Depuis trois semaines j'ai réussi à rendre visite à ma famille à 8h de train de distance, retrouver au retour une chaudière en panne donc retomber malade, retourner au boulot dans une ambiance apocalyptique, faire un séjour de 4h aux urgences et écrire le plus long chapitre à ce jour. Chaos bonjour.

Désolée donc pour le temps entre les deux chapitres, j'espère que celui-ci vous plaira ! Un merci infini aux reviewers, je vous dirais jamais assez à quel point vos reviews font plaisir et nous motivent ^^ !

Et je ne dirais jamais assez à quel point je voue une reconnaissance et un amour éternel à ma bêta-lectrice, Maki. Elle mérite une allée avec plein de statue, qu'on appellera « grande allée avec plein de statue ». Et un petit géranium.


Chapitre 6 : « Dommage, j'ai tout léché. »

"Tu fais chier."

Le ronchonnement d'Izuku n'eut absolument aucun effet et à peine tenta-t-il de replonger dans le sommeil qu'il sentit la petite patte poilue lui tapoter le menton.

"Mais arrête…"

Pour la deuxième fois en moins de 24 h, il s'efforça de faire le mort de manière convaincante. Le chat grimpa sur son torse, s'assit à quelques centimètres de son cou puis enroula soigneusement sa queue autour de ses pattes pour le regarder fixement, il le sentait malgré ses paupières closes. Et Princess Explosion se mit à ronronner. Fort.

"T'as gagné, je me lève !"

La boule de poil sur les talons, Izuku émigra du canapé pour aller hanter la cuisine, cheveux en vrac, à la recherche du nécessaire pour un café. L'horloge sur le comptoir indiquait à peine 7 h, un jour de repos. Saloperie de chat.

Après avoir dompté la machine high-tech que Kacchan adorait tant qu'il ne laissait personne l'utiliser, ni même la regarder d'un peu trop près, Eijirô compris, Izuku dû se lancer à la recherche du sucre, dissimulé dans les placards avec un soin méticuleux. D'accord, Eij en abusait sans surveillance, mais merde c'était pas trop demander que de vouloir dénicher un carré de sucre sans devoir retourner toute la cuisine. Au fin fond du placard de l'îlot central, il trouva enfin la réserve de sucre, à côté de la farine et des œufs, ce qui lui fila une idée lumineuse.

"Qu'est-ce que tu dirais si je leur faisais des pancakes ? Ça peut être sympa ?"

Princess Explosion remua doucement la queue en fermant à moitié les yeux, ce qui était sans équivoque une approbation.

"Après tout," s'encouragea Izuku en sortant le lait du frigo, selon les instructions de la recette fraîchement dénichée sur ton tel, "Kacchan en fait à chaque fois, ça devrait pas être si compliqué que ça."

Il ne se rappelait cependant pas que Kacchan passait 10 minutes à retirer les coquilles d'œuf du saladier de pâte, ni que celle-ci exigeait presque 20 minutes de mélange intensif avant que la moitié des gruaux s'en aille enfin. Quand il réalisa qu'il n'avait réussi qu'à recouvrir l'entièreté de l'îlot de cuisine d'un mélange de pâte farineuse et d'éclaboussures de lait, sans compter la pénible cuisson d'un unique pancake à peu près entier, les trois autres s'étant respectivement cassés sur la poêle ou cramés, il dut se résigner : c'était un carnage.

Le pancake survivant atterrit dans une assiette qu'il tendit par réflexe au chat, dans l'espoir d'avoir une approbation supplémentaire :

"Alors ?"

Princess Explosion renifla la pâte, dubitative, puis souffla. Pas convaincue.

"Moi non plus."

"Kat va te tuer."

Izuku sursauta et en lâcha la cuillère, qui s'écrasa au sol dans un fatras métallique assourdissant alors que Princess Explosion bondissait de peur en direction de l'étage. Eij et lui se figèrent, tout sens en alerte. Mais Kacchan n'avait apparemment rien entendu et après deux longues minutes d'attente plus stressantes que toutes leurs missions d'infiltration réunies, un même soupir les parcourut :

"Tu as failli me tuer de peur ! Ça va pas d'arriver comme ça ?"

"T'as de la chance que ce soit moi qui sois arrivé en premier ! T'as vu ton bordel ? Dans la cuisine ?"

"Je voulais vous faire des pancakes…" s'attrista le vert devant ses pancakes mi-cramés mi-cassés, agrémentés de tâches de pâte pas cuite.

"Pour nous ?"

Izuku hocha la tête sans prendre le risque de répondre de peur que sa déception ne s'infiltre dans sa voix et attrapant l'assiette, précipita les petites crêpes ratées dans la poubelle. Il aurait dû s'en tenir aux croissants. Les bras d'Eijirô l'entourèrent pour le serrer fort contre lui, l'enveloppant dans la chaleur du roux et les battements de son cœur sous son vieux t-shirt de nuit.

"J'apprécie le geste. Et je te propose de nettoyer tout ça avant que mon homme ne se lève et ne t'arrache la tête. "

"Encore deux minutes de câlin et j'appelle ça un deal. "

"Je vais jusqu'à cinq minutes si on range d'abord."

"Deal."

