Bonjour, compagnons des mers. Retournons sur la Grande Line pour la suite des aventures.
Reviews :
- Yz3ut3 : Merci beaucoup. C'est un plaisir que cela te plaise. voici la suite.
One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.
Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 16
Carmen profita d'un instant pour aller parler à Marco. Surtout après ce que lui avait dit Izou. Une épave. Il en avait de bonne en fait. Non. Ça la rendait en colère. Il y avait beaucoup de chose que l'on pouvait dire de Marco. Qu'il était un insomniaque. Qu'il était vicieux. Qu'il savait comment torturer quelqu'un en le gardant en vie mais ne le ferait que pour de bonnes raisons. Mais, une épave ? Ça la rendait très agacé.
La nuit était avancée et elle avait entendu Ace sortir. Elle descendit de son lit, flottante pour faire le moins de bruits possibles pour ouvrit la porte. Elle traversa le couloir et regarda le seuil. La lumière était toujours allumée. Il travaillait donc encore alors qu'il était bien minuit passé.
- Tu devrais pas être couchée ?
- Dit celui qui peut être pire.
Elle passa le seuil et se laissa tomber sur le lit du second commandant. Marco était assis à son bureau, les lunettes sur le nez, lisant les interminables rapports de certains. Il termina d'écrire et se tourna vers elle.
- Je peux faire quelque chose pour toi, Carmen ?
- Alors… j'ai entendu et vu des trucs très intéressants aujourd'hui. Mais un me reste encore en mémoire.
Marco resta silencieux, attendant pour qu'elle développe. Il était du genre à ne pas l'ouvrir en premier en fait. Mais bon, elle avait l'habitude. C'est pas comme s'il ne l'avait pas élevé.
- Alors… Une épave, on disait ? Dois-je vraiment faire une discussion pareille avec toi sur ça ?
Le phénix poussa un soupir.
- Laisse tomber, c'est une discussion entre Thatch et moi. Il a cru voir quelque chose qui n'était pas là.
Carmen attrapa le journal le plus proche et donna un coup sur le coin du crâne de son parrain.
- Après une bonne nuit de sommeil, j'ai eu les idées plus claires. Tu trouves Ace jolie. Et tu t'es fait menacer par Shanks qui a vu la même chose. Et elle t'a cloué le bec alors que tu as une langue d'argent face à n'importe qui dans le monde.
- Carmen, laisse tomber. Je préfère éviter de commencer quelque chose alors que…
- Non. Je pense que je vais reprendre une de tes discussions que tu m'as faites, car, oui, tu m'as élevée. Une épave n'aurait pas réussi à élever une gamine qui était capable, sur un coup de tête, de faire retourner un navire à cause de son fruit du démon. Tu m'as appris le contrôle, la patience, et beaucoup de choses, dit Carmen avant de pousser un soupir. Je te conseille vivement de réfléchir deux secondes à toi et non pas à vouloir me couver. J'ai vingt-deux ans, j'ai grandi. Si tu veux tenter, tente. Mais ne passe pas ta vie à regretter.
Le regard perçant du Zoan la fixa longuement. Elle termina, se redressant.
- Ace est actuellement plus timide qu'une écolière. Et vu ce qu'elle a dit dans la tente. Je pencherais qu'elle n'est pas indifférente. Elle est mon amie, tu es mon parrain/oncle et père qui m'a élevé. Tant que vous êtes heureux, moi ça me va. On est clair ?
- Yoi. Qui dois-je blâmer pour ton éducation ?
- Toi. Et mon père. Et va dormir. Tu pourrais effrayer un mort avec ta gueule.
Elle sortit de la cabine. Si la conversation n'avait pas sonné des cloches, il y avait quelqu'un sur le navire qui allait prendre des décisions très stupides. Thatch était plutôt du type à intervenir au lieu de laisser les choses se faire.
La médecin revint dans son lit et nota le regard de Kali. Elle soupira.
- Il va dormir ?
- Non.
- Je laisse les autres se charger de droguer son café, marmonna Carmen. Bonne nuit, Kali.
- 'Nuit.
