Je sais. Je sais très bien. J'ai dit que j'allais poster une fois par mois et le premier mois où je dis ça, c'est aussi le premier mois où j'arrive à poster deux fois. À 21 jours d'intervalle. Allez comprendre. En tout cas, dans l'espoir que ce miracle se réitère, je reste sur le « je posterais une fois par mois » XD. Avec toutes mes excuses pour ce délai que j'espère réduire le plus possible T-T.

Je sais aussi que je me répète mais, encore une fois, j'espère de tout mon cœur que ce chapitre vous plaira et adoucira la fin de semaine (difficile pour tout le monde, courage à tous ^^) ! J'espère que nos adorables pignoufs ne vous lassent pas et que c'est toujours un plaisir pour vous que de les retrouver. Je l'espère de tout cœur.

Merci, merci pour vos reviews qui ponctuent mes journées de sourire quand je vous lis. Merci infiniment pour vos retours !


Chapitre 9 : « Tu me dois cent balles !»

Le pied de l'ennemi s'enfonça dans son plexus en chassant la moindre molécule d'air présente, pliant Izuku en deux avec un son sourd qui se répercuta le long de l'étroite ruelle. Suivit immédiatement d'un coup de poing sur sa joue laissée à découvert, ajoutant un beau bleu à sa collection de marques diverses et variées.

Putain, ça le gavait.

Il abaissa son centre de gravité, juste assez pour éviter le coup suivant et envoya une rotation du mollet avec une force suffisante pour que le petit con roule en arrière, heurte une poubelle et arrête sa course contre le mur. Définitivement k.o.

Izuku reprit son souffle en examinant attentivement les environs, prêt à renchérir si un complice survenait. Le silence épais de la rue laissa le champ libre aux bruits habituels de la ville, klaxon, voitures, avions et piaillement de population. Parfait.

Il grimaça en boitillant jusqu'au vilain, un type quelconque qui n'aurait pas dû poser soucis, mais qui s'était retrouvé en possession d'un booster. Fou les dégâts que ça pouvait faire, une maîtrise des feuilles, quand celles-ci devenaient subitement rigides. Celles plantées dans son mollet lui faisaient un mal de chien. Il se pencha sur l'homme, vérifia son pouls et ses contusions en regrettant amèrement ne pas pouvoir lui faire bouffer ses feuilles à la vinaigrette et souffla un bon coup quand son examen ne révéla qu'un évanouissement passager, interrompu par le grésillement de sa radio :

« Chef ? J'aurais besoin de vous pour évacuer un vilain. »

« Bien reçu, Deku. Alter ? »

« Maîtrise des feuilles, mais avec un booster. Il pouvait les rigidifier. »

« En arme potentielle ? »

« J'en ai encore une dizaine plantée dans le mollet et autant dans la cuisse. Donc oui. »

« Envoyez votre position, on va venir le récupérer. Merci de prévenir. »

« Je vous envoie tout de suite. » commença Izuku, sa montre connectée bipant au même moment d'un puis deux SMS quasi simultanés qui lui fit froncer les sourcils.

Tout va bien, petit chat ?

T'as une heure de retard Deku !

Putain de merde, il avait oublié. Il était censé leur récupérer une commande dans une boulangerie sur le chemin, au sortir de sa patrouille et dans le combat, il avait complètement oublié l'heure. Merde de merde. Pour une fois qu'ils lui demandaient un service tout con et il était pas foutu de le faire. Après tout ce que ses meilleurs amis faisaient pour lui au quotidien. Il sentit son moral descendre dans ses chaussettes et une boule de plomb quelque part dans l'œsophage, un peu plus ancrée à chaque seconde alors que l'adrénaline de l'affrontement se diluait dans son organisme.

« Faites attention tout de même. » reprit-il, complètement au pif, à l'attention du chef de police toujours en ligne et un peu perdu dans le silence prolongé du héro, espérant que sa réponse faisait sens compte tenu de l'échange précédent.

« Pas de soucis. Votre patrouille est finie depuis déjà une heure, je pense que la paperasse pourra attendre demain, vu le peu de dégâts collatéraux. »

Peu de dommages collatéraux. Izuku fit une sale gueule devant la formulation, qui ne comprenait évidement pas ses blessures encore ouvertes et pissant le sang en compte, ni les bleus et les courbatures certaines. Putain de merde.

Il raccrocha après un au revoir des plus brefs et avant de perdre le fil une fois de plus, fila les coordonnées du vilain assommé, qu'il menotta par précaution malgré son état. Complètement vidé par le combat, Izuku resta immobile une poignée de minute, la douleur de ses membres refluant lentement, se tassant dans ses os pour mieux le faire dérouiller demain, il le savait. Les bleus ne s'étaient pas encore réveillés et seules les feuilles plantées en lui nécessiteraient quelques soins, une désinfection dans les règles de l'art et peut être un point ou deux selon s'il arrivait jusqu'à sa trousse de soin sans trop bouger ses plaies. Et sans arracher lesdites feuilles de manière chaotique, ce qui vu son état de fatigue était plus qu'improbable. Il soupira une fois de plus et se redressa lentement, dégustant la douleur dans ses muscles à chaque mouvement, puis jeta un ultime regard sur sa montre.

S'il se dépêchait, il pourrait récupérer leur commande à temps.


Une grimace figée sur ses traits, Izuku enfila les deux marches pour atterrir avec un froncement de sourcils sur le perron de ses meilleurs amis, fatigué à en crever. Quelque part entre la boulangerie et ici, une des feuilles s'était rompue dans sa chair et il savourait d'avance la partie de plaisir que ça allait être que d'aller la chercher à coup de pince à épiler dans la plaie.

Mais il avait la commande. Récupéré en terrifiant le vendeur, un type adorable qui avait failli mourir en voyant le héros battu au sang rentrer dans sa petite boutique proprette, toute illuminée du soleil d'été, si saturée de la bonne odeur de pain que son estomac contracté par la douleur avait grogné de faim. Seul le professionnalisme absolu de l'homme lui avait fait accueillir Izuku avec toute la courtoisie du monde, malgré son costume déchiqueté, orné de traînées de sang et ses excuses décousues d'oubli de l'heure.

« Ça arrive à tout le monde, monsieur. » lui avait-il assuré, pince-sans-rire et absolument hilarant considérant son état physique, avant de lui remettre le carton épais en lui faisant mille recommandations pour qu'il le maintienne droit, lui qui ne tenait déjà plus sur ses jambes.

