Ce qui est fou, c'est qu'à chaque fois, c'est les perso secondaires qui font craquer tout le monde. D'abord Princess Explosion, maintenant Denki XD. (Same for me XD). J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les précédents (plus, ce serait mieux, je croise les doigts et prie les dieux) et merci infiniment pour les reviews, qui sont toutes plus extraordinaires les unes que les autres, je vous rep en fin de chapitre ^^.

Elle était claquée,elle avait froid , elle aurait dû aller se coucher, mais elle a prit de son temps pour me bêta-lire telle la déesse qu'elle est ! Merci Maki, ma bêta-lectrice que j'aime d'amour fou furieux.


Chapitre 5 : « Pardon, qui ? »

"Je vais te tuer Eij !"

"Hey, c'est pas moi !"

"Comment ça c'est pas toi ?!"

Les yeux résolument fermés, Izuku mobilisa la moindre parcelle de son énergie pour contrôler les commissures de sa bouche. Ne pas rire. Son évanouissement attirait suffisamment l'attention sur lui et si personne ne regarderait les rushes caméra pour décrypter les chuchotements d'Eijirô et Kacchan, il aurait été mal vu que le supposé évanoui se marre.

"C'est Izuku qui avait mon tel !"

"Deku contrôlait l'appli ?!"

La brusque réverbération de la question de Kacchan indiqua à Izuku qu'ils venaient d'arriver dans le garage de l'immeuble, apparemment désert. Good.

"Ba oui, sinon je lui aurais pas donné mon portable !"

Bip-bip. Leur voiture, avec ses vitres teintées qui garantissaient une parfaite sécurité, précaution obligatoire compte-tenu de leur boulot. Tant pis si lui-même devait venir chercher son propre véhicule le lendemain, il se laissa déposer comme un sac de patate par Eijirô sur la banquette arrière, le roux balançant par-dessus lui le reste de ses explications à Kacchan, qui s'apprêtait à monter à l'arrière lui aussi :

"Denki lui a filé une décharge et au passage, ça a grillé mon tel. Avec l'appli. Ça a tout bloqué !"

Izuku se permit de jeter un coup d'œil, étendant la tête pour apercevoir la mine furibonde de Kacchan au-dessus de lui :

"Deku contrôlait mon plug ?!"

Eijirô sourit, horriblement satisfait de lui-même et amusé au-delà du raisonnable :

"J'avais dit que je te prêterais."

Le blond s'étouffa de rage en rejoignant Izuku, qu'il poussa du coude pour le redresser en fermant la portière, les enfermant dans le véhicule désormais opaque de l'extérieur.

"Kacchan, je suis désolé !"

"Ta putain de gueule !"

"Je voulais pas… je voulais... J'ai tenté..."

"J'ai dit tais-t.. Ah.."

Un gémissement tua dans l'œuf son engueulade et laissa le temps à Izuku de s'asseoir correctement à ses côtés pour examiner son meilleur ami. Désirable au possible, avec ses pommettes rouges, ses lèvres entrouvertes sur le prochain gémissement. Izuku comprenait bien volontiers le goût d'Eijirô pour ce genre de jeux, s'il avait le privilège de voir Kacchan dans cet état à chaque fois.

Et c'est mon résultat.

Le bout de ses doigts, qui avaient amené Kacchan à se tendre ainsi, son bon vouloir et sa volonté seule, chacun des soupirs de plaisir qui échappaient au blond, maintenant qu'il était à l'abri dans la voiture, étaient son seul fait. C'était enivrant. Presque trop, à en juger par son érection prononcée.

"On y va ?"

Eijirô démarra la voiture sans même attendre une réponse et Izuku paniqua une lichette :

"Heu.. faudrait pas retirer le plug de Kacchan d'abord ?!"

"Non. Tu vas t'occuper de lui."

"Moi ?"

"C'est toi qui l'a mis dans cet état-là non ?"

"Heu…"

"Alors ôte ton pantalon et assieds-toi sur ses cuisses ! Je veux sa queue enfoncée en toi d'ici cinq minutes !"

