Bonjour à vous chers lecteurs,

Nous espérons que vous allez bien, et que l'attente n'a pas été trop longue !

Réponses aux commentaires sur le chapitre précédent :

Stormtrooper2

Coucou. La soirée s'est avéré mouvementée ! Je me demande si Théo ne va pas comprendre la nature de Sophie ? Il est très intelligent.

Quand à Tom, comment va t il régler ce problème avec ses mangemorts ? A bientôt

→ Bonjour stormtrooper2.

Encore une fois, nous sommes ravies d'entendre que le dernier chapitre t'a plu. Ce sont des questions très intéressantes que tu nous poses là, mais on va te laisser découvrir les réponses à celles-ci au fur et à mesure de l'histoire ! ;)

Nous te souhaitons de passer une bonne journée, et espérons te retrouver dans les commentaires de ce chapitre !

Artémia, Elisabeth et Lilianna.

Rosaak

Hello Mesdames! Bien sûr qu'il m'a plu, spécialement l'arrivée de Nagini dans le game, je l'adore :D Je me demande frénétiquement, moi aussi, ce qui prend aux mangemorts... Les gars s'y croient, c'est clair. Du coup c'était peut-être eux qui ont attaqué pendant le mach...

Au plaisir de vous attendre, et de vous lire à nouveau. Passez un excellent mois!

→ Bonjour Rosaak.

Merci d'être encore parmi nous ! Te retrouver nous fait plaisir (en fait, VOUS retrouver, vous les lecteurs, est toujours un vrai plaisir !).

Alala, Nagini, Nagini. Si tu savais quel plaisir on a pris à écrire son interaction avec Tom ! Gros moment de satisfaction pour nous. Notre objectif dans cette réécriture était d'enlever à Nagini le côté "objet" qu'elle a dans les films et les livres en étant l'horcruxe de Voldemort, même si celui-ci est plus prévenant avec elle.

Ce que nous essayons de transmettre ici, c'est la relation de type mère-fils qu'entretiennent Nagini et Tom. Lorsque Nagini a été recueillie par Tom alors que celui-ci n'avait que 12 ans (dans notre histoire), et qu'elle a compris que le pauvre enfant n'avait pas de mère, elle a décidé qu'elle prendrait ce rôle dans la vie de Tom. Le fait que la série de films les Animaux Fantastiques présente Nagini comme étant en réalité une femme humaine, qui est destinée à se transformer en serpent à cause de sa malédiction, est un peu du pain béni pour nous, car on l'imaginait déjà en tant qu'humaine avant que les films ne sortent (Artémia a eu du feeling de ce côté !). Concrètement, dans les Animaux Fantastiques et les Crimes de Grindelwald, qui se joue en 1927, on peut supposer qu'elle doit avoir 25 ans environ (en se basant sur les traits de l'actrice), et elle rencontre Tom alors que celui-ci est à Poudlard, vingt ans plus tard, ce qui lui donnerait entre 45 et 50 ans, donc l'idée de figure maternelle passe totalement !

Dans cette réécriture, Nagini aura un vrai rôle, et, ne le cachons pas, ce sera principalement grâce à elle que Tom ne tournera pas entièrement du côté du mal.

Les mangemorts qui sont à l'origine de l'accident du match ? Hmmm…. Intéressante théorie ! On te laissera découvrir ce qu'il en est ! ;)

Encore une fois, nous sommes ravies d'entendre que le dernier chapitre t'a plu, et sommes ravies de voir que tu nous suis aussi assidûment ! Nous te souhaitons de passer une bonne journée, et espérons te retrouver dans les commentaires de ce chapitre !

Artémia, Elisabeth et Lilianna.

Sans plus attendre, voici le chapitre 9. Nous vous souhaitons une bonne lecture, et on se retrouve en bas !

Disclaimer : L'univers et les personnages de Harry Potter appartiennent à J.K Rowling. Seuls nous appartiennent les personnages inventés et le scénario retravaillé de cette histoire.

P.S : Les passages ou mot en italique signifient soit un flash-back, soit un sortilège.

Les passages en gras et italique signifient qu'un de nos personnages parle en Fourchelang.

Le style gras sera utilisé pour un dialecte inventé par nos soins et les rares fois où les personnages parlent d'autres langues que l'anglais.

/!\ ATTENTION ! /!\

Chers lecteurs,

Nous tenons à vous informer que les examens de fin de premier semestre sont à notre porte ! Par conséquent, nous avons, une fois encore, décidé de manière commune, de reporter la publication du chapitre 10 à la fin du mois de janvier.

Ainsi donc, le chapitre 10 sera publié dans le courant de la semaine du 24 au 30 janvier.

Nous sommes sincèrement désolées pour ce contretemps et espérons que vous comprendrez notre situation et les raisons qui ont poussé à ce changement.

Ceci étant dit chers lecteurs, nous vous disons à bientôt et espérons vous retrouver au prochain chapitre !

Nous en profitons également pour vous souhaiter un Joyeux Noël et une bonne année en avance !

Artémia, et Lilianna.

PS : To our dear English speaking readers,

We would like to remind/inform you, that one of the members of our team (Lilianna, our beta reader), is studying English at university. As such, she is perfectly able to understand you and respond to your comments if you want to write them in English ! Don't let the fact that we are French, stop you from commenting on the different chapters. And if we don't understand a word, well, there's always this wonderful and amazing thing called a dictionary ! ;)

That being said, we all hope that you'll have a good day and to maybe hear from you in future chapters !

Best regards,

Artémia, Elisabeth, and Lilianna.


Chapitre 9 :

Gabriel se blottit un peu plus sous la couette moelleuse, reprenant peu à peu connaissance. Geignant de mécontentement à cause de la lumière qui l'aveugla quand il ouvrit les yeux, le garçon enfouit son visage dans l'oreiller pour protéger ses pauvres yeux du soleil. Il réémergea après quelques instants, plissant les yeux face à la luminosité présente dans la pièce, et jeta un regard à travers la pièce. Il se trouvait dans une chambre aux murs bleus, avec un bureau dans un coin de la pièce… Oh, mais c'était sa chambre.

Soulagé de reconnaître les lieux, le jeune Malefoy s'installa plus confortablement dans son lit bien décidé à dormir encore un peu, quand les événements de la veille se rappelèrent à son bon souvenir : l'attaque de la fête, le manoir en flammes, la course poursuite, et puis ce gros serpent. Gabriel frissonna à ce souvenir. Maintenant qu'il y pensait, la femelle avait été plutôt gentille avec lui, le rassurant avec des paroles réconfortantes… Gabriel eut un temps d'arrêt à cette pensée. Avait-il vraiment parlé avec un reptile ? Ou est-ce que cela n'avait été que le fruit de son imagination ? Laissant ces questionnements de côté, Gabriel repoussa les couvertures, s'apprêtant à se lever pour rejoindre sa famille, qui ne devait pas être bien loin. Il ne put cependant faire un pas, la porte s'ouvrant pour laisser entrer Severus et Narcissa.

- Gabriel Altair Malefoy ! Qu'est-ce que tu t'apprêtais à faire jeune homme ? L'interrogea sa mère, les yeux plissés.

Le jeune garçon ne répondit pas, se remettant illico presto sous la couette, alors que son parrain s'avançait pour l'ausculter. Pendant ce temps, Narcissa quitta la chambre pour aller prévenir Lucius et Drago du réveil de Gabriel. Examinant avec attention les blessures de son filleul, le Maître des Potions constata que les hématomes avaient disparu et que les coupures s'étaient refermées. Après avoir appliqué un baume aux propriétés anti-bactériennes et renouvelé les bandages, Severus passa à la fracture, prenant délicatement la cheville du jeune Malefoy pour en tester les mouvements. Gabriel grimaça de douleur, et Severus comprit qu'il devrait lui préparer d'autres potions avant qu'elle ne soit complètement guérie.