La porte s'ouvrit doucement avec la journaliste qui rentra.
- Qui va avoir un café drogué ? Se renseigna Ann qui avait perçu un bout de la conversation de ses deux amies en revenant.
- Marco. Il fait à nouveau nuit blanche, répondit Carmen. Une des solutions pour qu'il dorme est de droguer quelque chose. Mais, le succès de cette solution est nul et surtout, inutile. Son fruit du démon lui permet de brûler les toxines.
- En plus des soucis de self-estime, il a un cas avancé d'insomnie ? Se renseigna innocemment la D. avant d'enfouir son nez dans le coussin. Comment l'équipage fait pour rester debout en dépit de ça ? Si y'a bien une chose que j'ai apprise de mon père, de mon parrain et de mon oncle, c'est que le second en commande est aussi important que le capitaine pour garder une certaine cohésion. Si le vice-capitaine est pas au top, généralement, y'a un risque de crise.
Carmen tourna la tête en direction de Ann.
- Eh bien Marco n'est pas seul. Certes, il est le vice-capitaine, mais tu as seize commandants pour gérer l'ensemble du navire. Les insomnies, tu en as d'autres qui en font. Thatch, par exemple, doit aussi être réveillé actuellement. Le risque existe, mais Marco est bon dans son rôle. Même si parfois, il a des moments comme ça.
- Hmm… je vois.
Ace soupira et remonta la couverture sur sa tête. Néanmoins, Carmen savait pourquoi Marco ne dormait pas, avec d'autres. Il y a des traumatismes qui frappent durement certains. Elle-même, parfois, passait une nuit blanche avec son esprit qui repassait ses cauchemars.
- Bonne nuit les filles.
- Ouais, ouais, bonne nuit, marmonna Kali au fond de son propre coussin.
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Carmen termina de récupérer un escargophone de poche. Ace était partie dès que le bateau eu touché quai. Ce qui faisait qu'elle et Kali étaient seules pour un temps plus ou moins long. La médecin avait prévu de descendre dans un des magasins de peluches de l'île, puis, montrer un magasin d'un pratiquant de magie à la limite du quartier des hommes poissons.
- Hey ! Poussin ! Un instant pour ton vieux tonton T, s'il te plaît !
Carmen s'arrêta et tourna la tête vers Thatch.
- Je peux faire quelque chose pour toi, Thatch ?
Kali s'était déplacée pour être derrière elle, caché de la vue du cuistot. Dommage pour elle, le pirate vint prendre sa nièce sous un bras avec un grand sourire innocent.
- Elle est où ta copine journaliste ? Je l'ai pas vue depuis un petit moment.
- En quoi ça t'intéresse, oncle Thatch ?
Elle croisa les bras, suspicieuse en même temps.
- Eh bien, j'ai cru comprendre que l'autre piaf voulait lui faire visiter la ville, alors, je la cherche pour lui transmettre le lieu de rendez-vous.
Marco avait décidé cela ? Il lui avait plutôt dit avoir un passage à faire avec Barbe Blanche au palais du roi Neptune. La médecin se tourna vers sa camarade. Elle revint à Thatch ensuite.
- Alors ? Elle est où la petite Ace ?
- Elle est partie lorsque le bateau a accosté. Elle nous a dit qu'elle avait une chose à faire et qu'elle nous retrouverait plus tard. Si tu veux la retrouver, vois avec ceux du port, oncle Thatch. Mais essaye pas une de tes manigances qui finissent souvent en fumée.
Thatch recula, une main sur le cœur, comme blessée d'une telle accusation.
- Moi ? Manigancer ? Comment oses-tu prétendre une chose pareille de ton oncle ?! Ce manque de foi en moi fait très mal, Carmen. Vraiment. Je me sens trahi par ma nièce. On est une famille et tu oses prétendre que je serai capable de fomenter quelque chose dans le dos d'un de mes frères.
- On parle du fiasco de mon premier rencard que j'ai pas demandé ?
- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles, ma petite Carmen. Bon, j'ai une journaliste à retrouver, on se voit plus tard ! Et n'oublie pas de me présenter le moindre de tes petits-copains, d'accord ? Ce serait bête que tu sortes avec un bon à rien.