Lorsque Kacchan descendit un quart d'heure plus tard, si ébouriffé qu'il ressemblait à un buisson, la cuisine rutilait de propreté et Princess Explosion se léchait les babines devant une assiette où traînait une vague forme circulaire. Le blond fronça les sourcils en examinant ce qu'il voyait de son comptoir et îlot, suspicieusement immaculés. Instinctivement, il jeta un regard vers le canapé, haussant les sourcils quand il y découvrit Izuku wrappé entre les bras d'Eijirô, tout deux enfouis sous le plaid léger :

"Bonjour mon cœur."

Grognement en retour. Les deux heures du retard sur l'heure de coucher, dues non seulement à la soirée professionnelle, mais aussi à leur activité not safe for work, se faisait cruellement sentir dans le chapelet de grommellement que le blond lâcha en allant se faire un café, yeux mi-clos.

"Y'a que moi qui suis bien réveillé ?"

"Oui." confirma Izuku en se calant un peu plus contre le torse du roux. C'était agréable d'être ainsi entouré des immenses bras d'Eijirô et de sentir sa chaleur infuser son dos. Ça donnait furieusement envie de retourner se coucher après avoir enfermé Princess Explosion dans le garage.

Le chat en question releva la truffe de son assiette pour aller se frotter contre les mollets de Kacchan, qui ôta trente secondes les mains de son mug de café pour les glisser dans la fourrure, avant que son regard ne tombe sur l'assiette:

"Qu'est-ce que tu bouffes toi ?"

"Un pancake raté."

"Quoi ?"

"Izuku a voulu nous faire plaisir et à essayer de nous faire des pancakes."

"Et ?" haussa Kacchan en cherchant du regard les boucles vertes sous le plaid :

"Et c'était un échec." avoua Izuku en affichant une moue à fendre le cœur.

"Ou est-ce que ça a merdé ? T'as tamisé la farine ?"

"Non… Mais j'ai mélangé vigoureusement pour enlever les grumeaux !" ajouta Izuku précipitamment en voyant les sourcils du blond de froncer face à l'outrage de non-tamisage de farine et il réfuta le gloussement amusé d'Eijirô d'une exclamation indignée, "C'est vrai ! J'avais enlevé la moitié des grumeaux, c'est pas mal !"

"Et malgré ça t'as réussi à incorporer tes blancs en neige ?"

"Fallait monter les blancs en neige ?"

Eijirô explosa de rire devant la tronche de Kacchan, légitimement en train de faire une attaque doublée d'une gestion de café trop chaud qu'il ne pouvait cracher sans dégueulasser son comptoir. De peur d'aggraver son cas, Izuku se mordit les lèvres pour ravaler son fou rire et attendit que les gargouillis ulcérés de Kacchan se transforment en gueulante indignée :

"Mais t'as fais quoi comme mélange ?! C'est pas des pancakes ça !"

"Mais dans la recette ils disaient de mettre une pincée de levure.." se défendit Izuku sans tenir compte du rire d'Eijirô derrière lui.

"Bouge ton cul et viens ici, que je te montre comment on fait des pancakes dignes de ce nom !"

Quand Kacchan prenait ce ton-là en parlant de nourriture, il n'y avait aucune discussion possible et Izuku s'extirpa de la chaleur d'Eijirô à regret, déjà noyé sous les flots d'explications du blond.

Et il est même pas 8 h du matin, se désola Izuku en écoutant les longs exposés sur les différents types de farine, l'importance du tamisage, le choix des œufs, à peu près aussi attentif que Princesse Explosion dans son panier.

Force lui fut de constater cependant que les pancakes qu'il fit cuire après avoir soigneusement réussi toutes les étapes, sous la scrupuleuse vigilance de Kacchan, étaient bien plus présentables et bien plus ressemblant à des pancakes que son précédent essai. Empilés dans une assiette avec une poignée de fruits frais, c'était même digne d'un brunch de restaurant et Izuku leva sa création tout fier pour la montrer à Eijirô, s'arrêtant net en croisant le regard amusé du roux :

"Quoi?"

"Rien. Je vous trouve adorables tous les deux."

"C'est ses pancakes que tu devrais admirer." le rectifia Kacchan, presque vexé que son tutorat passe à la trappe.

"C'est pas les pancakes que je préfère quand tu cuisines, tu le sais. Pareil pour Izuku." le taquina le roux, amusé de sa tête effarée à l'idée que sa méticuleuse cuisine ne soit pas appréciée à sa juste valeur et Izuku ne put s'empêcher d'enfoncer le clou, par pur plaisir :

"Moi ce que je préfère dans les pancakes, c'est le sirop d'érable !" ajouta-t-il pour achever Kacchan qui semblait à deux doigts de l'égorger. "Prends en une cuillère au lieu de faire la gueule !"

Ronchonnant à qui mieux mieux, Kacchan lui piqua la cuillère des mains d'un geste furibond. Izuku soupira par avance, sûr et certain de ce qui allait se passer et pas manqué : emporté dans sa fausse colère dramatique, Kacchan enfourna une cuillère bien trop remplie qui lui dégoulina sur le menton et le torse. Heureusement qu'il ne portait pas de t-shirt, il aurait été foutu.

Heureusement qu'il ne portait pas de t-shirt.

Happé par la vision des filets de sirop d'érable, son pêché mignon, sur le torse nu de Kacchan subitement dix fois plus appétissant, Izuku n'entendit pas le "fait chier" ronchon du blond, occupé à suivre les gouttes tracer un chemin de sucre sur la peau parfaite. La salive lui envahit la bouche à l'idée de récupérer le sirop de la pointe de la langue et plus les gouttes glissaient vers le bas-ventre de Kacchan, plus le désir de le lécher envahissait Izuku. Une esquisse de raison retint ses mains, le temps qu'il tourne son égard vers Eijirô :

"Je peux ?"

