Chapitre 1 : « T'aimes un peu trop ce que je te fais, hein ? »
Est-ce que c'était une bonne idée ? songea Izuku un instant, le souffle encore court de son footing, subitement gêné devant la porte. Après tout, hormis une soirée chez Mina, ils ne s'étaient pas revus depuis le bar et certainement pas seuls.
Ridicule. Il avait passé cette porte un milliard de fois et ça faisait des années qu'il en avait la clé, il n'allait pas se sentir gêné simplement parce qu'ils avaient, en décision d'adultes responsables et éméchés, décidé de coucher ensemble de temps en temps. Si ça se faisait un jour.
D'un geste décidé, il déverrouilla la porte, ôta ses chaussures boueuses en entrant et tenta de ranger celle-ci tout en tenant à l'écart le sac de viennoiserie. Le silence relatif de la maison le rassura définitivement : comme tous les vendredis matin, il allait juste déposer les croissants sur le comptoir, piquer un verre d'eau et câliner Princesse Explosion avant de repartir. Ni-ckel.
Comme toujours, Kacchan avait pensé à laisser un plat pour que le sac de croissant ne laisse aucune trace de gras sur le comptoir. Alléchée par la perspective d'une friandise, Princesse Explosion sortit de son panier en miaulant et se frotta aux jambes d'Izuku alors qu'il déposait son sac dans l'assiette :
"Une seconde !"
Une seconde-minute, le temps qu'il pioche un verre dans la cuisine, le remplisse d'eau et en avale la moitié d'une gorgée, le chat sur les talons, en pleine crise de miaulement indigné. Du fin fond de sa poche, il extirpa une friandise couverte de poussière, que renifla précautionneusement le félin avant de se décider à la manger, sans doute plus pour faire plaisir que par réelle appétence pour la boule de poussière.
"Brave fille."
"Ben vas-y, empoisonne mon chat, connard !"
Le verre de Deku explosa sur le sol, à trois centimètres de Princesse Explosion, laquelle fuya d'un bond en feulant et crachant.
"Et puis assassine-la tient, quitte à faire !"
"Kacchan, tu m'as fait peur !"
"Tu verrais ta tête !" se moqua Kacchan, mort de rire, en extrayant d'un placard de quoi nettoyer les bris de verre éparpillé dans la cuisine. "Bouge pas."
"T'aurais pu me saluer ou faire un bruit en arrivant dans le salon…" bouda Izuku, immobile au milieu des restes de verre, embarrassé par la situation. D'ordinaire il ne croisait personne et voilà que non seulement Kacchan se levait en avance, pour l'univers savait quelle raison, mais en prime, il cassait un verre et se faisait prendre en flagrant délit d'entorse au régime de Princesse Explosion. Génial.
"Qu'est-ce que tu lui as donné ?"
"Une friandise… Bio !" précisa Izuku devant le regard noir que lui lança le blond, guère concentré sur les mouvements du balais. "Un truc équilibré et sain à base de poisson. Du saumon, je crois…"
"Tu lui en donnes beaucoup ?"
"Une seule, quand je viens…"
"Elle a pas le droit aux friandises."
"Eijiro lui donne bien son assiette à lécher après les repas, c'est pas plus grave !"
"Les repas, c'est moi qui les cuisine, je sais ce qu'il y a dedans. C'est pas de l'industriel. Attends."
D'un geste, Kacchan l'attrapa au niveau des bras et le souleva sans effort pour le déposer sur l'espèce d'îlot central de la cuisine qui faisait sa fierté.
"Tu fais chier à être encore pieds nus. Eij t'a filé des chaussons, ça te tuerait de les porter ?"
Le reproche de Kacchan, alors qu'il brossait rapidement les pieds d'Izuku du bout du balais, histoire de nettoyer tout éclat de verre, passa très loin au-dessus de la tête de ce dernier. Il savait bien que Kacchan dormait toujours en caleçon, ils avaient fait assez de soirées pyjama pour qu'il le sache, mais c'était une chose de savoir que son ami dormait ainsi, une autre que de le réaliser alors qu'on venait de donner son accord à un éventuel plan à trois avec ledit ami. Et encore une autre que de se retrouver quasi-collé au torse nu en question, dont il sentait la chaleur sur ses jambes.
