Bonjour amis, camarade, aventuriers et sorceleurs. Nous avons une suite à lire, n'est ce pas ? Le petit Nàmo, qui n'est pas si petit, terminant là où il ne devrait pas à cause de malchance.

Reviews

-lala : Oui. Pauvre Nàmo qui ne demande qu'une seule chose, rentrer chez lui.

- lesaccrosdelamerceri : et l'angoisse ne fait que commencer.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue


Chapitre 09 : Premiers jours

Nàmo se réveilla en sursaut, entendant un bruit strident dans la pièce. Il tomba de ce qui fut le meilleur matelas où il n'avait jamais dormi pour taper durement un sol de pierres, couvert d'un tapis. Il attrapa son crâne, jurant violemment à l'impact et tourna l'œil vers la chose responsable. Il vit des personnes le fixer étrangement. Et la langue était incompréhensible. Il mâchonna ses lèvres, agacé en s'asseyant et récupérant ses affaires sur le bord du lit.

Cependant, en posant la main dessus, il nota une chose, c'était propre. Enfin, plus que propre. On avait réparé un trou qu'il avait fait à cause d'un petit coup de bec de Plume dedans, la matière avait été comme assouplie, et ça sentait bon la lavande. Sur le coin du meuble, il nota aussi un pain de Lembas. Il cligna des yeux plusieurs fois, mordant dans le pain tout en regardant les autres s'afférer à se préparer. Susan et deux de ses camarades l'appelèrent en dehors de la pièce. Il semblerait que les dortoirs des filles et des garçons soient protégés par un sort. Il regarda la porte longuement et passa la magie dessus. Les enchantements sur les salles étaient des chefs-d'œuvre.

Ses camarades réussirent à lui faire comprendre qu'ils allaient revenir dans la grande salle pour manger le déjeuner. Il attrapa plusieurs mots rapidement et suivit, repérant la topographie de l'école. Celle-ci restait immense.

Ils arrivèrent dans la grande salle et il trouva Coën, à moitié réveillé, discutant avec un fantôme. Ou plutôt, avait enfermé un fantôme dans le Yrden et semblait passablement énervé.

- /Coën ! Un souci avec ce spectre ? /

- /Je m'en vais l'exorciser. De la nuit, je n'ai pu trouver ni le sommeil, ni même le calme pour méditer. À cause de lui. /

- /… il a fait quoi ?/

Le fantôme était tremblant et regardait nerveusement la dague en argent qui dépassait de la botte du sorceleur. Néanmoins, le sort disparut, laissant partir dans le mur le spectre lorsqu'un des professeurs les appela tous les deux. C'était une femme, sentant les plantes principalement. Elle était petite, arrivant au niveau du menton de Coën, les cheveux grisonnants, la tenue avec une légère poussière de terre. Surement la femme qui s'occupait des plantes dans l'école. Nàmo savait, après les discussions avec les autres membres de Poufsouffle qu'il s'agissait de Pomona Chourave, directrice de Poufsouffle.

- Bonjour, bonjour !

- Bonjour ?

Elle les regarda un instant avant de bien comprendre que le sort ne fonctionnait plus. Elle présenta sa baguette et les deux pincèrent les lèvres avant de hocher la tête. La femme lança alors le sort de traduction pour les prochaines heures. Mais, ils allaient définitivement devoir apprendre la langue rapidement. Peut être qu'en utilisant un sort pour fouiller l'esprit et récupérer la connaissance pourrait aider mais Nàmo n'était pas très à l'aise avec ce type d'action.

- Vous avez bien dormi, j'espère...

- Dérangé par un des spectres. Le bouffon.

- Oh... Peeves ? Oui. Il est toujours un peu facétieux. Mais les appartements répondaient néanmoins à vos besoins ?

- J'ai été séparé de Nàmo. Et il est sous ma charge. Mon école a fait serment de protéger Nàmo lorsqu'il est en nos murs à sa dernière famille vivante.

