Et bonjour ! Voici le retour de Nàmo et ses mésaventures. Mésaventure dangereuse avec une possibilité de fomenter le meurtre d'un professeur de défense contre les forces du mal.

Reviews :

- Lala & lesaccrosdelamerceri : merci ^^. En espérant que vous n'ayez pas trop attendu la suite.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.


Chapitre 16 : Griffon, Wolf and Fox among sheep.

Les jours s'étaient écoulés plutôt rapidement après l'agression. Plusieurs élèves avaient vu Rusard faire le tour du couloir où son chat avait été agressé. Et Nàmo était descendu via les ombres dans la chambre. Jörmundang avoua n'avoir pas de souvenir. Il se souvenait d'avoir entendu la porte s'ouvrir et entendre une voix. Puis, ensuite, plus rien. Il se réveille après que la porte se ferme et que des cris lui indiquent que quelque chose s'était passé.

Le serpent demanda s'il n'avait tué personne.

Coën eut la traduction. Et le serpent montrait clairement qu'il ne mentait pas. Jörmundang siffla qu'un serpent ne peut pas mentir, juste omettre les vérités. Nàmo demanda si un sort de contrôle pouvait être à l'œuvre. Et Coën était d'accord car il avait déjà vu pareil chose sur la voie. Une fille de seigneur qui pensait être libre de sa malédiction et qui, lorsque le mage était revenu, s'était à nouveau retrouvée envoûter. Il fallut faire appel à quelqu'un pour briser le lien. Mais, Nàmo n'était pas capable encore de le faire. Et les deux ne faisaient pas confiance à un sorcier avec le serpent géant qui attendait sa sentence.

Il faudrait trouver le responsable, comme le pointa Coën. On ne peut tuer quelqu'un simplement parce qu'il était l'arme.

Les beaux jours revinrent et l'ensemble de l'école s'abreuvait de la légende de la chambre des secrets. Cédric avait ordonné qu'ils ne soient jamais seul, avec les autres préfets. Les plus anciens préféraient qu'ils se déplacent en petit groupes pour éviter des problèmes. Mais, puisque rien d'autres ne fut attaqué pendant les vacances et que la saison du Quidditch recommençait, l'ambiance parut bien plus calme.

Et Nàmo avait trouvé une nouvelle façon de sortir de la salle de classe de défense contre les forces du mal par la suite. Lockhart, après les deux incidents de créatures dans la salle de classe (car il avait fait le même coup pour les Serpentards et Gryffondor) se contentait de les faire jouer les meilleurs passages de ses livres. Et il avait osé prendre Nàmo comme « monstre ». Lorsque Nàmo eut cette demande, l'elfe attrapa ses affaires et disparut dans le bureau de la sous directrice qui, après les nouvelles, accepta avec Chourave qu'il soit exempté des cours de défense contre les forces du mal à la condition qu'il rejoigne Coën pour travailler sur le livre agréé par le ministère et qu'il passe les questionnaires qu'il lui serait fourni.

L'elfe fut surpris de voir Susan lui demander de participer avec quelques-uns.

Coën se retrouva à devenir le tuteur d'une dizaine d'élèves dans différentes classes secrètement en défense contre les forces du mal. Neville était bien plus à l'aise avec le sorceleur posé et calme. Et apprendre la chevalerie ne faisait de mal à personne. Ce fut une surprise, un jour, que le sorceleur fasse venir Rogue pour une démonstration de plusieurs des sorts et comment les faire. Même un Gryffondor commenta que Rogue était cent mille fois plus compétent que Lockhart et qu'il devrait être le professeur de défense. Cela fut entendu par la « chauve-souris des cachots » qui, à la surprise générale, offrit un point à un élève de Gryffondor pour un sort bien effectué. Lee Jordan était encore estomaqué de cela et se faisait applaudir par ses camarades de classe pour son exploit digne, selon certain, de rentrer dans l'histoire de Poudlard.