Alors qu'Izuku se tortillait pour jarter ses chaussures et glisser son pantalon le long de ses cuisses, aidé par les mains impatiences de Kacchan à deux doigts d'arracher le tissu, Eijiro les observait dans le rétro avec une expression qui ne présageait rien de bon. À peine son caleçon avait-il quitté les chevilles d'Izuku que Kacchan tira à lui sa cuisse, installa ses genoux de part et d'autre de lui sans tenir compte du grognement de contestation que le vert lâcha en se cognant le haut du crâne contre le plafond. Maudite voiture.

"Dépêche !"

Les dents de Kacchan se plantèrent dans son épaule, lui tira un gémissement de plaisir. Il sentit les mains du blond remonter ses cuisses, l'attirer à lui et saisir sans préavis le plug pour le retirer aussi lentement que son impatience l'y autorisait. Bien trop vite. Izuku refréna une grimace à la sensation de vide étrange que le sextoy laissa, son corps rechignant sous le changement. Le plug fini sans doute quelque part sous la banquette, mais le vert n'avait pas le temps d'y penser, ses mains occupées à libérer l'érection de Kacchan de son pantalon alors qu'il essayait de se rappeler de respirer convenablement. Il eut à peine le temps de poser les doigts sur la queue de Kacchan, une fraction de seconde avant que les hanches du blond ne se mettent à bouger d'elles même, bouche ouverte sur la plainte de plaisir la plus sauvage qu'Izuku lui avait entendu émettre. Pour l'instant.

"Plus que deux minutes." rappela Eijirô à l'avant, négociant un virage à la perfection compte tenu de la situation.

Izuku se pencha pour cracher sur ses mains, abandonnant définitivement toute idée de dignité, laissant les mouvements de Kacchan enduire ses doigts et la queue qu'ils contenaient de sa salive. La vision des hanches de son meilleur ami se soulevant avec précipitation pour s'enfoncer plus encore au creux de ses paumes lui donnait envie de s'éterniser un peu, de le laisser encore quelques instants gémir sous ses doigts.

"Grouille !" siffla Kacchan, entre deux plaintes vainement réprimées, et ses mains accrochées aux poignets du vert pour le maintenir en place étirèrent les lèvres d'Izuku en un sourire un brin sadique :

"Et demandé plus gentiment, ça donne quoi ?"

La rage des prunelles vermillon s'infusèrent d'une surprise délicieuse, presque suffisante pour qu'Izuku libère sa queue à la seconde, mais il n'allait pas laisser passer la moindre chance de voir Kacchan plier, rien qu'une lichette, sous lui. Il desserra les doigts, juste de quoi perdre un peu de friction et de contact, tirant un grognement agacé du blond, si agacé qu'Izuku sentit ses ongles mordre sa chair par pur réflexe et il se pencha plus encore sur son meilleur ami pour goûter son souffle.

"Grouille-toi, s'il te plaît !"

Kacchan lui cracha littéralement ses mots dans la bouche, les lèvres retroussées en un rictus de rage qu'Izuku lécha, savourant l'effet de sa demande aux frémissements de frustration qu'il sentait parcourir le corps chaud contre lui. Abandonnant sa proie, il se haussa sur les genoux sans cesser d'embrasser cette bouche parfaite, essayant tant bien que mal de garder l'équilibre entre la frénésie des mouvements de Kacchan et la conduite d'Eijirô. La peau griffée par le geste brusque du blond, Izuku le sentit agripper son cul comme si sa vie en dépendait, dents plantées dans sa lèvre inférieure et les doigts impatients se glissèrent en lui en même temps que la poigne de Kacchan abaissait ses hanches sur les siennes.

Leurs gémissements de plaisir enduisirent leurs lèvres jointes de pure luxure, alors que la queue de Kacchan remplaçait ses doigts, qui n'avaient été présents qu'une poignée de secondes en Izuku, lequel se cambra un brin lorsqu'il sentit la chaleur de l'érection brûler ses reins. Une douleur sourde le traversa, la vitesse à laquelle Kacchan l'empala sur lui était trop rapide pour son corps mal préparé, il gémit de mal-être, sourcils froncés. Kacchan lui déposa une volée de baiser sur la joue pour demander pardon, entrecoupée de halètements impatients qui le rendaient incapable de ralentir davantage.

"Une seconde..." murmura Izuku, soufflant un bon coup pour dissiper la gêne et s'efforçant de détendre ses muscles.