Izuku ouvrit la porte en poussant délicatement avec son épaule, subitement inquiet à l'idée qu'il n'avait pas du tout vérifié leur commande et il jeta un coup d'œil suspicieux vers la boite entre ses mains comme s'il pouvait en checker l'intérieur, si concentré sur le mouvement que le cri le fit sursauter :

« Izuku ! »

Dans la cuisine, Kacchan le dévisageait, visiblement agacé, sourcils froncés, alors que sur le canapé, Eijirô se levait déjà avec un air catastrophé, examinant son meilleur ami de haut en bas :

« Qu'est-ce que … »

« Je sais, je sais, je sais, j'ai pas oublié, j'ai été retenu pendant la patrouille ! Voilà ! » tendit, tout fier, Izuku au roux. Qui ne calcula même pas le carton et osa à peine tendre une main pour effleurer son épaule :

« Mais t'es tombé sur quoi pour finir ainsi ? »

« Plusieurs trucs. Une bande qui avait envie de se mesurer à un pro-héro. Un vilain qui s'est amusé à transformer toutes les feuilles des arbres en épées. Accessoirement. »

« Hé, t'as quoi dans la cuisse ? » demanda - gueula - Kacchan derrière son comptoir, attirant bien évidement l'attention d'Eijirô sur la blessure qu'Izuku tenta désespérément de cacher derrière le carton dans un numéro d'équilibriste raté :

« Rien ! »

« Izuku, tu as la jambe en sang ! Laisse-moi voir ! »

« Non ! Faut juste que je nettoie ! »

« Mais laisse voir, enfin ! »

« Nnnnnnon ! » rechigna Izuku en se rencognant contre la porte, coincé entre cette dernière et son carton qu'Eijirô lui ôta d'un geste agacé :

« Ouaaaaaah... T'as pas pensé à les retirer à l'agence ? »

« Si, mais après j'aurais été trop en retard pour votre commande. Puis je t'assure que c'est pas si douloureux que ça. Ça pique, tout au plus. » tenta Izuku, si peu convaincant qu'il sentait le regard de Kacchan s'assombrir en dépit de la distance et le roux haussa un sourcil désabusé avant que sa main libre n'appuie délibérément sur la plaie :

« Aïe ! Putain ! »

« À la salle de bain, dépêche-toi ! »

« Je peux le faire chez moi Eij, ça va. »

« L'oblige pas à le répéter, » la voix de Kacchan au loin esquissait un sourire revanchard, « ou il va te verser de l'alcool pur dessus en guise de désinfectant. »

« Et il sait de quoi il parle, je l'ai déjà fait et je recommencerais autant de fois qu'il le faudra. Allez ! »

Izuku abandonna la partie. Et le carton. Eijirô sur les talons, il boitilla tant bien que mal le long de l'escalier et du couloir en essayant d'éviter Princess Explosion, comme toujours quémandeuse de câlin qu'il se garda bien de lui donner, de peur de la tâcher de sang ou de poussière et d'énerver encore plus Kacchan.

« J'arrive pas à croire que tu te sois fait chier à ce point pour une commande. » s'éberlua Eijirô en l'installant sur le rebord du lavabo, les pinces et outils nécessaires déjà prêts dans la trousse de soin, qu'il étala sur un tabouret à côté de lui. « On t'aurait pas engueulé si t'avais pas pu ! On t'a demandé parce que tu passais par là, pas pour que tu te trimballes avec des saloperies dans des plaies ouvertes pour aller nous chercher un truc. »

À gestes vifs et habitués, il commença à retirer une à une les feuilles embourbées dans la chair déchiquetée, utilisant ici et là un scalpel pour ouvrir davantage un chemin à sa pince et préserver le plus de peau possible. En arrosant le tout de désinfectant qui ne pique pas. Izuku regarda la petite bouteille en plastique décorée de dessin censé rendre le produit attrayant aux enfants déverser des quantités ahurissantes de liquide le long de sa cuisse, dégoulinant chargé de saletés, cailloux et fragments de feuille, jusqu'au sol irrémédiablement crade. Kacchan devait adorer qu'il dégueulasse ainsi la salle de bain, mais le blond eut la délicatesse de n'en rien dire lorsqu'il les rejoint pour écouter le monologue agacé d'Eijirô :

« La prochaine fois qu'une idée à la con comme ça te passe par la tête, tu me feras le plaisir de nous demander si ça en vaut la peine, avant de te flinguer la santé comme ça. Hé ? Tu m'écoutes j'espère ? »

« Oui, papa. » singea Izuku, suivit d'un « Aïe ! » sonore quand Eijirô lui fila une pichenette vigoureuse sur le front pour sa moquerie. Derrière le roux, Kacchan fronça les sourcils en une moue faussement réprobatrice qui n'aida pas du tout Izuku à réprimer son sourire.

« Je plaisante pas. »

« Ça va, j'ai pas tant… » entama Izuku, puis soudain son regard tomba sur la tenue soignée d'Eijirô, en chemise en pleine semaine, ayant même fait l'effort, incroyablement rare pour lui, de mettre autre chose qu'un short élimé jusqu'à la trame. Adossé à la porte, face à son mutisme soudain, Kacchan haussa les sourcils sous sa tignasse triple volume, édition spéciale brushing dans les règles de l'art pour soirée en amoureux.

Ho merde.

Mortifié, Izuku additionna ces anciennes informations nouvellement remarquées et le vraisemblable gâteau qu'il leur avait ramené, commença à balbutier des excuses en espérant que l'univers serait assez clément pour le laisser mourir de la honte d'avoir complètement gâché la soirée en amoureux de ses meilleurs amis :

« Pardon ! Désolé, je suis désolé, j'avais pas vu, enfin j'ai vu, mais j'ai pas réalisé, je veux dire que je suis désolé de pas avoir.. d'avoir, enfin d'avoir pas vu, pas remarqué, je sais pas, je suis désolé, vraiment, pardon Eij, je pars dès que t'as lâché la pince, putain j'suis vraiment, mais vraiment désolé ! Je suis désolé d'avoir gâché votre soirée, je promets, je pars dès… »

« Putain ! » hurla Kacchan, manquant faire sursauter Izuku qu'Eijirô tenait d'une main ferme, un large sourire sur le visage :

« Tu me dois cent balles ! »

« Tu fais chier Deku ! » gueula de plus belle le blond, déjà dans le couloir pour aller chercher son porte-monnaie, abandonnant un Izuku perdu comme pas possible, sous le fou rire d'Eijirô :

« J'ai... J'ai loupé un truc ? »

Eijirô ne put s'empêcher de pouffer de plus belle, incapable de répondre tandis que retentissaient des insultes d'une originalité défiant toute concurrence dans la maison.

« Eij, je comprends pas… »

« C'est pas grave petit chat. Attention… » prévint-il en retirant d'un geste assuré une feuille de la plaie, grimaçant de concert avec Izuku par pure empathie, avant de jeter l'objet ensanglanté dans une bassine et de tapoter la jambe intacte du vert :

« On a parié que tu ne te souviendrais pas de la date. J'ai gagné. » ajouta bien inutilement Eijirô vu le fond sonore, laissant sur le sol pince et compresse pour chercher du regard le nécessaire à recoudre, quelque part sur le lavabo où était assis Izuku. Qui chercha aussi en demandant, l'air de ne pas y toucher :

« Et... quelle date on est ? »

Eijirô le dévisagea une poignée de seconde avant de secouer la tête, l'air de ne pas y croire tout de même et se leva pour récupérer le reste de la trousse de soin, localisée derrière Izuku, lui filant la réponse au passage :

« C'est ton anniversaire Izuku. »

Déjà ? s'étonna Izuku, au moment même où les lèvres d'Eijirô sur les siennes mouchèrent toutes pensées cohérentes pour n'y laisser que la douceur du baiser, l'odeur du roux qui remplaçait celle des désinfectants en tout genre et toujours, ce petit relief de cicatrice qui rendait le dessin de ses lèvres reconnaissables entre mille. Il se pressa un peu plus contre son meilleur ami, juste de quoi voler encore cette douceur et la caresse de ses lèvres avant qu'Eijirô ne recule.