- Aller Nàmo ! Tu vas t'amuser. Certes, c'est pas notre maison qui joue mais, tu vas pas rester seul là ?

- Si…

- Qu'est ce qu'il a ?

- C'est l'anniversaire de son oncle/père. Et c'est la seconde année qu'il le loupe. Il déprime. Lockhart a encore fait parler de lui en racontant comment il avait pris en charge un groupe de créatures rebelles.

Un des anciens ne comprit pas vraiment le problème jusqu'à ce que Justin pointe les oreilles. Il était vrai que, à présent, les autres étaient habitués à Nàmo et ses oreilles en pointes. C'était même normal pour eux.

- Bon. Viens, lorsque le match sera terminé, on pourra demander aux jumeaux de blaguer Lockhart, coupa Susan. On va profiter du grand air frais et du soleil avant l'hiver. Et si tu ne viens pas, Cerbin, je peux te jurer que tu auras des soucis.

L'elfe regarda sa camarade. Il la pointa alors du doigt, agacé.

- S'il y a encore une merde à ce jeu. Vous acceptez que je n'y remette plus jamais les pieds, on est d'accord ?

- Tu as joué avec Malefoy et ton balai à poursuivre le vif d'or. On le sait tous.

- C'est pas pareil ! Il m'a demandé un adversaire pour s'entraîner. Et avec ma vue, j'ai des facilités à voir des objets petits qui se déplacent vite.

- Et tu as un naturel sur le balai. Je devrais te mettre sur mon épaule et t'inscrire de force dans l'équipe, ricana Cédric.

- Je rappelle, je mords.

- On sait, commenta alors Blaise. Bon, Aen Seidhe, tu viens ou pas ?

Les Poufsouffles regardèrent le Serpentard dans leur salle commune étrangement. Ce dernier donna un sourire jusqu'aux oreilles inquiétant alors qu'il avait une Serdaigle sous le bras. Celle-ci avait un sourire lunatique rêveur.

- Hey, Luna.

- Tu devrais venir. En plus, la lune est belle, dit la jeune fille. C'est un bon augure pour celles et ceux qui vivent sous son emblème.

Le silence se fit longuement avant que l'un des Poufsouffles siffla qu'il ne comprendrait jamais cette fille.

.

.

Nàmo fixa le match et soupira. Il faut dire que Serpentard avait reçu des nouveaux balais de la part du père de Draco. Ce dernier marmonna que c'était certainement pour payer sa place dans l'équipe alors que le blond voulait être pris pour ses compétences.

Être confronté à des personnes autres que celles choisies pour son père avait commencé à donner à Draco une autre vision du monde. Bien qu'il reste campé sur ses positions de sang-pur dans certains domaines, il devait garder pour lui ses commentaires et écouter l'avis des autres en présence de Coën ou Nàmo. Et puis, argumenter pendant des heures avec Hermione semblait fortement l'amuser, selon Blaise.

Nàmo soupira, appuyer sur la barrière, regardant un des joueurs de Gryffondor se faire frapper par le cognard assez violemment. Blaise s'étala contre le banc, admirant, faute de meilleur terme, la capacité des Serpentards à être violent sur le terrain.

- Et dire que l'on dit des Gryffondors qu'ils sont des brutes sans cervelle.

- Ils ont quelques notions de chevaleries. Coën pourrait être un Gryffondor.

- Et toi un Serpentard avec ta ruse mais tu es trop... Gentil.

- Tu n'as pas vu mes frasques lorsque tu attaques les miens.

Les deux se mirent à rire alors que Luna applaudissait pour les deux équipes, installé entre les jambes de l'elfe qui tressait ses cheveux.

- Je veux savoir pourquoi tu as adopté cette Serdaigle ?

- Je l'aime bien.

Plusieurs Poufsouffles tournèrent la tête vers eux avant de revenir au match. Nàmo qui disait qu'il aimait bien quelqu'un était étrange. Blaise ouvrit la bouche pour dire quelque chose lorsqu'il poussa violemment Nàmo et Luna hors du passage.