Bien que le corps tendu dans une douloureuse attente, Kacchan resta immobile, mains sur ses hanches qu'il étreignait à les bleuir d'hématomes, le nez enfoui dans les boucles vertes. Il les déserta presque immédiatement pour tracer le chemin d'une veine sur le cou de son meilleur ami de la pointe de sa langue, remplacée aussitôt par une morsure si avide qu'Izuku ne put s'empêcher de miauler de surprise douloureuse, avant que la deuxième ne le fasse fondre plus encore contre le blond. Il en aurait des marques.

Alors que Kacchan dévorait son cou en y apposant l'empreinte de ses crocs, de manière si méticuleuse qu'Izuku savait pertinemment qu'il faisait exprès de laisser autant de suçon, il roula des hanches pour voir. Le cri de Kacchan contre sa peau malmenée de suçons la transforma en feu liquide. Agrippé aux épaules de son meilleur ami, Izuku relança ses hanches en avant, savoura le plaisir qui irradia de son bas-ventre bien moins que les soupirs remontant son cou, dont il sentit l'effet excitant ravager son corps jusqu'à brouiller sa vision.

Merde, c'était trop bon.

La voix rauque d'Eijirô se faufila entre eux avec son ton si particulier, celui auquel on ne désobéissait pas, pour glacer le brasier qui les consumait en une poignée de mots :

"J'ai pas dit que vous pouviez bouger."

"Eij ?" haleta Izuku, si interloqué que son esprit n'enregistre pas l'info à temps pour empêcher ses hanches de bouger encore une fois, rien qu'une, traversé d'une vague de plaisir lui arrachant un gémissement.

"Interdiction de bouger !"

"Quoi?!" grogna Kacchan, sa voix ayant baissé d'au moins deux octaves sous l'incrédulité, mains toujours si fermement enfoncées dans les hanches d'Izuku que celui-ci était persuadé qu'il allait les modeler à son empreinte.

"Je vous interdis de bouger, tous les deux."

"Mais tu as dit que…"

"J'ai dit que je voulais sa queue en toi, pas que vous aviez le droit de baiser. Pas sans que je puisse participer. Pas bouger."

Le léger cri de Kacchan était fait de frustration pure, désespérée alors qu'il se forçait à clouer ses hanches à la banquette, Izuku gémit sous la restriction, plus punitive encore que tous les orgasmes déniés par le plug. Et il n'osait même pas imaginer ce que Kacchan endurait, avec son sextoy encore actif, dont il sentait les vibrations remonter le long de sa queue pour se diffuser en lui, si fortes qu'elles lui retournaient l'estomac de plaisir.

La jambe du blond recommença à trembler, de cette cadence d'impatience douloureuse et Izuku observa une seconde l'extérieur à travers la vitre teintée pour se repérer. Ça allait, réalisa-t-il avec soulagement, ils n'en avaient plus que pour une poignée de minutes, c'était tenable.

Ou peut-être pas… se reprit-il en sentant les hanches de Kacchan se soulever, rien qu'un brin, rien qu'assez pour s'enfoncer en lui de quelques centimètres, assez pour qu'il se morde la lèvre sous la volupté du geste. Encore.

Comme s'il avait lu dans son esprit, Kacchan recommença, lentement, manquant ôter ses genoux de la banquette tant son mouvement entraîna Izuku vers le haut et cette fois, il n'arriva pas à retenir sa plainte. Eijirô profita alors de son feu rouge pour glisser un bras dans l'espace entre les sièges avant et gifla négligemment le cul d'Izuku :

"J'ai dit quoi ?"

"Pardon…" souffla Izuku, pantelant, incapable de réfléchir décemment.

"Pardon, qui ?"

Blanc complet. Il savait que c'était une question, il avait entendu le point d'interrogation, individuellement il aurait peut-être compris chacun des mots, mais assemblés ainsi, avec la queue de Kacchan en lui et ses lèvres sur sa peau, rien n'avait de sens. Hormis les mouvements infimes des hanches du blond qui le rendaient cinglé, à ne pas le baiser correctement jusqu'à ce qu'il en oublie son nom.