- Tu veux être frappé ?
La médecin avait une aura sombre autour d'elle avec un léger vent présent. Et Kali siffla juste derrière. Étrangement, on avait l'impression que deux vents différents étaient là. Thatch accéléra nettement le pas en sifflotant innocemment.
Elle regarda partir Thatch puis se tourna vers Kali.
- Il me désespère.
- Il va réussir, mais pas comme il s'y attendait, ni avec le résultat qu'il espérait vraiment.
Carmen regarda le vide, la prédiction à présent entre ses mains. Elle revint à Kali et la poussa par les épaules en direction d'un des escaliers pour descendre dans les quartiers.
- Je veux être loin de lui avant qu'il ne commence.
Elles descendirent dans une des zones non immergées encore de l'île et Carmen présenta plusieurs des boutiques. Mais, une l'intéressa en premier, celui remplit de nombreuses peluches. Cependant, avant d'y rentrer, elle présenta un second à Kali.
- Avant d'y aller, je te propose de récupérer des sacs. J'ai besoin d'une nouvelle sacoche et tu pourras avoir un contenant pour ce que tu achèteras. J'ai été payé pour l'un de mes papiers.
- … je pensais le nom proscrit.
- J'ai l'aide d'une de mes professeurs. Le docteur Kureha, alias Doctorine. Lorsque nous travaillons ensemble, elle poste la recherche sous son nom. En échange, elle me donne un pourcentage.
- Utile.
Elles prirent chacun un sac. Carmen récupéra un sac en cuir noir avec plusieurs espaces et compartiment dedans pour ranger des flacons ou des produits ainsi que protéger des seringues, entre autres. Kali opta plutôt pour un sac en tissus qui ressemblait à un baluchon. Cependant, il était plus solide et fermait bien mieux.
Par la suite, elles se perdirent dans le magasin de peluche. Carmen opta pour une toute petite peluche porte-clé en forme de griffon qu'elle accrocha au sac. Elle donna une enveloppe à Kali. Celle-ci prit plusieurs peluches après une très longue réflexion. Néanmoins, elle attrapa une dernière en forme de phénix et la fit empaqueter.
- Tu vas l'offrir à Ann, n'est-ce pas ?
La tête bougea juste pour répondre.
La médecin prit une autre route pour descendre vers le quartier des hommes poissons. Cependant, elle s'arrêta à la limite de la partie commerciale où l'on pouvait voir des humains, encore.
- Dernière chose avant que l'on y aille. Le quartier des hommes poissons est violent. Pour éviter le plus les soucis, on ne doit pas se séparer. C'est la consigne. Et si un combat commence, soit on y met un terme rapidement, soit on part.
- Évite l'allée de Varken alors.
- Noté. Suis-moi. J'ai un magasin qui devrait te plaire. Et j'ai des plantes à récupérer ici.
Elles descendirent dans les quartiers. On pouvait noter le regard changer chez les habitants. Certains les regardaient de haut, comme s'ils se sentaient supérieurs. Kali resta droite, ne baissant pas la tête. Et Carmen ne l'avait jamais fait.
Le chemin les mena jusqu'à une boutique, caché dans le fond d'une impasse, juste à la limite de la zone des hommes poissons. Carmen vérifia que leur bulle de protection soit encore en bon état avant d'ouvrir la porte.
Elles furent accueillies par une très vieille femme pieuvre qui les regardaient, une des tentacules attrapant le Kiseru dans l'étagère.
- Voilà donc la petite Tempête. Mais tu m'amènes une jeune divinité. Bienvenue dans mon humble établissement, maître des vents.
- Kali, je te présente Dalma. J'ai une petite commande pour toi.
- Je t'écoute.
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Kali avait pu récupérer pas mal de chose chez Dalma. Bien plus qu'au dernier magasin, à Water Seven. Mais bon, avec la diseuse de bonne aventure de l'île des hommes poissons, on croisait un peu plus d'utilisateur des arts Ésotérique. Bien que Carmen n'était intéressée que par les collections de plantes de l'ancienne. Certaines faisaient d'excellents médicaments.
