Merci pour les favoris, merci pour les alertes ! Et milles milliard de merci aux revieweurs, je réponds à chacun d'entre vous en bas du chapitre mais merci, merci, vous m'avez donné la motivation de vaincre le boulot pour continuer ! Vous n'avez pas idée du plaisir que c'est de vous lire ! Et Princess Explosion ? Incroyable. La star de cette fic.
C'est mon premier lemon threesome, je présente d'avance mes excuses pour l'aspect encore balbutiant du texte !
Un merci infini à Maki, ma bêta-lectrice adorée, ma Steve à moi, mon Impératrice du Guud.
Chapitre 2 : « Parce que t'avais prévu de rentrer ? »
Ça sentait le cul à plein nez.
Eijirô, tout sourire, avait mit sa musculature en valeur à l'aide de son débardeur étriqué favori, sur lequel Izuku l'avait toujours complimenté, tandis que la tignasse de Kacchan semblait avoir triplé de volume, signe caractéristique d'un shampoing dans les règles de l'art suivit d'une longue séance de brushing appliqué, le genre de soin qu'il n'effectuait que pour les sorties en amoureux. Ou les séances galipettes.
Soirée film et pop-corn, mon cul !
Izuku réprima son envie de leur voler dans les plumes et se contenta de tendre à Eijirô le brownie encore tiède dans son plat, en l'assaisonnant d'un sourire grimaçant pour faire passer le message.
« T'es en putain de retard le nerd ! »
« On avait dit six heures et demie, je suis en avance Kacchan ! »
« Dépêche ! » gueula le blond, déjà à moitié affalé sur le canapé, délogeant Princess Explosion avec ses gigotements.
Eijirô l'ignora superbement et embrassa Izuku sur la joue, le remercia d'être venu et lui intima de se mettre à l'aise avant d'emporter le brownie dans la cuisine. Izuku laissa subrepticement tomber une friandise – définitivement non-bio – à côté de ses baskets que Princess Explosion avait décidé de renifler sous toutes les coutures et il passa outre le gremlin grognant sur le canapé pour rejoindre Eijirô dans la cuisine, occupé à transvaser du popcorn brûlant dans un saladier si vaste qu'il aurait mérité le nom de seau :
« Tout ça ? »
« Faut bien nourrir ses hommes. »
« Et mon brownie, je peux espérer le goûter ou vous le gardez pour vous ? »
« Tu le mangeras demain matin, au petit-déj. »
« Je vais pas revenir à huit heures demain pour goûter mon brownie ! » ronchonna Izuku et il piqua un pop-corn brûlant en évitant le coup de spatule d'Eijirô, dont l'expression canaille n'avait sans doute aucun rapport avec le vol de pop-corn :
« T'as qu'à juste rester ici cette nuit.»
« Si tu crois m'avoir ainsi, tu te goures. Je suis gourmand, mais pas à ce point ! Je rentre chez moi ce soir. »
Eijirô élargi son sourire et lui fourra le saladier-seau entre les mains le temps de saisir trois bières dans le frigo, alors qu'Izuku faisait un demi-tour prudent vers le canapé, prenant soin de ne renverser aucun pop-corn dangereusement chaud et de ne surtout pas marcher sur les pattes de Princess Explosion qui flairait l'opportunité de récupérer une autre friandise.
« Quand on en aura fini avec toi, tu pourras même plus marcher jusque chez toi. »
« Hey ! C'est fini oui ?! Kacchan, fais quelque chose ! »
« À propos de quoi encore ?! »
« De ton homme qui me menace de ne pas me laisser rentrer chez moi ce soir ! »
« Parce que t'avais prévu de rentrer ? » ricana Kacchan sur le canapé, déjà installé, entraînant Eijirô dans un rire gras moqueur qui laissa Izuku de marbre :
« Je vous préviens, si je regarde pas au moins un film, je vous tue. Tous les trois ! »
« Laisse Princess Explosion en dehors de ça et pose ton cul. »
Eijirô tapota le canapé entre lui et le blond, où Izuku se glissa une fois le seau de pop-corn posé sur la table basse, se calant confortablement sous l'indispensable couette pondérée des soirées d'été. Le temps qu'ils se mettent d'accord sur un film, le quart du saladier avait disparu, plus le pop-corn qu'Eijirô glissa à Princess Explosion sous la table alors que Kacchan mettait en route Mad Max Fury Road, lançant un clin d'œil à Izuku pour réclamer son silence.