"Sir…" lui souffla Kacchan au creux de son oreille en guise d'anti-sèche et avant qu'il n'ait pu réfléchir à la pertinence et à sa légitimité d'utiliser lui-même ce titre pour Eijirô, il s'entendit jeter précipitamment "Pardon, Sir !" par-dessus son épaule emprisonnée par les mâchoires de Kacchan. Qui ne cessait toujours pas ces mouvements de hanches et qui allait finir par les faire punir. Son cul était à l'abri de la main d'Eijirô, lui.

Izuku délaissa les épaules du blond pour plaquer les paumes de ses mains contre le toit de l'habitacle et en prenant soin de ne pas déclencher son alter, épingla le bassin de Kacchan du sien contre la banquette. Ce mouvement envoya Kacchan loin en lui, aussi loin qu'il leur était physiquement possible, entrouvrant leurs lèvres sur le même hoquet de plaisir surpris. L'expression de Kacchan, avec la bouche ouverte pour happer un peu d'air et l'air si troublé par la sensation, si perdu dans le plaisir qu'il en ferma les yeux un instant en renversant la tête en arrière, était une œuvre d'art à elle seule qu'Izuku tenta de graver dans sa mémoire. Intense et délicieuse euphorie que de savoir cette position possible, si délicieuse que l'envie quasi-irrépressible de recommencer et de baiser Kacchan ainsi, que chaque mouvement engloutisse sa queue avec l'exact même intensité, manqua faire oublier à Izuku l'ordre d'Eijirô.

Dans l'espoir désespéré de les distraire, le vert précipita ses dents sur les lèvres de Kacchan, lui saisit la lèvre inférieure pour y appliquer sa langue avec violence, laissant ses mains au plafond pour les immobiliser tous deux alors que celles du blond griffaient ses tempes pour l'attirer plus encore à lui.

Il faisait bien trop chaud dans cette voiture de merde, bien trop chaud pour leurs respirations hachées de plaintes de plaisir et l'indécence absolue de sentir la queue de Kacchan enfouie en lui, frémissante du plug et des bribes de plaisir excité que les baisers déversaient sur leurs corps. Chaque gémissement du blond envoyait Izuku un peu plus en avant dans un état d'hébétude où seule comptait la pression de ses mains sur le toit qui maintenait Kacchan en lui et ses mains, partout sur lui.

L'arrêt brutal de la voiture sous eux interrompit leur baiser et ôta les lèvres de Kacchan des siennes :

"Enfin !"

Et immédiatement, il mordit l'épaule devant lui, incapable de rester éloigné de la peau d'Izuku plus de quelques secondes. Ils devaient être arrivés dans le garage d'Eijirô et de Kacchan, émergea Izuku, une chance qu'ils aient choisie une maison à l'européenne, avec une porte intérieure leur garantissant une discrétion parfaite. A travers la vitre du coffre, il entrevit la porte du garage se clore définitivement. Ouf.

Eijirô enleva la clé du contact avec un sourire, puis se pencha vers eux entre les sièges avants pour contempler le bordel qu'ils avaient fichu dans la voiture, entre les habits en vrac et le plug perdu, qu'Izuku chercha vaguement des yeux. Oups. Ils en avaient toujours un, cela dit et bien fonctionnel, il le sentait toujours au fond de lui.

Les hanches de Kacchan l'envoyèrent brusquement vers le plafond en manquant lui faire heurter ce dernier, tant le mouvement était violent. Il cria de plaisir et se raccrocha aux bras de son meilleur ami dont les dents relâchèrent son épaule le temps de demander :

"J'peux le baiser maintenant ? Sir ?!"

La main d'Eijirô attrapa les boucles d'Izuku pour le cambrer en arrière, l'arrachant à l'étreinte de Kacchan qui gémit suite au mouvement des hanches du vert s'avançant vers lui.

"Mmmm… il le mérite, tu crois ?"

Dans sa position, Izuku ne pouvait faire aucun mouvement et incapable d'échapper à la poigne d'Eijirô, il sentit son souffle contre sa mâchoire créer un frisson de plaisir qu'accentua le mouvement des hanches de Kacchan sous lui, vraisemblablement trop impatient pour attendre l'autorisation du roux.

"C'est lui qui t'a mis dans cet état…"

"Raison de plus !" haleta Kacchan, malaxant les hanches d'Izuku à lui faire mal. Le feu de ses reins réduisait sa capacité de réflexion en lambeau et à ce stade, il aurait donné tout ce qu'il possédait pour qu'Eij dise oui.

