Mes plus plates excuses pour le délai entre chaque chapitre, on est passé de deux par mois à un par mois et j'en suis navrée T-T. J'espère pouvoir retrouver un rythme convenable rapidement…D'ailleurs le précédent chapitre n'a pas été notifié, je n'ai pas reçu de mail et on me l'a confirmé dans les reviews, donc j'espère que celui-ci sera dûment notifié. (Sivouplait ?)

Bon, ben c'est du fluff ce chapitre, j'avais envie de fluff, j'ai écrit du fluff, voila. Dans la vibe de Noël en plus. Avec un brin de * spice * quand même, je suis incapable de faire du pure sfw XD. J'espère qu'il vous plaira et merci infiniment pour vos lectures et avis ^^.

La vie a décidé d'emmerder en beauté ma bêta-lectrice adorée, qui passe vraiment une période de MERDE. Pour son bien-être (parce que je l'aime d'amour fou et la veux en pleine santé), ce chapitre n'est donc pas bêta-lecturé ! Si il est moins bon, c'est donc normal, il n'a pas été Maki-approuved. Je la remercierais jamais assez pour tout ce qu'elle fait pour moi, cette fic ne serait rien sans elle et bêta-lecture ou non, merci Maki.


Chapitre 7 : « Kacchan, espèce de sale petit con. »

Eijirô enfouit son visage dans sa main droite, au bout de sa vie, tandis qu'Izuku lui tapotait gentiment l'épaule, assis à côté de lui, amusé au possible.

« Rappelle-moi encore une fois pourquoi j'ai dit oui ? »

« Parce que ça lui fait tellement plaisir. »

« Ça lui fait tellement plaisir. » répéta Eijirô en mantra, plus occupé à se convaincre lui-même qu'à réellement écouter le vert.

« Et puis tu l'aimes. »

« Et je l'aime. »

De l'autre côté de la friperie, un rire de gobelin fou furieux retentit alors que Kacchan dénichait, au fin fond d'un bac qu'il avait littéralement retourné, un vieux pull de Noël kitschissime, moche à s'en arracher les yeux, qu'il regardait avec tout l'amour possible du monde en respirant comme Dark Vador tant il était excité de sa trouvaille.

« Mais qu'est-ce que… »

« Ne me dit rien. C'est un pull de Noël ? »

« Oui… » répondit Izuku en se mordant les lèvres pour s'empêcher de rire. Un énième soupire échappa de la main d'Eijirô, si collée à son visage que c'était à se demander comment il respirait.

« Un pull de Noël moche. »

« Ça dépend des goûts, je pense… »

« Il est moche. »

« Il est ignoble. Je vois pas le motif, mais les couleurs… »

« Criardes ? »

« Pire. Ça fait mal aux yeux d'ici. Mais sache que ton gobelin est très heureux. »

Ledit gobelin se retourna pour exhiber sa trouvaille à son compagnon et à son amant, lequel prit sur lui de faire « oui, oui, il est bien » d'un mouvement de tête agrémenté d'un sourire, Eijirô étant trop occupé à observer les replis de sa paume d'un point de vue microscopique.

« Tu devrais admirer son pull, il en est vraiment content. Puis il est pas si moche que ça, une fois passé le choc des couleurs… »

« Tu dis ça maintenant, mais on verra en hiver, quand la première chose que tu verras en ouvrant les yeux le matin, ce sera ça. »

Izuku explosa de rire alors qu'Eijirô relevait enfin les yeux pour évaluer les dégâts, gémissant de désespoir à la vision de Kacchan sanglé dans le sweat de Noël le plus hideux, abominable, bardé de rouge, vert et blanc si discordants que même le vendeur papillonnait des yeux. Et le sourire le plus large du monde sur le visage. Un sourire pareil, Izuku le voulait bien tous les jours au réveil, même si ça impliquait se coltiner l'espèce d'amas laineux néon qui allait avec.

« Je te jure que je te ferais l'applaudir tout les jours, son putain de sweat. »

Un truc se tordit, quelque part dans le torse d'Izuku, comme une fausse route mal-maîtrisée, qu'il balaya d'un gloussement :

« Deal. En attendant souris et prépare ton meilleur jeu d'acteur, il vient te demander ton avis. »

« Il est bien hein ? » s'enthousiasma Kacchan en effectuant un petit tour sur lui-même pour leur faire admirer sous tous les angles le pull. Devant-derrière, même combat de kitsch noyé de mauvais goût.

« Il est super mon cœur. T'es content ? »

« Nan, j'ai encore trois bacs à fouiller ! » cracha le blond en repartant derechef dans les immenses bassines de vêtements, ricanant comme un maniaque.

« Je suis prêt à parier un mois de salaire qu'il va nous trouver des tenues. »

« Pari non-tenu Eij ! J'ai pas un mois de salaire à sacrifier dans les conneries vestimentaires de Kacchan. »

« Tu dis ça parce que tu sais qu'il va nous trouver quelque chose. »

Izuku n'eut même pas le temps de contester que le même rire démoniaque éclatait un peu plus loin, le blond à moitié enseveli sous une montagne de tissus. Il en extirpa un truc pelucheux qui oscillait entre le jaune et le vert pastel, soigneusement mit de côté le temps qu'il replonge dans son amoncellement et Izuku décida qu'il était temps d'arrêter le massacre :

« Viens, si on le laisse faire, il va retourner l'intégralité de la friperie.»