À l'endroit même où l'elfe se trouvait avec la plus jeune, le boulet de canon, qu'était le cognard, termina de détruire le banc. Nàmo blêmit, voyant la chose se redresser, fonçant sur lui. Il esquiva juste à temps.

- BLAISE ! Récupère Luna !

Le demi-vampire réagit, comprenant alors qu'il y avait un souci puisque l'elfe sauta hors du chemin à nouveau. La seule solution que trouva l'elfe fut de filer hors des gradins pour éviter que d'autres ne se fassent blesser. Il sauta dans le vide, sur le terrain.

Un des jumeaux le repéra et fila avec son balai pour le sauver d'un nouveau coup, frappant le cognard et l'envoyant au loin. L'elfe se tint prêt au cas où.

Cependant, quelque chose attira son regard sur le côté. Il regarda le portail. Un portail venait de se matérialiser juste devant lui. C'était tremblant, presque invisible, mais bien là. Une fissure sur le terrain qu'il pouvait presque toucher du bout des doigts.

Il ouvrit la bouche mais ce fut à cet instant qu'il sentit le choc violent contre lui. Il fut envoyé au sol par le cognard qui était revenu à la charge. Il grimaça, tenant son bras contre lui.

Il détestait le Quidditch et n'irait plus jamais. Le cognard revint alors qu'un des joueurs se précipita pour attraper le Poufsouffle encore sur le sol, roulant pour éviter l'attaque de l'objet. Nàmo vit Draco terminer de récupérer le Vif d'or pour mettre fin au match, mais, le blond arriva trop proche du portail. Et quelque chose en sortit, comme sautant hors. Il ne put voir plus puisque Draco se retrouva face à la chose. On entendit juste le choc violent de deux choses qui se percutent.

L'elfe jura, levant la main libre vers le cognard et concentra le sort. L'objet fut arrêté en vol. Hermione termina d'agiter la baguette avec d'autres et le cognard explosa en morceau alors que les professeurs terminaient d'arriver.

- Nàmo, appela Coën. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Je ne mettrais plus jamais les pieds dans un terrain de Quidditch. Faudra me forcer ! Cette chose m'a attaqué !

Le sorceleur regarda le bras qui avait une très belle marque bleue et le bruit des os : Poignet brisé en deux par l'impact. Mais, quelque chose revint à l'esprit de Nàmo.

- Un portail ! Il y a un port...

L'elfe s'arrêta, voyant la magie terminer de disparaître alors que les élèves regardaient deux choses. Nàmo et une direction particulière. Il ne pouvait voir avec Coën. Surtout qu'un professeur arriva.

- Laissez-moi passer ! Laissez-moi passer ! Ne t'inquiète pas, Harry, je vais te soigner.

Nàmo poussa une flopée de juron en nordien, sommant à Lockhart d'aller forniquer un troll de glace loin de lui. Mais trop tard. La baguette avait bougé et le sort lancé. Nàmo regarda son bras, sans os. Son bras n'avait plus un seul os. C'était une sorte de chose flasque sans os et seulement des muscles.

Il ne pourrait plus tirer à l'arc. Et encore moins gravir des arbres. Pire, il ne pourrait plus écrire puisque c'était son bras dominant.

- Oh oui... en effet. C'est une chose qui peut se produire de temps en temps...

Le pire, c'est que l'homme venait de plier l'ensemble pour montrer l'élasticité et la "souplesse" qu'avait à présent son bras.

- Mais l'essentiel, c'est que les …

Nàmo entendit juste un grondement qui le fit redresser la tête. Surtout qu'une main venait de soulever Lockhart du sol, faisant reculer presque tous les élèves. Il faut dire qu'une épée était dans l'autre main de la personne.

Le fils du renard regarda une tenue familière Bleu, un chaperon, l'air de ne pas savoir ce qu'était un sommeil réparateur et le regard qui pourrait faire fuir un spectre ou une pesta. Nàmo sentit ses larmes monter à ses yeux.