"Non, je ne crois pas. Vous avez toujours interdiction de bouger."

Il en aurait pleuré de frustration, c'était inhumain de les laisser ainsi, son érection lui faisait si mal que le moindre mouvement de Kacchan contre lui était plus une torture qu'un soulagement, son corps entier tremblait d'une tension impossible à évacuer. Sous lui, Kacchan s'immobilisa au prix d'un effort qui le fit grogner, laissant uniquement les pulsations du plug infiltrer leurs reins pour attiser leur désir et brouiller leurs respirations.

"Mais moi, je peux."

Les immenses mains d'Eijirô recouvrirent celles de Kacchan, enveloppant les hanches d'Izuku qu'il souleva sans le moindre effort apparent. Le plaisir de sentir enfin la queue de Kacchan bouger en lui était suffisant pour qu'un sanglot de soulagement échappe à Izuku, aussitôt récupéré par le sourire d'Eijirô :

"Petit chat." lui murmura-t-il affectueusement, si doucement à son oreille qu'il fit naître un sourire sur les lèvres du vert. Eijirô embrassa sa joue, qu'il repoussa du bout du nez jusqu'à lui renverser la tête en arrière, la nuque du vert posé sur son épaule, sa bouche a quelques millimètres de l'oreille d'Eijirô, parfait pour qu'aucun des soupirs d'Izuku ne lui échappe :

"Prêt, mon cœur ?"

Izuku entendit à peine le "oui" enthousiaste de Kacchan alors que la poigne d'Eijirô l'empalait sur la queue du blond.

Lequel gémit, enfonça ses doigts plus encore dans la chair d'Izuku et laissa Eijirô recommencer le mouvement, encore et encore, avec un rythme lent qui lui permit d'asseoir complètement Izuku sur les cuisses de Kacchan et de leur tirer la même plainte de plaisir.

Izuku se mordit la lèvre sans chercher davantage à contenir le plaisir qui lui brûlait la gorge. Pouvoir enfin bouger, sentir Kacchan s'enfoncer en lui, sa queue le pénétrer sans cesser de parsemer ses mouvements lents des vibrations du sextoy qui sourdaient entre eux liquéfiait son corps d'un plaisir fou. Les soupirs de Kacchan près de lui et la respiration hachée d'Eijirô à son oreille auraient pu le faire jouir sur l'instant.

C'était inconfortable, d'être si penché en arrière dans cette position qui lui tordait le dos, les bras d'Eijirô l'encadrant douloureusement au milieu des sièges avant, lequel devait n'avoir d'ailleurs qu'un confort tout aussi voir plus limité que le sien, si inconfortable qu'il en garderait des contusions, mais tout cela n'avait aucune importance, rien ne comptait hormis la queue de Kacchan en lui, qui lui détruisait les entrailles de plaisir.

Puis Eijirô accéléra.

Guidées par ses mains, les hanches d'Izuku s'abaissèrent sur la queue de Kacchan avec tant de force que sa vision l'abandonna dans un brouillard trouble, son monde se réduisant à l'impitoyable cadence avec laquelle Eijirô l'utilisait pour baiser Kacchan. Izuku essaya de respirer entre deux gémissements, le corps lardé de pic de volupté le menant à deux doigts de la jouissance.

"Encore."

Pitié encore.

Le chuchotement d'Izuku fit luire les dents d'Eijirô contre son cou, ses lèvres effleurèrent les marques laissées par Kacchan avec douceur alors que sa prise sur ses hanches devient sans merci. Le mouvement laissa le blond s'enfoncer en lui si rapidement que le corps d'Izuku trembla sous la puissance du plaisir, la tension entortillait chacun de ses muscles en un nœud douloureux qui exigeait plus, toujours plus.

"Encore !" supplia Izuku et Eijirô se complut à le satisfaire.

Kacchan se défit de la prise du roux et ses mains sur les cuisses d'Izuku, il souleva ses propres hanches pour modifier l'angle avec lequel il s'enfonçait dans le corps brûlant du vert. Le changement le fit heurter la prostate d'Izuku dont le dos s'arqua alors que sa nuque quittait l'épaule d'Eijirô, bouche ouverte sur un cri de plaisir répercuté dans la voiture. Dans l'espace si confiné, il lui sembla inhaler ses propres gémissements tant l'air était saturé d'humidité et de plaintes.