- Ta fracture est en voie de guérison, informa-t-il son filleul. Je pense que d'ici une semaine tu seras complètement rétabli : juste à temps pour votre retour à Poudlard.

- D'accord. Si jamais je ne suis pas entièrement rétabli, je pourrais être exempté de retourner à l'école ? Demanda Gabriel.

Severus secoua la tête, amusé par le commentaire du garçon, et lui ébouriffa les cheveux en geste affectueux. La porte s'ouvrit en grand l'instant qui suivit, laissant apparaître un Drago tout essoufflé qui courut cependant pour rejoindre son frère, avant de s'arrêter au bord du lit, ses yeux enregistrant les divers pansements qui couvraient son jumeau.

- Oh par Merlin ! S'exclama le blond. Gabriel, est-ce que ça va ?! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?!

- Calme toi Drago ! Intima son parrain. Ton frère va bien, comme tu peux le voir, dit l'adulte en levant les yeux au ciel. La seule blessure que l'on peut qualifier de grave est celle de sa cheville.

- Comme l'a dit oncle Sev, je vais bien Drago, confirma Gabriel pour terminer de rassurer son jumeau. Que s'est-il passé après que nous ayons été séparés ? Est-ce que tu as pu trouver papa et maman sans difficultés ?

Alors que Drago racontait à son frère ce qui lui était arrivé, Severus s'éloigna pour les laisser discuter, avant de se diriger vers la porte, où Narcissa venait d'apparaître.

- Tu tiens encore debout ? Demanda Severus, remarquant l'épuisement de la femme.

- Je pense que la pression est en train de retomber et la fatigue est en train de me rattraper, avoua Narcissa. Lucius ne devrait plus tarder : il discute avec le conseiller dans le salon.

- Le conseiller est ici ? Répéta Severus, surpris.

- Oui. Il est resté après avoir ramené Gabriel, l'informa Narcissa. Pourquoi ? Cela t'étonne ?

- Un peu… Tu peux retourner auprès de ton fils Narcissa, lui dit Severus. Si on me cherche, je serai dans mon laboratoire. Gabriel ne doit se déplacer qu'en cas d'extrême nécessité : le reste du temps, il faut qu'il reste immobile, pour que sa cheville guérisse le plus rapidement possible. Et il faut qu'il prenne cette potion avant la fin de l'heure, la prévint-il en lui donnant une petite fiole verte.

Severus quitta la chambre de Gabriel, et partit en direction de l'aile l'ouest du manoir, manquant de peu Lucius et Tom, qui montèrent voir le jeune garçon à peine quelques minutes plus tard.

- Comment te sens-tu mon fils ? Demanda le patriarche.

- Bien père, répondit Gabriel avec un soupir, las qu'on lui pose cette question pour la troisième fois en moins de vingt minutes. J'imagine que nous ne partirons pas passer le reste de nos vacances en France comme nous l'avions prévu ? Demanda-t-il sans trop d'espoir.

- Severus ne souhaite pas que tu quittes le lit Gabriel, lui rappela Narcissa pour toute confirmation. Et il veut que tu boives ça rapidement, ajouta-t-elle en lui tendant la potion, ignorant la moue dégoûtée de son fils. Je sais que les potions sont loin d'être savoureuses, mais c'est pour ton bien. Je demanderai à Dobby de t'apporter un chocolat chaud après, si tu veux.

Le garçon aux cheveux aile de corbeau prit la fiole qui lui tendait sa mère à contrecœur, la regardant avec appréhension. Bien que la confection des potions semblait aisée sur le papier, la mise en pratique demandait beaucoup de minutie et de patience, et leur goût restait pour la plupart infect. Si la plupart des maladies contagieuses ou mortelles pouvaient être contrées avec l'aide d'une potion, plus des trois-quarts de ces remèdes avaient un goût fade, voire amère. Gabriel poussa un soupir, sachant qu'il ne pouvait pas y échapper, déboucha la fiole, et but d'un trait le contenu, ne prenant pas la peine de dissimuler une moue de dégoût quand il eut terminé.

Satisfaite, Narcissa récupéra le flacon et appela Dobby pour qu'il prépare deux chocolats chauds pour les deux enfants. Maintenant que Narcissa en avait fini avec lui, Tom s'avança, souhaitant poser ses questions au jeune garçon.

- Je ne vais pas te déranger longtemps : j'aimerais juste que tu m'expliques ce qui s'est passé quand tu es sorti du manoir pour que je puisse faire un rapport plus détaillé aux Aurors, expliqua Tom.

- D'accord, dit Gabriel, se raclant maladroitement la gorge. Eh bien, je suis sorti du manoir par la fenêtre en compagnie de Drago et Sophie, et alors qu'on reprenait notre souffle, un sortilège explosif nous a séparés. Après cela, d'étranges silhouettes faites de fumée noire m'ont isolé et m'ont attaqué, ne me laissant pas d'autre choix que d'aller me réfugier dans la forêt, si je voulais leur échapper. Je ne pensais pas vraiment qu'ils s'aventureraient à me suivre, mais j'ai eu tort. J'ai fini par dévaler une pente que je n'avais pas vue, ce qui a d'ailleurs causé mon entorse. J'ai entendu mes agresseurs se rapprocher, donc je me suis caché dans le tronc d'un arbre en attendant qu'ils s'éloignent, résuma Gabriel.

- Te souviens-tu de combien ils étaient ? Le questionna l'adulte.

- … Ils étaient deux je crois, répondit Gabriel après quelques secondes de réflexion.

- Très bien. Y a-t-il autre chose dont tu te souviens ? Demanda le conseiller.

- Je crois que c'est tout… Ah si ! Il y avait un serpent ! S'exclama l'enfant.

- Un serpent ? Répéta l'homme, haussant les sourcils de surprise.

- Oui, il était, enfin non, ELLE était là à mon réveil après que j'ai perdu connaissance pour la première fois. Elle était gigantesque ! C'est elle qui m'a aidé à sortir de la forêt, expliqua Gabriel.

- Un serpent qui parle ? S'étonna Narcissa. Tu as sans doute encore besoin de te reposer mon chéri.

- Mais maman… ! Essaya de protester Gabriel avant de se faire couper par Tom.

- Ta mère a raison jeune homme, approuva le conseiller. Il est normal que tu n'aies pas encore les idées claires après ce que tu viens de vivre. Pour ma part, je m'en vais de ce pas faire mon rapport au Ministre. Je peux remettre le flacon à Severus en passant, si vous voulez Narcissa.

- Ce serait très aimable à vous monsieur Jedusor, le remercia Narcissa en lui tendant l'objet.

L'homme rangea le flacon dans la poche de sa veste et quitta la pièce, laissant Gabriel discuter avec sa famille.

- Ne puis-je vraiment pas me lever ? Demanda-t-il. Je vous promets d'être prudent ! Ce serait juste pour quelques minutes !

- Non Gabriel, répondit Lucius, catégorique.

- Severus a clairement dit que tu ne devais te déplacer "qu'en cas d'extrême nécessité", ajouta Narcissa.

- Mais je ne vais quand même pas rester le reste de la semaine cloué à mon lit ! Protesta le garçon aux cheveux de jais. Comment pourrais-je passer du temps avec vous si je reste confiné dans cette pièce ?

- Si tu tiens tant que cela à changer de décor, nous pouvons te transférer dans le salon à l'aide d'un Levicorpus, suggéra son père. De cette manière, tu pourrais te déplacer sans prendre appui sur ta cheville.