Cependant, une personne se mit devant elle et une autre, derrière.
Elle redressa la tête, avec Kali, vers l'homme poisson.
- Deux sales humaines qui pavanent dans le quartier, bien étrange…
- Oh ? Un sushi.
Elle regarda Kali qui terminait de cracher un mollard de venin. L'homme poisson hurla de douleur alors que le venin avait traversé l'eau avant de le toucher. Carmen profita pour frapper celui de derrière.
Les deux ne perdirent pas une seconde avant de monter juste à l'étage supérieur des quartiers. Et déjà, leurs attaquant avaient abandonné.
- C'est la seule chose que je reproche. C'est l'héritage de Arlong. J'ai cru comprendre qu'il était descendu dans East Blue.
- On demandera à Ann.
Carmen hocha la tête avant de proposer de prendre l'un des taxis des hommes poissons pour les emmener au café des Sirènes. C'était le lieu le plus agréable pour prendre un déjeuner.
Et vu qu'Ace n'était pas encore là, elles se doutaient toutes deux que Thatch avait trouvé Ace et avait commencé son petit numéro. Ou, elle ne les avait pas croisés. Mais, quoiqu'il arrive, elles avaient dit qu'elles se retrouveraient au café des Sirènes.
Kali siffla après un des pirates présents sur l'île alors que celui-ci draguait plusieurs des femmes présente.
- Vous voulez vraiment finir 20.000 lieux sous les mers, vous.
- Hey, matez-moi cette bébé. Et sa copine aussi.
Kali et Carmen soupirèrent. Deux minutes plus tard, il y avait un tas sur le sol. La Logia termina de se frotter les mains de la poussière invisible.
- On y va, Kali ? Le café va être envahi par les membres de l'équipage de Barbe Blanche si on ne s'y presse pas. Et il y a une des terrasses qui est privative.
- Allons y.
Elle leva la main et le taxi s'arrêta devant elles. Il les emmena jusqu'au café. Après avoir discuté avec l'une des serveuses, elles s'installèrent sur l'une des tables, tranquilles. Izou était déjà là à profiter d'un thé. Et il y avait aussi Vista. C'était les plus calmes de l'équipage.
Carmen commanda un Atlantis Tea. Kali prit, pour sa part, du lait. Et les deux préférèrent le menu du jour. Carmen avait dit à la serveuse d'indiquer à Ace où elles étaient, si elle voulait les rejoindre.
Mais les manigances de Thatch étaient inquiétantes.
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L'heure passa alors qu'elles étaient au dessert. Et, à part une sorte d'agitation étrange avec, au centre, Thatch, Ace n'était pas encore arrivée. Elle posa ses cartes face à Kali qui grogna en voyant disparaître les gains du côté de la médecin.
- Être capable de voir l'avenir mais pas mes cartes.
- Avoir une main chanceuse, c'est de la triche. Je devrais te maudire avant de jouer.
- Merci. Mais non, commenta Carmen. Je tiens à ça. C'est ma seule arme contre les tricheurs.
- Tu triches encore plus.
La médecin hurla de rire avant de voir du coin de l'œil Ace arrivé. Elle posa ses dernières cartes, tirant un juron de Kali à nouveau.
- Désolée de vous avoir fait attendre. Les vieux sont parfois très agaçant, s'excusa la yôkai. Sinon, qui gagne ?
- Ann-chan ! Tu as manqué l'heure du déjeuner. Tu veux que l'on te commande quelque chose ou tu rejoins la partie avec une boisson ? Et je gagne.
- Elle triche, commenta Kali. C'est de la triche d'avoir une chance pareille.
- Je vais juste vous regarder jouer avec une boisson chaude, j'ai pris un tacos sur le chemin. Si j'ai loupé le repas, c'est la faute de cet abrutit de cuistot. Comment peut-on avoir des idiots pareils à des postes avec autant de responsabilité…
Carmen reprit les cartes et commença à les mélanger. Elle ignora l'engueulade de Marco contre Thatch.