Celles de Kacchan se fondirent dans un unique et même son, long, rauque, qui dévala le long des nerfs d'Izuku et envoya ses mains se glisser dans les mèches rousses pour se raccrocher à Eijirô. À un semblant de stabilité alors que son esprit s'effilochait sous les allers-retours de Kacchan.

Trois mouvements de hanche plus tard, Izuku sentit un spasme parcourir le corps de Kacchan et l'empreinte de ses doigts marquer le moelleux de ses cuisses. La jouissance du blond teinta l'atmosphère d'un cri de pure luxure alors que ses hanches l'envoyaient au plus profond d'Izuku, agrémentant sa plainte du gémissement du vert. La vague de chaleur provoque par l'orgasme de Kacchan fit vibrer le corps d'Izuku, amenant le plaisir de ses sens à un stade intenable, au bord du précipice de son propre orgasme. Et c'était pourtant pas assez.

"Eij…" implora Izuku, si arc-bouté contre les hanches de Kacchan que ses cuisses criaient grâce, désespéré dans sa recherche d'un tout petit plus de sensation, de caresse, de plaisir, juste assez pour enfin dénouer la tension de ses reins et enfin jouir.

La main d'Eijirô sur sa queue lui emplit la bouche d'une reconnaissance qu'il ne put exprimer que par un hoquet de plaisir, accueillant les doigts sur son érection douloureuse avec un roulement des hanches. Surexcité, il était incapable de détailler les nuances des mouvements du roux, son pouce qui glissa le long de sa verge alors que ses autres doigts emprisonnaient celle-ci, la pression divine et si justement dosée de la paume de sa main contre lui, les allers-retours dans un rythme rapide, tout se fondait dans le plaisir qui l'aveuglait, raccroché à la poigne d'Eijirô comme si sa vie en dépendait.

Son orgasme le faucha par surprise, écorcha sa gorge d'un cri rauque et supplicia son corps par la violence du plaisir. À peine eut-il conscience de refermer les doigts sur le dos d'Eijirô, d'y griffer son plaisir à travers les mèches écarlate et la chemise définitivement foutue. Ventre taché de sperme, son orgasme s'attarda le temps d'installer des tremblements dans chacun de ses muscles et lorsque la vague de plaisir reflua, il se retrouva à frissonner.

Putain de merde.

En face de lui, les prunelles vermillon le détaillent avec gourmandise, un infime sourire sur les lèvres de Kacchan qui scruta chaque bleu que ses mains avaient laissés, chaque goutte de sperme sur le ventre, chaque suçon que ses crocs avaient poinçonné sur le cou et les épaules, chaque tremblement des mains entortillées dans les mèches rousses, chaque boucles vertes engluées de sueur :

"Magnifique."

"Je suis d'accord." Approuva Eijirô, nez dans le cou d'Izuku dont il lécha la sueur. "Mais ça pourrait être mieux."

Haussement de sourcil de Kacchan tandis qu'Izuku déglutissait, à la recherche de sa respiration qui gisait sans doute quelque part à côté du plug, autrement dit, perdue. Il entendit cependant distinctement le sourire d'Eijirô :

"À mon tour de m'amuser."

"Eij, tu vas nous tuer."


"Je… Je m'attendais pas à ça…"

"C'est surprenant hein ?"

"Plutôt…"

"Il a pas fini."

"Sérieux ? Eij ?"

Plongé dans un sérieux absolu, le roux ne répondit pas à Izuku et ce dernier soupira sous le regard amusé de Kacchan :

"Je t'ai dit, il a pas bientôt fini."

"Je vois ça."

Les mains d'Eijirô remontèrent le long de son crâne en un massage qui le fit fermer les yeux de plaisir. Il garda les paupières closes sous les caresses et grogna de frustration quand les doigts repartirent dans ses boucles.

"En même temps, ça m'arrange, qu'il ait pas bientôt fini."

Il entendit Kacchan et Eijirô rirent de sa connerie, mais il était si bien ainsi qu'il laissa passer loin au-dessus de lui. C'était paradisiaque.