« Il va nous faire essayer un truc, tu le sais. »
« Probable. Allez, bouge ton cul. »
Le truc pelucheux - qui n'était ni jaune ni vert, mais orange kaki, une couleur inédite qu'Izuku n'aurait jamais imaginé possible - était un pantalon, que Kacchan avait visiblement assorti à une espèce de hoodie à capuche dégueulasse. Il était en train de concocter une tenue qui tenait plus de l'accumulation de plaids d'inspirations nordiques cousus ensemble sans daigner jeter un regard à l'arrivée d'Eijirô et Izuku à ses côtés, vaguement intéressés au point qu'Eijirô tenta une question :
« Mon cœur, tu crois pas que juin, c'est pas le mois idéal pour des tenues d'hiver ? »
« Ta gueule. »
« Et un hoodie ? Aussi chaud ? »
« Ta mère. »
«On va crever avec un pantalon pareil, tu as vu l'épaisseur ? »
« C'est pas pour toi, c'est pour Deku. Et ta race. »
Izuku resta bouche close pour éviter tout éclat de rire intempestif tout en gravant précieusement l'air dépité d'Eijirô dans sa mémoire. L'enthousiasme de Kacchan pour son empilement de plaid ne faiblit pas le moins du monde en dépit de leur tiède réaction et il fourra le tout dans les bras d'Eijirô qui disparut sous l'amoncellement de vêtements à la thématique hivernale.
« Là, voilà ! Maintenant, on peut essayer. » décréta Kacchan en tendant pantalon et hoodie à Izuku, qui n'eut quand même pas l'indécence de feindre l'excitation, par respect pour les nerfs d'Eijirô qui ronchonnait déjà sous sa pile :
« Essayer quoi ? La couverture ? »
« C'est pas une couverture, c'est un peignoir ! »
« Avec des trous ? »
« D'où tu vois des trous ? »

« Là. Ici. Celui-ci. Ici aussi. Puis là. »
« Ce sont des réparations à faire, trois fois rien. » balaya Kacchan en poussant son homme vers les cabines d'essayage, « Quand on trouve un truc comme ça, même un peu défraîchi, ça vaut le coup de le réparer ! »

« Ou de le foutre en guise de serpillière. »
« Eij ! »
« Il est pas défraîchi, il est complètement fané. Ou composté. »
Izuku se glissa précipitamment dans une des cabines d'essayage pour éviter d'assister à un meurtre, après tout, c'était sa journée de congés, hors de question qu'il se retrouve à remplir de la paperasse à cause d'un assassinat conjugal. Il abandonna lâchement Eijirô avec sa tenue cheloue à essayer et les mains sur les hanches, se résolu à enfiler pantalon et hoodie, surpris de la douceur inattendue de la matière pelucheuse. Il s'était attendu à ce que ça gratte comme l'enfer. Et les tailles était à peu près correctes, si on omettait la longueur du pantalon, un brin trop courte, qui dévoilait ses chevilles. Kacchan lui trouverait bien une paire de chaussettes à la thématique de Noël pour compléter cet outfit absolument...
Ignoble, acheva-t-il devant la glace.
C'était dégueulasse, mais c'est pas comme s'il ne s'y attendait pas. Autant faire plaisir à Kacchan jusqu'au bout, se consola-t-il en sortant de sa cabine, ridicule au possible, pour aller montrer le résultat au blond pestant bruyamment dans la cabine du fond, en essayant d'éviter soigneusement tout miroir.
« Kacchan ? Je peux te montrer ? »
« MINUTE ! »
Izuku entendit Eijirô se marrer, quelque part dans les cabines et il attendit patiemment que le blond daigne tirer le rideau en examinant, par curiosité mal-placée, les habits abandonnés dans la cabine voisine. La personne n'avait pas dû être satisfaite de ses sélections, à en croire la pile jetée en vrac sur la chaise, qu'Izuku détailla avec amusement jusqu'à ce que son regard tombe sur une pièce de dentelle noire. Un sous-vêtement féminin, sans doute.
Pourquoi n'avait-il jamais songé à Kacchan en lingerie ?

La question lui brûla le souffle en imaginant le corps du blond habillé d'un harnais et de porte-jarretelle. D'un corset. Ou d'une petite culotte en dentelle noire…
Sans réfléchir, il fourgua le sous-vêtement dans sa poche, afficha un air naturel juste à temps pour voir apparaître les mèches ébouriffées blondes, rendues électriques par l'essayage de son horreur en laine qui faisait presque plus mal aux yeux portés que sur un cintre.
« Nickel. Je te les prends. »
« Tu es sûr ? C'est… C'est un peu tôt pour ce genre d'habit. »
« Tu vas pas t'y mettre aussi ! J'ai dit que je te les prenais. »
« Tu me gâtes. Vraiment. »
« Sinon tu dis juste merci pour les fringues et ta gueule. »
« Merci pour les fringues, Kacchan. »
Le blond grogna, manière gremlin de signifier son approbation, puis il tapota l'épaule d'Izuku avant d'aller vérifier une dernière fois son reflet dans le miroir. Si satisfait de ses trouvailles que c'en était insupportable. Amusé, Izuku se mussa contre son dos et posa le menton sur son épaule, inspirant une pleine bouffée de l'odeur de caramel chaud qui avait déjà eu le temps de surpasser celle des vêtements lavés à la lessive bon marché. Le regard écarlate se posa sur lui, suspicieux :
« Quoi ? »
« Rien. »
« C'est quoi ton sourire de merde ? »
« Tu me permettrais de te rendre la pareille ? »
Un sourcil blond se haussa si haut qu'il disparut derrière les cheveux. Et la bouche se décrocha contre la pommette d'Izuku lorsque sa main, dans le miroir, étala la dentelle noire entre ses doigts, dégustant l'expression incrédule de Kacchan :
« C'est quoi ça ? »
« A ton avis ? »
« Un truc que je mettrais pas. »
« Un truc que tu vas mettre. De suite. » rectifia Izuku, bouche enfouie dans la laine pour y dissimuler son sourire.