A minuit, après trois films et des milliards de discussions sur des sujets aussi varié que la lumière dans Macbeth ou l'importance vitale d'une guitare crachant des flammes dans Fury Road – indispensable selon Kacchan –, Izuku abandonna toute dignité pour s'affaler définitivement contre l'épaule d'Eijirô, yeux mi-clos, ses mollets entremêlés aux cuisses de Kacchan, moins intéressé par l'écran que par le confort d'avoir la tête calée contre la musculature du roux. Encore un peu plus et il sombrait dans le sommeil du juste.
Une main chaude se posa sur son genou, nonchalamment, effleura la courbe de sa jambe et Izuku avait beau être à moitié endormi, la paume de Kacchan lui caressant la cuisse en la remontant de plus en plus haut, il la sentait assez pour vouloir accélérer ce mouvement. C'était léger, doux, à la limite de la chatouille et ce côté presque immatériel donnait envie de plus. Kacchan parcourut toute sa cuisse sans oublier un millimètre de son short, décidément bien chiant, puis remonta le bout de ses doigts sur l'érection naissante d'Izuku en conservant cette même lenteur absolument insupportable.
Avait-il respiré un brin plus fort sous la caresse ou la main de Kacchan était-elle trop visible sous la couette pourtant énorme, il n'en avait aucune idée, mais Eijirô se pencha sur lui à cet exact instant pour embrasser la commissure de ses lèvres, délicatement. Si c'était un plan machiavélique, il lui faisait tout autant envie qu'à eux et Izuku embrassa franchement Eijirô, capturant sa lèvre inférieure entre les siennes, glissant sa main dans les mèches rousses, tout sommeil définitivement éradiqué de son organisme. La bouche de Kacchan se posa sur sa gorge laissée à découvert, lécha sa peau en faisant courir sa main sous son t-shirt, rendant obsolète la couette tant il augmenta la température.
Couette que le blond dégagea d'un coup de pied agacé, l'envoyant bouler contre le seau de pop-corn abandonné sur le sol.
« Merde ! »
« Je croyais qu'on les avait fini ! »
« Apparemment non... »
Eijirô se dégagea de l'étreinte d'Izuku, lequel faillit grogner en sentant la chaleur foutre le camp, récupéra le saladier pour le ramener à la cuisine en vérifiant :
« On finira demain matin. Avec le brownie ! »
« Vous êtes têtus. » soupira Izuku, amusé, même s'il devait avouer que c'était pas maintenant qu'il avait envie de rentrer dans son appartement dans lequel il avait oublié d'étendre sa lessive et rien que l'idée d'ouvrir sa porte sur ses pièces sombres et vides était assez déprimante pour qu'il sente son sourire s'effacer. Il allait peut-être accepter l'offre de dormir ici.
« Hé nerd, à quoi tu penses encore ? »
« Que j'avais aucune envie de rentrer chez moi, donc dans un sens, vous avez gagné. »
Le rictus de Kacchan dégoulinait d'auto-suffisance et Izuku n'eut pas le courage de le rabrouer lorsqu'il s'assit sur ses cuisses. Il était gagnant de toute façon, avec le torse nu de Kacchan à vingt centimètres de son nez qu'il observa sans honte aucune et les mains du blond sur sa nuque. Vive sa manie de vivre sans haut.
« On a toujours raison. »
« Faux ! Tu as tort à peu près un tour sur deux au trivial poursuit. » lança Eijirô dans la cuisine, visiblement enhardi par le fait que sa bombe explosive personnelle ne soit pas assise sur ses propres genoux.
« Ta gueule ! »
« Eij, t'es gentil, mais tu attends de risquer tes oreilles à toi pour balancer des trucs comme ça ! » tança Izuku, un doigt dans l'oreille droite, particulièrement atteinte. Kacchan reporta son attention sur lui en même temps que le sourire réapparaissait :
« T'aurais été con de manquer ça en rentrant. »
Ça c'est clair, songea Izuku alors que Kacchan l'embrassait, point de chaleur brute sur ses lèvres qui envahit son corps en un éclair, aguiché par le désir du blond perceptible dans sa manière de se presser contre lui. La façon qu'il avait d'enserrer dans ses lèvres une des siennes, de l'explorer de la pointe de sa langue avec obsession, c'était un délice à deux doigts de le faire gémir et il haleta très légèrement malgré lui lorsque Kacchan déserta sa bouche pour longer sa mâchoire, tâter son pouls de sa langue et étirer son col pour cartographier sa clavicule.