"T'es muet ?" attaqua de nouveau Kacchan, avec cette espèce d'agressivité amicale habituelle envers son meilleur ami et son regard tomba sur les joues écrevisses d'Izuku. Il resta perplexe une fraction de seconde avant qu'Izuku n'aperçoive, dans les prunelles écarlate, l'exact instant où Kacchan comprit la raison de son embarras.
"T'es sérieux Deku ?"
Le rouge fila des joues jusqu'au front, il enfouit son visage écrevisse de honte dans ses mains, plus pour se soustraire au regard amusé de Kacchan que pour reprendre contenance et bredouilla des explications irrationnelles. Que son ami balaya d'un sourire plus amusé que moqueur :
"T'aimes un peu trop ce que tu vois, hein ?"
Pour le coup, ça coupa net tout bégaiement et balbutiement, laissant Izuku muet derrière ses mains, avec l'espoir irrationnel que l'univers allait être clément et l'autoriser à disparaître séance tenante. Avec un peu de chance, Eijiro allait se lever, engueuler Kacchan de l'embêter ainsi, dissiper sa gêne de trois plaisanteries bien placées, peut-être même le remercier pour les croissants et ils pourraient tous reprendre le cours de leur amitié bien tranquillement, après avoir fait des confettis de ce deal de plan à trois de merde, qui était une idée de merde, de gens bourrés un samedi soir, d'ailleurs il ne boirait plus jamais le samedi soir, ni même n'importe quel autre soir de la semaine et…
Et le souffle de Kacchan lui brûla les lèvres une fraction de seconde avant de l'embrasser.
De stupéfaction, Izuku conserva une immobilité de statue sans pouvoir s'empêcher de songer que les lèvres de Kacchan étaient douces, aussi chaudes que dans son souvenir. Et il avait toujours cette odeur un peu sucrée.
Contre lui, Kacchan esquissa un sourire qu'Izuku décrypta sans mal comme arrogant au possible et sans même peser son action, un brin irrité, il lécha la lèvre inférieure du blond. Lui aussi pouvait jouer à ce jeu à la con.
Bien sûr, jeter un défi à la gueule de Katsuki Bakugo était la chose la plus intelligente à faire. Kacchan ouvrit la bouche pour saisir entre ses dents le bout de la langue, négligeant l'exclamation de surprise et de protestation de son ami, puis sa propre langue glissa le long de celle d'Izuku pour envahir sa bouche. L'odeur sucrée colora définitivement le souffle d'Izuku alors que Kacchan dévorait sa bouche, mordillant ses lèvres au passage. Le blond happa un bref instant la langue de son ami pour y faire glisser ses dents, en un geste lent qui électrifia leur sens et recula d'un centimètre, juste assez pour vérifier la réaction d'Izuku. Dont les lèvres ne supportèrent pas le froid glacial de cette cuisine au mois de juin, désertées ainsi par le brasier de leur baiser.
Izuku ôta ses mains de ses pommettes et les enfouit dans la chevelure de Kacchan, ébouriffant davantage les mèches en pétard, laissant glisser une de ses mains jusqu'à la nuque du blond pour le rapprocher et l'embrasser précipitamment. Leurs dents se heurtèrent dans la violence du geste, mais la sensation désagréable fut balayée de la pointe d'une langue. Une minuscule partie du cerveau d'Izuku lui souffla que c'était pas l'idée du siècle, de rouler une pelle à Kacchan ainsi, murmure emporté par le plaisir du baiser qui lui enflammait les reins, rendant son jogging douloureusement indécent, la faute à sa connerie de mettre des trucs moulants et il pria que Kacchan ne baisse pas les yeux.
