressentir des choses aussi intenses mais elle ne regrettait rien.
Elle… Elle voulait le toucher, elle en avait besoin, il le fallait. Retirant ses mains des cheveux du jeune homme, elle les posa sur son torse et les fit glisser sur ses pectoraux, ce qui le fit soupirer à son tour. A en croire son sourire, il était heureux qu'elle ose enfin le toucher à son tour. Ensuite, Yuna lui griffa le dos comme il l'avait fait avec elle, tout en embrassant presque voracement la base de son cou. Dieu que c'était bon…
Perdue dans un étrange brouillard, la brune sentit Akashi lui écarter encore plus les jambes et s'insérer entre elles. Seulement, elle n'eut pas le temps d'avoir peur car il frotta leurs bassins l'un contre l'autre et elle mordit son épaule pour contenir un puissant gémissement.
_ Tu risques de sentir une douleur mais ce ne sera que passager, je te le promets, lui annonça le rouge en lui caressant la joue.
_ Je sais mais je te fais confiance, Sei, fit-elle avec un sourire un peu crispé.
Oui, elle le savait. Ses amies lui en avaient parlé avant son mariage et elle n'avait pas oublié.
Seijuro l'embrassa à nouveau, il ne se lassait pas du goût de ses lèvres. Puis sans la prévenir, il la fit sienne d'un coup de rein. Il s'immobilisa quelques instants pour la laisser s'habituer à lui et aussi que la douleur s'apaise. Pour la détendre, il lui embrassa le cou, les épaules, la poitrine et les lèvres pendant que ses mains lui caressaient le dos.
Bon sang ! Elle n'avait pas imaginé que ce serait si douloureux ! Mais son mari lui avait dit que ce ne serait que passager et elle lui faisait confiance. Et le fait qu'il prenne sur lui pour la rassurer la touchait. Au bout de quelques minutes, la douleur diminua et elle lui fit comprendre d'un mouvement de hanches qu'il pouvait y aller.
_ Je t'aime, Yuna, fit-il en la serrant contre lui.
Puis, ne pouvant plus se retenir, le rouge entama des mouvements de va-et-viens lents et doux. Être en elle, la sentant se cambrer sous lui, ses gémissements, ses cris de plaisir… Non, jamais Seijuro ne pourrait se lasser d'elle. Inconsciemment, il accéléra le rythme et Yuna suivit la cadence en bougeant ses hanches.
_ Sei, je t'en prie, le supplia-t-elle.
Cet appel… Lui aussi n'en pouvait plus, il allait bientôt venir, il le sentait. Il emprisonna les lèvres de la jeune femme dans les siennes et accéléra une nouvelle fois. Leurs souffles erratiques et des cris résonnaient dans la pièce.
Plongeant une nouvelle fois ses mains dans les cheveux de son amant, Yuna sentit une boule exploser en elle et elle se libéra dans un cri. Seijuro la suivit quelques secondes plus tard.
_ Je t'aime, Sei, murmura la jeune femme en se pelotonnant dans les bras puissants d'Akashi, un peu plus tard.
Esquissant un sourire doux, le jeune homme ne se fit pas prier pour l'enlacer.
_ Moi aussi, ma belle.
La regardant s'endormir dans ses bras, Akashi sentit son sourire s'accentuer. Dire qu'au début, il ne voulait même pas de ce mariage… Comme quoi, il n'y avait que les idiots qui ne changeaient pas d'avis. En effet, cette femme était devenue la personne la plus importante pour lui et rien au monde ne pourrait changer cela.
Il embrassa son front avant de plonger à son tour dans le sommeil.