Ejirô se pencha par-dessus le dossier du canapé pour embrasser Izuku sur le front, le bout du nez et finalement les lèvres, balayant doucement sa bouche de la sienne, avec une délicatesse en totale opposition de la main qu'il venait de refermer sur sa gorge. Juste une pression légère, de quoi faire enfler le désir d'Izuku d'être ainsi maintenu à la merci de la langue de Kacchan qui remontait le long de son cou, parcourait les doigts d'Eijirô sur la trachée d'Izuku une fraction de seconde avant son menton, puis lécha leurs lèvres jointes avec toute sa jalousie coutumière.
« Katsuki. »
Le froncement de sourcil colérique du blond en réponse à la réprimande d'Eijirô n'augurait rien de bon et Izuku lui saisit les joues pour glisser sa langue entre ses lèvres prêtes à laisser échapper une gueulante, savourant sa réussite à l'exclamation de surprise étouffée dans leur baiser. Les dents de Kacchan le mordirent, avant que sa propre langue ne les remplace par une caresse abrupte, féroce, un brin bordélique au regard du filet de salive qui dégoulina sur le t-shirt d'Izuku.
« Mon t-shirt, zut ! »
« Je l'emmerde ton t-shirt. »
« Il n'a rien à faire là ! » approuva Eijirô, qui pointa du menton l'habit fautif et les lèvres de Kacchan s'étirèrent un sourire malsain qu'Izuku n'avait que trop vu :
« N'y penses même pas ! »
Le blond tira avec assez de vigueur sur le bas du t-shirt pour le déchirer et Izuku préféra abandonner que de voir l'un de ses hauts préférés finir en lambeaux, il se redressa pour permettre à Kacchan de retrousser le vêtement. Eijirô glissa ses mains sur le ventre découvert, remonta le long de son torse en saisissant au passage le t-shirt et lui chuchota juste avant de le déshabiller :
« Katsuki n'y a pas pensé, je lui ai ordonné, nuance. »
La constellation des baisers de Kacchan qui remonta de ses abdos à sa gorge envoya des frissons le long de sa colonne, accentué par les caresses d'Eijirô dévalant son ventre jusqu'à atteindre les cuisses du blond. Kacchan gémit sous les mains du roux, la bouche enfouie dans les boucles d'Izuku, son de pur érotisme à quelques centimètres de son oreille tandis que de l'autre côté de son visage, Eijirô souriait :
« On va s'amuser un peu. »
Ses doigts s'enfoncèrent dans le short de Kacchan et d'un geste, l'attirèrent contre le bas-ventre d'Izuku, en un roulement de hanches sur l'excitation du vert et la friction les fit tout deux soupirer de bien-être dans le même souffle. Sans cesser son mouvement, Eijirô déposa un baiser sur la joue de Kacchan, lequel l'embrassa à pleine bouche sans se soucier de la dangerosité des dents, habitué. Les légers gémissements se glissant au milieu de leur baiser rougirent les pommettes d'Izuku et rendirent son short définitivement trop étroit. C'était d'une indécence plus excitante que n'importe quel porno.
Izuku dévora des mains le torse de Kacchan, redessinant chaque muscle du bout des doigts, s'enorgueillît de le voir frémir en s'égarant sur certaines zones et lorsqu'il se haussa pour lécher la peau brûlante, s'attardant plus que de raison sur les auréoles sombres de son buste, juste pour le plaisir de l'entendre gémir plus franchement entre les lèvres d'Eijirô, il se mit à vouer une haine féroce et sans merci pour ces putains de shorts de merde.