Les lèvres du roux s'étirèrent en un sourire satisfait tandis qu'il hochait la tête, invisible aux yeux de Kacchan qui cherchait un torchon. Sans aucune considération pour sa recherche, désormais inutile, puisqu'il avait l'autorisation d'Eijirô, Izuku lui saisit les hanches pour assurer sa prise et avec voracité, précipita sa langue sur la peau brûlante.

Goût infime de sueur sous le sucre cristallisé, le tout baigné dans l'odeur de caramel propre à Kacchan, plus exquis que l'exclamation de surprise du blond. Enivrant. Il entendit vaguement Kacchan lâcher sa spatule, enfouir une main dans ses boucles vertes alors qu'un soupire de plaisir lui échappait lorsque sa langue parcourut le torse du blond, s'attarda sur l'auréole et remonta au creux de son cou pour que l'odeur de caramel envahisse chaque portion de la bouche d'Izuku. Il prit son temps pour redescendre le long du torse, lentement, attentif aux changements de saveurs sous sa langue, aux variables de textures de la peau engluée de sirop et aux soupirs qui parsemaient sa descente. Contre son ventre, il sentit l'excitation de Kacchan tendre son pyjama et il ne put s'empêcher de sourire en suçotant un coin des abdos particulièrement imprégnés de sirop. Il récupéra chaque goutte épaisse du bout de la langue, précautionneusement, caressant les hanches de ses mains alors qu'il se fiait à son goût pour suivre de la langue la carte de désir tracée par le sirop. Il s'amusa à en explorer chaque coulure, passant et repassant l'aplat de la langue en faisant gémir Kacchan jusqu'à ce que le goût de sa salive remplace celui du sucre, jusqu'à ce que sa propre saveur tâche la peau du blond.

Plus il descendait, plus les gémissements de son meilleur ami se faisaient plaintifs, impatients, les hanches bougeant d'elle-même au creux de la poigne d'Izuku. Sa propre érection se rappelait presque douloureusement à lui, engoncé dans son short, mais il se força à la patience en prenant tout son temps pour déguster le ventre de Kacchan, suivant d'une langue distraite la ligne de poil blond qui l'emmenait vers sa queue. Hélas, la dernière goutte de sirop s'arrêtait quelques centimètres trop hauts, trois fois rien. Un grognement de dépit envahit la gorge de Kacchan quand Izuku releva la tête, libérant ses hanches pour de redresser :

"Dommage, j'ai tout léché."

"Heureusement que vous étiez de ce côté-là de l'îlot, je me serais tué que de perdre ce spectacle."

"Je vois ça." commenta Izuku en désignant la main d'Eijirô qui caressait lentement sa verge à travers le tissu de son pantalon, dessinant sans le vouloir ses proportions impressionnantes qui tendait le vêtement.

Un brusque mouvement lui fit tourner la tête de surprise, juste à temps pour voir la cuillère heurter le comptoir avec un claquement sec. Le pantalon au niveau des chevilles et le ventre à nouveau recouvert de sirop d'érable en telle quantité qu'il enduisait la base de sa queue dans une gangue de sucre, Kacchan dédia Izuku du regard avec un rictus insolent :

"T'en as oublié."

"Mais quel sac à merde…" souffla le vert, amusé du caractère de son meilleur ami tout en étant époustouflé par la vision du sirop nappant son corps. Il s'agenouilla pour presser du bout du nez la cuisse de Kacchan, assez pour que celle-ci s'écarte en laissant filer le long du muscle le sirop, qu'il racla de la langue.

"Quel dommage que tu doives repasser là où tu as déjà nettoyé..." soupira dramatiquement Eijirô dans son dos, amenant un sourire sur les lèvres d'Izuku collantes de sucre.

"Ce n'est pas ma faute si Kacchan a refait tomber une cuillère de sirop."

"J'ai rien fait tomber du tout." grogna le blond, suivi immédiatement d'un gémissement quand la langue de son meilleur ami s'alterna avec sa bouche pour récupérer le sucre liquide. La pointe de la langue creusa la ligne des hanches d'un trait de feu que les mains de Kacchan dans ses boucles approfondirent davantage. De la pulpe des doigts, Izuku redessina la courbe de la cuisse en la remontant, jusqu'à ce que ses deux mains agrippent le cul de Kacchan pour presser la peau du blond contre sa langue.

Les joues barbouillées d'un mélange de sucre et de salive, Izuku savoura sentir sous sa langue les infimes reliefs des cicatrices du blond, quelques grains de beauté, qui égrenaient le velouté de sa peau. La saveur sirupeuse qu'Izuku lapait sur les muscles était presque aussi enivrante que les gémissements qui parsemaient les mouvements de sa langue le long des filets de sirop. Gourmandise sublime que Kacchan lui offrait.

Izuku le senti vibrer contre lui au fur et à mesure que sa langue descendait en suivant la fine ligne de poil blond, qu'il abandonna un instant en y laissant un baiser sucré :

"Alors tu as fait exprès."