« Dans tes rêves. »

« Je t'ai pas demandé ton avis. »
«J'ai pas d'ordre à recevoir de toi, Deku !»
« Ta gueule. »
La main libre d'Izuku enfonça index et majeur dans la bouche du blond, lui pinça la langue et le sourire du vert s'agrandit au glapissement de surprise que cela tira à Kacchan :
« Sir t'a prêté. Il a dit que je pouvais faire ce je voulais de toi. »
C'était tellement bon, de jouer au petit con, de voir l'air abasourdi de Kacchan sur son reflet, qui semblait hésiter entre lui exploser la gueule ou lui mordre les doigts, tellement bon de le voir tenter de déglutir son excédent de salive alors qu'Izuku tirait sur sa langue, si excitant de lire la gêne, presque imperceptible, dans son regard alors qu'un filet de salive coulait sur son menton.
« Alors ? »
Ça aurait été compliqué de dire non, ainsi rendu muet par les doigts d'Izuku dans sa bouche, difficile de refuser compte tenu de la bosse, légère mais indéniable, sous le bas de son pull kitsch. Qu'Izuku pointa du regard, notifiant avec satisfaction la gêne sur les joues du blond :
« J'me disais aussi. »
Il lâcha la langue pour glisser ses deux mains contre la peau rendue brûlante par le port prolongé d'un sweat de Noël en plein mois de juin. Et par l'excitation de sentir les doigts encore humide de salive du vert remonter le long de son torse jusqu'à émerger du col pour se refermer sur sa gorge. La paume d'Izuku s'enflamma du contact, de la pression et il sentit son pantalon devenir définitivement trop étroit lorsqu'un infime son échappa au blond, plus soupir que franc gémissement, assez pour qu'il ait envie d'empoigner une mèche de cheveux pour dégager davantage la gorge.
« Puis ça t'excite tout autant que moi, l'idée de te trimballer dans une culotte en dentelle. L'idée de ce que Sir pourrait en dire… »

Pulsion plus forte, contre lui, sous sa peau, d'un cœur un brin trop accéléré de plaisir, au diapason de la respiration hachée. Par réflexe, les mains de Kacchan attrapèrent les cuisses d'Izuku pour le rapprocher davantage et le vert sourit :
« Ou peut-être que ça te plairait plus, d'être en lingerie entre nous deux ? »
Cette fois, le gémissement fut assez marqué pour étirer le sourire d'Izuku, satisfait contre le cou de Kacchan, qu'il parsema de baiser léger, résistant à la tentation de le mordiller. Il préféra chuchoter de sorte à ce que son souffle se grave en frisson sur la peau du blond :
« On pourrait t'habiller que de dentelle noir. Ou de soie rouge, pour aller avec tes yeux. »
On va définitivement le faire, se promit Izuku, chauffé à blanc en imaginant la matière soyeuse soulignant la musculature de Kacchan, les traits écarlates ou s'accrocheraient des reflets de lumière sur sa peau pâle. Pourquoi pas du shibari de cette même couleur rouge sang ?
« D'une paire de bas résille ou de bas classique, déchiré par les mains de Sir pour que je puisse te baiser. »
Le blond gémit sourdement contre lui, le son vibrant sous la paume d'Izuku, ronronnement de chatte excitée, assez fort pour qu'il outrepasse sa retenue et enfonce ses dents dans la peau tendre de la gorge exposée, y étoilant une plainte de plaisir sous le pic de douleur.
Avant que le désir ne les conduise à baiser tout bonnement dans la cabine, excités comme ils l'étaient, Izuku lâcha la gorge du blond, emportant une bouffée de l'odeur caramel et retira ses pattes du sweat pour lui glisser la culotte dans la main.
« Et tu la mets maintenant. »
« Y'a encore l'anti-vol. » cracha Kacchan en examinant le sous-vêtement dans un rictus de défi où se dissimulait assez de mauvaise foi pour que le coin de ses lèvres se retrousse en un sourire triomphant.
Izuku observa l'antivol trente secondes avant d'en reconnaître le modèle, un truc décrépi et déjà en piteux état, et d'une pression parfaitement dosée sur un des côtés de l'appareil, décrocha les moitiés du schmilblick. La culotte tomba au sol alors qu'il jetait dans le même mouvement les restes de l'antivol dans la cabine d'à côté.
À petit con, petit con et demi.
« Où t'as appris à faire ça ?! »
« C'est fou tout ce qu'on apprend en traînant avec Sero. »
« Vous êtes censés être des pro-héro, pas des voleurs ! » chuchota, furieux, le blond, aussi outré que le jour où il avait découvert, à l'âge de douze ans, que le père Noël n'existait pas.
« Il est anti-capitaliste, c'est pas pareil. » sourit Izuku en ramassant la culotte, qui n'avait heureusement aucune déchirure dû à l'enlevage pas très conventionnel de l'anti-vol.
« Et c'est quoi ton explication à toi ?! »
« Je ne suis pas un voleur, » commença Izuku, se rapprochant lentement de Kacchan au point d'effleurer son nez du sien, les mains occupée à dégrafer la ceinture du blond tout en embrassant sa gorge, le coin de sa mâchoire, sa joue, il lécha ses lèvres lorsque la ceinture céda et caressa de la paume la peau douce des cuisses mises à nu. Il mordilla la lèvre de Kacchan, juste assez fort pour lui tirer une plainte de protestation et pour s'aider, referma sa prise sur le cul du blond qu'il colla à ses hanches sans pouvoir retenir un soupir de plaisir.
« Je suis un pervers.»
Et le jean fini à terre, suivi immédiatement du caleçon qu'il accompagna des mains, jusqu'à s'agenouiller aux pieds de Kacchan, sans quitter ses prunelles des yeux, adorant chaque micro-mouvement des pupilles qui lui contaient l'excitation incrédule de son meilleur ami. Izuku souleva doucement une cheville pour y glisser la culotte, s'appuya sur la jambe pour répéter l'opération avec l'autre pied, puis se concentra sur ses mains tout en sentant le regard de Kacchan lui brûler la nuque de désir.