« Bon anniversaire petit chat. »

« Ouais, bon anniversaire, andouille ! » ronfla Kacchan à trente centimètres d'eux, attrapant le haut de son costume pour lui coller un baiser autrement agressif sur les lèvres, qu'il lécha avec toute sa hargne habituelle, si familière qu'elle en devenait réconfortante et Izuku sourit contre lui. Saveur de caramel brûlé si forte qu'elle lui fila le vertige, à moins que ce ne soit la fatigue ou le fait qu'ils avaient pensé à lui, rien qu'à lui.

« Du coup vous vous êtes fait classe pour moi ? » jeta le vert en repoussant assez Kacchan pour pouvoir désigner du même mouvement vague de la main leurs fringues et efforts visibles, ravivant le ronchonnage du blond :

« Non, pour le pape, crétin ! »

« Tu nous trouves classe ? » ne put s'empêcher de taquiner Eijirô, sourire faussement dragueur sur les lèvres alors qu'il piquait son aiguille dans la cuisse d'Izuku pour le tout premier point, le plus désagréable. Un frisson de douleur le parcourut, si violent qu'il faillit frapper Eijirô de la jambe.

« Classe, mais vicieux avec ton aiguille ! »

« Sois heureux qu'il te la plante pas dans les couilles pour ta connerie. »

« Quelle connerie ?! » s'offusqua Izuku, nez froncé sous le troisième point tandis que Kacchan lui déposait un autre baiser sur la joue, en dépit des plaies et égratignures, en guise de soutien. Agressif.

« Celle d'aller chercher ton gâteau avec des plaies ouvertes. »

« Parce que vous m'avez envoyé chercher mon propre gâteau d'anniversaire ?! »

« C'est pas grave puisque tu le savais pas. »

« Mais c'est dégueulasse ! Ça se fait pas ! »

« Mais tu savais même plus que c'était ton anniv ! »

« Ouais mais quand même, c'est pas cool ! Imagine j'aurais regardé ? Tu parles d'une surprise ! »

« MAIS TU N'AS MÊME PAS REGARDÉ ! TU NE SAVAIS MÊME PLUS QUE C'ÉTAIT TON ANNIV ! »

« Oui, mais j'aurais pu. »

Kacchan s'étrangla de rage en répétant un ton au-dessus son unique argument. Izuku avait beau savoir qu'il jouait la comédie pour le distraire des points qu'Eijirô distillait sur sa cuisse, surjouant sa fausse colère dramatique en battant des bras et virant au cramoisi, ça restait si gentil qu'il sentit son cœur se dilater contre ses côtes sous l'attention du blond. Ça et son brushing exprès en son honneur. Et la chemise d'Eijirô et ses gestes doux sur lui, leurs sourires amusés face à son oubli si prévisible de la date, leurs inquiétudes et la chaleur de la paume de Kacchan sur sa cuisse et le rire discret du roux et…

« Tu t'endors ? »

« Non. J'suis bien. »

« Avec une aiguille dans la peau ? »

« Gâche pas le moment, Eij. »

« Tient, tient, notre Deku national en masochisme. Intéressant. »

« Tu peux parler ! Môsieur « j'ai failli jouir sur place quand Eij m'a étranglé dans ces chiottes à la soirée pro ». »

Eijirô éclata de rire en criant un « Touché, coulé ! » tandis que Kacchan ouvrait de grands yeux effarés par l'aplomb sans fard de son meilleur ami, qui se ramassa une claque sur l'arrière du crâne dans la foulée sans décourager son fou rire pour autant :

« Petit bâtard, j'aurais dû te laisser douiller ta race à te faire recoudre sans rien ! Salope ! »

« Toujours pour toi. »

Le clin d'œil aguicheur d'Izuku fit froncer le nez à Kacchan, son petit cul de maniaque vraisemblablement rebuté par l'œil au beurre noir et les croûtes de sang sur le visage de son amant et il préféra se pencher pour examiner la plaie recousue qu'Eijirô venait d'achever, coupant le dernier fil avec une satisfaction visible pour son œuvre :

« Pas mal. Manque plus qu'à le récurer et il serait presque présentable. »

« Tu vas pouvoir te doucher ? » demanda Eijirô avec le plus grand des sérieux, ce qui obligea Izuku à se pencher réellement sur la question. Pas question de balayer ça sous le tapis quand le roux venait de passer un quart d'heure à genoux pour le retaper :

« Franc, il faudrait m'asseoir dedans. J'ai peur qu'entre la couture toute fraîche, la douleur et les vapeurs, je tourne de l'œil. Puis j'ai plus rien dans l'estomac depuis un moment. J'ai vomi au cours du combat. » compléta-t-il à l'attention de Kacchan, qui haussa un sourcil :

« Depuis combien de temps t'es à jeun ? »

« Je sais pas ... Plus de quatre heures. Peut-être… »

Il n'y avait quasiment aucune règle dans la maison d'Eijirô et Kacchan, hormis l'interdiction de toucher à la machine à café, à la cuisine, l'obligation de traiter Princess Explosion comme la première partie de son nom l'exigeait et la fameuse devise de « tout cul tendu mérite son dû » mais rester le ventre vide sous le toit de Kacchan était un non absolu. Le blond tourna les talons en direction de la cuisine sans un mot, le chat sur les talons.

« T'as gagné un sandwich confectionné dans les règles de l'art ! Je te fous à la douche ? »

« Avec plaisir. Merci Eij. T'as fait un travail de fou. Bien meilleur que ce que j'aurais pu faire. »

Avec mille précautions, comme s'il était de verre trop précieux pour être touché, Eijirô glissa une main sous ses genoux et l'autre au creux de son dos puis le souleva sans effort aucun. Ça remuait toujours un truc au fond de son cœur, d'être un adulte à la corpulence et musculature plus que respectables que le roux trimballait comme s'il était un chaton minuscule. Confortablement installé sur le petit tabouret dans leur immense douche, il laissa Eijirô retirer son costume comme il pouvait, sans doute irrémédiablement foutu, prenant soin d'allonger sa jambe rapiécée pour laisser tranquille le travail de son meilleur ami.

Lequel fourra le tout en vrac dans la bassine et tendit la bouteille de shampoing à Izuku, l'air songeur. Le vert n'eut pas le temps de lui demander c'était quoi cette expression qu'Eijirô commença à retirer sa chemise, qui finit, elle aussi, en boule quelque part dans la salle de bain.

« Qu'est-ce tu fais ? »

« Mon boulot de meilleur ami. Et d'amant. » ajouta-t-il malicieusement, bas et caleçon rejoignant la chemise alors qu'il se glissait derrière Izuku dans la douche, s'amusant à lui foutre le jet d'eau en plein sur la tronche pour l'entendre protester entre deux éclats de rire.