La femme sembla comprendre au vu de l'expression triste puis, proposer, si c'était acceptable, d'utiliser l'un des appartements proches de la salle commune de Poufsouffle. Coën hocha la tête, demandant qu'il puisse y être dès le soir suivant. Et que si c'était nécessaire, il rangerait lui-même le lieu au besoin mais la femme indiqua que ce serait fait sans problème.

- Bien. Comme vous l'avez compris, je suis votre directrice de maison. Je vais donc être celle qui va vous accompagner jusqu'au chemin de traverse.

- … C'est quoi le chemin de Traverse ?

- C'est là où vous aurez votre uniforme, votre baguette et les effets nécessaires pour votre scolarité. Ainsi que des vêtements pour vous, monsieur Poviss.

- C'est Coën. Poviss est le lieu d'où je viens.

- Vous n'avez pas de nom de famille ? Bien... Sinon, il faut que vous passiez à la banque pour les papiers juridiques. Si vous êtes en charge de Nàmo ici présent, il faut que vous fassiez les démarches administratives pour que l'on ne vous retire pas la garde.

- QUOI ?

Nàmo siffla dangereusement en Hen llingue à coté alors que Coën était à deux doigts de perdre sa patience contre la situation. Et c'était seulement le premier jour. Peut être que la nuit qu'il avait passé avait usé encore plus les nerfs du sorceleur que l'on ne pensait. La femme soupira avant de leur indique de venir avec elle vers une des salles de classes vides. Elle ferma les portes et se tourna vers eux.

- Bien. Il faut que vous sachiez que votre jeune ami, ici présent, est l'une des personnes les plus importante de notre société. Ici, il a vaincu un mage sombre et est l'unique personne qui a survécu à un sort interdit qui donne la mort instantanée.

- Une vaporisation ?

- … Euh... puis je savoir ce qu'est ce sort ?

- Nàmo, nuisible dans le mur.

Nàmo hocha la tête et utilisa la magie des ombres pour tirer un mulot d'un des trous du mur. La femme ouvrit la bouche déjà à l'exploit sans baguette mais vit alors les yeux de Nàmo virer au vert émeraude, luisant de magie. La main pointa alors le nuisible et la magie pure partit à cet instant. Il ne resta qu'une tache sombre et un trou dans le sol de pierre. Coën rattrapa juste à temps la femme de tomber. Elle clignait des yeux en regardant l'adolescent de onze ans qui venait de vaporiser quelque chose. Néanmoins, elle nota qu'il était un peu plus pale qu'avant et Coën expliqua.

- Ce sort est l'un des sorts de nos mages pour éliminer une menace. Nàmo sait l'utiliser mais pas beaucoup de fois.

- … mon garçon, tu n'as jamais utilisé cela sur quelqu'un, n'est ce pas ?

- Non ? Pourquoi je le ferais ? Je ne suis pas l'un de ces bloedes dh'oines qui pensent que la magie les met au dessus des autres. Je suis un Aen Seidhe. Je sais la valeur de ce que j'ai et ce que je perds avec la magie.

Le calme revint même si la sorcière lui demanda alors expressément de n'utiliser ce sort que vraiment s'il n'a pas le choix et qu'il est en très grave danger. Elle demanda, par la suite, curieuse, de quoi était capable avec sa magie Nàmo. Il donna un résumé mais ne dit pas tout. Ils étaient d'accord, silencieusement, Coën et lui, de ne pas révéler les cartes. Nàmo savait parfaitement quoi dire et quoi ne pas dire.

C'est donc après un petit déjeuné qu'ils partirent via la cheminée. Coën siffla qu'il avait trouvé pire que les portails et, qu'aujourd'hui, le seul moyen de transport qui ne l'avait pas dérangé était celui des ombres. Mais ce n'était vraiment que sur de très courtes distances.

Surtout que le sorceleur frappa un peu violemment une table à son arrivée et Nàmo lui termina dessus ensuite avant que la sorcière n'arrive, sur ses deux pieds. Coën siffla en se redressant, faisant face à un sorcier qui le toisait du regard. Et lorsque les yeux de chat furent vu, plusieurs s'écartèrent. Le sorceleur soupira, sentant alors que la ségrégation allait être de même ici que chez lui. Néanmoins, une voix coupa le silence.