- Il a dû inventer une connerie. Ça ne change pas de d'habitude. Et il a le poste, mais Marco est responsable pour lui. Voir responsable pour la moitié des autres membres de l'équipage. Sinon, tu as trouvé un bon guide pour l'île ?
Elle termina de distribuer les cartes et Kali proposa de faire une bataille, à la place du Poker. Ça lui allait. Et ça ne demandait pas de parier quelque chose. Cependant, elle tira de l'un des sacs de courses un sac en cuir zébré vert.
- Cadeau au fait. Pour avoir un sac plus solide et étanche pour tes affaires.
- Merci, ça sera parfait pour mes fringues si on doit bouger du Calypso comme pour toute cette affaire. Et ceci, c'est pour toi, chipie.
Un paquet fut pousser devant Kali qui fronça les sourcils avec perplexité.
- Joyeux anniversaire avec deux jours de retard, sourit la journaliste. Et si tu te demandes comment, je rappelle que je suis journaliste avec quelques amis particuliers. Savoir ce que les autres ignore, c'est mon boulot.
Carmen cligna des yeux et tourna sa tête vers Kali, croisant les bras.
- Fallait dire que c'était ton anniv, le 31.
Elle dit cela avec la fausse accusation avant de se mettre à rire et frotter la tête de la plus jeune, évitant néanmoins de faire sortir les plumes de dessous le tissu.
- Un an de plus, ça devrait se fêter.
Et elle bénit d'avoir pris les achats du jour. Ça la faisait se sentir moins coupable pour le coup. Mais bon, c'était bon à savoir car elle pourrait le mettre dans le dossier médical de la plus jeune.
- Merci… c'est que…
Kali prit le paquet moue entre ses mains, ne sachant quoi en faire. Ce qui était amusant dans un sens.
- Il n'y avait que mon frère qui me fêtait mon anniversaire. Et… et cela fait si longtemps. Tellement longtemps.
Si Ace se pencha pour embrasser la tempe de Kali, Carmen préféra un bon câlin après que ce soit fait.
- Allez, déballe-moi ça, c'est pas fait pour pourrir dans du papier. Et pour ton histoire de guide, oui, j'en ai eu un excellent… Bon, il est un peu vieux jeu, mais faut lui pardonner, il est plus de la première jeunesse. Il tenait absolument à me montrer un truc avant qu'on fasse le tour de l'île et je suis heureuse d'avoir eu la possibilité d'accéder à des endroits exclusifs grâce à ses connaissances ! Sourit largement la D. en se laissant aller dans son siège quand une serveuse lui apporta un café latte.
- Tant que tu as passé du bon temps…. Et Thatch ! Arrête d'écouter nos conversations avec les autres !
Le commandant se tendit encore plus ainsi que plusieurs alors que Marco remettait une couche dessus, l'écoute de conversation privée de sa propre nièce. Avec le bel argument du « Et que dirait Oyagi s'il savait ».
La minute suivante, Thatch avait les mains liées devant le blond, à genou en suppliant on ne sait quoi. Carmen reprit son thé et se revint vers les deux autres.
- Et il t'a fait visiter quoi ?
- Un petit peu tout. J'ai rencontré une ravissante sirène durant le trajet. Une femme avec un trop bon cœur pour un monde si cruel. En tout cas, ma visite a commencé fort et il n'y a que lui qui puisse dire qu'il sait comment retourner le cerveau des gens. Parce qu'il a réussi et vu ce que j'ai appris, j'ai encore besoin de réfléchir avant d'entrer dans les détails.
- Une expérience fa-bu-leu-se, donc ? À réitérer ?
- C'est prévu. Rendez-vous à Shabaody pour deux trois mystères.
Carmen connaissait une personne qui pouvait correspondre mais se tairait. Néanmoins, elle regarda une nouvelle fois le spectacle avant de revenir aux autres.
- Bon, tu l'ouvres ou pas ce cadeau ?
Et le papier fut retiré précautionneusement. Kali se figea net lorsqu'elle tira du paquet, une étole de tissus mauve avec des bordures d'or. C'était précieux mais clairement, c'était du solide. Si nécessaire, Kali pourrait l'utiliser comme arme, à ce que voyait Carmen.