Et doucement, avec déférence, il remonta le bout de dentelle le long des muscles des mollets, effleura des doigts les cicatrices ornant les genoux du blond, embrassa les cuisses, lentement, savourant la douceur de la peau du bout des lèvres avant que celle-ci ne laisse passer le sous-vêtement. Une fois assez haut, il entrouvrit la bouche, laissa sa langue tracer une ligne humide sur le creux des cuisses jusqu'à ce qu'il atteigne l'érection du blond, qu'il lécha de bas en haut en prenant soin d'exercer juste assez de pression pour que les mains de Kacchan se referment sur ses boucles et que la bouche du blond laisse échapper un gémissement, puis il recouvrit son œuvre de la dentelle noire. Bien trop étroite pour contenir l'érection. Plus excitante encore que ce qu'il avait imaginé.
« Content ? »
Izuku se permit de déposer un baiser supplémentaire sur la queue devant lui, à travers le tissu et se redressa, les mains glissant sur le cul de Kacchan. Qu'il trouva très dénudé, merci la coupe du sous-vêtement.
« Plutôt impatient. J'ai hâte qu'Eij te voit ainsi. »
Avec une rapidité surprenante, Kacchan saisit sa nuque pour l'attirer à lui, l'embrassa sans lui laisser le temps de protester, sa langue déjà sur ses lèvres, franchissant ses dents. De son souffle abrupt au corps qu'il pressait contre celui d'Izuku à en éradiquer la notion même de distance, de ses mains crispées sur la peau du vert à la violence du baiser, chaque geste vibrait d'excitation et d'envie, emportant la retenue d'Izuku avec elle. Le vert mordit férocement la lèvre de Kacchan et pressant ses mains sur son cul, gémit entre les lèvres du blond lorsqu'il sentit sur son érection celle de son meilleur ami, à travers les tissus.
C'était peut-être pas si grave de se faire gauler à baiser dans une cabine. Sûr et certain que d'autre l'avaient fait avant eux. Avant qu'il n'ait eu le temps de mettre cette nouvelle résolution à exécution, la voix d'Eijirô retentit à travers les cabines, suspendant leur geste, les lèvres si peu détachées qu'Izuku respirait le souffle de Kacchan :
« Heu... Izuku ? J'ai besoin d'aide ? »
« J'arrive ! » cria Izuku à l'attention d'Eijirô, souffle court. Il déposa un baiser au coin des lèvres de Kacchan, rougies des marques de ses dents et chuchota : « profites-en pour te rhabiller.»
Il se glissa hors de la cabine sous une pluie d'injures, mort de rire. Dans la cabine où il supposait qu'Eijirô se trouvait, une tente patchwork se tenait à la place de son meilleur ami, en plein milieu du minuscule espace.
« Eij ? »
« Là-dessous. »
Le ton était si misérable qu'il ne put s'empêcher de glousser, farfouillant les replis du vêtement jusqu'à trouver une entrée, où il passa la tête pour dénicher le roux.
« Comment t'as fait ça ? »
« Je sais pas... Je suis coincé au niveau de la tête. Le col est trop étroit et j'ai une mèche dans les boutons. »
« Mais... »
« Je l'ai enfilé à l'envers, les boutons sont à l'intérieur... »
Izuku soupira d'ébahissement, recula, examina davantage le... Truc ? Après une longue minute d'intense réflexion, il déduisit que c'était une espèce de poncho avec des manches géantes et une structure fantasque, ce qui n'avait aucune utilité à part lui indiquer qu'il lui était tout à fait possible de se glisser dessous lui aussi. Se penchant, il attrapa la cheville du roux et la suivit jusqu'à se retrouver lui aussi enfoui sous les bouts de tissus. Le sourire d'Eijirô luisait dans la pénombre, au-dessus de lui :
« Salut beau gosse. Tu viens souvent dans le coin ? »
« Seulement pour aider des himbo dans ton genre. »
« Des himbo ? »
« Je t'expliquerais. Eij... Comment tu... Je sais même pas comment faire pour libérer tes cheveux. » ronfla Izuku. Les mèches s'étaient enroulé fermement autour d'un bouton, en assez grande quantité pour qu'un arrachage soit inenvisageable. Il dut se résoudre les démêler une à une, un calvaire indescriptible de difficulté, dans la pénombre et sans aucune place, haussé sur la pointe des pieds pour atteindre la bonne hauteur. Maudit soit la taille de géant du roux.
« T'aurais pas pu être plus petit ? » pesta Izuku après s'être esquinté une fois de plus les doigts contre le bouton, sa position le rendant d'une maladresse agaçante.
« Nan. J'aurais pas pu faire ça. »