Déterminé à leur faire subir le même sort qu'à son t-shirt et si possible, dézinguer le boxer dans la foulée, Izuku tenta de tirer sur l'élastique le plus discrètement possible, immédiatement arrêté par Eijirô :
« Et dire que tu voulais pas rester cette nuit... »
Le « T'es chiant Eijirô ! » gueulé par Izuku s'entendit à peine au milieu des ronflements de mécontentement de Kacchan face à l'abandon de ses lèvres par son mec et la désertion de ses mains sur ses hanches. Totalement ignorés par Eijirô qui contournait le canapé en les toisant de toute sa hauteur, un vague sourire inquiétant sur le visage. Le roux les saisit par le menton, coupant définitivement le sifflet à Kacchan, en une reddition absolue qui stupéfia Izuku sur place, puis Eijirô se baissa à leur niveau en même temps que sa voix diminuait de quelques octaves pour souligner ses mots :
« Vous avez un truc à redire ? »
Merde, il recommençait. Et l'estomac d'Izuku recommençait à se tordre avec cette voix grave et ce ton implacable qui s'instillait jusqu'au fin fond de ses reins pour l'exciter davantage, si cela était possible. Il se tint coi sous les prunelles d'Eijirô, n'osant même pas un hochement de tête que les doigts immobilisant sa mâchoire lui auraient de toute manière interdit :
« Bien. Toi, je te veux à poil et prêt d'ici cinq minutes. » jeta t-il à Kacchan en le lâchant pour reporter toute son attention sur Izuku, forcé de déglutir : « Et toi, lève ton cul. »
S'il ne connaissait pas l'alter d'Eijirô par cœur, il aurait juré qu'il venait d'échanger avec Shinsô, au vu de la rapidité avec laquelle Kacchan ôta son bassin de ses cuisses, se payant même le luxe de le relever dans le même mouvement.
À peine fut-il sur ses pieds qu'Eijirô l'attira à lui, une main sur sa nuque, pour l'embrasser, ses lèvres tellement chaudes et douces contre Izuku que celui-ci les lécha, quémandant un accès qu'il savait dangereux sans s'en soucier plus que cela. Il sentit sous ses lèvres le sourire du roux, la paume de ses mains caresser son dos, descendre, empoigner ses cuisses pour le soulever et les enrouler autour de sa taille.
« S'il te plaît…. »
« Tu vas te faire mal... » soupira Eijirô en réponse à la supplique d'Izuku, lequel en profita pour pousser son avantage en usant d'une petite voix sucrée qu'il ignorait posséder :
« Laisse-moi essayer, s'il te plaît Eij... »
Il agrémenta sa demande d'une myriade de baiser sur ses lèvres, s'attardant avec délice sur la minuscule cicatrice qui pimentait l'ourlet de sa lèvres supérieure et glissa sa langue entre les mâchoires enfin desserrées. Il explora délicatement la forme acérée des dents, brièvement, avant de passer outre et de goûter enfin la chaleur de la langue d'Eijirô contre la sienne, soupirant dans la douceur des caresses. Le corps en feu et désespérément collé contre lui, Izuku se fit un devoir de ravager chaque parcelle atteignable de sa bouche, d'y laisser sa marque pour que ni lui ni Kacchan ne puisse ignorer son goût lors de leur prochain baiser.
Un faible gémissement sur sa gauche lui fit lâcher les lèvres d'Eijirô par curiosité, remarquant au passage que son souffle et sa vision étaient sérieusement perturbés. Sur le canapé, allongé de tout son long et intégralement nu, une main distraite sur sa queue pendant que l'autre glissait le long de sa cuisse vers son intimité, Kacchan soutient son regard troublé par le plaisir avec indécence.
« Prêt d'ici cinq minutes », ça prenait tout son sens, bien sûr et il regarda avec une fascination proche de la dévotion les doigts de Kacchan s'enfoncer en lui, le gémissement qui coula de sa bouche entrouverte, les pommettes rouges de plaisir et les prunelles à peine voilées, si impudique.
« Je crois pas t'avoir autorisé à regarder. » ronronna Eijirô à son oreille. « Pervers. »
L'entièreté du visage d'Izuku vira écarlate face à l'adjectif, mais il ne pouvait décemment pas contredire, pas alors qu'il aurait pu gémir d'excitation rien qu'avec la vision de Kacchan offert ainsi à côté d'eux, jambes écartées. Pas alors qu'il serrait ses cuisses autour d'Eijirô pour tenter de soulager l'envie irrésistible de se toucher.
Eijirô se laissa tomber sur le canapé, mains toujours fermement accrochées au cul d'Izuku en ignorant superbement son piaulement de surprise :
« Tu es trop habillé, tu ne crois pas ? »
Il se débarrassa du short et du boxer d'Izuku en un tour de main pour le replacer sur ses cuisses sans cesser de caresser chaque centimètre de peau à disposition. C'était enivrant et pas assez, terriblement pas assez pour satisfaire le nœud de désir que son corps avait décidé de devenir, la frustration d'Izuku le rendant presque agressif dans ses baisers, s'accrochant aux lèvres d'Eijirô avec un quasi-désespoir que le roux léchait sur ses plaintes. Ses hanches bougèrent d'elles-mêmes, pressant son érection contre le débardeur d'Eijirô avec un grognement agacé, le râpeux du tissus le gavant au point qu'il glissa les mains dessous pour retirer ce stupide vêtement.