- /VERNON ?/

- /Une seconde, je m'occupe de ce putain de con, Nàmo. Je vais lui enfoncer sa tête dans le cul jusqu'à ce que ça ressorte par la trachée ! Tu as trouvé.../

Seulement, une personne un peu violente avec une épée avait fait dégainer la baguette de plusieurs des autres professeurs. Vernon Roche, officier des Stries Bleues, eut juste le temps d'éviter un sort, lâchant sa future victime sur le sol. Lockhart s'écarta presque en rampant loin de la fureur d'un membre de la maison Faoiltiarna pour se cacher derrière les jambes de Rogue. Non sans lancer un sort avec sa baguette retrouvé. Cela ne fit absolument rien à part de la poussière de couleur lorsque ça toucha Vernon Roche. Le soldat siffla, mettant la main à son arbalète en regardant les différents sorciers qui le menaçaient. Coën fit tomber l'ensemble avec un Aard.

- On se calme. Nous connaissons cette personne.

- Vous connaissez cet individu violent.

- Et encore, il a menacé. Il aurait pu simplement tuer Lockhart pour avoir fait mal à Nàmo.

Le concerné se releva, et regarda très étrangement l'ensemble, entendant la langue pour la première fois. Nàmo aurait bien ri à l'expression d'incompréhension s'il n'était pas horrifié par l'état de sa main et que le portail était à nouveau absent. Draco arriva, frottant son propre bleu. Le Serpentard se mit entre les professeurs et le soldat, à la surprise de tous.

- Professeur, lorsque je l'ai percuté par accident, on a failli chuter dans le trou. Il m'a rattrapé par réflexe et m'a hissé en sécurité. Puis, il a vu Lockhart dissoudre les os de Nàmo et …

- Et il est partie comme un loup enragé, commenta Coën. C'est tout lui. Ne jamais attaquer l'un des membres de sa famille devant lui, vous perdrez très certainement un membre ou deux. Ça dépend de la vitesse à laquelle vous pouvez fuir.

Nàmo se redressa malgré les protestations et sauta sur le plus ancien. Ce dernier soupira, tapotant dans le dos de l'elfe à présent en Koala sur lui avec un seul bras ballant sur le côté. Les professeurs ne baissèrent la baguette que lorsque Coën demanda au Témérien de baisser son arme et de la ranger.

- /Et pour l'autre abruti qui a torturé Nàmo ?/

- /… on verra cela plus tard. Comment es-tu arrivé ?/

- /Laufey tente depuis des semaines d'ouvrir un portail. Il a trouvé un moyen de repérer Nàmo. J'ai... j'étais là au bon moment. /

Coën regarda le plus jeune gratter sa tête comme pour dire qu'en réalité, il avait certainement sauté tête baissée dans une tentative.

- /Semaine... ? /

Nàmo regarda très étrangement, avec Coën, Vernon. Ce dernier demanda comment Nàmo avait pu grandir en si peu de temps autant. Ce fut un choc.

Le temps passait différemment entre les mondes. Le directeur arriva avec le sourire et dressa sa baguette. Nàmo mit un bouclier autours de son cousin, manquant de tomber de son perchoir. Oui, il avait douze ans. Mais il s'en fichait tant qu'il pouvait rester sur l'aîné. Le sort de traduction fut jeté par l'elfe mais il refusait que le directeur s'en charge.

- Bonjour, je suis Albus Dumbledore, directeur de Poudlard. Pouvez-vous reposer mon élève... ?

- Non. Bordel de je ne sais pas qui vous êtes, barbu, mais Je viens de traverser un putain de Portail de merde, attendre pendant des semaines qu'on trouve un moyen pour ramener renardeau à la maison. Et je viens de le retrouver et vous me demandez de le poser ? Allez-vous faire foutre par le Lechy du coin et foutez-moi la paix.