"Peut-être." concéda le blond plaintivement, un soupire coincé dans sa respiration. Sous ses doigts, les hanches de Kacchan semblaient frémir sous l'effort qu'il faisait pour ne pas les pousser contre le visage d'Izuku. "Et après ? Comme si tu allais t'en plaindre."

L'arrogance absolue de Kacchan le fit sourire et tirer la langue de sorte à ce que la pointe effleure la peau sucrée, brûlante, de la queue du blond. Sirop d'érable mêlé de caramel.

"Moi non. Mais Sir pourrait trouver à y redire." glissa malicieusement Izuku avant que l'aplat de sa langue ne remonte le long de l'excitation de Kacchan. Un long gémissement parsema sa remontée, assez lente pour étaler le sirop sur toute la surface parcourue, trop liquéfié par la chaleur de la bouche d'Izuku pour tenir sur la peau. Qu'importe les filets épais qui tombaient sur ses genoux au fur et à mesure qu'il repassait sa langue sur la queue brûlante, Izuku s'acharne jusqu'à ce que la moindre parcelle soit enduite de sa salive sucrée.

"Ne t'en fais pas petit chat, je rajoute ça pour sa liste de punition."

Kacchan ouvrit la bouche pour protester, prêt à s'indigner, uniquement capable de gargouiller une exclamation de plaisir alors qu'Izuku prenait sa queue nappée de sirop en bouche comme la meilleure friandise jamais inventée. Dans les boucles vertes, les mains du blond se crispèrent à lui faire mal. Sa bouche descendit sur la verge sans qu'il ne se fasse d'illusions sur sa capacité à réaliser une gorge assez profonde : il n'était pas Kacchan.

Mais il avait une langue tout aussi agile, dévouée à effacer chaque nuance de saveur de sucre sur l'érection, occupée à faire fondre Kacchan par ses allers-retours. Le goût du sucre disparut en quelques secondes sous la chaleur, remplacé par l'odeur de caramel et de sueur, un peu musquée, remplacé par le goût des gémissements et soupirs du blond qui lui brûlaient les reins d'un désir pas possible.

Izuku profita de la salive sucrée coulant le long de l'érection pour effleurer de ses doigts le creux de l'entre-jambe, y récolter de ce sirop rendu liquide jusqu'à pouvoir les faire glisser sans effort aucun sur la peau. La gorge pleine de Kacchan, il immobilisa les hanches d'une main en remontant l'autre jusqu'à ce que ses doigts pénètrent le blond. Qui se cambra, manqua perdre l'équilibre, rattrapé par la poigne d'Izuku.

"Merde…"

"Si grossier."

Eijirô les fit sursauter tous les deux violemment, si absorbés dans leur plaisir qu'aucun d'eux ne l'avait entendu approcher. Le roux embrassa Kacchan sur la joue, puis à pleine bouche, emprisonnant Izuku toujours dévoué à sa tâche entre eux. Les mains d'Eijirô remplacèrent celles de Kacchan dans les boucles vertes pour enfoncer davantage la queue de son compagnon au creux de la gorge d'Izuku, qui manqua s'étouffer. Sans que la poigne d'Eijirô ne faiblisse.

"Allons petit chat, plus profond."

Refoulant un réflexe de gorge, Izuku se força à détendre sa mâchoire, laissa les paumes d'Eijirô guider sa bouche le long de l'érection de Kacchan, celui-ci gémissant franchement dans la bouche du roux. Profitant de l'inattention du blond, obnubilé par sa langue sur sa queue, Izuku fit aller et venir ses doigts en Kacchan, lui tirant une plainte de plaisir. Un mouvement plus brusque d'Eijirô sur ses boucles l'étouffa proprement sur la longueur de Kacchan, bien trop loin dans sa gorge pour qu'il puisse respirer aisément :

"Tiens quelques secondes…"

Maîtrisant sa respiration, Izuku resta ainsi, langue immobile sous la chaleur qui lui brûlait la gorge, une larme roulant sur sa joue tendue. Pour autant, il ne s'arrêta pas un instant de bouger ses doigts, s'amusant des frissons que chaque mouvement créaient le long des muscles du blond, les gémissements étouffés par les lèvres d'Eijirô loin au-dessus de lui. Le nez quasi enfoui dans la touffe de poils à la base de la queue de Kacchan, Izuku y respira son excitation qui se colorait discrètement, selon les inspirations, de l'odeur légère du savon d'Eijirô.

"Assez."

Après s'être étranglé sur la queue de Kacchan, Izuku failli s'étouffer sur la brusque foulée d'air qu'il inspira trop rapidement à la seconde où la poigne d'Eijirô lui cambra le dos jusqu'à ce qu'il croise son regard :

"Pas mal. Ce serait bête de gâcher tout ça…" remarqua le roux, son pouce étalant un peu plus la salive sirupeuse sur les lèvres d'Izuku, au point qu'elle en dégoulina sur son menton. "Ouvre."

Obéissant, Izuku s'exécuta, la tête renversée et calée contre les cuisses d'Eijirô, les doigts toujours enfouis en Kacchan qui, occupe à savourer la sensation des doigts le pénétrant de plus en plus rapidement, sursauta quand Eijirô lui lança :

"Crache."

Il y eut un bref instant de flottement, une poignée de seconde dans laquelle Izuku chercha activement le but de la manœuvre avant qu'il ne fasse le lien avec sa bouche grande ouverte :

"Ha non !"

"Je t'ai pas demandé ton avis petit chat, ouvre tout de suite ou je rajoute ça à la liste de tes punitions à toi."