- Papa, s'il faut que j'attende l'un d'entre vous à chaque fois que j'aurai envie de me déplacer, alors dans ce cas, autant que je reste dans ma chambre, répondit Gabriel. … Je pourrais utiliser une de tes cannes pour me déplacer ! S'exclama le jeune Malefoy, un grand sourire au lèvres comme s'il venait de trouver la solution à tous leurs problèmes.

- C'est vrai qu'en faisant comme ça, tu pourrais te déplacer sans désobéir aux ordres de Severus..., concéda Drago.

- … Bon, faisons ainsi, accepta Lucius de mauvaise grâce. Mais si jamais ta cheville venait à gonfler, je te promets de trouver un sortilège qui fera que tu ne pourras pas sortir de ton lit jeune homme, prévint-il.

- Je n'en doute pas papa, dit Gabriel.

Narcissa soupira face à l'échange entre son mari et son plus jeune fils, et prit la direction de la porte en lançant à l'intention des trois hommes de sa vie :

- Je vais chercher une des cannes de ton père. Attendez-moi là.

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Après avoir laissé la famille Malefoy à ses retrouvailles, Tom prit la direction du laboratoire de Severus, qui se situait dans les sous-sols du manoir Malefoy. Le professeur de Poudlard ne venait que très rarement rendre visite à ses filleuls quand ils étaient plus jeunes, et le seul moyen qu'avait trouvé Lucius pour le convaincre de venir plus souvent, avait été de construire un laboratoire privé pour son ami pour qu'il puisse travailler, mais aussi voir les jumeaux plusieurs fois par jour. Quand il entra dans la pièce, le conseiller vit que le directeur de Serpentard était en train de surveiller une potion de couleur turquoise qui frémissait dans le chaudron. Le potionniste leva la tête en entendant la porte s'ouvrir, et haussa un sourcil surpris en voyant la personne qui venait d'entrer.

- Gabriel a bu la potion : je suis passé ramener le flacon, l'informa Tom, en tendant la fiole au Maître des Potions. Quel est l'étendue des dégâts ?

- La plupart de ses blessures étaient superficielles, répondit Severus en posant la fiole sur le plan de travail du laboratoire. Seule la cheville aurait pu poser problème : l'os était cassé, mais grâce à la potion et un peu de rééducation, il se remettra très vite. Voulez-vous que je vous donne une potion d'Éveil ? Proposa Severus, sans quitter des yeux la potion qui était sur le feu.

- Cela ira merci, répondit Jedusor en se massant néanmoins les tempes en signe de fatigue.

- Je pense néanmoins que cela vous ferez du bien, étant donné que vous êtes resté éveillé toute la nuit, insista Severus. Si je puis me permettre, c'est bien la première fois que vous restez auprès de l'un de vos fidèles, parce que son enfant est porté-disparu.

- … Qu'est-ce que tu essayes d'insinuer Severus ? Questionna le Lord, avec une expression soudain impassible.

- Rien du tout mon seigneur, répondit l'homme aux cheveux de jais. Je ne faisais juste qu'une simple constatation.

Seul, le silence lui répondit, ce qui fit relever la tête au Maître des Potions.

- Mon Seigneur ? Appela-t-il, remarquant que le Mage Noir semblait particulièrement intéressé par l'étagère remplie de potions au fond de la pièce.

- Dis-moi Severus, commença son interlocuteur d'une voix doucereuse. La préparation de ces potions a dû te prendre beaucoup de temps. Sans parler de certains ingrédients qui doivent être rares et chers, fit-il remarquer.

- En effet, confirma le potionniste. La potion de l'Œil Vif prend à elle seule quarante-cinq minutes de préparation… Pourquoi me demandez-vous cela ? Demanda Severus, ayant un mauvais pressentiment.

- Oh, je me disais juste qu'il serait dommage qu'elles tombent toutes par inadvertance. N'est-ce pas ? Demanda rhétoriquement le Seigneur des Ténèbres, alors que lesdites potions se mettaient à léviter.

Severus retint son souffle, regardant les fioles s'élever dans les airs, certaines se rapprochant dangereusement du sol ou du comptoir. Aucune d'entre elles n'était mortelle, mais Severus avait consacré tant de temps à leur confection et à essayer de les améliorer…

Le Lord noir prit quelques secondes pour se réjouir de l'expression affolée sur le visage du Maître des Potions, avant de briser le silence.

- Même si tu es l'un des Mangemorts que j'apprécie le plus, Severus, cela ne signifie pas que tu peux te permettre de me faire ce genre de remarque. Cela m'attriste de constater que tu en viens à oublier quelle est ta place, exactement comme la fois où tu m'as demandé d'épargner Lily Potter. La prochaine fois que tu t'autorise à me parler de la sorte, il y aura des conséquences bien plus graves que quelques fioles brisées. Suis-je clair ? Demanda le Mage Noir d'un ton glacial.

- Oui Maître, répondit Severus, ne quittant pas ses précieuses potions des yeux.

- Bien, approuva le Seigneur des Ténèbres. Je vais me retirer dans ce cas ; je ne peux pas faire attendre Fudge plus longtemps.

En silence, les potions commencèrent à retourner à leur place d'origine, Severus laissant échapper un soupir de soulagement en les voyant se ranger sur les étagères. La tension de ses muscles était en train de se relâcher, et c'est d'ailleurs pour cela que le bruit du verre qui se brise le fit sursauter de tout son corps.

Regardant le sol au pied de l'étagère, le Maître des Potions découvrit le cadavre d'une fiole de Felix Felicis, le liquide couleur or fondu se répandant sur le sol carrelé du laboratoire.

- Elle était ratée de toute façon, dit Tom, haussant les épaules d'un air nonchalant avant de fermer la porte derrière lui, laissant Severus nettoyer les dégâts.

Le potioniste fit disparaître le désordre à l'aide d'un Recurvite, réfléchissant aux actions du Lord Noir. Cela avait sans doute été téméraire de sa part de faire remarquer à Voldemort que celui-ci semblait se soucier de l'enfant d'un Mangemort, cependant, force était de constater qu'il avait tapé en plein dans le mille. Jamais quelque chose de semblable n'était survenu auparavant, et… Et le Seigneur des Ténèbres n'avait pas démenti ses propos.

Se retournant pour rejoindre le plan de travail où se trouvait son chaudron et la potion qu'il préparait, Severus se figea un instant, avant de jurer à voix haute : il venait de se rappeler que la potion de Felix Felicis qui venait d'être détruite, devait être livrée au Bureau des Aurors la semaine prochaine.

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Le reste des vacances de Noël fut consacré au rétablissement de Gabriel ainsi qu'à des retrouvailles riches en émotions. Lucius, Narcissa et Drago avaient remarqué que le garçon aux cheveux de jais essayait de prendre son indépendance, faisant ses propres choix sans demander l'avis de son aîné à chaque étape. Il s'essayait à faire de nouvelles expériences par lui-même, et était devenu plus à l'aise avec le fait d'interagir avec des personnes qui lui étaient inconnues.

Les époux Malefoy n'étaient pas peu fiers de voir leur fils cadet s'affirmer un peu plus. Après ce qu'il s'était passé, ils avaient pensé que Gabriel se serait renfermé sur lui-même et aurait cherché la protection de ses parents. C'était donc avec soulagement qu'ils avaient vu leur fils passer au-dessus de cet événement traumatique et en ressortir plus fort. Ce changement dans le comportement du garçon aux yeux verts avait été particulièrement observable au cours de leur dîner du Nouvel An : Gabriel avait interagi avec leur serveur sans rougir, ni balbutier.