Ho.
Eijirô avait dû grave forcer sur la muscu à la salle de sport récemment.
« Déçu ? » le taquina le roux, amusé de cette mimique un brin flatteuse.
« Impressionné. Je crois que j'arrive même pas à faire le tour d'un seul de tes pectoraux avec mes deux mains ! » remarqua Izuku en essayant son idée, effectivement mis en échec par la taille des muscles si soigneusement entretenus. Et pourtant, il n'avait pas de petites mains.
« Ha ouais ? Moi, je sais ce que je peux faire avec une seule de mes mains... »
Celle-ci enserra la queue d'Izuku et la caressa lentement, son pouce s'attardant sur l'extrémité de son érection à la fin de chaque aller-retour, dans un geste absolument divin et les gémissements de plaisir du vert contre le corps d'Eijirô s'entremêlèrent à ceux de Kacchan. Le roux se redressa pour embrasser le creux de sa gorge en savourant le soupir de plaisir contre ses lèvres, puis se pencha assez pour laisser un filet de salive couler sur sa main. Satisfait, il fit disparaître dans son poing ainsi lubrifié le membre d'Izuku, accélérant ses mouvements et sous cette pression humide contre lui, Izuku se mordit les lèvres, électrisé. À ses oreilles, les plaintes de Kacchan étaient un aphrodisiaque aussi envoûtant que les baisers d'Eijirô sur ses épaules, une main perdue dans les mèches rousses et l'autre sur l'épaule, il se mit à bouger les hanches au rythme du roux, pourchassant la jouissance qu'il sentait poindre au creux de ses reins, sa respiration se faisant chaotique.
« Pas si vite ! » siffla Eijirô en ôtant sa main et l'arrêt brutal de toute activité sur son érection enragea Izuku, abandonné à une tension ignoble.
« Tu crois pas que je suis trop habillé pour ce genre d'activité ? »
« Eij, ça se fait tellement pas d'arrêter comme ça ! »
« Parce que t'as cru qu'il en avait quelque chose à foutre ? » haleta Kacchan, parsemant sa pique d'un geignement, une ombre de sourire sur ses lèvres rouges par le plaisir. La claque d'Eijirô sur sa cuisse, si forte qu'elle en laissa immédiatement la trace des doigts sur la peau, surprit Izuku plus que Kacchan, qui continua de faire aller et venir ses doigts en lui à un rythme de plus en plus rapide, sans retenir ses gémissements.
« Je t'ai pas autorisé à parler. »
Viré des jambes d'Eijirô, Izuku se retrouva face à Kacchan avec l'envie folle furieuse de prendre en bouche son érection si délaissée, occupé comme il était, et l'intuition profonde qu'Eijirô n'hésiterait pas une seconde à lui filer une fessée monumentale s'il osait faire ça sans son autorisation. Se toucher lui-même était tout aussi exclu. Il se mordilla l'intérieur des joues pour éviter d'enlever ses mains de ses genoux et du coin de l'œil, vit le pantalon d'Eijirô enfin dévoiler ses cuisses, son regard remonta un brin, juste par curiosité, un coup d'œil rapide qui le fit écarquiller les yeux.
« Je refuse. »
« De quoi ? » rigola Eijirô devant sa mine épouvantée, le boxer déjà sur le sol.
« Je refuse que ça, » clarifia Izuku en désignant la queue d'Eijirô « rentre en moi, je prends pas le risque d'une déchirure ! »
« Déconne pas, c'est pas si imposant ! Et Katsuki le fait bien. »
« Mais il fait ce qu'il veut de son cul, je m'en fous, moi je veux conserver le mien ! » ronchonna Izuku, déclenchant un fou rire de son meilleur ami.
« D'accord, on va faire autrement pour cette fois ! »
Saisissant les hanches de Kacchan, Eijirô le ramena à lui d'un geste sec, s'installa confortablement entre ses cuisses, à l'extrémité du canapé, en lui dédiant son sourire le plus pervers :
« Tu referais goûter tes talents à Izuku ? »
« Grave. » crâna le blond, ricanement satisfait dans son coussin, il attira Izuku d'une main, l'aidant à s'asseoir au niveau de ses épaules avec une délicatesse inhabituelle, jusqu'à ce que la bouche de Kacchan au niveau de son entrejambe et les mains du blond fermement accrochées à ses cuisses, de part et d'autre de son visage, Izuku osa croiser son regard.