Heureusement pour lui, Kacchan était bien trop occupé à définir les contours de sa lèvre inférieure avec sa langue pour songer à se reculer. Izuku l'aurait tué de rompre leur baiser. Il entrouvrit davantage les lèvres, décidé à goûter à son tour au souffle de Kacchan, désireux de connaître sa bouche, de ne pas perdre une miette de cette chaleur folle et se fit repousser méchamment, d'une langue bien trop envahissante. Sac à merde. Même pour un baiser, il fallait qu'il combatte. Agacé, Izuku fit disparaître jusqu'à l'idée de distance entre leurs bouches, referma les dents sur la langue du blond pour la suçoter avec gourmandise, ignorant royalement le grognement de protestation de Kacchan. L'infime mouvement de recul du blond amusa Izuku et les pointes de ses canines s'enfoncèrent douloureusement dans la langue entre ses dents, raffermissant sa prise. L'une des mains l'encadrant abandonna l'îlot central pour saisir une pleine poignée de ses boucles vertes et lui bascula de force la tête en arrière. De surprise, Izuku lâcha bien évidemment sa proie, qui se retrouva une micro-seconde plus tard contre sa gorge.
La première morsure, si légère qu'il la devina plus qu'il ne la sentit, étoila sa peau d'un frisson de plaisir, prolongé grâce à un coup de langue. Par réflexe, ses mains agrippèrent les épaules du blond, pour se stabiliser, pour tenter de faire oublier le gémissement qui venait de lui échapper. Sadique, Kacchan embrassa doucement l'exact emplacement, puis figea ses lèvres à quelques millimètres au-dessus de la peau d'Izuku, laissant la chaleur de sa respiration attiser l'impatience de son ami. De sa conscience malmenée, de la pose douloureuse au cou tordu et au dos arqué, rien n'égalait la torture délicieuse de savoir Kacchan juste là, prêt à le mordre, à ravager son cou de ses crocs et de sa langue, à continuer de le toucher encore et encore et il n'avait pas le droit de s'arrêter là, pas le droit de ne pas mordre, de ne plus l'embrasser, de laisser sa peau ainsi orpheline de sa bouche, il allait lui Detroit smasher sa gueule s'il faisait mine de se redresser... et lorsque Kacchan le mordit vivement, Izuku n'essaya même pas d'étouffer sa plainte.
La douleur exaltait le plaisir des morsures, des baisers, des passages de la langue qui cartographia le cou d'Izuku, incendiant sa peau pour la laisser irrémédiablement glacée sitôt désertée. La traînée de baiser juste en dessous de sa mâchoire lui fit offrir plus encore son cou à Kacchan, sans chercher plus à retenir les soupirs de plaisir que cette bouche bien trop adroite faisait naître. Assuré qu'Izuku lui laisserait le champ libre, Kacchan ôta sa main des boucles vertes, la descendit le long du dos pour finalement se faufiler sous le t-shirt, caresser le début des hanches et le ventre, si doucement, en opposition totale avec les dents qui menaçaient percer la peau. Les paumes rêches, calcinées d'explosion, accrochèrent quelques cicatrices lorsqu'elles remontèrent le dos d'Izuku, appuyant au niveau des omoplates pour attirer davantage la gorge offerte contre ses dents. Elles accompagnèrent les gémissements d'Izuku en redescendant, puis creux des mains à la limite du jogging sur ses hanches, Kacchan fit courir ses pouces sur le haut des cuisses et siffla d'amusement en parcourant le pantalon déformé par l'érection prononcée.
"Et t'aimes un peu trop ce que je te fais, hein ?"
Izuku n'eut même pas le courage de protester. Il n'aurait pas été crédible, ainsi tremblant sous la langue et les dents de Kacchan, incapable de camoufler l'effet que de simples baisers lui faisaient. La morsure suivante lui endolorie la lèvre inférieure et le bref éclat de douleur s'effaça dans un geignement aussitôt étouffé par le sourire de Kacchan contre lui. Putain qu'il était insupportable, à sourire comme ça.
Sans crier gare et sans déserter sa bouche, les mains de Kacchan lui attrapèrent les fesses pour coller l'intégralité de son corps contre la peau échauffée du blond, qui se délecta du glapissement de surprise que son action tira à Izuku :
"Sensible stupide nerd…"
"Ta gueule."
Katsuki le repoussa d'une main sur le torse, dans un mouvement ample, épinglant son dos contre le marbre du comptoir avec un bruit sourd, tandis que l'autre main saisissait le haut de son jogging.