Quatre jours avant leur retour à Poudlard, les jumeaux furent agréablement surpris de recevoir la visite de Blaise, Pansy et Théodore. Les trois Serpentard étaient venus voir le garçon aux cheveux de jais, n'ayant reçu aucune nouvelle concernant son état depuis la lettre que Narcissa avait envoyée à la mère de Blaise, et que celui-ci s'était empressé de transmettre à Pansy et Théodore, l'informant que Harry avait été retrouvé.

Au cours de cette visite, Pansy s'était comportée en véritable amie surprotectrice : elle l'avait presque forcé à manger la tarte à la mélasse, son dessert préféré, qu'elle avait acheté dans une pâtisserie sur le Chemin de Traverse avant qu'ils n'arrivent chez les Malefoy, sous le regard amusé des adultes. Inutile de dire que Gabriel avait trouvé cela bien drôle quand Drago, Blaise et Théodore, avaient essayé de prendre une part de tarte, avant de se faire taper sur les doigts par la Serpentarde. Pour une fois qu'il avait le droit de manger une tarte entière sans qu'on lui dise quoi que ce soit, il n'allait pas s'en priver ! Quitte à supporter les regards envieux et gourmands de ses trois camarades de dortoir !

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Le jour où ils devaient prendre le Poudlard Express pour retourner au château, Narcissa se montra plus que réticente à l'idée de les laisser partir dans un endroit où elle ne pourrait pas les protéger. Ce qu'il s'était passé lors de la fête, l'attaque et la disparition de Gabriel, tout cela n'avait fait que décupler l'angoisse que ressentait la mère de famille à la pensée d'être séparée de ses enfants. Lucius dut user de toutes les cartes qu'il avait dans ses manches, pour la persuader de les laisser retourner à Poudlard, lui proposant de se rendre au Chemin de Traverse pour aller acheter autant de bonbons qu'elle le souhaitait pour les envoyer à leurs fils, après que les jumeaux soient montés dans le train.

Leur mère rassurée, les garçons s'empressèrent de monter en voiture, et de chercher leurs amis dans les différents compartiments. Il ne fut guère difficile de les retrouver, Hermione et Olivia semblant les attendre dans le couloir en face de la porte coulissante du compartiment.

- Harry ! Est-ce que tout va bien ? Tu n'as pas de séquelles de l'accident ? Demanda Hermione, avec une expression inquiète.

- Comment es-tu au courant ? S'étonna le garçon aux cheveux de jais.

- Mon père faisait partie du groupe d'Aurors qui est parti à ta recherche le jour de l'attaque, expliqua Olivia. Il m'a tout raconté le lendemain quand il est rentré à la maison, puisqu'il sait que je suis dans la même année que toi, même si on est dans des maisons différentes. Il m'a demandé de veiller sur toi, pour vérifier que tu n'as pas développé un stress post-traumatique.

- C'est gentil de sa part, mais vous n'avez pas à vous inquiéter : je vais bien, répondit Gabriel. Mes parents sont restés avec moi tout le reste des vacances pour s'assurer que l'événement ne m'avait pas traumatisé. Blaise, Théo et Pansy, pourront vous le confirmer, ils m'ont rendu visite il y a quelques jours.

- Oui, Pansy nous en a parlé dans sa lettre, lui dit Hermione. Mais on voulait s'en assurer par nous-même.

- Eh bien, j'apprécie le sentiment, mais honnêtement, si on pouvait trouver un autre sujet de discussion j'apprécierai beaucoup, répondit le jeune Serpentard. Je commence un peu à en avoir marre d'être couvé sans arrêt.

- Oh ! Euh… Désolée Harry, dit Hermione, n'étant pas habituée à autant de franchise de la part de son ami. Bon et bien, à part ça, comment se sont passées vos vacances ? Leur demanda-t-elle alors qu'ils rentraient dans le compartiment.

Du coin de l'œil, Gabriel vit Pansy et Théodore échanger un regard, semblant plus que réticents à aborder le sujet. Ce fut le jeune brun qui leur répondit en premier, d'une voix posée, égal à lui-même.

- Il n'y a pas grand chose à dire. La suite des vacances était des plus banale. Je les ai passées à assister à quelques galas et à faire mes devoirs, dit Théodore.

- C'était plus ou moins le même scénario pour moi, dit Pansy. Des réceptions à n'en plus finir, renchérit-elle avec un soupir las.

- Même chose, ajouta seulement Blaise en haussant les épaules, ce qui étonna quelque peu Hermione et Olivia, qui avaient jusque-là connu Blaise bien plus volubile sur ce qu'il pouvait lui arriver.

- Eh bien, pour ma part, je suis allée faire du ski ! Leur dit Hermione, essayant d'apporter un peu plus de bonne humeur dans cette conversation.

- Du ski ? Qu'est-ce que c'est ? Demanda Pansy, n'ayant jamais entendu ce mot.

- Vous ne savez pas ce que c'est, sérieusement ? Demanda Hermione, ne pouvant pas croire que ses amis n'avaient jamais entendu parler de ce sport.

Le groupe de Serpentard hocha négativement de la tête, et Hermione resta quelques secondes muette, avant de se mettre à leur expliquer ce qu'était le ski dans les moindres détails. Quand bien même les nés sorciers étaient concentrés sur ce que leur disait la Gryffondor, Olivia réorienta habilement la conversation sur un autre sujet, sachant pertinemment que Hermione était bien capable de leur parler de ski pour le reste du trajet, si on la laissait faire. Ainsi donc, elle s'empressa d'interroger ses amis sur leurs cadeaux de Noël qu'ils avaient reçus.

La question eut l'effet escompté, la conversation s'éloignant complètement de l'histoire de la création du ski. Chacun énuméra les cadeaux qu'il avait obtenus de la part de sa famille, et de ses amis. Un classement pour savoir qui avait eu le cadeau le plus rare avait ensuite débuté, la bataille se jouant entre Blaise et Drago, chacun argumentant avec passion pour défendre l'objet qu'il avait reçu. Hermione et Olivia étaient pliées en deux, essayant de contenir leur hilarité, quand soudain Théodore releva la tête de son livre de botanique, pour les informer qu'il avait reçu de nouvelles plumes. Bien que ce cadeau sembla être des plus banal, Théodore leur apprit que les plumes en question étaient faites à partir de plumes d'oiseau-tonnerre, ce qui laissa Blaise et Drago complètement cois et fit éclater de rire le reste de leurs amis, devant leurs expressions ahuries.

- Et sinon, intervint Olivia, après s'être remise de son éclat de rire. Vous avez bien reçu mon cadeau ? Demanda-t-elle, s'adressant à Drago et Gabriel.

- Bien sûr ! Il ne m'a pas quitté depuis que je l'ai reçu ! Lui dit le garçon aux cheveux sombres, sortant le pendentif de dessous sa chemise.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Théodore, se penchant pour examiner le bijou de plus près. Mais… Ce sont des charmes des protections de haut niveau ! S'étonna l'héritier Nott. Comment t'es-tu fourni ça Olivia ?

- J'ai demandé conseil à mon père, expliqua Olivia. Comme Harry est célèbre, j'ai tenu à lui offrir un objet qui le protégerait du danger.

- J'adore la pierre, dit Pansy qui s'était elle aussi penchée pour observer le cadeau de près. Est-ce que c'est une onyx ?

- Non, une Alexandrite en réalité, la corrigea gentiment la Gryffondor. Et toi Drago ? Est-ce qu'il t'a plu ? Demanda-t-elle en se tournant vers le blond.

L'héritier Malefoy se racla la gorge, l'air mal à l'aise et son regard évitant sciemment celui d'Olivia. Il avait espéré avoir un peu plus de temps pour préparer une réponse correcte à donner à la jeune fille aux cheveux noirs.