Et Roche continua assez pour faire rougir plus d'une personne. Néanmoins, l'infirmière ainsi que la directrice de Poufsouffles indiquèrent qu'il fallait peut-être emmener Nàmo à l'infirmerie pour son absence d'os dans le bras.

Puis, cela frappa Nàmo. Vernon, malgré son surnom de chien d'attaque, était né sous la maison du loup, chez les elfes. Et Luna avait dit qu'il y aurait une bénédiction de ceux nés sous la lune. Elle lui avait annoncé que Vernon allait arriver.

.

.

Dire que Pomfresh était furieuse était un euphémisme. Et elle avait presque fait reculer Vernon lorsqu'elle trouva la "victime". Mais, faire reculer ce dernier, ce serait être un dragon en colère. Et lorsqu'on lui indiqua que le responsable de la dissolution des os était Lockhart, elle avait demandé pourquoi on avait arrêté en si bon chemin le nouvel arrivant.

Et ce dernier était agacé, faute de meilleur terme. Pourquoi ? Car Lockhart essayait d'impressionner le soldat de dix-sept dix-huit ans avec ses "exploits". La menace d'utiliser une claymore comme nouveau siège fit fuir le professeur alors qu'ils arrivaient dans l'infirmerie. Ce qui fit échapper à la menace qu'était Pomfresh.

- Je peux réparer les os. Mais les faire repousser ? Ça va être douloureux et long ! Monsieur Cerbin, vous resterez pour la nuit ici. Et vous, si vous pensez que je ne vous ai pas vu.

Vernon tourna l'œil vers la femme sans vraiment comprendre avant que Coën soupire, poussant alors le plus âgé vers l'infirmière en présentant alors un petit problème. L'une des dagues du soldat, au moment où Draco l'avait percuté, avait certainement coupé un peu de chair et le soldat avait continué à avancer. Cela fit rire Nàmo, obliger de s'allonger dans le lit après avoir bu une infecte potion.

- /Putain de bordel. C'est bon, c'est rien. Je prends une aiguille et je fais mes points. Fous moi la paix./

- … /tu as combien de blessures non traitées par un médecin ?/

- /Pas tes affaires, vatt'ghern. Bien que je suis content de te voir. J'ai passé des semaines de merde. Iorveth est une sorte d'ombre de lui-même. Et il a failli décapiter Yaevinn lorsque celui-ci a sous-entendu que ce n'était pas "grave" que Nàmo est disparu. /

- /Failli seulement ?/

- /Iorveth a été arrêté par Riordain et d'autres avant. Dommage. Mais bon, j'ai l'occasion d'enfoncer mon poing dans sa gueule sur le terrain./

Coën secoua la tête aux deux qui repartaient dans leur relation quasi de frères inséparables. Néanmoins, le sorceleur devint inquiet.

- / Vernon, bien que je sois heureux de te voir. Comment Laufey a réussi à ouvrir le portail et comment rentre-t-on ?/

- / L'ancien essaye depuis des semaines en utilisant toutes les connaissances à sa disposition. Il a réussi par miracle lorsque j'étais là en consumant un morceau de tes cheveux que l'on avait. J'ai vu qu'il n'allait pas tenir, j'ai donc décidé de prendre les devant en emmenant ce qu'il avait aussi créé. Une sorte de pisteur entre les mondes pour te repérer où que tu sois et ouvrir un portail de façon plus stable pour te ramener avec Coën./

- /Tu … Tu as de quoi nous ramener ?/

- / Oh oui./

Le soldat se mit à sourire et approcha la main de sa ceinture. Le soldat tira un objet mais les trois devinrent blêmes, trouvant alors l'objet couvert de poussière de couleur. Vernon eut alors un rappel du sort de Lockhart qui l'avait touché. La poussière de couleur qui avait juste agacé le soldat. En réalité, ça avait touché une pièce de métal couverte de Runes anciennes. Et l'objet tomba en morceau sur le sol.