"Kacchan !"
"Toi, ta gueule !"
La taille élastique du jogging ne pouvait rien face à Katsuki et Izuku sentit son pantalon être fermement tiré jusqu'à mi-cuisse, dévoilant boxer et érection. Dans la foulée, Kacchan lécha par-dessus le tissu sa queue sans tenir compte des gigotements d'Izuku, qui balbutia :
"A-ar- AH - arrête Kacchan, je reviens du footing, je .. je me suis pas douché !"
"J'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre ?" gronda Kacchan.
Aurait-il voulu argumenter que l'indécrottable maniaque qu'était son meilleur ami ne pouvait décemment pas coucher avec qui que ce soit sans un récurage en règle que la bouche de Kacchan tua dans sa gorge toute phrase intelligible. La faible humidité et les sensations amoindries qui arrivèrent à traverser le coton du boxer lorsque la langue de Kacchan remonta le long de sa cuisse pour effleurer son excitation suffirent à le faire gémir d'anticipation.
Il souleva les hanches de lui-même pour aider le blond à ôter son boxer, nonobstant le ricanement amusé entre deux baisers au creux de sa cuisse, bien trop occupé à prier tous les dieux qu'il ne l'abandonne pas ainsi. Et quand Kacchan le lécha sur toute la longueur, semblant autant goûter le gémissement de pur plaisir d'Izuku que la queue sous sa langue, sa main vient d'elle-même saisir les mèches blondes pour le maintenir en place.
La chaleur de la bouche autour de lui, pressant sa langue contre son érection, faillit le faire crier de plaisir. Il se mordit les lèvres pour étouffer le son, passa sa cuisse sur l'épaule de son meilleur ami et bien malgré lui, fit levier avec les hanches pour s'enfoncer plus encore dans cette bouche divinement douée.
Loin de s'en offusquer, Kacchan lui saisit les hanches pour le maintenir et sans hésitation aucune, l'engloutit littéralement. Eijiro avait toujours vanté les talents de Kacchan sur ce sujet-là, mais jamais Izuku ne s'était imaginé que son meilleur ami avait la capacité de réaliser une gorge profonde à ce point, ni qu'il pourrait en prime trouver moyen de bouger sa langue malgré cette position. Sous le plaisir du frottement qui en résultait, sur toute la longueur de sa queue enfouie dans la gorge de Kacchan, sa tête heurta le comptoir et les étoiles derrière ses paupières n'étaient pas dues qu'au choc. C'était si serré, humide et putain de bon, les doigts de Kacchan enfoncés dans sa peau lui interdisant tout mouvement, tout dignité envolée, il haleta tant les lèvres passant et repassant sur son érection, alternant avec la langue, le perdaient dans une jouissance pas possible, à en trembler de plaisir.
"On s'amuse bien à ce que je vois."
Izuku rouvrit les yeux en se dévissant le cou pour tenter de se prouver que ce n'était qu'une élucubration de sa mauvaise conscience et tomba nez à nez avec le sourire amusé d'Eijiro, affalé en travers du comptoir, la tête presque au niveau de la sienne. Il venait de se faire gauler pantalon sur les chevilles par son meilleur ami, gémissant comme pas possible dans sa cuisine, en plein milieu de la meilleure gâterie de sa vie, avec la tête du compagnon dudit meilleur ami entre les cuisses.
La panique absolue. La honte intersidérale.
Il tenta de se redresser à la force des abdos pour prendre la fuite et tant pis s'il devait perdre ce que Kacchan avait entre les dents dans l'action. Eijiro le replaqua aussi sec sur le comptoir, le clouant d'une unique main sur l'épaule. Maudite force.
"Hey, doucement, c'est impoli d'interrompre une gâterie."
Pour approuver les paroles de son homme, Kacchan enroula sa langue autour de sa queue pour quelques aller-retour de pur plaisir avant de refermer la bouche sur le bout de sa verge, redessinant l'anatomie d'Izuku de la pointe et de l'aplat de la langue. Malgré lui, Izuku laissa échapper une plainte bien trop prononcée, incapable de résister aux vagues de plaisir, à l'orgasme qu'il sentait poindre, que Kacchan amenait à son paroxysme, en dépit de la présence d'Eijiro. Il était peut-être même encore plus excité du fait qu'Eijiro soit là et ses mains tentèrent de cacher son visage de cette réalisation, embarrassé au possible, entre deux gémissements provoqués par des coups de langue bien placés.