Il avait les mains légères sous l'eau mousseuse, sur sa peau malmenée de bleus qu'elles effleuraient à peine, avec une douceur consommée, juste assez présente pour faire glisser les bulles le long de ses épaules et de son dos avant de retourner s'enfouir dans les mèches vertes. Izuku le laissa s'amuser à shampouiner, mousser, masser, faire buller les boucles détrempées, visiblement au paradis et ferma les yeux. Le bruit de l'eau acheva de dénouer le nœud de ses épaules et emporta dans le silence mitigé de la pièce la douleur, la fatigue et les restes d'adrénaline, ne lui laissant qu'un bien-être tranquille et fatigué, ponctué des allers-retours des mains d'Eijirô dans la mousse framboise au-dessus de ses sourcils. Dieu que c'était bon.

« Tiens ! »

Il rouvrit un œil interrogateur, se prit une malencontreuse coulée de shampoing dedans et jura violemment sous la douleur.

« Mais Kat enfin… »

« Je lui ai pas demandé de me regarder, juste de tendre sa main ! Il a pas qu'à être con, aussi ! »

« Comment j'aurais pu tendre la main sans voir ? » ronchonna Izuku en rinçant abondamment l'œil attaqué, à grand renfort de geste brusque tandis qu'Eijirô lui maintenait les cheveux. Débarrassé de la mousse, il tenta un regard prudent sur Kacchan et le sandwich digne d'un brunch sur la petite assiette que le blond lui tendait, appétissant au possible.

« Wahou… Merci Kacchan… »

« Ta gueule. Mange. »

Il s'exécuta sans moufter. C'était divin. C'était à ça que le paradis devait ressembler, chouchouté par Eijirô et un truc cuisiné par Kacchan dans la bouche. Il ne s'était pas rendu compte d'à quel point il était affamé et à sa courte honte, il dévora littéralement le sandwich en quelques bouchées mal-mâchées, sans aucun respect pour toute la préparation minutieuse de Kacchan.

Ce dernier sourit au-dehors de la douche face à son plaisir évident de mâchonner sa dernière bouchée, fier de lui. Insupportablement fier de lui. Eijirô lui fila un coup de jet qui fit hurler le blond comme un chat mouillé par mégarde :

« Ha non ! »

« Eij, arrête. »

« Laisse. Il a peur de mouiller son brushing. » glissa Eijirô et en face, Kacchan eut un spasme d'énervement si viscéral qu'Izuku sût que le roux avait tapé juste. Il suffisait juste d'une pichenette et…

« C'est pas grave Kacchan, c'est tellement adorable et attentionné que tu aies fait cet effort pour moi. Je m'en voudrais de laisser ce geste rare se faire massacrer par l'eau chaude. »

Le t-shirt du blond heurta Izuku en pleine face, manquant le faire tomber à la renverse sous la violence du lancé et le temps qu'il s'en dépatouille, Kacchan, fringues sur le sol et appareils auditifs sur le lavabo, fermait la porte de la douche derrière lui et s'agenouillait face à Izuku, immédiatement trempé par d'Eijirô qui s'amusait comme un fou. Adieu le brushing.

« Donne le savon. Tu vas y passer dix ans sinon. »

Il aurait pu protester, il était lessivé, pas impotent, mais Kacchan à genoux entre ses jambes était une vision bien trop agréable pour qu'il songe à s'en priver une seconde. Les cheveux repoussés rapidement en arrière et l'eau soulignant chaque muscle de son torse. Le regard baissé sur lui dans une décontraction de façade sous laquelle Izuku perçut un brin d'excitation flatteuse.

C'était presque sacrilège, de le voir ainsi dévoué à sa tâche, frotter le savon entre ses paumes pour ne récolter que la mousser et la passer avec douceur sur sa peau, sur chacun de ses bleus et de ses écorchures, lui qui l'avait tant insulté dans leur jeunesse. Qu'aurait dit le Kacchan d'alors, en voyant son futur agenouillé à laver Izuku ? Qu'aurait-il dit, lui, s'il avait pu avoir cette vision-là, d'une déité vivante agenouillée à ses pieds, concentrée sur la meilleure façon de le nettoyer ? Une déité qu'il baisait régulièrement.

Izuku le laissa enduire ses mollets de mousse, avec une délicatesse méticuleuse qui le fit repasser encore et encore sur chaque amas de crasse pour les anéantir, remonter le creux de ses genoux, de ses cuisses dans lesquelles il perdit ses doigts. En écho aux caresses d'Eijirô sur ses épaules et sa nuque à sa merci, Kacchan glissa le long de ses cuisses pour en chasser la fatigue, électrisant les muscles par son toucher jusqu'à réveiller une autre partie de son anatomie. Difficile à cacher sous la douche.

« Hé bien... Avec juste des caresses ? » taquina Eijirô, sa bouche sur la nuque d'Izuku créant un frisson que toute l'eau brûlante du monde n'aurait pu combattre. Ses doigts descendirent le long de son ventre sous le filet d'eau, soi-disant pour chasser toute la mousse, mais atterrirent comme par miracle sur sa cuisse et entourèrent brièvement son érection, piquant de plaisir dans le bien-être détendu d'Izuku.

« Et une vision pareille. »

Sous les mèches blondes, le vermillon des prunelles se releva pour dévisager Izuku et Eijirô, juste avant qu'un sourire de petit con ne naisse. Ho certainement pas.

« Je suis trop claqué Kacchan. Ce sera sans moi. »

Prenant soin de ménager sa jambe étendue, Kacchan repoussa son autre cuisse d'une main gourmande, empoignant sa peau comme d'un trésor et approcha ses lèvres de sa queue le plus lentement possible, jusqu'à souffler sur sa peau hérissée de plaisir :

« Alors que c'est ton anniversaire ? »

Et il posa la pointe de sa langue sur la verge d'Izuku. L'y laissa une seconde, rien qu'une, puis la fit glisser un centimètre plus bas, encercla d'un mouvement l'extrémité de sa queue sans prêter attention au léger soupir d'Izuku, presque inaudible dans l'eau en cataracte autour d'eux. La main d'Eijirô traça sur sa gorge un chemin de feu pour lui ployer l'échine en arrière, en douceur et il entendit le roux réprimer un soupir d'aise lorsque son dos se colla à lui, révélant sa propre excitation contre Izuku, qui n'eut pas le loisir de le taquiner à ce sujet, la langue de Kacchan s'aventurant désormais à cartographier la courbe de sa queue jusqu'à avoir remplacé chaque goutte d'eau dessus par sa salive. Le plaisir s'infiltra violemment dans ses reins, presque douloureux tant il mordit sa chair de frissons incontrôlables.

Son dos se décolla d'Eijirô alors que la bouche de Kacchan recouvrait son excitation de sa fournaise.

Merde, c'était à en devenir fou, la manière dont sa langue parvenait à bouger même si ses lèvres se cadenassaient à la base même de sa queue, se payant même le luxe de lécher subrepticement le haut de ses couilles avec la même nonchalance qu'il aurait eu en dégustant une glace.

« Ce sera sans moi… » chantonna Eijirô dans son dos, se moquant ouvertement des mains du vert plongeant dans les mèches blondes détrempées et qu'il entortilla autour de ses doigts, Izuku se mordant la lèvre inférieure pour s'empêcher de gémir trop fort dans cette maudite douche.