Le silence fut assez oppressant alors que Blaise se tourna vers le professeur Rogue.

- … on devrait dire à Lockhart de rester très, très, très loin des trois. Il a cassé le ticket retour avec son sort. C'est tombé en poussière.

Et c'était un euphémisme.

Surtout que, comme il l'avait dit, Vernon n'avait pas été le premier choix. Il était celui qui était présent. Et sans demander l'avis à personne, il avait sauté dans le portail alors que ça pouvait être dangereux. Nàmo se sentait touché que son cousin ait fait ça pour lui.

Néanmoins, la chasse à l'homme dût être interdite par le directeur qui étendit l'invitation à Vernon de rester dans l'école pour apprendre la langue et parfaire son éducation. Ce dernier haussa un sourcil. Et Nàmo commença à rire alors que le directeur vendait au fils de Isengrim les bienfaits d'une bonne éducation sorcière.

- Professeur. Vernon est un non pratiquant de la magie.

- Pardon ? Demandairent alors l'ensemble des professeurs.

- Vous pouvez l'appeler "moldu" mais ce serait une très mauvaise idée. Il a à son actif plusieurs dizaines de victoires contre des mages.

Pomfresh commenta que ce n'était pas une raison pour ne pas obéir à un médecin ou une infirmière. Elle lui ordonna de retirer son haut pour qu'elle soigne la blessure. Et surtout, qu'il devra prendre un bain.

Hermione et les autres personnes qui étaient venus au chevet de Nàmo regardèrent avec la bouche ouverte lorsque le plus ancien retira le pourpoint pour terminer en pantalon, grognant. Nàmo nota de nouveaux tatouages mais aussi de nouvelles marques de blessures.

Les professeurs firent sortir les personnes en trop. Pomfresh sentit tous ses instincts de "mère dragon" ressortir en voyant l'une des blessures avec des points de sutures fait à soi-même. Vernon se retrouva obliger à être dans le lit et menacer par une sorcière plus effrayante que n'importe lequel des adversaires qu'il avait eus.

Alors qu'il venait les chercher, le voilà bloquer.

Et actuellement, Chourave tentait de détourner Coën de trouver Lockhart pour lui faire connaître l'ensemble de son erreur par deux fois.

.

.

Nàmo se réveilla, entendant alors quelqu'un discuter. Il ouvrit les yeux, sachant que Vernon était aussi réveillé mais ne bougeait pas. Il tourna la tête et trouva Pax avec Dobby et une petite elfe qui s'était recouverte d'une vieille couverture pour cacher sa tête et son corps. On ne pouvait que voir les yeux gris désabusés et douloureux.

- Hey, Pax !

- Monsieur Cerbin veut que le vieux Pax meurt d'inquiétude, c'est ça ?

- Le Quidditch, c'est le mal. Vernon ! /Je sais que tu es réveillé. Faut que je te présente quelqu'un./

Le concerné se redressa, grognant à moitié contre l'infirmière qui lui avait jeté, à la fin, un sort de paralysie pour le soigner. Nàmo lança un sort de traduction et regarda les trois.

- Que faites-vous ici ?

- Dobby était revenu avec Sif. Celle-ci a été appelé par son ancienne maîtresse en cellule et elle a été frappée encore une fois. Ils ont vu qui vous ont fait du mal.

Vernon haussa un sourcil et Nàmo expliqua rapidement qu'il avait été agressé par un cognard, une sorte de boulet de trébuchet doué d'une vie propre. Le soldat regarda encore la couverture tremblante et tira celle-ci doucement. L'elfe en dessous portait aussi une très mauvaise tenue comme celle de Dobby. Elle avait une marque sombre sur la poitrine, infectée et elle ne regardait personne dans les yeux. Elle se cachait même.

- Explique.

- Voici les elfes d'ici.