- Cadeau de ma part et de mon père, parce que j'ai plus un rond pour l'instant, et il s'avère que le vieux avait une cache dans les environs, donc, il a avancé la monnaie.
Un cadeau du roi des pirates en personne. Concept intéressant. Carmen but la fin de son thé avec un sourire.
Kali retira ce qu'elle portait pour le remplacer par le présent. Clairement, ça l'avait touché au cœur. La médecin fit une note de faire faire une ceinture qui pouvait porter des flacons pour les poisons de Kali ainsi que les aiguilles nécessaires.
- Un cadeau magnifique, je pense. Et utile. Je propose qu'on aille finir cette journée avec les petits comptoirs des sucreries et pâtisseries de l'île. Il y a des spécialités à goûter.
- Il faudra que je trouve un cadeau de remerciement pour ton géniteur en retournant à Baterilla, souffla Kali en caressant le tissu enroulé autour d'elle.
C'était une bonne intention. Ace termina son café et se leva.
- Vamos, chicas. L'après-midi nous appartient.
Carmen rangea ses cartes et prit son sac. Il en fut de même pour Kali alors qu'elles partaient terminer leur journée à l'île des hommes poissons.
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Il ne fallut pas longtemps pour trouver un des artisans dans l'île pour avoir deux sachets bien remplis de sucrerie. Mais, si elles rentraient au navire tout de suite, ce serait tomber sur plusieurs des membres de l'équipage. Et avec Thatch dans une de ces journées de facétie un peu étrange, elles avaient plus intérêt à être encore loin du Moby Dick. Carmen repéra même plusieurs des pirates non loin en sortant du magasin. Certes, on pouvait la prendre pour une parano puisqu'ils avaient aussi des sacs de bonbons entre les mains et ne semblaient pas les avoir vu. Mais ils faisaient partie de la quatrième division.
- Je vous propose qu'on termine l'après-midi dans un coin tranquille de l'île. Pour s'entraîner après avoir mangé ces merveilles. Des objections ?
- Je suis toujours partante. Et toi, Kali ? Sourit largement la nekomata.
- Je ne dis pas non.
La forêt de corail pouvait être une bonne destination. Cependant, alors qu'elles commençaient à rejoindre l'un des bus, quelque chose de froid et écœurant remonta le long de la colonne de Carmen. Quelque chose qui lui donnait envie de dégainer son arme.
Elle regarda autour un instant puis, quelqu'un eut un ricanement.
- Zehahaha. Ne serait-ce pas petit poussin avec des perruches ?
Elle grogna, voyant alors la personne dans l'ombre qui arrivait avec son sourire qui sonnait tellement faux que ça donnait envie de vomir. L'œil passa sur chacune d'entre elle. Et il était clair qu'il ne regardait pas les visages mais jaugeait les corps.
- Tu as plutôt bien poussé, Carmen. Le vilain petit Canard a donc réussi à sortir de la suie ?
- Dégage, Teach. Tu connais la règle de Marco.
- Et tu vas te réfugier derrière les plumes de ton papa poule ? Une couarde comme ton père, non ?
Carmen lâcha son sac, bien préparer à enfoncer en travers du groin son poing qui était couvert de Haki à cet instant. Le pirate avait cette présence qui la rendait malade et enragée. Il avait été la pire chose qu'elle avait croisé dans sa vie. Teach l'avait toujours eu en horreur. Et elle aussi. Surtout avec son Haki. Elle détestait être proche de lui. Elle sentait comme s'il allait frapper à chaque instant dans le dos.
Et lorsqu'il l'avait laissé, lorsqu'elle avait à peine 11 ans, dans une ville, trop proche de violeurs d'enfants, il avait été interdit de l'approcher. Il s'en était sorti en disant qu'elle avait fui sa surveillance. Mais il l'avait laissé et avait dit qu'elle était revenue au navire.