« Ta gueule Eij… »

Le sourire du roux s'inscrivait sur sa peau, il le sentait sur sa nuque et contre sa gorge tandis qu'Eijirô redessinait chacune de ses contusions du bout des doigts, si légers et délicats que son toucher aurait pu se confondre avec l'eau sur eux, n'eut été l'effet que ses caresses avaient sur l'excitation d'Izuku. Taquin, Kacchan remonta le long de sa verge en y faisant courir la pointe de ses canines et savoura visiblement le tremblement qu'il créa ainsi sur les cuisses du vert, irrémédiablement emprisonnées dans ses mains.

Izuku gémit de nouveau en retrouvant l'habilité de la langue contre lui, se fit violence pour laisser son cul collé au tabouret de la douche et ne pas baiser la bouche du blond, encore une fois. Réminiscence de la première pipe que lui avait taillé Kacchan, dans la cuisine, celle-ci était infiniment plus plaisante en dépit des courbatures de son corps et de sa position précaire, parce que niché dans les bras d'Eijirô à qui il pouvait accrocher son plaisir en griffures légères ses épaules. La langue du roux sur sa gorge, au creux de sa nuque, sur ses épaules, traçait le chemin de son désir en soupir doux, étouffés et il crevait d'envie qu'Eijirô le morde pour épicer plus encore la sensation divine de la bouche de Kacchan se resserrant sur sa queue.

Chaude sa peau contre ses cuisses, brûlante sa gorge où il envoya malgré lui son érection d'un mouvement de hanche, cherchant à s'enfouir un peu plus dans ce plaisir dévorant et parfait qu'était la langue de son meilleur ami.

La tension familière commença à envahir ses reins, conquérant sans combat aucun ses nerfs en nouant chacun d'entre eux de plaisir, qui s'accumulait sous le plus infime lapement de Kacchan. C'était si bon qu'Izuku arrivait à peine à distinguer les mouvements de la langue fautive, qui s'enroulait à présent à la base de sa queue pour remonter en un geste délicieusement lent avant de l'abandonner. Définitivement.

Il eut été indélicat de grogner de frustration, vu sa situation, mais c'était sadique, indubitablement et une torture que de voir le blond se redresser, le menton luisant d'un truc bien trop visqueux pour être de l'eau. Malgré l'insatisfait nœud au creux de son bas-ventre, il ne put s'empêcher d'attraper la nuque de Kacchan pour l'attirer à lui et lécher sur ses lèvres la salive imprégnée de son goût à lui, glissant au passage sa langue dans cette bouche bien trop douée pour sa propre raison. Izuku dévia ensuite sur le menton, s'amusa à le nettoyer subrepticement avant de redescendre encore sa langue au creux du cou, y enfoui son visage en faisant courir ses mains le long du dos de Kacchan. Au-dessus de lui, Eijirô se pencha sur son épaule pour embrasser son mec, avec sans doute une morsure en option au vu de la plainte excitée qui se répercuta sous ses doigts.

Au diable la douleur et les points de suture qu'Eijirô pourrait sans doute refaire.

Izuku attrapa le cul de Kacchan et l'attira à lui, surélevant le blond dans son baiser et désormais le visage au niveau de son torse, lécha ce dernier en y décelant, de la pointe de la langue, le reste du parfum que Kacchan ne portait pas souvent, mais qui se mariait toujours à merveille avec son odeur de caramel brûlé.

Il avait vraiment eu droit au grand jeu, s'il avait sorti le parfum en plus du brushing.

Eijirô avait sans aucun doute les muscles les plus développés et impressionnants, mais les pectoraux de Kacchan étaient d'un moelleux incomparable. Izuku avait passé des années à l'emmerder sur la similitude avec une poitrine féminine, à grand renfort de cris et d'engueulade en tout genre. Aussi se fit-il un plaisir de mordre à pleines dents la peau tendre et de pincer le muscle, adorant le couinement qui accompagna sa morsure, lâcha sa prise pour déporter ses dents de quelques centimètres et enfoncer de nouveau ses crocs dans le torse du blond. La sensation de la peau sous les dents, qui cédait sans pour autant être percée, donnait envie de mordre l'intégralité de son corps. Aussi affamées que sa bouche, ses mains empoignèrent le cul du blond jusqu'à faire blanchir ses phalanges, tout pour l'empêcher de bouger et d'échapper à ses morsures.

« Mon petit chat, je crois que le sandwich n'a pas suffi. »

Izuku ne laissa pas Kacchan répondre à la plaisanterie d'Eijirô et oublia la possessivité douce de son meilleur ami, si douce que son cœur loupa un battement, en mordillant une fois de plus l'endroit sur lequel ses dents s'attardaient, savourant la vibration du gémissement contre sa langue.

Les doigts d'Eijirô se glissèrent dans ses boucles pour en attraper une poignée et le faire délicatement lâcher prise, penchant sa nuque jusqu'à pouvoir l'embrasser, faire courir sa langue sur les lèvres d'Izuku sans pour autant accéder à sa requête quand il ouvrit la bouche, se contentant de lécher délicatement sa lèvre en ignorant royalement le gémissement de frustration du vert. Izuku entendit Kacchan rire du spectacle et le sentit se frotter contre lui, collant leurs érections de sorte à faire gémir encore son meilleur ami. Avant d'enfouir leurs queues dans son poing et de faire quelques allers-retours électrisants quoique frustrants, puisque pas assez, jamais assez, Izuku haleta contre les lèvres d'Eijirô de sentir une décharge de plaisir mordre ses nerfs. Encore.

Il se tortilla pour essayer de se redresser, toujours englué dans la prise d'Eijirô et coincé par le poids de Kacchan, ne tirant qu'un gloussement amusé au roux :

« Tu veux aller où comme ça ? »

Et les doigts toujours enfouis dans les boucles, il déposa un dernier baiser sur le bout du nez d'Izuku avant de le forcer à regarder devant lui la vision de leur meilleur ami rouge d'excitation, cheveux en vrac et légèrement perdu sans le plaisir, indécent à en crever. Il avait manqué sa carrière, il aurait dû être acteur porno, songea Izuku en le regardant se lever, un vague sourire sur les lèvres, avant de passer une jambe à l'extérieur des siennes, puis la seconde et de se pencher sur lui :

« On a jamais dit que tu pouvais bouger… » ronronna Kacchan, yeux de chat embrumés de plaisir ou par la vapeur de l'eau, Izuku n'aurait su le dire, trop absorbé par le mouvement du blond qui s'installait sur ses cuisses.

« J'ai jamais dit qu'il pouvait bouger. » rectifia Eijirô et même sans les voir, Izuku sentit l'éclat de sa menace dans son sourire.

Il en aurait souri lui-même si Kacchan n'avait pas chassé toutes pensées cohérentes de son existence en s'empalant sur lui, sans préparation aucune, guidé par la main libre d'Eijirô. Izuku renversa la tête en arrière en se sentant absorbé par le corps de Kacchan, réfrénant avec peine un gémissement sourd quand il sentit le cul du blond toucher enfin ses cuisses. Même sans bouger, les infimes mouvements que Kacchan devait faire pour maintenir son équilibre suffisaient à distiller assez de plaisir le long de l'excitation d'Izuku pour qu'il soit à deux doigts d'en gémir. Les mains d'Eijirô plaquèrent le dos d'Izuku contre son torse et du bout du nez, repoussa sa tête jusqu'à la caler sur son épaule, parsemant son cou de baisers où se glissaient çà et là des coups de langues propres à vallonner la peau du vert de frisson de plaisir.
« Ha… Kacchan... ça va ? »

« À ton avis, qui a préparé son joli petit cul rien que pour tes beaux yeux ? »

« Plutôt pour sa jolie queue. » rectifia Kacchan avec un roulement de hanche particulièrement vicieux et bien placé qui coupa le souffle d'Izuku. Le peu qui lui restait suite au murmure d'Eijiro à son oreille.