Sans crier gare, les mains d'Eijirô le soulevèrent du sol, enserrant son cul après lui avoir passé d'office les jambes autour de sa taille. Satisfait, le roux soutient son regard avec le sourire le plus faussement candide du monde :
« Si je ne galérais pas autant sur tes putains de cheveux, je jurerais que tu l'ai fait exprès. »
« Comment oses-tu me soupçonner ? Moi ? »
Izuku pinça les lèvres et reporta son attention sur les cheveux, effectivement plus accessibles maintenant qu'il dépassait légèrement Eijirô. Une à une, les mèches glissaient le long de la nacre ancienne, libérées du nœud et il détacha la dernière avec un soupire de soulagement.
« Voila ! »
« Merci beaucoup ! Tu me sauves la vie. Et puisqu'on est invisibles... » acheva Eijirô, juste avant que ses dents s'enfoncent dans la peau tendre de la clavicule du vert, assez pour qu'Izuku sente, par-delà le plaisir sadique, le sang sourdre. Il se mordit la lèvre pour retenir un gémissement, affreusement sensible suite à l'épisode culotte en dentelle, les nerfs déjà saturés d'excitation. Un très léger halètement de plaisir franchit ses lèvres sous les coups de langue d'Eijirô, lapant les traces de sang en affirmant tant sa prise sur le cul du vert que ce dernier en eut mal, compressé ainsi contre la taille du roux. À qui un détail ne pouvait échapper.
« Tout ça pour un baiser ? » chuchota-t-il en abandonnant le cul d'Izuku d'une main qui vient se glisser entre eux pour cajoler l'érection douloureusement rigide.
« Je... » hésita Izuku, avant de gémir de plus belle en sentant la main caresser de manière plus appuyée encore son excitation, envoyant un frisson de plaisir frustré dans ses reins.
« Réponds, petit chat. »
« Kacchan a contribué aussi... »
« Je m'en doutais. » Le sourire du roux, contre le torse d'Izuku, avait la douceur de la fierté mêlée de satisfaction, ce qui soulagea Izuku. Il ne lui en voulait pas. Une myriade de baiser léger sur sa gorge lui fila un nouveau frisson, qu'Eijirô clôtura en capturant ses lèvres brièvement, le temps d'inscrire au fer rouge son goût sur la langue d'Izuku et il le reposa par terre avec délicatesse.
« Maintenant, » fit Eijiro en repliant calmement le poncho, comme si de rien n'était, « c'est quoi un himbo ? »
« Des mecs de ton genre. » répondit Kacchan, les faisant brusquement sursauter par cette arrivée inattendue, « étrangement » revêche.
« Mais ça veut rien dire... » protesta Eijirô, subitement interrompu :
« Ça a donné quoi ? »
« L'essayage ? Hé bien, il s'était coincé une mèche autour d'un bouton... »
« T'as passé combien de temps là-dessous ? »
Sous le regard ébahi de Kacchan et Izuku, Eijirô leva une main aux doigts totalement écartés :
« Cinq minutes ?! Avant d'appeler à l'aide ? »
« Ben... »
« Et tu t'étonnes d'être un himbo. »
« Mais je sais toujours pas... »
« Un himbo ne sait pas ce qu'est un himbo. Règle numéro une. Maintenant, donne-moi ça, je te le prends quand même. Je vais bien trouver moyen de t'arranger ça. » ronchonna le blond en récupérant le poncho, qu'il rajouta sur son pull de Noël que ni le hoodie ni le pantalon prit pour Izuku ne parvenait à cacher.
« Désolé, pour toi, tu vas être obligé de te taper et le pull, et le poncho. » rigola Izuku alors qu'ils suivaient le blond à travers le magasin, sans pouvoir empêcher son regard de s'égarer un brin sur le cul dudit blond, sur le secret excitant de la dentelle dissimulé sous le jean.
« Je m'en fous, tu vas souffrir autant que moi dans ton hoodie de merde. Bon. Un café ? » proposa Eijirô, décidément bon joueur.