- J'ai reçu ton cadeau, répondit-il. L'opale est magnifique et les charmes que tu as fait ajouter seront certainement d'une grande aide, mais…

- Tu ne le portes pas, devina Olivia.

- Euh… non, admit Drago. Je sais que tu as choisi nos cadeaux avec soin, mais je trouve le fait que ce soit des pendentifs un peu trop… Féminin ? Se justifia le blond avec une légère grimace.

- Oh je vois, dit la Gryffondor qui ne semblait pas vexée par la franchise du Serpentard. J'ai eu l'idée des colliers en premier, donc c'est ce que j'ai fait confectionner. Ce n'est qu'après leur envoi que j'ai pensé au fait que vous auriez peut-être préféré un autre format de bijou. J'ai préféré attendre pour vous demander directement, et pouvoir les faire changer si cela ne vous convenait pas, expliqua-t-elle.

- Oh… C'est… C'est très prévenant de ta part, dit Drago, l'air étonné qu'elle prenne sa remarque aussi bien.

- Eh bien, je me doutais un peu que le premier cadeau que j'allais vous offrir ne vous conviendrait pas totalement, confia Olivia. Après tout, cela ne fait que deux mois que nous nous côtoyons réellement. Tu as une idée de bijou en particulier pour le faire modifier ? Demanda la jeune fille. Je peux le renvoyer chez le joaillier, et ils me le renverront quand ils l'auront changé dans une ou deux semaines.

- Alors, idéalement, pas de collier, et pas de boucles d'oreilles non plus. Mis à part le fait que je trouve ces bijoux plutôt féminins, les opales prendraient beaucoup de place sur des boucles d'oreilles. Sans parler du fait que charmer un objet aussi petit ne doit pas être une mince affaire. Rien à la cheville non plus : je le sentirais quand je marcherais et ça risque de m'irriter la peau, résuma Drago.

- Je vois que tu y as réfléchi, fit remarquer Olivia, impressionnée. Que penses-tu d'un bracelet, alors ? Pas un bracelet fait avec une chaîne, mais un bracelet qui te recouvrirait le poignet entièrement.

- Intéressant... Pourras-tu me faire une description avant que tu ne le fasses refaire ? S'enquit le blond. Cela t'éviterait des dépenses inutiles.

- J'ai amené quelques brochures pour vous montrer quelques modèles au cas où vous voudriez les changer, dit Olivia en sortant quelques prospectus de son sac. Et ne t'inquiète pas pour l'argent : mon père a des contacts avec le bijoutier. Il s'en occupera à cœur joie.

- J'ai hâte de voir à quoi il ressemblera lorsqu'il sera terminé, dit Drago, avant de pointer du doigt un bracelet sur l'une des brochures.

- Mm… Très bon choix, approuva Olivia avec un sourire entendu en voyant ledit bracelet. J'enverrai un hibou à mon père demain.

- C'est très aimable de ta part, dit le Serpentard. Je te revaudrai ça.

- C'est ce que font les amis Drago ! Lui dit Olivia, tout sourire.

Drago haussa les sourcils de surprise mais ne dit rien, parce qu'en soi, la jeune fille n'avait pas tort, c'est juste qu'il ne pensait pas que la Gryffondor le considérait comme un ami à part entière. Olivia était la meilleure amie d'Hermione, qui était, Drago pouvait se l'avouer, une amie à lui aussi. Pansy offrit un grand sourire complice à Olivia qui le lui rendit : le fait que Drago n'ait pas démenti qu'ils soient amis prouvait que l'héritier Malefoy avait accepté la Sang-Mêlé dans son cercle proche.

Le reste du trajet se passa dans un silence confortable, certains révisant une matière, d'autres discutant de l'actualité sorcière.

Quelques heures plus tard, le train arriva en gare de Pré-au-lard, et les élèves prirent la direction de la Forêt Interdite pour rejoindre les calèches qui leur permettraient de gagner le château, après avoir traversé le lac gelé. Celles-ci étaient tractées par des chevaux à la robe d'un blanc pur, et en arrivant devant eux, Gabirel et Drago restèrent quelques secondes muets face à l'élégance des équidés, tandis que leurs amis regardaient leur réaction avec amusement, Théodore prenant cependant bien soin de passer le plus loin possible des créatures avant de monter dans la calèche.

Les bagages avaient été envoyés dans les dortoirs dès que tous avaient été descendus du train, permettant aux élèves de directement rejoindre la Grande Salle pour le dîner.

Comme à leur habitude, Drago, Gabriel, Pansy, Blaise et Théodore s'assirent le plus près possible de la table des professeurs, saluant leur directeur de maison d'un signe de tête respectueux, tandis que Olivia et Hermione discutaient joyeusement à la table des Gryffondor.

Alors que les quatre cloches de l'horloge de l'école sonnaient 20h, les élèves furent surpris de ne pas voir leurs tables se couvrir de victuailles comme à l'accoutumé. Le directeur avait-il une annonce à faire ? Comme s'il avait lu dans leurs pensées, Dumbledore se leva de son siège, attirant l'attention de tous.

- Bonsoir à tous, les salua-t-il avec son habituel sourire bienveillant. Il semblerait que cette année soit pleine de surprises, puisqu'il se trouve qu'une autre élève va elle aussi intégrer Poudlard. Elle a réalisé la première moitié de son année à l'école de sorcellerie de Beauxbâtons, et je compte donc sur vous pour l'accueillir comme il se doit, et l'aider si jamais elle a besoin d'aide.

Ayant, semble-t-il, terminé son discours, le directeur adressa un signe de tête à Rusard, pour que celui-ci ouvre les portes, laissant entrer une jeune fille aux cheveux blonds longs jusqu'aux épaules, et aux yeux verts. Elle portait une robe en soie bleue, ainsi qu'une cape de la même couleur, et, après s'être arrêtée un instant, comme si elle était surprise par le nombre de personne ayant les yeux rivés sur elle, elle s'avança jusqu'à l'estrade, avant de s'asseoir élégamment sur le tabouret.

- Je vous présente Elenna Flamel, la présenta Dumbledore. Elle suivra les cours des premières années à partir de demain.

La jeune fille regarda le professeur McGonagall s'avancer pour déposer le Choixpeau sur sa tête d'un œil légèrement méfiant, et après avoir seulement quelques secondes à réfléchir, au contraire de Sophie, l'artefact fit son choix :

- Serdaigle !

Sans dire un mot, la nouvelle élève enleva délicatement le Choixpeau de sa tête et se dirigea vers sa table, alors que les élèves de Serdaigle éclataient en applaudissements. Dès qu'elle se fut installée, les plats apparurent, mais les élèves n'y prêtèrent pas trop attention, concentrés qu'ils étaient sur la nouvelle arrivée. Blaise, Pansy et Théodore ne cessaient d'échanger des regards entre leurs amis et la Serdaigle, choqués par le manque de réaction de leurs amis, qui avaient commencé à manger. N'avaient-ils pas cherché, des heures durant, des informations sur un Nicolas Flamel ?

- Les gars ? Les interpella Pansy, soucieuse. Est-ce que vous allez bien ?

- Bien sûr. Pourquoi ? S'étonna Drago en mâchant sa viande.

- Vous n'avez pas entendu qu'elle s'appelait Elenna Flamel ? Interrogea Théodore les sourcils haussés, en insistant sur le nom de la jeune fille.

- Oh ! Réagit enfin Gabriel, avant de se mettre à chercher la nouvelle du regard. Comme Nicolas Flamel ?

- Bah oui ! Qui d'autre ? Dit Pansy avec sarcasme, en levant les yeux au ciel, légèrement exaspérée.

- Attendez une seconde. On cherche qui est cet homme depuis novembre, et bizarrement, une fille arrive à Poudlard avec le même nom ? Vous ne trouvez pas ça étrange vous ? Fit remarquer Blaise.