Si ce n'est que grâce à Shanks le roux, elle aurait été dans de beaux ennuis. C'était la première fois qu'elle avait rencontré le Yonkou, à l'époque. Elle lui en était reconnaissante. Même s'il restait la tomate alcoolique pour elle.
Ann tira sa hache sur le côté, l'enduisant de Haki et regardant sombrement le pirate.
- C'est ta dernière chance de présenter tes excuses à Carmen, sale chien, avant qu'on ne te fasse ravaler chaque lettre avec la nausée qu'elles provoquent, cracha la yôkai comme le chat en colère qu'elle était.
Le regard du pirate passa de la logia vers la Zoan. L'œil presque fou aurait donné un frisson à n'importe qui normalement constitué. Mais, la menace donna encore plus de raisons à chacune de se préparer à attaquer.
- Parce qu'une petite pute dans ton genre pourrait faire quelque chose ? À part pleurer comme la peste ici présente dans les plumes du premier commandant, dit moqueusement Teach.
Elle allait le tuer. Simplement et purement, le tuer. Et jeter les restes dans l'océan à la merci de Davy Jones. Seulement, une personne fut plus rapide qu'elle ou Ann. Teach était actuellement au sol, plié en deux, se tenant le bas ventre. Kali avait pris appuis sur sa lance pour frapper avec sa queue devenue noire, le ventre du plus ancien. Et elle venait d'enrouler celle-ci autour du cou de Teach.
- Tu échoueras, cracha-t-elle. Et j'y veillerai personnellement.
Et la Zoan divine serra un peu plus longtemps. Il était satisfaisant de voir Teach lutter pour respirer avant d'être jeté comme un sac sur le sol, loin d'elles. La Logia approcha alors du corps. Ce dernier commença à se redresser en tentant de reprendre une respiration correcte.
- Bon vol, Teach, dit stoïquement Carmen.
Avant qu'il ne puisse bouger, elle donna un violent coup de pied, usant de son fruit du démon pour l'envoyer plus loin, dans l'un des escaliers qui descendaient dans les zones immergées de l'île. Elle se tourna ensuite vers les autres.
- Allons-y avant qu'il n'attaque vraiment. Il a quand même marqué un Yonkou par le passé. … Kali. C'était tellement gratifiant de voir ce que tu as fait. Je t'en remercie.
Elle attrapa son sac, pour tourner ensuite la tête vers Ann.
- Merci aussi, Ann, il est une des choses que je ne voulais pas que vous croisiez. Et si il te renomme à nouveau Pute, castre-le le plus douloureusement possible si je ne le fais pas avant. Mais, je ne dois pas être la seule à avoir envie d'un bon bain pour laver le regard qu'il vient de nous donner, non ?
Elle termina de prendre la cigarette pour l'allumer et ne plus penser à Teach. Elle ne comprenait pas pourquoi Barbe Blanche le gardait. Peut-être parce qu'elle était la seule qui sentait l'étrange venin qu'il émanait.
Les deux Zoans s'étaient dirigées vers une poubelle assez proche. Et les deux régurgitèrent du venin pour l'une et une boule de poil pour l'autre. Carmen tenait simplement avec le gout des herbes qui composaient sa cigarette.
- Eurgh… j'en ai craché des boules de poils, mais celle-ci est particulièrement infecte. Brrrr… et t'en fait pas, Carmen. J'ai senti qu'il était une mauvaise nouvelle avant même que mon vieux ne se mette à grogner comme un chien enragé.
- On peut se prendre une douche avant de continuer notre sortie ? Demanda doucement Kali en se serrant dans ses bras en geste de protection.
- Et toi, c'était magnifique. Très bien joué ! Sourit l'autre zoan à l'adresse de la divinité. Ce nouveau prénom te va comme un gant !
- On rentre au navire. On pose les affaires, on prend une douche, on se change et on va rejoindre la forêt de Corail, loin, loin de ce truc humanoïde et ses intentions douteuses. Qui est pour le changement de programme ?
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Et voilà pour aujourd'hui. en espérant que cela vous a plu ^^. Oubliez pas la petite Review de l'auteur. c'est notre pain et le moment où vous pouvez poser des questions.