Ils durent bien entendu faire un crochet par la voiture, déposer l'immense cabas que trimballait, fier comme Artaban, le blond. En bon pro-héro, Kacchan affichait la même démarche et attitude que d'ordinaire, sans montrer le moindre signe de gêne. Seul un œil averti pouvait déceler la raideur dans sa nuque, infime, juste assez pour qu'Eijirô, qui le connaissait par cœur et sur le bout de ses doigts, attrape Izuku par le col avant qu'ils ne rentrent dans le premier café qu'ils croisèrent :
« Qu'est-ce t'as fait ? Me fais pas cette tête-là, » siffla-t-il devant les grands yeux innocents qu'eut le culot de lui retourner Izuku, avec une mine interrogative, « il est raide comme la justice. »
« C'est une surprise. » capitula Izuku en chuchotant, assez loin de Kacchan pour que seul Eijirô l'entende.
« Une surprise ? »
« Yep. Tu m'en veux pas ? »
Il n'avait pu s'empêcher de demander, de vérifier de nouveau. Plutôt deux fois qu'une.
« Non. » Une pause le temps de fourrer ses mains dans les poches et de laisser sa voix infuser d'un ton particulièrement aguicheur : « Je t'ai déjà dit que je te prêtais ma chienne quand tu voulais. »
« Oïe, Deku, tu veux quoi comme ça... Pourquoi t'es rouge encore ? »
« Pour rien, laisse tomber. Je veux un simple. »
« Eij ? »
« Expresso. Tu devrais prendre un frappé glacé, puisque t'as si chaud. » le taquina le roux, glissant une main discrète sur ses reins, presque par inadvertance. Izuku pinça les lèvres sans répondre, concentré pour éviter à la rougeur de ses joues de s'étendre davantage. Puis Kacchan se pencha par-dessus le comptoir pour récupérer leur commande et sa gêne s'évanouit dans la jouissance de cette vue, de son cul exposé ainsi que lui seul savait décoré de dentelle sous ce jean. La prochaine fois, il l'habillait d'une mini-jupe en prime.
Tirant légèrement sur son t-shirt pour dissimuler le début d'érection qui refaisait une apparition pas vraiment surprise, Izuku suivit ses amis à une table libre, plus comptoir que table, remercia Eijirô qui prit le temps de lui tirer un tabouret, avant de fourrer à toute vitesse ses pattes sous la table pour y cacher son excitation.
« Tout va bien ? »
« Nickel. »
« Aussi bien que Kat, à ce que je vois. »
« Je vais très bien aussi. »grommela le blond.
« Me prends pas pour une poire. Allez, crache le morceau. Il a dit que ton pull était moche ?»
« Y'a que toi qui as des goûts de merde Eij. »
Izuku se mordit furieusement les lèvres pour ne pas éclater de rire tant c'était fort de café, avec son horreur de kitsch, de déclarer ainsi qu'Eijirô avait des goûts de merde et parvint à grande peine à retenir son fou rire en s'étouffant sur une gorgée de café.
« Il t'a sucé dans les cabines ? »
Kacchan recracha son café en éclaboussant toute la table, prit d'une quinte de toux sous la surprise alors qu'Izuku sifflait un « mais sshhhh ! » honteux à l'attention d'Eijirô, mort de rire.
« Ça va pas de dire des choses pareils ?! Dans un café ? »
« Oui... Kof kof kof... Eij, c'était... kof... »
Eijirô lui tapota le dos gentiment sans parvenir à dissimuler son amusement : « J'ai parlé doucement, personne ne m'as entendu. »
« T'en sais rien. »
« Mais si. Au pire, on prendra ça pour une blague. À moins que ça ne soit vrai ? » ajouta le roux en haussant un sourcil à l'attention d'Izuku, qui hocha négativement la tête :
« Trop classique. »
« C'est vrai. Ça va mieux ? » demanda-t-il à Kacchan, la quinte finie.
« À peu près. Maintenant, t'es gentil, tu me laisses en dehors de vos conversations crades, je bois mon café ! »
« Comme si c'était si crade que ça ! Arrête de bouder, je te dis que je suis désolé pour ton sw... »
L'excuse d'Eijirô se coupa net, sans crier gare, alors qu'il observait fixement un point sur le côté de Kacchan, quelque part vers sa taille et le blond rougit furieusement en fourrant de nouveau son nez dans sa tasse.
« Qu'est-ce que...»

Eijirô se pencha un peu plus sur la gauche, perché avec un équilibre parfait sur son haut tabouret et du bout des doigts, remonta assez le t-shirt de Kacchan pour que soit exposée, indécente sur la peau blanche, la dentelle noire barrant ses hanches jusqu'à disparaître dans le jean taille basse. Ne laissant aucun doute possible sur la nature du vêtement en question.
Le roux eut un bug absolu de dix secondes où Izuku vit très clairement son âme quitter son corps, avant qu'il ne lâche le t-shirt. Il dévisagea le visage écarlate de Kacchan, résolument occupé à regarder l'intérieur de son café comme s'il y perçait les secrets de l'univers et lança un coup d'œil à Izuku, qui se fit un plaisir de lui souffler :
« Cadeau. »
Le sourire d'Eijirô oscillait entre ravissement et perversion absolue, un mélange dont lui seul avait le secret :
« Sérieusement ? »
« J'ai pensé que ça pourrait te plaire. »
« J'adore. T'en dis quoi mon cœur ? »
Le cœur en question leur adressa un magistral doigt d'honneur, le nez toujours enfoui dans son café dont il ne releva pas le museau au fou rire de ses amants, raide de dignité offensée.
« Je suis sûr que t'es pire que sexy là-dedans. » le rassura le roux entre deux quinte de rire, une main sur le dos crispé. « Ça a l'air d'être parfait. Si parfait que j'ai hâte de rentrer voir ça de plus près. »
Le roux déposa un baiser qui n'avait de chaste que l'apparence sur la pommette brûlante de son compagnon, son excitation lisible dans la lenteur du geste et l'appui trop prononcé des lèvres sur la peau. Izuku dissimula sa satisfaction en avalant une gorgée un peu trop chaude de café. C'était con qu'il doive rentrer chez lui après leur sortie, mais l'idée de faire si plaisir à Eijirô suffisait à lui filer une légère trique. Et puisqu'il ne restait pas...
De sa poche, il tira le caleçon de Kacchan qu'il fit glisser au creux de son poing jusqu'à Eijirô, en face de lui. Lequel avait anticipé son mouvement, vu le naturel avec lequel il saisit le tissu, sans même le regarder, pour l'escamoter tout aussi rapidement, avec un sourire, dans sa propre poche, remerciant Izuku d'un clin d'œil coquin. Avec une exclamation étouffée, Kacchan pointa un doigt accusateur sur Izuku que son air estomaqué n'arrivait pas à dédramatiser alors qu'il ronchonnait :
« Tu deviens pire que lui. Et c'est pas un compliment. »
« N'exagère pas. J'ai quand même quelques années d'expérience de plus qu'Izuku. »
« Ouais ben tu devrais te méfier, ce con va te dépasser d'ici quelques mois. »
Ho la salope. Appuyer sur l'ego discret mais présent d'Eijirô, sur sa fierté de dominant, sur son expérience, quelle idée de génie, mais de petite pute. Izuku l'aurait félicité de la manœuvre, réalisée à la perfection, avec une minutie et un jeu d'acteur parfaits, si le sourire d'Eijirô ne s'était teinté d'un très léger plissement de mauvais aloi qui coula un frisson dans le dos d'Izuku. Le roux ne s'embarrassa pas d'une quelconque réponse à Kacchan et cloua le vert sur place d'un regard devenu pure autorité :
« Je veux ton caleçon dans ma poche d'ici dix minutes. »
« Putain Eij ! C'est moi qui lui ai fait mettre ça ! »
« Huit minutes. »
« Kacchan, espèce de sale petit con. »
« Cinq minutes. »
Le tabouret failli basculer tant il se leva précipitamment, les nerfs engourdis par la surprise. En pilote automatique, il s'engouffra dans les toilettes du café en manquant bousculer la personne qui eut le malheur de se trouver sur sa route. Le verrou de la cabine se referma sur le rythme de son cœur, oscillant entre incrédulité et agacement, et ses doigts s'immobilisèrent sur sa fermeture éclair. Il en était donc là dans sa vie, à se déshabiller en quatrième vitesse dans les toilettes d'un café sur un simple ordre d'Ejirô. Pour échapper à une punition qui n'avait jamais été mentionnée.
Si Kacchan avait un collier «petite chienne » à lui prêter, il le méritait amplement.