- …

Pax eut le réflexe de mettre un sort de silence alors que le commandant Témérien allait hurler. Il regarda la plus petite qui avait rattrapé sa couverture pour se couvrir à nouveau. Et le résumé rapide sur la condition elfique fit gronder le soldat. Cependant, de l'agitation fut entendu dans le couloir. Nàmo voulut se cacher mais Vernon croisa simplement les bras, assis sur le bord du lit. Les professeurs furent surpris de les voir réveillé. Pomfresh tira alors les rideaux pour qu'ils ne voient pas. Mais, Nàmo avait pu reconnaître Colin Crivey.

Un serpent allait avoir sa visite rapidement pour que cela s'arrête avant qu'il ne tue quelqu'un à nouveau.

- Qu'est-ce qu'il putain de se passe, grogna Vernon.

- Une affaire interne à …

- Écoutez, le barbu. Je suis là pour un temps indéfini et mon cousin est là. C'est un élève qui est raide comme un mort. Alors soit, vous expliquez, soit je vais chercher et vous allez encore moins m'apprécier. Et ne rentrer pas dans ma tête, c'est désagréable.

- ALBUS !

Minerva Mcgonagall rabroua le directeur. Il était vrai que Vernon s'était entraîné à protéger son esprit en étant un espion Scoia'tael. Et il semblerait toujours que fouiller dans la tête des gens, c'était contre la loi.

Néanmoins, ils eurent la confirmation que c'était Colin Crivey qui était venu lui apporter quelque chose. Nàmo sentit une certaine douleur et un semblant de responsabilité de l'état du garçon. Il allait définitivement demander à Jörmundang du pourquoi il avait fait cela. Ou, plutôt, si il pouvait se rappeler de l'odeur ou la voix de la personne qui le contrôlait.

Et peut être en parler à Vernon.

- J'y pense, monsieur Roche. Bonne nouvelle. Madame Zabini vous prendra en apprentissage pour savoir lire, écrire, parler et comprendre sans un sort. Elle viendra demain matin.

- … Ai-je le choix ?

- Et sinon, quel est votre métier ? Nous pourrions trouver une alternative ici pour que vous puissiez rester, continua Mcgonagall pour éviter que l'on ne pose trop de question sur l'état du garçon.

- … Membre des forces spéciales de Téméria.

- Et quels sont vos missions ? Enfin, ce que vous faites.

Nàmo commença à rire lorsque Vernon expliqua simplement qu'il chassait des gens, torturait pour des informations, arrêtait des complots dans l'œuf et, lorsque nécessaire, servait d'escorte. La seule chose que le directeur lui proposa était d'aider Rusard ou encore Coën qui travaillait avec les créatures magiques et la librairie. Ou sinon, travailler pendant la nuit à arpenter les couloirs pour ramener les élèves à leur dortoir. Ce qui éviterait à certain professeur de rester éveiller trop longtemps à chasser les fêtards nocturnes.

Une plainte se posa au bord du cœur de Nàmo. Vernon était un chasseur. Lui donner cela comme poste était rendre la vie bien malheureuse pour certain.

.

.

Une semaine passa depuis l'incident du match de Quidditch et plus aucun de ses camarades ne lui proposa d'approcher le lieu pour de bonne raisons. Cédric commenta qu'il fallait vérifier qu'il ne soit pas maudit par rapport au sport sorcier. Nàmo siffla qu'il allait d'abord s'occuper des responsables mais qu'il devait attendre le retour de Pax et des deux autres elfes de maisons. Et c'est face à Rogue et Mcgonagall que Nàmo se présenta avec les trois elfes derrière lui.

- Je veux savoir, monsieur Cerbin, ce qu'il se passe ? À moins que vous n'ayez la solution pour l'incompétence de vos camarades de classes, vous devriez être en cours.

- J'ai défense contre les forces du mal.

- Ce n'est pas une raison, grogna Rogue.

- Voici Pax ainsi que Dobby et Sif. Vous voulez bien répéter ce que vous m'avez dit ?