- On s'en moque ! On peut enfin obtenir des réponses si jamais nos recherches ne mènent à rien, dit Gabriel.

Alors que Drago et les autres s'interrogeaient sur la présence de la jeune fille à Poudlard, Gabriel avait les yeux rivés sur elle, en train de discuter avec Padma Patil. Sans exactement savoir pourquoi, il ne pouvait s'empêcher d'avoir l'impression qu'il l'avait déjà vue quelque part... C'est quand il regarda le livre que Théodore avait sorti pour réviser qu'il se rappela : c'était elle qui l'avait interrompu, la nuit où il avait pénétré dans la réserve interdite !

- Gabriel, est-ce que tout va bien ? Demanda Drago dans un murmure, trouvant son frère bien trop silencieux.

- Je peux me tromper…, commença prudemment son frère avant de continuer. Mais il me semble qu'il s'agit de la jeune fille que j'ai croisée dans la réserve interdite.

- Tu en es sûr ? Le questionna Drago, les yeux écarquillés de surprise, avant de lancer un regard discret à la nouvelle élève de Serdaigle.

- Eh bien… Pas tout à fait. Certaines des choses dont je me souviens ne collent pas, admit Gabriel.

- Comme quoi ? S'enquit son aîné.

- La fille que j'ai croisée dans la réserve avait les yeux marron : pas verts, répondit le garçon aux cheveux sombres, à voix basse. … Bien sûr, je peux me tromper ! Après tout, son visage n'était éclairé que par la lanterne, expliqua Gabriel. Mais... Oh ! Par la tête de Salazar ! S'exclama-t-il, se levant du banc sous le coup de son illumination.

Cette action eut pour effet d'attirer l'attention de toute la Grande Salle. Drago attrapa son frère par la cravate avant de tirer dessus pour le faire se rasseoir, faisant signe au reste de la table de Serpentard que ce n'était rien.

- Pour l'amour de Morgane, Harry ! C'est pas le moment de se faire remarquer ! Le sermonna Drago à voix basse, afin d'éviter d'attirer encore plus l'attention.

- Harry tout va bien ? S'enquit alors Pansy, clairement inquiète. Qu'est-ce que tu as à crier comme ça ?

- Oui oui Pansy ne t'inquiète pas ! S'empressa de la rassurer le garçon. Je viens juste de comprendre que cette fille venait de nous donner un indice essentiel pour nos recherches sur Nicolas Flamel, dit-il. Dumbledore a dit qu'elle venait de Beauxbâtons, n'est-ce pas ? Si on n'a rien trouvé sur Flamel jusqu'à présent, c'est peut-être parce qu'il n'est pas britannique ! Expliqua Gabriel avant de se tourner vers Théodore. Théo ! Toi qui es le plus cultivé de nous tous, sais-tu où se trouve Beauxbâtons ?

- En France, répondit son ami brun. L'Académie de magie Beauxbâtons, se trouve plus précisément dans les Pyrénées, les informa Théodore. Mon père a étudié le programme scolaire de chaque école existant dans ce monde, avant de se décider à m'envoyer à Poudlard.

- Tu es génial Théo ! S'enthousiasma Gabriel, un grand sourire aux lèvres. On a limité nos recherches au Royaume-Uni, mais il semblerait que Nicolas Flamel soit français ! C'est pour ça qu'on ne trouvait rien sur lui !

- Cela a du sens, admit Pansy avec un air pensif. On va pouvoir recentrer nos recherches de façon à être plus efficace. Et si l'on n'avance pas, on pourra poser quelques questions au sujet de Mr Flamel à la nouvelle, raisonna-t-elle.

- Enfin, SI elle nous répond, leur dit Gabriel. Quand nous nous sommes croisés dans la réserve interdite…

- Tu es entré dans la réserve interdite ?! L'interrompit Théodore avec une expression scandalisée.

- Oui, j'y suis allé ! On n'avait plus beaucoup d'options dans la bibliothèque principale ! Lui répondit Gabriel, les poing serrés et la mâchoire tendue, regardant rapidement autour d'eux pour voir si quelqu'un avait entendu Théodore. Et si tu veux tout savoir, c'est Hermione qui m'a conseillé d'aller y faire un tour !

Le Serpentard brun resta quelques secondes silencieux, avant de se pencher vers son interlocuteur pour lui demander dans un murmure :

- Et donc ? Tu as vu quoi ? Quel genre de livres sont rangés là-bas ? Tu as vu des artéfacts ?! Et est-ce que…, commença-t-il à lui demander, enchaînant question sur question, sans prendre le temps de respirer, avant de recevoir une tape à l'arrière de la tête par les bons soins de Pansy.

- C'est pas le moment Monsieur Encyclopédie ! Le réprimanda-t-elle, avant de se retourner vers leur ami. Continue Harry.

- Eh bien, quand je l'ai questionnée dans la réserve, elle m'a répondu de manière très cryptique, reprit Gabriel. Comme si elle ne voulait pas trop en dévoiler.

- Peut-être que Flamel est un criminel ? Suggéra Blaise.

- Ne sois pas idiot Blaise, le réprimanda Théodore. Tu crois que Dumbledore s'associerait à un malfrat ? Non. Je pense plutôt que cet homme a dû faire des travaux qui pourraient lui causer quelques problèmes s'ils venaient à être entre de mauvaises mains.

- … Vous ne pensez pas que vous cherchez un peu trop loin ? Dit Pansy.

- Tout est possible à mon avis. Mais on en sera sûrs dès qu'on aura découvert qui il est..., dit Théodore. Enfin bon. On reprendra cette conversation demain : peut-être que Granger et Williams auront des nouvelles informations à nous partager. En attendant, profitons de la soirée.

Les Serpentards acquiescèrent puis s'en retournèrent à leur repas, à l'exception de Gabriel, qui continuait d'observer Elenna. Il ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur le changement de couleur des iris de la jeune fille : cela avait-il réellement été son imagination, ou bien la magie jouait-elle un quelconque rôle dans ce changement ?

À la table des Gryffondors, Hermione avait eu un raisonnement similaire à celui des Serpentards concernant le fait que Elenna avait de toute évidence un lien avec l'homme qu'ils recherchaient, et que celui-ci n'était probablement pas britannique. Elle repensa tout à coup à un livre qu'elle avait vu à la bibliothèque, recensant tous les grands sorciers du monde entier, et se fit la réflexion qu'il serait intéressant de l'étudier avec Olivia, afin de savoir si le nom de Nicolas Flamel y figurait. Elle s'empressa d'informer son amie de son idée, ignorant le fait qu'une autre personne les écoutait attentivement.

En effet, installée un peu plus loin à la table des Gryffondors, Sophie observait avec attention la nouvelle arrivée, tout en prêtant une oreille attentive à ce que les deux autres Gryffondor se disaient à quelques places de là.

Cette Elenna Flamel l'intriguait.

Elle avait remarqué l'intérêt qu'avait Harry Potter pour le grand Nicolas Flamel depuis trois mois maintenant. Prenant une gorgée de son jus de raisin, la vampire s'établit un résumé mental de la situation : des informations qu'elle avait obtenues de son père, cette fille était peut-être une parente de Flamel, mais certainement pas sa fille. Quand Nicolas et Pernelle Flamel avaient gagné leur immortalité, ils avaient dû renoncer à la possibilité d'avoir des enfants un jour.

Néanmoins, l'arrivée d'Elenna n'était certainement pas anodine, et la jeune fille se dit qu'elle ferait mieux d'en informer le Lord noir, afin de savoir ce qu'elle devait faire de la française.