Il secoua ses boucles vertes pour s'éclaircir un brin les idées et dézippa résolument la fermeture éclair. Après tout, c'était ridicule d'hésiter ainsi, des tas de gens se baladaient sans sous-vêtements tout les putains de jours sans que cela ne pose le moindre problème. Et ce n'était pas exactement comme si il avait une pudeur trop décuplée pour accepter de passer la fin d'aprem en mode commando. Pas comme si ça ne lui était jamais arrivé.
Non, le minuscule souci, c'était juste l'excitation affreusement trop élevée qui lui creusait les reins, à l'idée de glisser son sous-vêtement dans la main d'Eijirô, de croiser le regard triomphant de Kacchan. De sentir la tension à leur table réchauffer leurs cafés abandonnés pour un truc plus bien gourmand, la perspective d'une session baise mémorable. Le fantasme un peu fou qu'ils baisent avant même d'arriver à la maison.
C'était presque sacrilège, de remonter le pantalon sur sa peau nue, de refermer la fermeture sur son érection bien trop prononcée. Indécent de fourrer son caleçon dans son poing, en une boule compacte qui incendiait ses reins rien que d'imaginer le regard d'Eijirô et de Kacchan sur lui à la seconde où il sortirait des toilettes.
Et il n'aurait vraiment pas pu dire de qui, le roux ou le blond, le regard le déshabilla le plus, alors qu'il revenait à leur table, s'efforçant d'avoir une démarche normale sans parvenir à cacher que quelque chose, genre une bosse conséquente dans son pantalon, le gênait. Il jeta le caleçon sur les genoux d'Eijirô, sous la table et se rassit plus vite qu'il ne s'était levé.
« Quatre minutes et trente-huit secondes. Encore une poignée de seconde et je t'aurais foutu un collier lors de notre prochaine sortie. »
« On rentre ? » proposa Izuku, terriblement gêné d'être excité à ce point par l'absence de sous-vêtement, la perspective d'avoir un collier et la satisfaction fière dans l'attitude d'Eijirô.
« Je fini mon café d'abord. » rétorqua Eijirô, sans considération aucune pour la gêne de ses amants, occupé à siroter sa boisson le plus tranquillement du monde, prenant même le luxe de touiller son putain de café qu'il prenait sans sucre, jusqu'à ce que Kacchan craque et lui jappe au visage:
« Arrête tes conneries et grouille ! »
« Pourquoi ? T'es pressé de te faire sauter ? »
Bien sûr qu'Eijirô aimait parler simplement et directement, ça évitait les quiproquos et c'était dans son caractère franc, mais le ton délibérément trop grave était dangereux. Dangereux à s'enfoncer au creux des reins d'Izuku pour y attiser plus encore son excitation, son envie d'être mordu par Eijirô et d'empoigner des mèches blondes dans le même temps.
« Pourquoi je me presserais ? Si je patiente cinq minutes, je peux vous avoir tous les deux à genoux dans les toilettes, mendiant pour ma queue. »
Frénétiquement, Izuku observa les alentours pour vérifier que personne n'avait entendu les paroles d'Eijirô. Il ne croisa aucun autre visage choqué hormis celui de Kacchan et fut brièvement rassuré en le voyant se pencher vers le roux :
« Arrête ! Tu vas nous faire gauler ! »
« Et après, t'as peur que le monde entier sache que le pro-héro Dynamight se ballade en culotte de dentelle, comme la salope qu'il est ? Qu'il aime ça ? En plein milieu de la journée, dans un café... Quel pervers... Tu as dû gémir comme une salope lorsqu'Izuku t'a ordonné de mettre ça. On te dénichera une tenue de maid pour compléter ta dentelle d'un tablier et je te ferais récurer la cuisine à genoux, puis nous sucer l'un après l'autre jusqu'à t'engourdir les lèvres. » susurra le roux, tête un brin inclinée, histoire de ne pas perdre une miette des expressions de son homme, oscillant entre gêne absolue et excitation discrète. Mais pas invisible.
Izuku enfouit son visage dans ses mains, désespéré. Il avait sorti LA voix et ça n'allait pas bien finir pour eux. Pas en plein milieu du café.
« Hé bien petit chat, t'es timide tout à coup ? »
« Laisse-moi en dehors de ça... » supplia Izuku en s'agrippant à sa boisson comme à une bouée de sauvetage.
« Toi ? Certainement pas ! » s'amusa Eijirô, puis il se pencha vers le blond, juste assez pour appuyer son front contre les tempes de Kacchan, le regard riveté à celui d'Izuku pour leur interdire toute fuite.