Il est vrai qu'il avait encore la destruction du portable et la révélation - malencontreuse - de leur relation à Denki à expier et pour ne pas tenter le diable, Izuku entrouvrit les lèvres en rougissant. Fou que sucer son meilleur ami lui paraisse infiniment moins gênant que cela. Ce n'était que de la salive…

Sa tentative de raisonnement rationnel échoua lamentablement lorsqu'il croisa les prunelles de Kacchan, tout aussi mal-assuré que lui, une très légère rougeur sur les pommettes, se penchant sur lui en se mordillant les lèvres. Fasciné malgré lui, Izuku observa ses dents abandonner la pulpe de sa bouche pour ouvrir cette dernière, révélant une langue enduite d'une salive épaisse, que le désir et le plaisir avaient rendu assez abondante pour qu'elle se mette à couler le long des lèvres. Emporté par la gravité, le filet de salive coula entre Eijirô et Kacchan, s'échoua sur la commissure des lèvres d'Izuku. Qui se décala légèrement, trois fois rien, juste assez pour sentir la salive de Kacchan glisser sur sa langue lorsque le blond laissa couler un deuxième crachat sur son meilleur ami.

Plus sirupeuse que sa propre salive, celle de Kacchan brûla les muqueuses de sa langue de dégoût honteux puisqu'excitant, s'il en croyait les décharges de plaisir creusant ses reins à chaque glissement du liquide dans sa bouche. Humiliant. Il tressaillit sous l'impact du troisième filet humide, failli cracher lui-même, se retint de justesse. Il n'osait même plus bouger sa propre langue dans la masse visqueuse qui menaçait déborder de ses lèvres, par peur de frissonner sous la sensation de sentir sa langue s'enfoncer dans un mélange de leurs salives et de restes de sirop, que l'immobilité rendait de plus en plus étranger à son corps.

"Sur le canapé tout les deux. Et toi," ajouta-t-il pour Izuku, "tu gardes cette bouche fermée, je veux pas voir la moindre goutte t'échapper."

C'était ignoble, de refermer les lèvres sur une telle quantité de salive qu'elle lui gonflait les joues, mais Izuku retira ses doigts de Kacchan en faisant attention à sceller ses lèvres comme exigé. Il déposa un baiser furtif sur la main d'Eijirô et se releva en grimaçant. Genoux de merde.

Il manqua glapir quand Eijirô leur fila une claque monumentale sur le cul alors qu'ils passaient devant lui, amusant définitivement Kacchan :

"On sait pas garder sa bouche fermée ?"

"Toi, tu sais définitivement pas fermer ta grande gueule."

Eijirô attrapa la nuque de Kacchan et le propulsa dans le canapé sans délicatesse, avant de lui sourire méchamment :

"On va y remédier. Viens ici petit chat."

Debout devant Kacchan assis nu sur le canapé, Izuku haussa un sourcil interrogateur, incapable d'articuler un quelconque son. Eijirô se pencha sur lui et l'embrassa avec une douceur indécente compte tenu du mélange répugnant enfermé derrière les lèvres du vert, qui ne put s'empêcher de gémir sous la caresse furtive de la langue d'Eijirô sur sa bouche. À peine sentit-il les mains du roux se glisser sous son t-shirt, occupé à ne surtout pas laisser un millimètre d'espace entre ses lèvres jointes, bataillant avec ses gémissements de plaisir pour ne pas avaler par mégarde. L'idée seule de leurs salives coulant le long de sa gorge suffisait à lui coller un haut-le-cœur et pourtant, pourtant… C'était si tentant, juste une déglutition, une seule, rien qu'un mouvement de la langue. Rien qu'un infime geste d'un répugnant absolu. Y penser le dégoûtait. Le faisait froncer le nez. Lui donnait envie qu'Eijirô rajoute un crachat dans sa bouche. Ou son sperme.

Rouge écarlate, Izuku sentit son short de nuit glisser de ses hanches en s'accrochant à son érection douloureuse, pourtant intouchée à part par son pyjama qu'Eijirô envoya sur le sol, rejoint par son caleçon un tantinet humide de son excitation. Et la bouche d'Eijirô se glissa contre son oreille :

"Ramasse ton caleçon."

Izuku récupéra le sous-vêtement un brin perplexe, sans se formaliser de la claque supplémentaire qui rougit sa fesse, ni des mains de Kacchan parcourant ses cuisses avec une gourmandise palpable. C'était frustrant, de ne pouvoir gémir franchement.

"Fourre-le dans la bouche du gremlin."

Izuku dévisagea Eijirô d'un air stupide, son caleçon à la main, qu'il triturait nerveusement de son index.

"Allez petit chat, rends-moi service et muselle ma chienne…"

"Va te faire foutre." siffla ladite chienne derrière eux.

Si rabaissant, si humiliant pour Kacchan qu'Izuku sentit ses reins s'en enflammer. L'idée même de remplir la bouche de Kacchan de son sous-vêtement au diapason de sa bouche emplie de la salive du blond éclaboussa son corps d'une traînée de désir brûlant. Une humiliation pour une autre.

Eijirô continua de le caresser, de dévorer chaque parcelle de sa peau de ses mains immenses qui dénouaient chaque tension pour en créer des nouvelles de pur plaisir alors qu'il se retournait vers Kacchan. Lui saisissait le menton de sa main libre et glissait ses doigts entre ses lèvres pour forcer sa mâchoire à s'ouvrir.