« Ça parle pas les cadeaux normalement. » sourit le vert et pour appuyer ses dires, il claqua le cul de Kacchan avec d'autant plus de satisfaction que leurs peaux mouillées produisirent un son retentissant. « Et j'apprécie Eij. J'apprécie beaucoup. Merci Sir ! » réussit-il à sortir alors que Kacchan recommençait son mouvement, bouche ouverte sur un gémissement inaudible, mais qui rendait son expression tellement perverse que c'en était indécent.

« J'ai envie de vous. » avoua Eijirô le nez collé dans les boucles vertes, ses mains devenant presque douloureuses sur la taille d'Izuku, ses dents à quelques millimètres de percer sa peau et de recouvrir ses épaules d'un type de marque bien plus agréables que les bleus présents.

« Si Kacchan s'accroche à ma taille, je peux nous tenir sur une jambe. À peu près. Si tu me… ha… soutiens… » acheva Izuku, peinant à sortir sa phrase entre deux gémissements. Il attira d'un geste brusque les hanches de Kacchan contre lui, griffant la peau au passage, savoura l'exclamation de plaisir qu'il tira au blond et Eijirô abandonna toute retenue.

Le roux glissa ses mains sous le cul d'Izuku et sans tenir compte du glapissement de terreur de celui-ci, les souleva tous deux comme s'ils ne pesaient rien. Par réflexe, Kacchan enroula ses jambes autour de la taille d'Izuku en couinant de protestation, raccroché au cou du vert et aux épaules d'Eijirô qui les remit à peu près sur pied sans qu'Izuku n'ait à bouger le moindre muscle.

« Putain Eij ! »

« Fait pas ça, t'as failli nous tuer ! » gueula Kacchan, toujours enroulé autour d'Izuku comme un koala à son eucalyptus, dents exposés en une menace qui aurait été crédible s'il n'avait pas encore eu les joues rouges de plaisir et l'air si catastrophé.

« Oui, mais je l'ai pas fait. » fanfaronna le roux, sa taille immense surplombant Izuku avec un plaisir évident au vu de ses mains sur son cul et de son érection au creux des reins. « Et j'ai plus qu'à faire ça… »

Eijirô les poussa tout doucement vers le mur de la douche, prenant soin de ménager au maximum la jambe d'Izuku et ne s'arrêta qu'une fois ce dernier dûment compressé entre Kacchan dos au carrelage et son torse, horriblement satisfait de sa prouesse.

« Ça va, ta jambe ? »

« Yep. Kacchan ? »

« Je tiens. » ronchonna le blond, de loin le plus confortablement installé, calé contre le mur. Pour l'enrager davantage, Izuku fit courir ses ongles le long de ses cuisses, chatouilles douces qui éclatèrent en juron faussement agacé alors qu'Eijirô les écrasait plus encore l'un contre l'autre, créant un mouvement propre à envoyer la queue d'Izuku loin en Kacchan sous un même gémissement.

« J'ai envie de t'enculer… »

« Hé ba qu'est-ce que t'attends ? » siffla Izuku, les reins déjà en feu à la seule idée de refaire un seul mouvement, de baiser Kacchan une fois de plus, qui n'attendait que ça avec son souffle haché et ses yeux fixés sur Eijirô. Celui-ci fourra d'autorité deux doigts dans la bouche de son mec, laissa Izuku regarder avec une fascination embrumée de plaisir la langue de Kacchan réaliser la même performance sur l'index d'Eijirô que sur sa queue un peu plus tôt alors que d'une contraction des cuisses, le blond se soulevait de quelques centimètres à peine avant de redescendre sur la queue du vert. Atrocement frustrant. Atrocement plaisant.

Kacchan continua ce manège d'une si faible intensité que ça en devenait une torture et sitôt sa bouche libérée des doigts d'Eijirô, il heurta ses lèvres à celles d'Izuku, gémissant entre leurs langues liées. Aussitôt rejoint par la plainte de ce dernier quand les doigts d'Eijirô le pénétrèrent, grimaçant à cause du manque de lubrifiant. L'eau, ça n'aidait pas dans tout ce bazar.

Eijirô cracha sur sa main pour faciliter ses allers-retours, enfouissant derechef sa bouche sur les boucles qui recouvraient la nuque d'Izuku pour y mordre son impatience, brûlante au diapason des soupirs de plaisir qu'il tirait au vert. Le ventre d'Izuku se tordit de luxure sous un mouvement particulièrement bien senti, il laissa échapper un faible cri, immédiatement lapé par Kacchan à même sa langue.

Et il avait chaud, la tête lui tournait d'un vertige léger, délicieux, exacerbant chaque sensation, chaque mouvement des doigts d'Eijirô en lui, chaque baiser déposé sur sa peau brûlante et chaque minuscule coup de hanche de Kacchan sur sa queue. Encore. Plus.

« Je tiens plus. » geint Eijirô contre eux, bien inutilement au vu des tremblements le long de ses bras, inondant le dos d'Izuku de frisson d'excitation sans que la bouche de Kacchan lui laisse la moindre chance de répondre. Comme si Eijirô en avait besoin.

Ses doigts furent aussitôt remplacés par quelque chose de bien plus gros et qui n'aurait sans doute pas posé beaucoup de problème en temps ordinaire, si l'eau n'agrippait pas autant la peau, chassant la salive en un éclair et à peine la queue d'Eijirô pénétra Izuku que ce dernier jappa un magnifique « Aïe ! Ayayayaya-aïe, non ! » et ça stoppa net tout mouvement de Kacchan et Eijirô, qui se pencha sur son épaule, inquiet :

« Aïe ? »

« Triple aïe. J'veux bien tu te retires, s'il te plaît. »

Avec une douceur infinie et en murmurant une litanie de « pardon », Eijirô recula les hanches et Kacchan ôta une main de ses épaules pour caresser la joue d'Izuku, plissée sous une grimace qui disparut sitôt que la queue du roux ait quitté son corps.

« Pas assez préparé ? »

« Surtout pas assez de lubrifiant. »

Eijirô fit la moue comme un enfant, si mal à propos dans leur situation que Kacchan explosa de rire contre Izuku, qui s'esclaffa à son tour :

« Nan mais prend trente secondes et va en chercher, du lubrifiant, ça nous simplifiera la vie ! »

Eijirô ne se le fit pas répéter et Izuku fut aussitôt abandonné par son pilier, avec une telle soudaineté qu'il faillit glisser sur le sol et emporter Kacchan avec lui. Heureusement qu'ils avaient un tapis antidérapant partout dans leur saloperie de douche.