Quelques jours plus tard, le jeudi plus précisément, il régnait dans la salle de Défense Contre les Forces du Mal une tension palpable entre Gryffondors et Serpentards. La séance de duel prévue par le professeur Quirrell avait lieu aujourd'hui, et de ce que leur professeur leur avait dit, Sophie serait en charge de leur apprendre les règles du duel, tandis que Quirrell lui-même resterait en retrait au fond de la salle.

La jeune fille aux longs cheveux corbeau était en train d'organiser la salle selon son bon vouloir, lançant de temps à autre un coup d'œil en direction de ses camarades. Les humains étaient vraiment étranges : ils étaient de la même espèce, et pourtant, ils ne pouvaient s'empêcher de se détester parce que Salazar Serpentard et Godric Gryffondor avaient été des némésis ? C'était totalement stupide !

La vampire poussa un soupir de lassitude, sentant déjà une migraine venir si elle s'attardait sur la logique des Hommes, et préféra se concentrer sur le reste de la classe, qui n'avait pas bougé d'un iota.

- Bonjour à tous, les salua-t-elle, espérant les sortir de leur mutisme. Je vois que vous êtes tous là, et totalement immobiles. J'espère que vous vous rendez compte que c'est le meilleur moyen de se faire tuer : sauf si vous cherchez à échapper à une créature aveugle, leur fit remarquer Sophie.

- Excuse-moi, l'interpella un élève Gryffondor. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi ce n'est pas le professeur Quirrell qui assure ce cours, dit-il, l'air dubitatif.

Sophie lui adressa un regard incrédule. Ils allaient se battre aujourd'hui et la première question qu'on lui posait, c'est pourquoi c'était elle qui faisait le cours ? La Gryffondor se pinça l'arrête du nez, retenant un énième soupir désespéré, alors que le professeur Quirrell se mettait à rire à la question de l'élève.

- Il se tr-trouve que je ne s-suis p-plus aussi jeune qu-qu'avant. Je p-pourrais aisément vous b-battre à un duel ma-magique, m-mais lors d-d'un co-combat... physique, je d-doute avoir l'a… l'avantage. C'est p-pourquoi j'ai pro-proposé à ma-mademoiselle Akan-Akantha… d'-d'assurer ce cou-cours, expliqua-t-il.

Les élèves hochèrent la tête en signe de compréhension, avant de reporter leur attention sur Sophie, attendant qu'elle prenne le relais.

- Bien, reprit-elle. Nous allons donc commencer les duels. On va commencer en douceur puisque vous ne connaissez pas un grand nombre de sortilèges. Est-ce que l'un d'entre vous a pensé à étudier les sortilèges que nous avait donnés le professeur Quirrell avant les vacances de Noël ?

Seule une poignée d'élèves levèrent la main, et à sa plus grande satisfaction, Olivia Williams en faisait partie.

- On voit ceux qui tiennent à leur vie, dit-elle avec une pointe de sarcasme. Williams ! Interpella-t-elle Olivia. Tu veux bien avancer s'il te plaît ?

- Euh… Bien sûr, acquiesça la jeune fille aux cheveux de jais, avançant lentement vers l'estrade où se tenait Sophie, avant de se placer face à elle. Pourquoi moi ? Ne put s'empêcher de demander Olivia.

- Tu fais partie des gens qui ont révisé, je t'ai choisie au hasard, dit Sophie, en se mettant en garde. Tu te souviens des règles ?

- Euh oui… Mais tu ne vas pas utiliser ta baguette? S'enquit Olivia, l'air un peu perdue.

- Je pense pouvoir m'en passer, dit Sophie, à moitié amusée par l'air de brebis égarée qu'affichait l'humaine.

Olivia plissa les yeux de perplexité, ne voyant pas comment Sophie pouvait se passer de sa baguette. Elle ne s'y attarda pas pour autant, et bien qu'un peu tendue, la Gryffondor se mit elle aussi en garde, levant sa baguette en direction de Sophie.

La vampire remarqua la tension qui se dégageait de l'humaine et sortit sa baguette, ce qui sembla détendre la jeune sorcière.

- Donc, si on lance un Protego… Commença Olivia, réfléchissant à voix haute.

- Williams, la coupa Sophie.

- Oui ?

- Tu divagues, dit la vampire avec un sourire en coin.

Ce fut le seul avertissement que Sophie donna à Olivia avant de l'attaquer. La jeune fille glapit de surprise et esquiva de justesse l'autre Gryffondor, trébuchant au passage, avant de s'empresser de lancer un Stupefix. Malheureusement, le stress fit que la trajectoire de son sortilège ne fut pas celle à laquelle elle s'attendait, et la jeune fille aux yeux bleus manqua très largement Sophie, qui continua de l'attaquer.

Le reste de la classe regardait avec stupéfaction le combat qui se déroulait sous leurs yeux, alors que Hermione se rongeait les ongles, se crispant à chaque fois que Sophie frôlait son amie avec l'une de ses attaques. Sophie utilisait rarement la magie, et attaquait Olivia à coup de poings ou de pieds, empêchant son adversaire de lancer le moindre sort pour riposter.

Olivia pour sa part se sentait submergée par la vitesse des attaques que lui envoyait sa camarade de maison. Cette fille se déplaçait à une vitesse surhumaine ! Le peu de fois où Olivia avait réussi à lui envoyer un sort, l'ancienne assistante de Défense Contre les Forces du Mal les avait évités avec aisance presque surnaturelle.

Manquant pour la cinquième fois de toucher l'autre challenger, Olivia décida qu'elle ferait sans doute mieux d'abandonner, et se mit en position pour lancer le charme du bouclier.

- Prote… Commença à dire Olivia, avant que Sophie ne la plaque au sol, épinglant efficacement ses poignets pour qu'elle ne puisse plus bouger.

- … Pas mal pour un premier duel, la complimenta Sophie la respiration posée, comme si elles n'avaient jamais combattu.

Olivia ne répondit pas, ses yeux bleus rivés sur ceux de la Gryffondor : ils étaient rouge carmin. Quand elle eut enfin retrouvé sa voix, Olivia lui demanda d'une petite voix :

- Est-ce que tu m'as choisie parce que je t'ai bousculée avant le match de Quidditch ?

- Non. Je voulais juste m'amuser un peu, lui répondit Sophie, l'air un peu trop contente d'elle étant donné la situation.

Olivia se sentit frissonner de peur, alors qu'un puissant sentiment de mal à l'aise s'installait en elle. Non pas à cause des crampes qui commençaient à envahir son corps, mais plutôt à cause du fait que Sophie la maintenait toujours au sol par les poignets. Et Olivia avait l'étrange et horrible impression d'être un morceau de viande.

Sophie sentit la jeune fille se mettre à trembler sous ses mains, ce qui la laissa perplexe. La regardant avec plus d'attention, la jeune vampire se rendit compte que les pupilles de la Gryffondor étaient dilatées par la peur, et elle s'empressa donc de se relever le plus vite possible pour laisser l'humaine respirer.

Comme si rien ne s'était passé, Sophie se tourna vers le reste de la classe pour leur demander de se mettre par groupe de deux, avant de se diriger vers le fond de la salle pour, semble-t-il, parler au professeur Quirrell. Une fois que Sophie se fut éloignée, Hermione se précipita vers son amie qui était encore au sol, aussi pâle qu'un fantôme.

- Liv ? Est-ce que ça va ? Demanda-t-elle, inquiète.

- … Oui… Je vais bien, elle m'a juste surprise, répondit Olivia avec un petit temps de retard, son regard ne quittant pas la fille aux cheveux de jais.

- Tu es sûre ? Insista son amie. Tu es très-

- Pas ici Hermione, la coupa Olivia en baissant la voix. Attendons la fin du cours.