"J'ai dit nn…"

Izuku profita de la protestation pour fourrer le caleçon dans la bouche du blond, poussant le tissu en avant jusqu'à ce qu'il immobilise totalement la langue de Kacchan, réduisant son indignation à un grognement étouffé, assourdi par les replis du caleçon. Parfait. Les lèvres écarlate de Kacchan, grandes ouvertes sur le ballot vert, étaient une vision délectable, autant que de voir les auréoles humides s'étendre sur le tissus au fur et à mesure qu'il absorbait la salive de Kacchan. Pas autant que la honte dans les yeux de ce dernier, l'ignominie que c'était que d'être bâillonné par un sous-vêtement. Pas propre. Saturé de l'odeur de sueur d'Izuku, du goût de son liquide pré-séminal, de son excitation.

"A défaut d'une muselière correcte, ça fera l'affaire. Ouvre…" demanda Eijirô en passant son index sur les lèvres d'Izuku et il plongea ses doigts dans les salives engluant la langue d'Izuku, qu'il pinça entre ses doigts. Le mélange déborda, enduisit son menton en coulant sur son t-shirt et le gémissement du vert projeta quelques gouttelettes de salive sur la main du roux, avant qu'il ne la retire :

"Je te laisse le cul de Kacchan."

Il ne se le fit pas dire deux fois. Empoignant la tignasse blonde, Izuku lui tendit un brin le cou en arrière, assez pour le chambrer et pouvoir glisser ses doigts le long des cuisses jusqu'à son cul. Il enfonça deux doigts dans la chaleur de Kacchan, faillit gémir en voyant son meilleur ami se tendre, sa gorge se contracter sous le plaisir. Il était bien assez détendu, évalua Izuku en ajoutant un troisième doigt juste pour être sûr, alors que les mains d'Eijirô s'occupaient de son propre cul contre lequel il sentait, à travers le tissu du pantalon, l'érection du roux. Enduit de sa salive et de celle de Kacchan, l'index d'Eijirô le fit gémir sourdement en se glissant en lui, brève sensation de froid avant que son organisme ne lui permette plus que de sentir la sensation délicieuse des allers-retours en lui.

"T'avais dit que la prochaine fois, c'était moi qui te prendrais…"

"J'ai dit ça, moi ?" haleta Izuku, troublé à en perdre ses mots de la chaleur de Kacchan autour de lui et des mains d'Eijirô sur son corps. En lui.

Sans parole aucune, avec un insupportable sourire perceptible malgré son bâillon, Kacchan hocha la tête pour confirmer, incapable de mettre sa grande gueule à l'arrêt alors qu'elle était inutilisable.

"Toi ta gueule."

Puisque la salive était le thème du jour, Izuku cracha sur sa main, y enfouit sa queue le temps de repartir à peu près la salive, gémissant de soulagement sous ses caresses en même temps que le deuxième doigt d'Eijirô accélérait sa respiration de plaisir. Agenouillé sur le rebord du canapé, il saisit les hanches de Kacchan et les souleva, le déstabilisant assez pour que le blond se rattrape à ses épaules avec un grommellement agacé. Remplacé immédiatement par une longue plainte de plaisir sous la queue d'Izuku le pénétrant, lentement, assez lentement pour savourer chaque sensation et frustrer terriblement les deux hommes.

"Eij, je…"

"Une seconde, sois patient."

La patience, c'était dur, entouré de la chaleur de Kacchan, de sa respiration précipitée contre lui et de ses mouvements de hanche sur sa queue, très légers. Ses propres hanches le brûlaient d'envie et il gémit de frustration quand la main libre d'Eijirô l'immobilisa, le temps qu'il rajoute un troisième doigt, prenant le temps nécessaire pour habituer doucement son corps, l'étirer assez pour que toute douleur soit maîtrisable. Sous lui, le dos de Kacchan quitta le dossier du canapé alors qu'il se cambrait davantage pour s'empaler plus encore sur Izuku. Qui aurait donné tout les sirops d'érable du monde pour pouvoir enfin le baiser.

"Attends, avec toi, je vais prendre du lubrifiant."

Le froid remplaça la chaleur des doigts d'Eijirô en faisant grimacer Izuku, qui lui lança, vexé :

"Hey ça veut dire quoi ça ?!" auquel Eijirô ne répondit pas, déjà dans la chambre à retourner le placard de leur table de chevet et Kacchan éclata de rire en dépit du bâillon.

"Te marre pas toi !"

Accrochant le dossier du canapé, Izuku l'utilisa pour envoyer un profond coup de rein contre les hanches du blond, transformant le rire en couinement de plaisir. Izuku ferma les yeux sous la volupté du mouvement qui irradia son ventre d'un feu familier, liant davantage ses muscles d'une tension délicieusement trop intense. Si Eijirô ne revenait pas dans la minute, il baisait Kacchan sans penser aux conséquences.

Comme doté d'un sixième sens, le roux déboula à cet instant précis dans le salon, manquant trébucher sur Princesse Explosion qui traînait dans le passage.

"Ha ba bravo !" le taquina Izuku, les deux mains fermement refermées sur les hanches de Kacchan pour l'empêcher de bouger. À sa grande frustration, s'il en croyait les sourcils froncés au-dessus du regard furibond.