"Et il fait ça souvent ?"

"A chaque fois que je dis oui."

"Pourquoi tu dis pas oui tout le temps ?"

Kacchan répondit par un grognement sibyllin. Nonobstant la coulée de shampoing qui menaçait lui couler dans l'œil, Izuku entrouvrit l'autre pour détailler l'expression du blond, impassible sur le sol de la salle de bain, les cheveux enfouis sous un amas de mousse si volumineuse qu'elle dépassait presque la circonférence habituelle de ses mèches.

"D'accord, c'est un peu chelou - pardon Eij - mais c'est tellement agréable !"

"Je vois pas en quoi, c'est étrange."

Izuku tenta de trouver un moyen courtois d'expliciter que la dernière chose à laquelle il s'était attendu en entendant le roux déclarer "À mon tour de m'amuser", c'était de se retrouver assis au pied d'Eijirô dans la douche, en face de Kacchan, éliminant toute trace de sueur, sperme et salive de sa peau, pour ne garder que les marques de plaisir en souvenir pendant qu'Eijirô lui shampouinait les cheveux avec application. Étrangement, les mots lui manquèrent.

"Tu casses trois trucs par jour à cause de ton alter, Kacchan est sourd et moi, le mien m'empêche de ressentir au quotidien un tas de texture, tant il m'abîme la peau ! Alors j'aime bien fourrer mes mains dans un truc doux."

"Et mon cul, c'est pas assez, fallait que tu mettes tes pattes dans mes cheveux !" ronchonna Kacchan, pourtant immobile sous sa mousse.

Izuku refréna un gloussement tant il perdait de sa prestance ainsi. Il ne devait pas être mieux, surtout avec la pulpe des doigts d'Eijirô qui lui massaient le crâne dans un mouvement ascendant si agréable qu'il en baissa la tête et se fit tomber de la mousse sur le nez.

"Il aime pas le shampoing que j'utilise." glissa Eijirô et Lord Explosion Murder explosa bel et bien :

"Ta merde sent la framboise putain, j'aime pas ça, ça empeste l'odeur artificielle et j'ai les cheveux gras trois jours durant tellement tu en fous !"

Ce fut plus fort que lui, Izuku piqua un fou rire monstrueux.


C'est parti ^^ !

Elvra : Merci ! Deux reviews c'est tellement gentil ^^ ! Je prends ça comme le fait que t'avais doublement envie de lire la suite, donc j'espère qu'elle te plaira autant que le chapitre précédent XD !

Eatsuna : Ho que c'est adorable ! Merci ! Tu me diras si Kacchan est assez passé à la casserole avec son sextoy à ton goût xD ? C'est bien normal que je réponde, c'est la première fois que je publie une fic et que je reçois des reviews, c'est un immense plaisir que de partager tout ça ^^. Et un vrai bonheur de savoir que mes conneries écrites font plaisir à d'autre ^^ ! Donc merci merci !

Bluestars14 : Holà ! Pour moi ça va, remise de ma maladie de merde XD. J'espère que toi aussi ça va ^^ ?

Ravie que Denki t'ai fait tant rire, il a ravi tout les cœurs XD. Ralala l'idée que des gens relisent cette fanfic c'est un truc de fou, ça me paraît presque trop irréel XD. On trouve pas beaucoup de threesome oui, puis c'est vraiment un ship que j'adore, donc j'ai suivit la devise de « si tu ne trouve pas, fais-le toi-même » ! Et encore, à mes yeux c'est pas encore du vrai threesome, mais ça va venir. Héhéhé. J'espère que ce chapitre t'a plu, qu'il est à la hauteur de tes attentes et de ton impatience ! Je croise les doigts ^^ ! Et milles merci pour ta review si adorable et gentille !

Omiya : Haaa quel bonheur, plaisir et honneur, si si, de voir qu'à chaque chapitre tu prends le temps de reviewer ! Merci infiniment ! Denki est un bourreau des cœurs qui a même volé le mien au passage XD. LA MAMIE XD. J'ai adoré l'écrire. J'espère, je croise les doigts si forts, que ce chapitre ait été à la hauteur, que tu as enjoyé la fin de cet interlude pas très… professionnel XD.