- Vos yeux de chats sont adorables. Ça me rappelle les tentatives de mes garçons en métamorphose. Les vôtres sont particulièrement bien réussi.

- Oh ? Madame Weasley? Un plaisir de vous revoir. J'accompagne ces deux personnes faire des achats de …

- Je suis venue aider à la demande du Professeur Dumbledore.

Nàmo regarda la femme aux cheveux roux et l'air avenant. Ça lui rappelait les femmes qui avait une grande famille et qui aimait chacun. Il y avait une femme, ainsi, qui se fichait s'il était un elfe avec son oncle et les autres. Elle leur donnait toujours des légumes ou de la farine s'ils payaient. Et elle ne tentait pas de les voler. Il paraitrait qu'elle avait été soignée par un elfe, à une époque, et se sentait redevable. Iorveth commentait que c'étaient des gens comme cette femme qu'il devrait avoir à la tête des pays.

La femme leur donna un sourire et serra la main de Coen sans fléchir ni détourner son regard. Elle était même chaleureusement sympathique. Le professeur Chourave lança un petit sort de nettoyage avant de présenter la femme.

- Je vous présente Molly Weasley, une ancienne élève de Gryffondor. Le jeune garçon ici est Nàmo Cerbin, le …

Elle regarda autour pour se pencher vers la femme aux cheveux roux pour murmurer alors que la salle revenait à ses occupations.

- Le fils de Lily et James.

- Je sais. C'est pourquoi j'ai été envoyé. Et vous êtes son... Ami ? Gardien ?

- Gardien et senior de l'école. Coën, ma dame.

- Appelez moi Molly. Et oubliez la courbette, je ne suis pas une de ces sorcières de haute société.

Coen marmonna que ce n'était pas très polie selon son code. Nàmo tapota le bras du plus ancien, plus habitué à la familiarité que son camarade. Enfin, ils étaient tous les deux habitués aux insultes et aux regards étranges. Molly se tourna vers Nàmo avant de prendre dans sa poche un morceau de tissus et le changer en bonnet qu'elle lui tendit. L'elfe cligna des yeux et sentit surtout que Chourave se mettait de façon à le garder de la vue de tous. Il y avait un souci ?

- Je te conseille de mettre cela pour ne pas avoir froids aux oreilles, dit alors la femme aux cheveux roux frissé.

Il comprit alors et attrapa l'objet qu'il mit avec regret sur sa tête. Une des choses qu'on leur avait dits expressément, c'était qu'il n'y avait pas d'elfes comme lui. Il était unique dans ce monde. Il suivit les deux femmes qui les menèrent jusqu'à un mur. Et lorsque la baguette frappa dessus, le mur s'ouvrit. Les deux membres de l'école du griffon se regardèrent. C'était quelque chose qu'ils devaient ramener à la maison. Ce serait parfait pour cacher la bibliothèque, en plus d'autres artifices que les mages ne pourraient voir ni passer.

Néanmoins, aucune des deux ne s'attendaient à voir des personnes passer en volant sur un balai. Nàmo regarda le professeur en lui haussant un sourcil. Et celle-ci se mit à rire à sa tête.

- Ce sont des balais. Nous avons plusieurs sports utilisant ces derniers.

Les deux membres de l'école du griffon passèrent le pas pour être agressés par des odeurs et des sons. Coën manqua de tomber, à cause de ses sens qui furent littéralement agressé par l'ensemble du lieu et des sons. Et Nàmo avait les mains sur ses oreilles pour couvrir le gros des sons.

- Et moi qui pensait que le chant d'une guenaude était horrible. J'ai trouvé pire, marmonna Nàmo.

Les deux sorcières ne comprirent pas alors qu'un avion passait au dessus de la ville. Coen et Nàmo manquèrent d'avoir un arrêt cardiaque lorsque l'origine du bruit passait au dessus de leur tête. L'elfe chercha son arc dans son dos alors que le sorceleur tenta de prendre son épée mais rien.