« ET LE SOL EST MOUILLÉ, TOMBE PAS ! »

« C'était mon oreille, Kacchan. »

« C'est la mienne maintenant. »

Les dents du blond s'enfoncèrent avec une violence démesurée dans le lobe tendre et Izuku siffla de douleur, mécontent, enfonça ses propres dents à la jonction de l'épaule et du cou, là où c'était le plus douloureux, faisant immédiatement lâcher prise au blond. Sans lui laisser le temps de mettre son sale caractère à l'œuvre en contre-attaquant, Izuku décrocha une de ses mains du mur pour lui immobiliser la mâchoire, comptant sur la puissance du blond pour s'accrocher à sa taille et les maintenir à peu près d'équerre.

« Refait plus ça ! »

« Sinon quoi ? »

Bon dieu, mais ce côté petit con qu'il n'arriverait jamais à réprimer, ça lui filait des envies de serrer les doigts, de lui faire mal, de le faire pleurer sous lui. D'abîmer chaque fibre de son corps de son propre désir.

« Mmm ? Sinon quoi, mon cœur ? »

Son intelligence satura une seconde, rien qu'une, le temps de ne surtout pas enregistrer l'effet que le surnom doux, trop doux, presque amoureux, avait sur son propre cœur, sur son âme, la tordant de manière atroce tout en la sublimant tant qu'il entendit son propre pouls résonner contre son ouïe. Il préféra laisser le ton aguicheur, la provoc' à fleurs de peau, le sourire de saloperie et le défi dans les yeux du blond courir le long de ses nerfs jusqu'à ce qu'il lui rende le même sourire vicié, retors.

Abandonnant définitivement le mur et la mâchoire, Izuku saisit ses cuisses, de part et d'autre de sa taille et en utilisant pile la puissance d'alter nécessaire, les décrocha de ses hanches sous le grognement fâché de Kacchan. Avec un «han !» d'effort, il repoussa le blond complètement contre le mur, mettant à profit son incroyable souplesse pour lui écarter les jambes de sorte qu'il ne puisse plus faire aucun mouvement. Coincé.

« Et maintenant on attend Sir. »

« C'est pas... c'est pas cool, Deku ! »

Sûr, la position était sans nul doute un brin douloureuse et clairement inconfortable, pas au point de lui tirer une voix pareille.

Mais humiliante. Si humiliante. D'être immobilisé ainsi contre son carrelage, complètement impuissant, exposé au regard d'Izuku sans pouvoir faire un geste, les mains nouées sur la nuque de son meilleur ami pour assurer sa position. Obligé d'être sage, malgré la queue en lui.

Et Izuku savait pertinemment que son regard parcourant chaque millimètre du corps en face de lui augmentait l'humiliation, la honte, le besoin de se cacher ou de retrouver une posture convenable. Ça lui faisait une expression floue, oscillante entre gêne et excitation, excitation d'être gêné et c'était un mélange savoureux qui pulsa le long de son érection, tirant un spasme de vague plaisir au blond. Izuku se mordilla la lèvre pour s'empêcher de le baiser séance tenante, idée bien tentante qui aurait ruiné sa punition et renforcé l'effronterie de Kacchan mais putain qu'il en avait envie, malgré les élancements de douleur dans sa jambe et ses muscles noués de tension sexuelle et de courbatures, qu'il avait envie de le prendre et entendre de nouveau ses gémissements en contrepoint de l'eau sur eux.

« J'ai trouvé ! »

Eijirô avait dû foutre de l'eau partout, vu sa tignasse trempée qui dégoulinait sur le carrelage, mais il n'était pas tombé. C'était déjà pas mal. Il retrouva sa place sous l'eau chaude avec un soupir de bien-être avant de réaliser la position de Kacchan :

« Un problème ? »

« J'ai failli perdre une oreille, trois fois rien. Allez grouille, ta queue nous manque ! »

À sa grande surprise, Eijirô rougit un brin, absolument adorable et Kacchan le chambra avant même qu'il ne se recolle au dos d'Izuku, lequel accueilli avec bonheur la chaleur bien trop intense du roux contre sa peau :

« Tu rougis, toi, maintenant ? Alors que t'es le plus cru de nous trois ? »

« Faut croire que je suis pas habitué à ce qu'Izuku parle ainsi. Pas à moi en tout cas. »

Le lubrifiant était gelé sur la peau d'Izuku, brûlée par l'eau et leur désir, désagréable au possible et même si les doigts d'Eijirô glissèrent en lui bien plus facilement, la différence de température était assez prononcée pour qu'il en couine d'inconfort.

« Je sais, je sais… Promis, on achètera un lubrifiant qui chauffe. »

« Jamais testé. » ronchonna Izuku, suivi d'une très légère plainte car en dépit de la glace des doigts, ceux-ci avaient retrouvé immédiatement le spot parfait à effleurer pour qu'il rejette la tête en arrière sous le plaisir.

« C'est agréable. Et drôle à essayer. »

Il s'en foutait. Là, tout de suite maintenant, il voulait que jamais Eijirô ne cesse ses mouvements ajustés à son corps comme si le roux ressentait lui-même le plaisir qu'il créait. Incapable de résister au besoin de rajouter une stimulation, d'accroître encore la luxure qui courrait au cœur de ses nerfs, Izuku lâcha les cuisses de Kacchan, renfonça sa queue en lui jusqu'à lui cambrer le dos de plaisir, un gémissement désespéré sur les lèvres.

À peine Izuku réalisa que le blond enfermait de nouveau sa taille entre ses cuisses, tant les dents de ce dernier sur sa lèvre piquait le plaisir de douleur juste assez forte pour l'épicer, juste assez forte pour le distraire des doigts d'Eijirô abandonnant son cul dans le geste le plus frustrant de l'univers. Jamais assez forte pour empêcher un cri de plaisir résonner contre les murs humides quand Eijirô le prit d'un coup franc, bien trop excité pour se contenir une seconde supplémentaire.

L'univers soit remercié pour le lubrifiant qui annihila toute douleur et ne laissa que le plaisir fulgurant, dévorant son corps sous le premier coup de rein du roux, si putain de bon qu'il faillit crier derechef contre les lèvres de Kacchan. Sa main droite remonta par-dessus les mains de Kacchan pour se glisser dans les mèches rousses, rapprocher plus encore Eijirô de lui, faire en sorte qu'il l'écrase contre le torse du blond pour supprimer jusqu'à la définition d'un quelconque espace entre eux trois.

« Encore ! » supplia Izuku, sa voix aussitôt couverte par la plainte de Kacchan, dont les cuisses l'attirèrent à lui presque par réflexe et le vert perdit définitivement souffle et raison quand les hanches d'Eijirô ajoutèrent encore le plaisir d'être pris à celui de prendre.

Il haleta sous la sensation de luxure absolue, abandonna les lèvres de Kacchan pour happer comme il pût une goulée d'air humide et sa vision se brouilla, la faute à Eijirô, qui avait retrouvé ce même endroit à heurter à chaque coup de rein pour le plier de plaisir et le rendre fou. Heureusement qu'il y mettait assez de force pour que ses mouvements se répercutent le long des hanches d'Izuku, parce qu'il était inapte à faire le moindre mouvement entre la douleur de sa jambe, l'absence totale d'espace et ce putain de plaisir si intense que le seul truc qu'il était capable de faire, c'était de s'accrocher à Eijirô et à Kacchan et de gémir, encore et encore, gémir jusqu'à ce que ses gémissements se transforment en cri, peu après que la voix de Kacchan n'ai envahi la salle de bain des siens.