« Heu… T'es sûr ? »
Entre ses cuisses, les prunelles écarlate lui rétorquèrent un « ta gueule » silencieux, que Kacchan se mit à écrire du bout de sa langue sur sa queue, avec une lenteur frustrante, la pointe chaude traçant des arabesques de plaisir impatient. Izuku enfonça ses mains dans les replis du canapé pour s'empêcher de gémir, à la merci de cette langue qui parcourait son érection avec l'assurance d'être en terrain conquis, des mains de Kacchan lui caressant les cuisses, les hanches, saisissant ses fesses pour l'avancer un brin vers lui, le prenant en bouche avec la ferme intention d'arriver à le faire hurler de plaisir.
« Parfait ! A mon tour. »
Absorbé par les circonvolutions de la langue autour de sa queue, Izuku entendit vaguement Kacchan gémir alors qu'Eijirô le pénétrait lentement, puis les gémissements se multiplièrent au fur et à mesure que le roux accélérait ses mouvements, ses hanches pressées contre le bassin du blond avide de sa queue et qui engloutissait celle d'Izuku avec gourmandise.
De temps à autre, sous un coup de rein plus prononcé d'Eijirô, la bouche de Kacchan s'ouvrait d'elle-même pour laisser échapper une plainte de plaisir et le souffle chaud de ses gémissements sur l'érection humide d'Izuku était presque aussi jouissif que ses coups de langue. Izuku sentit sa vision se troubler sous les sensations, son estomac se nouer de plaisir et un vague tremblement parcourir son corps en entendant Eijirô soupirer derrière lui. Les doigts du blond lui saisir violemment les hanches, sa langue zigzaguant sur sa queue en un mouvement parfait. Merde, c'était bon à en crever.
Les gémissements entre ses cuisses s'accentuèrent encore, sans doute en réponse aux caresses d'Eijirô sur l'érection de Kacchan, se fondant presque en une plainte ininterrompue alors que le mélange de la chaleur de sa bouche et de l'adresse de sa langue sur l'excitation d'Izuku, malgré le côté erratique des mouvements, le rendait fou. Sans réfléchir, il se mit à enfoncer encore et encore sa queue dans la gorge de Kacchan et c'était tellement bon, de baiser sa bouche ainsi, les doigts du blond extatiquement crispés sur ses cuisses, qu'il en aurait joui instantanément sans la volonté d'en avoir encore plus, rien qu'un peu plus.
Dans son dos, Eijirô gémissait au rythme de ses coups, il sentait presque son regard marquer sa peau, s'attarder sur son cul prisonnier des mains de Kacchan. L'idée qu'il se faisait mater en train de ravager la bouche de Katsuki fit tressaillir son érection d'excitation, cognant contre la langue en étouffant les sons de plaisir un bref instant. Ils le pervertissaient, ça, c'était clair. Et il adorait ça.
La main d'Izuku s'accrocha dans les mèches blondes pour s'arrimer plus fermement encore et ses mouvements de hanches contre les lèvres se firent plus confus, plus précipités, alors que l'orgasme montait lentement, par vagues de plaisir que la langue de Kacchan rehaussait toujours plus haut, inondant son corps d'une volupté incommensurable.
Le plaisir força sur sa voix, transformant ses plaintes en cris légers que Kacchan prit comme un défi, sans doute, au vu de la soudaine reprise d'activité de sa langue dont l'aplat entoura la queue d'Izuku, fourreau de salive brûlante, tellement délicieux qu'Izuku gémit son nom, perdu dans ses sensations. Son orgasme le submergea totalement, envoyant sa queue au fin fond de la gorge de Kacchan alors qu'il se cambrait sous la vague de plaisir, incapable de reprendre son souffle perdu dans un cri.
Sous lui, le blond avala sans broncher, avant d'ouvrir grand la bouche pour happer un peu d'air. Le souffle frais balaya son membre et envoya un frisson le long des cuisses d'Izuku, immédiatement remarqué par Kacchan, sa langue nettoyant doucement sa verge entre deux gémissements, en ignorant le murmure de protestation du vert. Puis les mains de Kacchan mordirent plus encore sa peau, s'accrochant à ses hanches comme si sa vie en dépendait, la bouche ouverte sur des cris de plaisir d'une indécence absolue, martelé comme il l'était par Eijirô.