- Ce n'est rien. Un objet moldu.

- Ces moldus, un jour, ils vont nous inventer quelque chose d'encore plus bruyant, marmonna Molly. Certains de leurs objets sont pratique, mais, parfois, je ne les trouve pas logique.

Les deux nordien étaient inquiets. Allaient ils devoir subir tous cela sans avoir le droit de paniquer ? Néanmoins, ils suivirent, essayant de ne pas être secoué par ce qu'ils voyaient et entendaient ou sentaient.

Pourtant, ce fut presque comme la fois où Nàmo visita une des anciennes ruines dans le sud des elfes avec Iorveth et l'unité. Ils devaient aller voir d'autres des amis et certains avaient réussi à protéger en réactivant des illusions, une ancienne cité. Même si certaines personnes y allaient parfois, les elfes étaient relativement en sécurité.

Les deux sorcières expliquèrent qu'ils n'auraient aucun problème dans le chemin de traverse. En revanche, les yeux de chats étaient à cacher ainsi que les oreilles pointues lorsqu'ils seraient dans le monde non magique. Nàmo demanda comment c'était possible de séparer deux mondes. Les mots "sorts de repousse moldu" sonnèrent intéressant à ses oreilles. Principalement parce qu'il pourrait, en fait, mettre ces types de sorts autours des ruines pour repousser les humains. Et que ceux amis ne pourraient venir que s'ils étaient aidé par les elfes.

Ils marchèrent jusqu'à une immense bâtisse où il était marqué quelque chose. Il regarda l'une des deux sorcières qui lui traduisit : une banque. Nàmo marcha nerveusement dedans jusqu'à voir des créatures. Il ouvrit les yeux et avança vers la première. Elle était de petite taille, le nez crochu, les oreilles légèrement pointues sur les coté, le visage qui rappelait un légume fripé. La créature le regarda étrangement et fit une sorte de grimace.

- Caedmil. Excusez-moi de vous avoir offusqué. Je n'avais jamais vu pareil personne comme vous avant.

- … Caedmil. Je suis un goblin... où as-tu entendu cette langue ?

- Essas Aens Seidhe.

- Essa Vatt'ghern, indiqua alors Coën sur le côté.

Le goblin parlait Hen Llingue. C'était une surprise, même pour les sorcières. Néanmoins, le goblin les mena à d'autres goblins qui les accueillirent avec un certain respect, étrangement. Les sorcières étaient surprises. Chourave servit néanmoins d'interlocuteur en anglais pour expliquer la demande.

- Bonjour, nous sommes là pour récupérer un peu d'argent du compte Potter afin d'acheter le nécessaire pour notre jeune ami ici. Et aussi pour monsieur Coën de Poviss, ici présent. Ce dernier aurait peut-être besoin d'un compte et de faire un change.

- Est-ce que Monsieur Potter à sa clé ?

Nàmo siffla de colère sur le côté pour être appelé Potter à nouveau. Et il n'avait pas la clé du coffre en question. Le goblin en avait de bonne.

- Monsieur …

L'elfe s'arrêta, ne sachant pas vraiment comment s'adresser au Goblin. Ce dernier vit son inconfort et se présenta.

- Gripsec.

- Monsieur Gripsec. Je n'ai pas porté le nom Potter depuis très, très longtemps. Je vais par Cerbin aujourd'hui. Et pour la clé, j'ignorais même que j'avais un compte ici. Alors, une clé ?

- Alors, un test de sang est nécessaire. Un instant, je vous prie.

- J'ai la clé de monsieur Potter. Enfin, du jeune Nàmo.