Merde, il n'arriverait jamais à se contenter de sexe ordinaire après eux. Ou avec d'autre. Jamais rien n'égalerait les gémissements de plaisir d'Eijirô contre lui et la sensation enivrante de ses mains sur ses hanches, comme si le roux craignait qu'il s'échappe, jamais rien n'égalerait la prise des doigts de Kacchan dans ses boucles, les vibrations de sa gorge contre son menton quand ses hanches heurtaient ses fesses, queue loin en lui. Rien n'arriverait jamais à la cheville du plaisir brûlant de baiser le blond à en oublier le monde pendant qu'Eijirô oblitérait l'univers entier en le prenant.

Si on avait vraiment droit à un vœu le jour de son anniversaire, Izuku souhaitait de toute son âme que ce moment ne finisse jamais. Qu'il puisse rester ainsi entre eux sans que jamais rien ni personne n'enlève leurs mains de son corps, leurs souffles de sa langue et leurs gémissements entrelacés au diapason de leurs cœurs.

Mais il n'était qu'un humain et fatigué, de surcroît. Son corps rompu de fatigue lâcha, dénouant la tension de ses reins aussi brusquement qu'une corde qui rompt, balayant son esprit d'un orgasme aveuglant.

Il se raccrocha à Eijirô et Kacchan comme il put, comptant sur le roux pour le maintenir debout tant la vague de plaisir brûla ses dernières forces et son cri s'accentua davantage quand Kacchan le mordit à l'épaule, gémissant contre lui.

« Si serré petit chat… » souffla Eijirô contre lui et bien que c'en était pas un, le compliment rehaussé des gémissements de plaisir du roux gonfla le cœur d'Izuku de fierté. Sensible comme il l'était, les allers-retours d'Eijirô lui tira un nouveau gémissement et pour ne pas laisser Kacchan en reste, il se démerda pour glisser sa main entre eux et l'enrouler autour de son érection, le regard fixé sur le visage de son meilleur ami pour ne pas perdre une miette du hoquet de plaisir qui lui brouilla les traits.

« Encore, Deku ! »

Et comment. Un vrai plaisir que sentir Kacchan se tortiller contre lui, se tendre au fur et à mesure que ses doigts cajolaient sa queue, son pouce passant et repassant sur l'extrémité en suivant les variations de sa voix, tandis qu'Eijirô continuait de maltraiter son organisme d'un plaisir bien trop intense à la suite de son orgasme, à la limite de la douleur. La respiration du roux s'accéléra d'un coup et Izuku sentit son orgasme refermer ses mains sur ses hanches pour s'y ancrer, un cri rauque contre son épaule qu'Izuku aurait voulu se tatouer tant il était beau. Presque sans reprendre son souffle, la main d'Eijirô rejoignit la sienne sur la queue de Kacchan et cette caresse supplémentaire eut définitivement raison de l'orgasme du blond, qui se cambra contre Izuku en griffant les épaules d'Eijirô derrière lui.

Puis comme toujours, ce silence confortable qui n'était silence que par l'absence de leurs cris, toujours entrecoupé de leurs respirations qui se régulaient doucement et de baisers doux à faire fondre toute velléité de bouger. Izuku serait resté l'éternité entière sous l'eau chaude, plaqué contre Kacchan par Eijirô qui les englobait tous deux dans un câlin absolument divin. Presque autant que le sexe.

Jusqu'à ce que la voix d'Eijirô résonne contre les murs, avec un petit ton faussement timide :

« On va manger du gâteau maintenant ? »

« T'es un putain d'estomac sur patte, Eij. »

« Mon gâteau d'anniversaire que vous m'avez fait récupérer ? » taquina Izuku et il regretta amèrement que ses mains soient occupées à câliner ses amants quand il vit la bouche de Kacchan se contracter de colère :

« MAIS TU SAVAIS PAS ! »

C'est parti ^^ !

LiliCatAll : Hello ! Ha, tu es sur la même longueur d'onde que Kacchan XD ! J'ai été tenté d'appeler la SPA moi aussi, pauvre doucette sans caresse ! Et je crains que ça ne s'améliore pas dans ce chapitre XD ! Absolument ravie que tu ais apprécié ce chapitre, j'espère que la suite a été à la hauteur et que tu aimes toujours autant ! Merci pour ta review, merci merci !

Bluestars14 : My, quelle review tu m'as laissé, quel honneur ! Merci ! Faisons dans l'ordre donc ^^ :

Merci pour tes souhaits de bonne année ! J'ai retransmis à Maki, bien entendu, qui a été touchée et a déclaré que tu étais adorable de gentillesse ! Je suis désolée pour le délai d'un mois, je sais à quel point c'est frustrant T-T. Mais j'étais coincée dans un cycle où je postais, j'étais claquée donc je ne faisais rien pendant deux semaines puis je rushais le chapitre sans prendre le temps d'y réfléchir et je le postais. Et j'étais claquée donc… etc XD. Là j'ai pu prendre mon temps et étonnamment, c'est fou, quand on planifie et se laisse le temps de réfléchir à son écrit, ça va vachement plus vite XD.

MERCI ! Merci merci ! Je suis si heureuse que ça t'ai plu comme chapitre ! On est d'accord, le traitement de Princess Explosion est une honte absolue XD ! Et la pauvre n'est pas au bout de ses peines XD. Deku kiffe carrément être dom et on peut le comprendre XD. Rah il faut bien qu'il se fasse un peu taquiner notre Eijirô, juste une lichette de temps en temps. Je me suis amusée comme jamais pour la couleur du god ! Fun fact, j'ai prévu depuis longtemps une tenue de chat pour Deku mais pour le moment, impossible de trouver quand les glisser dans l'histoire XD. Ils ont tous des endurances monstrueuses pour les deux rounds. Des surhommes.

C'est déjà un plaisir immense que d'avoir ta review, que tu ais prit du temps ça ne compte pas, ne t'en fais pas. Il faut bien commencer quelque part alors si tu as envie de les dessiner, fais-toi plaisir ^^. Et on arrive rarement du premier coup.

Ça me fait hyper plaisir de savoir que chaque chapitre est attendu avec tellement d'impatience ! Merci merci ! Quand on écrit on se demande toujours si ça va être à la hauteur et si cela fera plaisir aux gens qui nous feront l'honneur de lire nos fanfic alors savoir que tu y as pensé le week-end entier, wahou ! C'est un vrai honneur. Merci. Je ne sais pas trop si Eij sera soumis à un moment, j'avoue bien aimer l'idée même si je vois pas encore comment raccrocher ça avec son caractère XD. On verra ^^.

En tout cas, merci infiniment, merci merci, je redirais jamais assez à quel point ça fait plaisir de te lire ! J'espère que ce chapitre te plaira tout autant !

Pamelalynn0315 : Hello, thank you so much for your review XD ! I do hope the next chapter was as good as expected and that you enjoyed it ! I was a little confused to received your review, giving the fact that this fanfic seems to be the only french one you follow but I am super glad you like it. Thank you so much again and I do hope this chapter will also be a good reading !