Izuku se redressa légèrement pour libérer un brin son visage, sans pour autant échapper à sa poigne et jeta un coup d'œil derrière lui, croisa le regard d'Eijirô. Putain, cette vision du roux entre les cuisses de Kacchan, qu'il épinglait au canapé sans pour autant ralentir le moins du monde ses coups de hanche, le détruisant de plaisir, envoya une décharge d'excitation dans les reins épuisés d'Izuku. La prochaine fois, il se faisait Eijirô.
Lequel accrocha son regard du sien et lui dédia un sourire pervers, fixant le visage encore troublé de plaisir d'Izuku en baisant Kacchan. Leurs gémissements et soupirs de plaisir auraient suffi à eux seuls à relancer Izuku, définitivement excité, mais il grava sur son désir l'image d'Eijirô s'enfonçant en Kacchan, son corps emperlé de sueur entre les cuisses musclées du blond, ses mains immenses sur les hanches de son amant et le rouge sur ses joues, le sourire satisfait et perdu sous la jouissance.
Sous lui, Kacchan s'arqua soudainement, cri de pure luxure étouffé dans le moelleux des cuisses d'Izuku, qu'il mordit par réflexe pour calmer les tremblements de son orgasme sans cesser de gémir sourdement. Izuku grimaça de douleur sans quitter Eijirô des yeux, observant le plaisir envahir son regard jusqu'à le noyer sous les vagues de jouissance, jusqu'à ce qu'il rejette la tête en arrière sur une plainte, profondément enfoui en Kacchan.
Izuku s'amusa à repousser deux trois mèches du visage camouflé par sa cuisse, effleura la joue brûlante. Il se fit la remarque qu'il était mignon, ainsi, puis renversa la tête en arrière à la rencontre de la main d'Eijirô qui remontait sa colonne, doucement, pour checker s'il allait bien.
Dans le calme subit du salon où les trois souffles se cherchèrent une bonne minute avant de retrouver un rythme convenable, Izuku se relevait doucement des épaules de Kacchan sur lesquelles il laissa une empreinte rougeâtre. Oups.
Il s'effondra au pied du canapé en remerciant l'univers que la couette ne soit pas allée plus loin que le sol. La main d'Eijirô dans ses boucles le fit s'adosser à sa jambe, savourant la sensation avec un vague sourire sur les lèvres, encore un peu engourdi.
« Ça t'a plu ? »
« Il a pas intérêt à dire non ! » grommela Kacchan, immobile sur le canapé où il rattrapait sa respiration bien plus malmenée que celles des autres.
« Ça m'a grave plu, t'inquiète Kacchan. Et la prochaine fois, c'est moi que tu prends. » confia-t-il à Eijirô, un brin gêné, mais suffisamment grisé par l'ambiance pour oser.
« Ça me va. »
« Je demande à voir ! » persifla le gremlin de retour parmi eux, auquel Izuku envoya une poignée de pop-corn trouvés sur le sol par jeu, absolument mort de rire face à la gueulante que ça déclencha.
« N'empêche, vous vous êtes un peu trop vanté. »
Eijirô haussa un sourcil interrogateur alors que Kacchan se redressait sur ses coudes pour le dévisager.
« Je peux encore marcher. »
C'est parti ^^ !
Shigaraki-chan : Merci infiniment, j'espère que la suite te plaira tout autant !
Omiya : Merci merci ! Tes compliments vont droit au cœur ! L'idée de Princess Explosion traînait sur Tiktok y'a un paquet de temps et j'ai pris comme canon que le chat de Katsuki s'appellerait toujours Princess Explosion XD. C'est dur d'enchaîner tout naturellement (j'ai moins géré sur ce chapitre làXD), aussi, c'est un vrai plaisir de voir que c'est apprécié ^^. Je suis absolument ravie que le lime t'ait plu et j'espère que le lemon sera à la hauteur ! Tout le plaisir est pour moi que de partager mes conneries ^^.
Elvra : Oups, Princess Explosion ravit tout les cœurs XD. La même, je l'imagine beaucoup trop en maniaque dévoué à sa moité et avec une cuisine IM-PE-CCABLE XD. Ravie que tu ais aimé ^^, merci !