« Quand on va rentrer, je vais laisser Izuku t'enlever tes vêtements, au rythme qui lui conviendra et tu ne diras rien, en chienne bien dressée. Je te veux en culotte uniquement, à quatre pattes, cuisses écartées à nos pieds et bouche ouverte pour qu'on t'utilise comme le fucktoy que tu es. »
Fasciné, Izuku fut absorbé par la douceur des courbes de la bouche d'Eijirô, profanées par les phrases dignes d'un porno qui coulaient de son sourire :
« Je vais te foutre et remplir ta bouche de mon sperme, pour que tu le crache au visage d'Izuku. Je t'enfoncerais un dildo autant que ton petit cul pourra le prendre et te foutrais un sextoy collé sur ta queue. Vibrant au maximum. Et tu vas rester à quatre pattes, cuisses écartées, sans avoir l'autorisation de bouger, de te toucher ni même gémir, le temps que je baise Izuku. Quant à toi, » continua-t-il sur la même lancée, ses prunelles fouillant les entrailles du vert d'excitation, son sourire s'étirant au fur et à mesure que ses mots tissaient un tableau de luxure d'une indécence inimaginable, « pour te remercier de ton cadeau, je vais te baiser jusqu'à ce que tu ne puisses plus te relever, jusqu'à ce que ton corps crie grâce et que chaque millimètre de ta peau soit marqué de mes dents ou de mes mains, que j'ai repeints ton cul de blanc. Et si t'es sage, si tu prends bien ma queue et que Kat reste silencieux, je lui permettrais de s'empaler sur toi quand j'en aurais fini avec toi. Peut-être. »
Le désir qui sourdait dur blond à côté de lui, si épais qu'Izuku aurait presque pu le goûter en tirant la langue, l'emplissait d'une tension lui nouant les cuisses dans un mouvement léger, infime, tentative désespérée de soulager la douleur de son érection. Le bruit de la tasse d'Eijirô sur le bois du comptoir acheva le moment tout en laissant Izuku et Kacchan accrochés à ses lèvres, amusées :
« J'ai fini mon café. »
« Maison. » grogna Kacchan sans s'embarrasser de grammaire.
« Je dois rentrer chez moi. »
« Dans tes putains de rêves. » lui ordonna Eijirô, déjà debout, aussi naturel que s'ils avaient juste achevés un café entre amis, à discuter de chose et d'autre. Parfaitement innocent.
En passant devant Eijirô qui leur tenait la porte ouverte, la poche avant gonflée des caleçons volés, comme Izuku le prévoyait depuis qu'il avait posé les yeux sur le bout de dentelle noire, ses fossettes se creusèrent sous un sourire qui échappa à son contrôle. Ils étaient tout deux si prévisibles, il aurait pu souffler à l'avance chacune de leurs réponses avant qu'elles ne franchissent leurs lèvres. Pas pire qu'Eijirô, vraiment ?
Des années d'expérience, il en avait aussi, dans l'observation et la planification de ses plans.


C'est parti ^^ !

LiliCatAll : Merci infiniment de ta review ! Aucune honte à avoir, c'est déjà si adorable d'avoir prit de ton temps pour ta review ! C'est un grand plaisir que de savoir que cette fic te plaît, merci ! Tu sais ce qu'on dit, « I came for the smut and stay for the fluff » XD. J'avoue adorer écrire leurs interactions autant que leurs lemons. Donc j'espère que ce chapitre t'aura aussi plut que les autres ! Princess Explosion mérite une statue XD. Merci tellement de ta review, merci merci !

Bluestars14 : Hello ^^ ! Que tu es adorable, merci ! Je vais mieux, la santé s'est heureusement remise d'aplomb. Ça y est, Izuku est passé à la casserole par tout le monde XD. Ça va continuer, je te rassure ^^. Hooo ne t'en fais pas, Izuku a eu LARGE assez à manger avec le menu XD. J'espère vraiment que ce chapitre, même si ce n'est pas un pur lemon (mais une préparation de lemon héhéhé XD) te plaira tout autant ! J'ai effectivement remarqué que le mail de notification n'avait pas été envoyé par fanfiction (j'ai rien reçu), ce qui explique que le chapitre ait été le moins lu de toute la fic… Alors que c'est le premier vrai threesome XD. Merci beaucoup pour tes reviews, c'est un plaisir ! Merci merci !

Eatsuna : Bonjour bonjour ! Quelle joie que ta review ! Je suis tellement heureuse que ce chapitre t'ai plu, que tu l'ais trouvé assez bien pour le relire 3 fois, quel honneur ! Merci infiniment pour le compliment sur le talent d'écriture, tu n'imagines pas à quel point ça m'a touché et fait plaisir (j'en ai eu les larmes aux yeux et je l'ai montré, absolument surexcitée, à Maki-meilleure-amie et mon petit frèreXD). C'est très important pour moi de répondre à tout le monde, je le dirais jamais assez mais vous êtes l'énergie qui nous motive et qui nous fait avancer ! J'écris pour moi mais je le partage ici justement pour avoir un partage, un échange avec des gens tout aussi passionnés d'écriture/lecture et du fandom donc OF course que je vais répondre, c'est un plaisir ! Et je sais que c'est pas rien de prendre le temps d'écrire une review, donc c'est vraiment triplement important à mes yeux XD.

Après cette longue réponse, je croise fort les doigts que ce chapitre fluffy te plaise, peut-être pas autant que le précédent mais qu'il te plaise ce serait déjà super cool XD. Et encore une fois, un milliard de merci pour ta review, merci merci !

Je t'embrasse aussi ^^ !