Les deux nordiens regardèrent la professeure de botanique étrangement et Nàmo demanda si c'était possible que quelqu'un est pu aller dans le compte sans l'accord d'un Potter avec la clé. Et cette phrase fit se tendre la femme Rousse qui trouva cela outrageant si quelqu'un avait osé faire cela. Elle qualifiait cela de vol si c'était vrai. Le goblin proposa de refaire les clefs dès qu'il aurait prouvé qu'il était bien le fils de James et Lily. Une potion fut amenée et Nàmo coupa le bout de son doigt comme demander pour laisser couler plusieurs gouttes. L'arbre généalogique apparut. Il eut un sourire, voyant le nom de son père apparaitre ainsi que sa famille paternelle. Et ce fut de même ensuite du coté de sa mère. Il vit bien son oncle Iorveth mais aussi le nom de ses grands-parents et arrière-grands-parents. Il demanda si il pouvait récupérer le parchemin mais le goblin indiqua que ce n'était pas fini.

Sous l'arbre apparut alors des listes étranges de chiffres. Il entendit alors Chourave et Molly retenirent leur respiration. Coen et lui, ne pouvant lire l'anglais, demandèrent la lecture. Nàmo avait bien vaincu un sorcier sombre. Et par la loi de la magie, il pouvait demander le droit de conquête de l'or de lui et ses suivants. Nàmo pinça ses lèvres. Vu le nombre de chiffre, il y en avait trop. Et il regarda le goblin, montrant clairement qu'un gamin de onze ans n'avait que faire de tout cet or. Ce dernier lui proposa simplement de ne demander le droit que pour ceux qui sont en prisons et de faire un virement aux victimes de ces derniers en part égale. C'était ce qu'aurait fait son père. Et Nàmo était parfaitement d'accord. Il acceptait le compte et les possessions du responsable de la mort et verrait plus tard sur la question. Ceux qui n'étaient pas en prison ne verraient pas leur compte vidé. Mais ceux qui l'étaient, auraient une surprise. Molly essaya de reprendre son calme en découvrant qu'elle était l'une des bénéficiaires de cela avec sa famille, suite à la mort de ses frères. Elle fondit en larme sur le côté alors que Coën le félicitait pour avoir fait preuve d'humilité. Et surtout, tenta de consoler sans vraiment savoir le fond de l'affaire, la pauvre femme.

La suite fut de la paperasse et surtout. Nàmo refusa le gardien qui s'était désigné en l'absence d'un. Dumbledore avait fait la demande dans leur dos d'être le gardien magique. Nàmo désigna Coën immédiatement et demanda que les démarches soient faites pour. Et on put sentir une certaine satisfaction chez les créatures à la demande qui acceptèrent car, comme ils citaient, il y avait un conflit d'intérêt. Madame Weasley proposa, après s'être remis de ses émotion, de commencer par les vêtements pour les deux après qu'ils aient récupérer assez pour refaire la garde-robe.

Nàmo ne maudit jamais autant les uniformes. Aucun ne semblait adéquates pour protéger. Et Coen siffla sur le coté d'avoir dû subir la même chose. Mais, le professeur Chourave donna un objet assez pratique au sorceleur pour cacher ses yeux ainsi des regards. C'était une paire de lunette de soleil, comme elle l'avait présenté. Les lunettes rondes sombre camouflaient parfaitement les yeux du sorceleur et ne le dérangeait pas.

Ils passèrent presque toute la journée à arpenter le chemin de traverse pour récupérer l'ensemble des objets de la liste scolaire. Bien qu'il fallût sortir de la librairie Nàmo et Coën. Les deux n'avaient jamais vu autant de livres bien que la lecture de ces derniers fût une continuelle frustration. La langue était l'obstacle.

Molly et Chourave leur proposèrent alors de passer dans le monde moldu, qu'ils puissent voir.

Nàmo garderait toujours en mémoire le cri de Coën lorsqu'une de ces voitures passa devant eux. Et surtout, répéterait à beaucoup qu'il s'était accroché à son voisin qui était le professeur Chourave. Bien que lui-même avait attrapé le bras de Molly qui le regarda avec inquiétude. Bien qu'il n'ait pas été vu par Coën. La mère au foyer le rassura que ça surprenait toujours les jeunes sorciers.