Hermione acquiesça, remarquant la note anxieuse dans la voix d'Olivia, et l'aida à se relever avant de se mettre à leur tour en position pour entamer un duel.

Quoi qu'ait vu Olivia, cela n'était certainement pas anodin…

À la fin du cours, Olivia se dépêcha de quitter la salle, suivie de près par Hermione et les Serpentards, qui avaient remarqué l'attitude étrange de la jeune fille après son duel contre Sophie. La fille aux cheveux de jais traversa à grands pas les couloirs, jusqu'à trouver une salle désaffectée où elle pourrait expliquer la situation à ses amis à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Une fois qu'ils furent tous rentrés dans la pièce, Olivia passa la tête dans le couloir pour vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis, avant de refermer la porte et de se retourner vers ses camarades.

- Bon, réunion d'urgence, commença la Gryffondor sans autre préambule. Après ce que j'ai vu aujourd'hui, il est impossible que Sophie soit humaine, déclara Olivia, la voix teintée de panique.

- Quoi ? Demanda Gabriel, ne comprenant pas là où elle venait en venir. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que tu as vu ?

- Et bien vous l'avez vue non ? Demanda rhétoriquement la jeune fille. Vous avez vu la vitesse à laquelle elle se déplace ! Quand bien même elle se serait entraînée, se mouvoir de cette manière… Mon père a au moins vingt ans de plus qu'elle, et même lui n'est pas aussi rapide ! Se mit-elle à déblatérer, en commençant à faire les cent pas. Et ne parlons même pas de ses yeux !

- Comment ça "ses yeux" ? S'enquit Drago, perplexe.

- Vous vous rappelez du match de quidditch où Harry a failli tomber de son balai ? Demanda Olivia. Je vous avais dit que j'avais vu Sophie et que j'avais eu l'impression que ses yeux étaient de couleur rouge. Sur le moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'un problème d'éclairage, ou alors qu'elle portait peut-être des lentilles de contact, mais le doute n'est plus permis à présent ! Aujourd'hui aussi ses yeux étaient rouges quand elle me maintenait au sol ! Et je mettrais ma main au feu que Sophie n'avait pas les yeux rouges au début du cours ! Elle ne peut pas être humaine, j'en suis certaine !

- Je ne peux pas confirmer pour ses yeux puisque je n'ai rien vu, mais il est vrai que Sophie a de très bons réflexes, dit Hermione. De TROP bons réflexes même, parfois. Et c'est vrai qu'il était difficile de suivre ses mouvements pendant votre combat, confirma-t-elle.

- Vous n'avez peut-être pas tort, dit Théodore en prenant un air pensif. Vous vous souvenez du moment où Sophie a mis la tête dehors pour voir s'il y avait quelqu'un, lors de l'attaque ? Demanda-t-il à l'intention de ses camarades Serpentards, présents lors des événements. Elle a rentré la tête in extremis. Juste avant que le sort ne la touche, fit remarquer Théodore.

- Maintenant que tu le dis, il est vrai qu'elle a été très rapide ! Approuva Pansy. Et elle ne semblait pas essoufflée non plus ! À aucun moment je ne l'ai vue tousser ou respirer difficilement, alors que nous avions tous des problèmes respiratoires à cause de la fumée !

- En effet, dit Blaise, lui aussi, de plus en plus intrigué. Donc, nous avons quelqu'un qui se déplace plus vite que la normale, dont les yeux changent de couleur, et pour qui respirer du monoxyde de carbone n'affecte pas la santé, énuméra le basané. … Conclusion ?

- Je ne connais que cinq créatures qui ont ces capacités, intervint Hermione. Mais si Sophie est bien une créature magique, comment a-t-elle pu intégrer Poudlard ? L'école est pourtant interdite aux créatures magiques ! Vous pensez que le corps enseignant est au courant ? Et si c'est le cas, pourquoi n'avons-nous pas été informés ? Demanda-t-elle. Après tout, c'est nous qui sommes en contact direct avec Sophie.

- Tout cela mis à part, il y a autre chose dont on devrait discuter vis-à-vis de Sophie, intervint Théodore. On soupçonne Sophie d'avoir attenté à la vie d'Harry depuis l'incident survenu lors du match de Quidditch, mais à bien y regarder, à part ce jour-là, elle a plus essayé de le sauver que de le tuer. Rappelez-vous : lors de l'incendie du manoir secondaire des parents de Drago, elle a fait en sorte qu'on puisse tous la suivre. Si elle avait voulu nuire à Harry, elle aurait eu mille fois l'occasion de le faire, fit remarquer justement le brun.

- Certes, dit Drago, pas convaincu pour un sou. Mais ça pourrait aussi être une ruse pour se rapprocher de nous. Je veux dire, elle a toujours été distante à Poudlard. Elle ne s'est jamais mêlée aux gens, et n'adresse la parole à personne si elle peut l'éviter ! Si ça se trouve, elle nous a aidé le jour de l'incendie pour gagner notre confiance, pour ensuite nous poignarder dans le dos !

- Tu vas peut-être un peu trop loin Drago, mais c'est une hypothèse que l'on ne peut pas écarter, lui dit Gabriel avant de se tourner vers leurs amis. Dans tous les cas, même si l'on ne connaît pas ses objectifs actuellement, on est au moins sûrs d'une chose, dit-il avec certitude.

- Que c'est une psychopathe qui peut nous assassiner à tout moment ? Demanda Blaise avec sarcasme. Vous devriez faire gaffe les filles : elle est avec vous à Gryffondor, dit-il à l'attention d'Hermione et Olivia.

- Merci de ton inquiétude Blaise, mais je ne pense pas que c'est ce qu'entendait Harry par là, lui répondit Hermione en levant les yeux au ciel face aux pitreries du basané. Ce dont on est sûrs à présent, c'est que Sophie est tout sauf un être humain.


Et voilà pour le chapitre de ce mois-ci chers lecteurs !

Nous espérons qu'il vous aura plu, et que vous attendrez le prochain avec impatience.

N'hésitez pas à nous laisser un commentaire, à nous donner vos réactions, vos remarques, ce que vous avez apprécié ou non, etc… C'est toujours utile pour nous, concernant la suite de la fiction, mais aussi pour des écrits futurs.

Nous vous souhaitons une bonne journée, et vous disons à la prochaine pour un prochain chapitre !

De gros bisous à vous, on vous embrasse très fort !

Artémia, Elisabeth, et Lilianna.

PS : To our dear English speaking readers,

We would like to remind/inform you, that one of the members of our team (Lilianna, our beta reader), is studying English at university. As such, she is perfectly able to understand you and respond to your comments if you want to write them in English ! Don't let the fact that we are French, stop you from commenting on the different chapters. And if we don't understand a word, well, there's always this wonderful and amazing thing called a dictionary ! ;)

That being said, we all hope that you'll have a good day and to maybe hear from you in future chapters !

Best regards,

Artémia, Elisabeth, and Lilianna.

/!\ ATTENTION ! /!\

Chers lecteurs,

Nous tenons à vous informer que les examens de fin de premier semestre sont à notre porte ! Par conséquent, nous avons, une fois encore, décidé de manière commune, de reporter la publication du chapitre 10 à la fin du mois de janvier.

Ainsi donc, le chapitre 10 sera publié dans le courant de la semaine du 24 au 30 janvier.

Nous sommes sincèrement désolées pour ce contretemps et espérons que vous comprendrez notre situation et les raisons qui ont poussé à ce changement.

Ceci étant dit chers lecteurs, nous vous disons à bientôt et espérons vous retrouver au prochain chapitre !

Nous en profitons également pour vous souhaiter un Joyeux Noël et une bonne année en avance !

Artémia, et Lilianna.