Sans répondre à sa taquinerie, Eijirô l'embrassa dans le cou, à la jonction avec son épaule, des doigts reprenant leur place au creux de son corps avec l'ajout de la sensation glacée du lubrifiant. Brrr.

Pour occuper ses mains, Izuku fit glisser ses pouces le long de l'érection de Kacchan, savourant l'effet aux crispations de muscles qu'il s'entait autour de sa queue, amusé de voir à quel point le corps du blond réagissait à chaque caresse, chaque effleurement. Une carte de luxure.

"Prêt ?" questionnant Eijirô, attendant son feu vert pour très lentement, avec une douceur maîtrisée, le pénétrer.

Il était définitivement plus imposant que tout les amants qu'Izuku avait jamais vu et son corps protesta en frisson d'inconfort piqué d'une légère douleur sous l'effort demandé pour accueillir la queue d'Eijirô. Sans dissimuler pour autant la chaleur du plaisir. Un gémissement lui échappa, mains crispées sur la peau de Kacchan dont les doigts lui caressèrent doucement la nuque, geste d'apaisement et d'impatience. Izuku sentait les bras du blond trembler contre son corps, dans l'attente de ses coups de reins, les dents mordant son caleçon avec une hargne impatiente. Il haleta sous la lente, si lente, brûlure de ses reins et se crispa en sentant enfin les hanches du roux contre son cul.

"Une minute, s'il te plaît..."

"T'inquiètes, on prend notre temps."

"Merci. Y'a pas que tes pectoraux qui sont impressionnants."

Eijirô laissa échapper un rire amusé en remontant ses mains le long des cuisses de Kacchan, sur le torse d'Izuku, les sépara pour que l'une enserre la gorge du vert et l'autre la queue du blond, grogna de satisfaction :

"Plutôt pratique. Non ? "

Il serrait juste assez pour qu'Izuku sente battre son pouls, juste assez pour contracter sa queue d'un éclat de plaisir. L'inconfort d'Eijirô refluait, laissant place doucement à l'envie de bouger, de s'enfoncer en Kacchan alors qu'Eij le prenait, de voir ce que ça donnait, ces deux sensations mêlées en une.

Pour faciliter la position d'Eijirô, Izuku se rencogna contre le blond, définitivement collé au dossier du canapé et le roux en profita pour poser un genou sur l'assise, histoire de se stabiliser.

"Je crois que c'est bon…"

Et pour tenter, Eijirô se retira à moitié, s'enfonça à nouveau en Izuku avec douceur. Devant le gémissement du vert, il sourit :

"Parfait."

Ses mains vinrent dissimuler les bleus et griffures des hanches d'Izuku, fraîches de la veille. Fermement accrochées à son bassin, Eijirô entama ses coups de reins en prenant soin que chaque mouvement de ses hanches propulse assez Izuku en avant pour qu'il s'enfonce à son tour dans Kacchan.

C'était bon à en crever, la sensation de se faire baiser ainsi tout en prenant Kacchan. Le moindre minuscule geste d'Eijirô se répercutait le long de son corps pour résonner au creux des reins du blond. Chaque glissement d'Eijirô en lui parsemait ses hanches d'onde délicieuses, de plus en plus intenses au fur et à mesure qu'il s'habituait pleinement et que son corps capitulait sous le plaisir. Kacchan gémit sourdement dans le tissu, incapable de faire quoi que ce soit outre creuser le dos pour permettre à Izuku de s'enfoncer plus encore en lui. Lequel ferma les yeux en sentant qu'Eijiro accélèrer.

Vagues incandescentes qui lavaient ses muscles de toute réaction autre que le plaisir, son esprit de toute pensées non relatives à la chaleur de ses meilleurs amis autour et en lui. La queue d'Eijirô pliait son corps de volupté, amplifié par chaque mouvement au creux de Kacchan, dont les geignements étouffés par le caleçon les excitaient tous trois à n'en plus pouvoir. Piégé entre eux, Izuku ne pouvait que s'accrocher désespérément aux mèches blondes, lécher la gorge offerte pour y sentir les plaintes de plaisir faisant écho aux siennes, gémir leur luxure contre la peau salée de sueur où subsistait quelques rares traces de sucre. Le rythme imposé par Eijirô les faisait gémir à l'unisson, si enfoncés dans le plaisir que le monde se réduisait à la chaleur de leurs corps et au plaisir martelant leurs nerfs.

Le roux s'écrasa brusquement contre eux et posa une main sur le dossier du canapé, ce qui n'échappa pas aux deux autres :

"Ho ho..." haleta Izuku.

Le regard de Kacchan contre lui avait un reflet de triomphe, de revanche savourée dont il n'eut pas le temps de s'offusquer, les hanches d'Eijirô lui assénant un coup de rein violent. Gorge arraché par un cri de pur volupté, Izuku s'accrocha cette fois au canapé pour encaisser, réitéra son cri lors qu'Eijiro recommença, encore et encore, prenant un soin méticuleux à heurter sa prostate à chaque aller-retour, s'assurant que ceux-ci l'envoient systématiquement au plus profond de Kacchan.

Lames de plaisir si rapprochées qu'elles se fondaient en un tsunami de jouissance dans lequel il perdait voix et souffle. Il eut la sensation que ses reins se recouvraient de métal en fusion obéissant à la volonté absolue d'Eijirô pour consumer chaque cellule de son être. La tension familière irradia de ses reins pour infiltrer son bas-ventre et se dénoua en une brusque vague de jouissance qui déferla en lui. Etourdit sous la puissance de son orgasme, Izuku hurla celui-ci contre Kacchan, les sens saturés de son odeur et de celle d'Eijirô.