Ils revinrent à l'école et Nàmo marmonna contre l'horreur qu'on lui forçait de porter. Et surtout, les chaussures. Les chaussures ne lui permettaient pas de courir comme il le souhaitait.

Et cela commença le lundi matin. Il ne savait même pas ce qu'était lundi. Ce fut une septième année qui lui expliqua le système des mois et des semaines. Tonks, elle s'appelait et elle avait comme capacité de changer de forme par la pensée. Il vérifia discrètement que ce ne soit pas un doppler mais elle ne réagit même pas à l'argent. Elle était une métamorphomage, à ce qu'il lui avait été expliqué. Nàmo grimaça, tentant de trouver un point commun entre les deux mondes. Déjà les jours, ensuite les mois, le système pour compter les dates. Tout était différents. Ça le frustrait.

La seule chose qui lui donnait un peu de baume au cœur était la présence de Coën, qui aidait au mieux la bibliothécaire mais aussi ses camarades de dortoir qui tentaient de rendre bien moins maladroit sa présence.

Il participait au cours de métamorphose, d'enchantement ainsi que de défense contre les forces du mal. Surtout lorsqu'il venait à la pratique. Le professeur de potion avait refusé sa présence tant qu'il ne savait pas au moins reconnaitre ses lettres. Ce qui était très insultant. Surtout qu'il avait cours avec le professeur chourave le soir, ou avec madame Pince pour apprendre à lire et écrire. Et aussi, parler en fait.

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Le sort de traduction pouvait, à force d'utilisation, devenir dangereux. Il faut dire qu'il avait actuellement la migraine alors qu'il descendait vers le lac. Coën était quelque part. Ça allait faire trois semaines qu'ils étaient là.

- /Je vais regretter le livre à apprendre par cœur. Putain de journée de merde et des cons qui m'insultent dans mon dos. Je vais bénir Hermione néanmoins./

Oui. Hermione. La petite Gryffondor était venue le voir plus tard pour lui donner un livre pour enfant qu'elle avait demandé à ses parents. Elle lui avait dit que ça pourrait l'aider à reconnaitre les lettres en fonction des mots. Elle prononça chacun, qu'il puisse marquer dans les lettres nordiennes afin qu'il reconnaisse certaine. Ça avait été pratique et il avait partagé le livre avec Coën qui avait commencé à marquer sur un petit carnet un dictionnaire entre leur mots à eux et l'anglais.

- / Je te déconseillerais de descendre. Plusieurs des anciens ont lâché des / Cognard.

Nàmo manqua de tomber de surprise et il tourna la tête. Il vit juste un Serpentard qui se tendit violemment en constatant qu'il avait été vu. Et l'elfe ouvrit la bouche lorsque la personne se mit à courir. La personne courait presque disparaissant tellement il était rapide. Nàmo tourna des talons, jetant ses chaussures et remontant sa cape.

Il utilisa les ombres pour apparaitre devant l'élève qui ne put l'éviter et le percuta de plein fouet. Les deux, dût à la force du choc, finirent dans le placard ouvert. Plusieurs des autres élèves se tournèrent vers le son d'impact et trouvèrent les deux sortant, se tenant respectivement la tête ou une partie du corps en sortant.

- Monsieur Potter ! Pourrais je savoir ce que vous avez contre Zabini ?

Nàmo ne releva pas la tête, oubliant qu'il était celui concerné par l'appel alors qu'il présentait la main au garçon à la peau sombre et aux yeux argentés. Ce dernier frotta son visage qui avait frappé un peu fort le mur.

La main du professeur attrapa l'épaule de l'elfe qui se tendit et poussa un grognement de colère, notant le regard sombre du professeur de potion. Allait il être accusé de chaque maux de cette école ? Et il ne comprenait pas vraiment ce qu'il lui avait été dit. Il avait reconnu plusieurs mots mais il commençait à peine l'apprentissage.

- Pouvoir ? Répéter ?

- Et bien sûr, vous jouez sur votre "infirmité" pour vos exactions...