Eijiro lui attrapa les bras pour le forcer à découvrir son visage sur lequel il se pencha, juste assez pour pouvoir lui murmurer à l'oreille "ben dit donc, t'es sexy à gémir ainsi". Bien sûr qu'il gémit derechef, fermant les yeux pour échapper à la gêne de croiser le regard d'Eijiro. Il entendit le sourire du roux dans ses mots lorsqu'il lui avoua sans élever la voix : "Ça donne envie de te faire des tas de choses, comme te baiser en même temps."
Dans son monde réduit à la fournaise des lèvres de Kacchan sur sa queue, le chuchotement d'Eijiro fit naître le fantasme imagé d'être pris par le roux là tout de suite maintenant. Il en eut honte jusqu'au sang et sa gêne lui empourpra les joues et explosa dans ses reins en un orgasme puissant, un cri rauque lui échappant alors qu'il refermait par réflexe les mains sur les poignets d'Eijiro.
Lequel lui déposa quelques baisers légers sur son front, ses pommettes et le bout de son nez, le laissant reprendre son souffle malmené par les derniers coups de langue de Kacchan, occupé à nettoyer chaque goutte de sperme, puis le roux se pencha davantage pour l'embrasser délicatement. Il se libéra doucement de la poigne d'Izuku, avant de jeter par-dessus lui un rouleau de sopalin à Kacchan.
"Je ne sais pas si c'est de la bave ou du sperme, mais essuie-toi, t'en as partout sur le museau."
"Ta gueule."
Eijiro descendit du comptoir, abandonnant Izuku d'une immobilité totale et persuadé mordicus que s'il ne bougeait pas, il finirait par disparaître, pour embrasser Kacchan et se passer la langue sur les lèvres avec un rictus amusé.
"Sperme. Je t'aide ? Izuku ?" relança-t-il en tapotant la cuisse du vert.
"Nan, laisse, je vais crever là."
"Sur le comptoir ? Quoi, tu veux devenir un centre de table macabre ?"
"T'as jamais vu Hannibal ?" ronchonna Izuku, avant d'enchaîner devant l'apparente négation d'Eijiro : "Pour quelqu'un étant gay, c'est un crime."
"Descend de là le nerd, faut que je nettoie nos saloperies ! Allez, bouge ton cul !"
L'habituel ton rauque avait si bien conditionné Izuku durant leur enfance qu'il se laissa glisser sans contester, libérant le comptoir.
"Si tu veux, tu peux aller te doucher." proposa Eijiro en lui frictionnant les épaules pour le ramener un peu plus dans le monde des vivants. "Je te prêterais un boxer et un short."
"Il va flotter dedans !"
"Hey, il a du muscle quand même notre Izuku !" contesta le roux, un pied posé sur le jogging au bas des chevilles d'Izuku pour l'aider à s'en dépêtrer et le fait de finir en t-shirt et cul nu n'inquièta pas le moins du monde Izuku. Il avait définitivement abandonné toute dignité sur ce comptoir, emporté par les coups de sopalin de Kacchan.
"Ouais, mais y'a des limites, il remplira jamais tes shorts."
"Je prends ça comme un compliment."
Izuku les abandonna, l'un sirotant son café, l'autre acharné à récurer la surface du comptoir et monta la volée de marches menant à l'étage et à la salle de bain. Il décida que si les deux pignoufs qui lui servaient de meilleurs amis ne voyaient strictement aucun problème à ce qui venait de se passer, il n'allait pas en créer tout seul, des problèmes et perdu dans sa réflexion, il referma la porte de la salle de bain un brin violemment, manquant décapiter Princess Explosion collée à ses talons.
Les uploads seront aléatoires, selon si mes 40h/semaine de boulot me laissent mentalement capable décrire quoi que ce soit XD.