Une fraction de seconde plus tard, il entendit un gargouillement étouffé alors que Kacchan jouissait, écrasant Eijirô contre eux dans un spasme réflexe tandis que ses muscles se crispaient autour de la queue sensible d'Izuku. Lequel gémit, toujours malmené par la queue d'Eijirô en lui qui continuait d'exciter ses nerfs chauffés à blanc.

"Eij !"

"Désolé... Je... Je vais. .." haleta le roux, son plaisir audible aux gémissements qui ponctuaient sa respiration hachée, sons d'une sensualité inimaginable. Izuku se mordit les lèvres, coinça un gémissement dans sa gorge qu'il laissa échapper sous la pression des mains d'Eijirô sur ses hanches. Le roux enfonça ses dents dans sa peau, maculant son épaule d'un arc de sang involontaire lorsque son orgasme le prit au dépourvu. Izuku le sentit se presser contre lui au point qu'il crut se déchirer sous la taille de son meilleur ami, le cri de plaisir de celui-ci au creux de son cou.

Puis Eijirô relâcha ses muscles et s'abattit sur Izuku et Kacchan en les ecrabouillant, leurs respirations entremêlées dans le silence du salon. Complètement à bout de souffle.

Izuku laissa sa propre respiration s'affoler pour reprendre un rythme normal, trop occupé à savourer la sensation d'être compressé entre les deux battements de cœurs, dans la chaleur de ses amants. D'une main lasse, il attrapa un bout de son caleçon pour l'extirper de la bouche de Kacchan, qui crachouilla :

"Ha… J'ai la bouche pâteuse."

"Moi de même."

"Pas étonnant, vu que Kat t'a craché dessus..." rappela Eijirô, entre deux baisers sur l'épaule d'Izuku, sa main libre caressant la joue de Kacchan dans un geste doux.

"C'était… Si crade !" s'exclama Izuku, mort de rire et dégoûté à la fois.

"Ouais, mais t'as kiffé."

Izuku préféra ne pas répondre à cette affirmation et grimaça en ouvrant et fermant la bouche à quelques reprises, chassant la sensation. Un brossage de dent ne serait pas de trop.

"Une douche, c'est bien."

"Oui, mais tu touches pas mes cheveux avec ta merde framboisée."

"Moi, je prends le shampoing si ta proposition s'applique aussi à moi Eij. Et avant, on mange."

"On peut manger après, petit chat."

"Je me suis pas fait chier à tamiser de la farine extra-fine en menaçant me faire exploser la tronche au moindre faux pas pour ne pas manger mes pancakes !"

"T'es un putain de ventre sur patte !"

"J'vois pas le soucis !" ronchonne Izuku, Eijirô mort de rire dans ses boucles face à leur numéro agacé si peu convainquant ainsi embrassés, avant qu'il ne fasse entendre un "heu…" dubitatif.

"Quoi ? T'as un souci aussi avec le fait que je sois un ventre sur patte ?"

"Non… Mais personne ne mangera de pancake..."

Horrifié, Izuku se tortilla pour se redresser à la force des bras, entraînant Eijirô avec lui, abasourdi de découvrir Princesse Explosion assise sur le comptoir, se pourlechant les babines devant ses pancakes mâchouillés.

Un son étranglé de désespoir échappa à Izuku alors que Kacchan explosait de rire, absolument mort, assez compatissant pour taper le bras du vert au milieu de son fou rire. Eijirô tenta de réfréner sa propre hilarité tandis que dépité, Izuku haussait les épaules en essayant d'être pragmatique :

"Va pour la douche."


C'est parti ^^ !

Daeryu.9 : Absolument ravie que cette fic te plaise ^^ ! Merci infiniment !

Leile : Ho merci d'avoir prit de ton temps pour une review ! Un plaisir que de partager cette fic ^^ ! J'adore le fait d'arriver à faire rire mes lecteurs, c'est donc un super compliment, milles merci !

J'y ai sérieusement songé pour les alter mais j'ai préféré opter pour une fic plus « détachée » des alter, par soucis de respecter le rythme des lecteurs. Tout le monde n'en est pas encore à ce stade de l'histoire et je m'en voudrais de spoiler des gens qui viennent juste se détendre avec des fanfic ^^. Même si comme tu dis, il y aurait de quoi se marrer XD.

Omiya : Haaa merci pour ta review ! J'ai tenté de prendre au dépourvu avec cette configuration alors je suis bien heureuse que Katsuki prenant Izuku ait été une surprise XD. Je croise les doigts que ce chapitre t'ai aussi plu que le précédent ^^ !

Bluestars14 : Mercii ! Une surprise pour toi aussi à ce que je vois XD. Hé voici donc ta réponse, Eijirpô a succombé à dévorer Deku tout cru XD. T'inquiète, Kacchan ronchonne comme toujours mais on sait tous qu'il adore qu'Eij le câline.

Eatsuna : Merci merci pour ta review ! Je suis très heureuse que la dynamique de ce threesome plaise, c'est pas easy à écrire et j'espère avoir fait un travail acceptable avec ce chapitre-là (tu me diras XD?). Les reviews font toujours super plaisir, c'est l'energie qui nous fait continuer ^^ ! Merci !