- Attendez professeur. C'est ma faute.

Nàmo tourna la tête vers Blaise, haussant un sourcil. Et ce dernier soupira et dit alors en un nordien accenté mais en nordien.

- / Je lui explique, un instant... Je m'attendais pas à... que je te comprenne et réponde en fait./

- / Un sort de traduction ? /

- Non. Professeur... ma mère connait cette langue. Et... Cerbin parlait dans le vide en descendant vers le lac.

- Venez en au fait, monsieur Zabini.

- J'ai répondu en réflexe et j'ai paniqué lorsqu'il m'a compris. Je suis pas en cours avec lui, souvent. Voir jamais.

Le professeur attendit un long moment avant de demander que Blaise et Nàmo viennent avec lui dans le bureau du directeur. Nàmo regarda, toujours avec l'absence du sort de traduction, l'autre élève. Il essayait vraiment de comprendre avec le peu de vocabulaire qu'il avait déjà.

Il arriva dans le bureau du directeur et il fut surpris de voir Madame Pince arriver avec Coën plusieurs minutes plus tard. Et le directeur se pencha vers Blaise Zabini, le Serpentard.

Nàmo se sentit mal à l'aise, trouvant néanmoins le choixpeau présent dans la pièce. L'elfe approcha celui-ci, attendant qu'on l'interroge pour l'incident. Coen lui demanda ce qu'il s'était passé. Il marmonna en Hen Llingue que Blaise comprenait le nordien. Et cela surpris le sorceleur qui décida que dire que le directeur était une femme à barbe était une bonne idée. Blaise manqua de rire à celle là et demanda à ne jamais dire à nouveau cela alors qu'il parlait avec le directeur. Hugin croassa, apparaissait sur l'épaule de Nàmo et l'elfe tourna la tête vers la créature que le Krebin venait de saluer. C'était un très bel oiseau au couleur des flammes.

- Monsieur Potter.

- Cerbin, rétorqua l'adolescent en tendant la main vers l'oiseau.

- Potter était le nom de vos parents, mon garçon.

- Plus sort... comprendre pas.

Il nota le roulement d'œil du professeur de potion alors que le Serpentard siffla quelque chose sur le coté. Néanmoins, le sort fut relancé et le directeur avait un étrange sourire. Nàmo pinça ses lèvres avec Coën qui se mit devant lui par réflexe, principalement.

- Il semblerait que Madame Zabini puisse vous aider, étrangement. Je lui ai envoyé un message et elle pourrait peut-être aider avec votre souci de langue.

- Merci ?

Il fallut attendre plusieurs dizaines de minutes avec l'ancien qui proposait au deux des bonbons ainsi qu'au professeur de potion et au Serpentard qui semblait très inquiet ou inconfortable d'être présent dans le bureau du directeur.

La cheminette s'alluma et une femme sortit de celle-ci. Nàmo cligna des yeux, voyant la femme, émerger des flammes dans une robe à bustier sombre, la peau basanée, comme son fils, les cheveux sombre onduler et les yeux noisette. Elle était d'une grande beauté mais, il n'y avait aucun artifice ni illusion comme les magiciennes des royaumes du nord. La femme était belle naturellement.

Celle-ci rentra dans la pièce et tourna la tête vers chacun. Elle ouvrit les yeux en le voyant.

- … On dirait miss Evans et Potter.

- C'est leur fils avec son gardien.

La femme avait dit qu'il ressemblait à ses parents ? Elle marquait des points, selon l'elfe. Pourtant elle revint vers le directeur, le regardant avec cette expression neutre, maitrisée. Et Coën semblait sentir quelque chose qui le fit serrer les poings pour une raison étrange. Nàmo fit une note mentale, continuant de caresser l'oiseau, de demander plus tard à Coën.

- Madame Zabini, toujours aussi charmante.

- Gardez vos flatteries, directeur. J'aimerais savoir pourquoi j'ai été convoquée avec seulement comme message que mon fils est dans votre salle.