Pax expliqua alors qu'il était l'elfe de la maison Potter et qu'il était venu pour apporter des affaires demander par Nàmo. Il était tombé sur Dobby et Sif qui s'étaient réfugié dans les cuisines de Poudlard. Il ne dit pas pourquoi, simplement que sur le chemin du retour, ils avaient entendu plusieurs personnes décider à faire une "mauvaise farce au non humain" qui n'avait rien à faire à Poudlard.

Les deux professeurs écoutèrent attentivement. Rogue était livide de colère et indiqua qu'il se chargerait des responsables personnellement. Nàmo spécifia qu'il faudrait faire vite avant que son cousin ne tombe dessus.

Un des sorciers tenta un sort contre le "moldu" de l'école comme ils le faisaient avec Rusard. Plus personne n'avait tenté après que le responsable fut retrouvé attaché avec une tenture sur l'une des statues de l'entrée. Toujours vivant et sans la moindre blessure physique. Par contre, psychologiquement. Pucey et Flint tremblaient encore de terreur et disparaissaient à chaque fois que Vernon rentrait dans la zone. Et ça faisait une semaine qu'il était présent. Et Nàmo plaignit son cousin d'avoir dû passer par le même enfer qu'il était passé administrativement. Dumbledore fit une proposition qui valut au directeur un passage chez Pomfresh pour traiter un œil au beurre noir.

Il faut dire qu'il avait proposé d'inscrire le soldat à une école pour parfaire son éducation. Maria avait explosé de rire à celle-là au premier cours. Vernon était parfaitement lettré et éduqué. Certes, l'anglais n'était pas sa langue mais il avait plusieurs formations, clairement, dans la politique, les armes, les stratégies militaires et le commandement d'armée ou petit groupe. En fait, elle demanda discrètement s'il était un espion en présence de Nàmo. Le soldat ricana malgré son jeune âge.

Néanmoins, il demanda pour l'elfe de maison qui se cachait sous la couverture du pourquoi elle n'avait pas quitté le service de l'ancienne famille. Maria expliqua aux trois un des principes d'acquisition et de renvois d'un elfe. Il faudrait que l'un des maîtres donne un morceau de vêtement pour qu'elle soit libre. Ou que les Lestrange perdent face à un sorcier et qu'on réclame leur patrimoine. Néanmoins, Nàmo demanda que Sif reste principalement avec Pax ou vienne à Poudlard pour ne plus être seule dans la maison des Lestrange.

.

.

À la suite de la seconde agression, Lockhart avait décidé de mettre en place un club de Duel. Justin tira Nàmo à participer à celui-ci. Il fut surpris de trouver dans la pièce trois personnes en plus des élèves. Il y avait le professeur de potions, mais aussi Coën qui discutait alors que Vernon grognait sur le côté.

Le plus jeune arriva proche de son ainé qui regardait les objets présents pour certainement tuer le responsable de l'absence de chemin de retour.

- Bleiddwedd !

- Crevanwedd, répondit le concerné. /Je vais avoir des merdes pour revenir./

- / Je suis sûr que Faust trouvera une façon de faire croire que tu es là./

- /Comment ? En faisant travestir Cassandra ?/

- /Faire appel à un mage, idiot. Et une illusion./

Il y eut un silence alors que Lockhart commençait à se présenter à l'assemblée, jetant sur le coté sa cape qui fut récupéré par des jeunes filles. Cependant, Nàmo nota que les filles qui étaient restés dans l'infirmerie assez longtemps pour voir Vernon retirer son haut, fixaient le plus ancien. Et il y avait aussi Coën qui était "admiré" depuis son entrée. Le sorceleur frotta sa barbe lorsque Lockhart appela alors Rogue à venir l'aider pour la petite présentation.

- Essayez de ne pas le tuer, maître Rogue.

- L'idée m'est tentante, répondit le sorcier.

Si seulement, pensèrent trois personnes assez fortement pour que plusieurs sorcières les regardent avec un étrange regard.


Je pense que le Monde sorcier n'est pas prêt. Vraiment pas prêt. ^^