La femme s'était approchée et avait attrapé son fils doucement. Elle se mit entre la vue du directeur et Blaise, à la surprise des autres personnes présentes. Comme si elle avait peur que quelque chose soit fait à son garçon. Néanmoins, le directeur continua.

- Il semblerait que Blaise connaisse la langue de nos deux visiteurs, ici présent.

La femme tourna la tête vers les deux personnes dans le coin et les regarda étrangement avant de revenir au directeur, lâchant sa protection subtile de son fils.

- Blaise parle plusieurs langues, certes, mais de là...

- / Je parle de cette langue maman.../

La sorcière écarquilla les yeux et se tourna vers Coën et Nàmo à cet instant.

- / Puis je savoir d'où vous venez ? S'il vous plait ? … pardon. Je suis Maria Zabini, la mère de Blaise./

- / Coën de Poviss, sorceleur, et voici …/

- / Nàmo eap Iorveth Cerbin. Élève du maitre mage Laufey de l'école du griffon. Mais j'ai vécu en Téméria./

La femme fut rattrapée juste à temps par Rogue et son fils car elle manqua de tomber. Le directeur proposa un verre de whiskey pour la femme qui refusa, reprenant contenance. Nàmo était impressionné de voir la femme agir avec autant de contrôle bien que son cœur ou son corps montrait des petits signes de paniques et de stress.

- Bien. Vous pouvez donc aider alors à l'acclimatation de nos jeunes amis ici présent, madame Zabini. Bien que je puisse comprendre que votre temps est précieux et …

- Vous avez besoin de quelqu'un pour leur apprendre autant la langue que l'écriture et la lecture, c'est exact ? J'ai possibilité de libérer plusieurs temps, durant la semaine et le Week-end, coupa la femme. /Et nous pourrons discuter tranquillement autour d'une tasse de thé./

- /Il faudra surtout que vous expliquiez comment vous pouvez connaitre cette langue./

La femme regarda Coen avec un œil perçant. Elle dit juste qu'elle leur apprendrait le nécessaire et demanda un contrat à Dumbledore. Elle ne répondrait pas à la question et Blaise indiqua à Nàmo qu'ils allaient être en retard en cours d'enchantement avec Flitwick. Nàmo regarda la femme, suivant son camarade hors du bureau du directeur. Et Blaise tourna la tête, regardant qu'ils ne soient pas suivis, puis, lorsqu'ils furent dans un couloir sans portrait, non loin des escaliers pour monter aux enchantements, il se tourna vers lui.

- /Excuse moi... j'aurais dû éviter de paniquer. /

- / Faudra que tu me dises comment un dh'oine comme toi a réussi à m'obliger d'utiliser les ombres pour te rattraper. /

- / J'ai... toujours été rapide. Magie oblige. /

Le reniflement de la non-croyance fit grogner le Serpentard qui redressa la tête en croisant les bras.

- / Chacun ses secrets. Mais, un que je veux bien partager. Cette langue... c'est celle de mon père. Mon vrai père. /

- /… parce que tu en as...? /

- / Je ne sais pas si tu es au courant, Potter, mais ma mère est connue pour ses nombreux mariages. Sept mariages et des morts à chaque fois. Et le seul mariage qu'elle a vraiment souhaité est son premier. Mais mon grand-père n'était pas très appréciateur de mon père. /

- / Et il l'a sorti du tableau. Je connais pas mal de cour du monde qui font cela. Vernon se plaint d'avoir dû nettoyer après des idiots. /

Blaise siffla que c'était pareil à la maison. Et que c'était un peu le propre de la politique. Les deux ricanèrent ensemble en passant le pas de la porte, surprenant les autres membres des maisons. Chacun reprit sa place et le professeur demanda s'il avait encore son sort de traduction pour la leçon. Et Nàmo confirma, puisqu'il avait été refait par le directeur.


Et c'est par une rencontre percutante qu'une amitié est né entre un serpentard, un poufsouffle et un placard... XD

Je vous laisse sur cette petite information sur Blaise mais on va continuer tranquillement notre petite aventure, non ^^