Bonjour tout le monde. Nàmo est toujours présent et se demande si Poudlard va tenir avec lui et son presque cousin Vernon Roche, présent.

Reviews

- lala : En direct des Royaumes du nord. Plusieurs soldats, paysans et mages paniquent puisqu'ils ont été interrogés par un elfe pas exactement très avenant et assez paniqué.

- lesaccrosdelamerceri : Nàmo considère que c'est un juste retour des choses en fait. Un petit calvaire après tous, c'est rien. Ils pourraient faire pire.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.


Chapitre 17 : Dear Diary.

Les élèves regardèrent leur professeur de Potions, montant face à Gilderoy Lockhart. Plusieurs commencèrent à dire que Rogue allait finir au tapis. Néanmoins, Nàmo voyait étrangement la posture de Rogue bien différente. Coën ricana sur le côté.

- Il est un bon adversaire en combat magique.

- … attends, quoi ?

Nàmo ne put demander plus puisque Lockhart commença alors un décompte pour commencer le match. À peine eu-t-il terminé qu'il se retrouva au sol plus loin et Rogue reprenait sa position d'origine, la baguette ranger tranquillement dans sa manche.

- / Plutôt doué, pour un mage agitateur de bout de bois. Mais sans leur baguette, ça donne quoi ?/

- /Ne t'y tentes pas, Vernon. On ne veut pas que tu sois arrêter pour meurtre. Ici, on n'a pas le droit de tuer./

- / Je sais. J'ai assez soupé avec la dame Zabini des informations aujourd'hui. Fous moi la paix. Et j'ai l'autre qui est venue me parler. Et qui m'a demandé où j'avais eu certaine de mes cicatrices./

- /Mcgonagall ?/

- / Oui, celle là. Et le directeur a voulu m'envoyer je sais pas où pour "mon bien être". Ce qui a terminé par ce qu'elle dise que je restait ici./

- /Je pense qu'elle t'a adopté, ricana Nàmo. Que va dire tonton Grim ! /

Les trois furent interrompus par une personne qui racla sa gorge. L'ensemble des élèves était tourné vers eux, comme attendant alors que Rogue tapotait sur son bras avec impatience.

- Monsieur Cerbin pourrait-il venir ici. Nous l'attendons.

- Pourquoi moi ?

- Exécution ou vous pouvez oublier les cours de quatrième année.

Nàmo grogna à ce que venait de menacer Rogue. Ses camarades lui souriaient en commentant qu'il pourrait montrer de quoi il était capable. En montant sur l'estrade, il regarda Draco qui attendait tranquillement.

L'elfe haussa un sourcil puis regarda Lockhart avec une envie de lui tirer dessus au lieu de son camarade. Il regarda le blond et baissa juste un peu la tête vers le professeur. Le Serpentard donna un très grand sourire alors que Lockhart commençait juste à reculer, restant derrière Nàmo.

- Allons, montrez-nous vos prouesses. Rappelez-vous, ce n'est qu'un petit exercice. Et puis Harry, fais comme je te l'ai dit.

Les deux élèves se regardèrent dans les yeux, baguettes face à face. L'elfe se décala juste un peu sur la droite alors que le Blond préparait son sort. Nàmo se baissa alors que le sort rouge aurait dû le frapper. Mais il ne loupa absolument pas le professeur de défense qui se fit sortir de l'estrade un peu violemment.

L'elfe bougea la baguette ensuite, tirant trois sorts. Deux des trois furent arrêtés par le bouclier du blond qui fut frappé par le troisième. Néanmoins, Draco se redressa et lança un sort qui fit sourciller Nàmo.

Un serpent se trouvait à cet instant sur le sol de l'estrade, en face de lui.

L'elfe cligna des yeux plusieurs fois. Ce n'était pas un serpent venimeux si il reconnaissait bien.

- Laissez-moi faire, monsieur Potter.

Il regarda l'idiot lever la baguette mais l'elfe jeta rapidement un bouclier autour de lui pour ne pas prendre un accidentel sort sur lui. Le serpent décolla pour arriver juste en face de Justin. Et le fait qu'il avait été frappé, l'animal siffla de rage.

Cependant, à la surprise Générale, une dague frappa la tête du serpent, le faisant alors tomber mort au sol. Tous se tournèrent vers Roche qui baissa la main et regarda sombrement Lockhart.

- /Lorsqu'on est un incompétent, on s'abstient, ordure./

Coën traduisit au plus grand amusement de la salle et l'horreur des filles qui étaient encore sous le charme de Lockhart. Nàmo se pencha vers le serpent, redressant celui-ci avec la dague sanglante en travers de la tête. Draco plissa le nez de dégout. L'elfe ricana, agitant le cadavre de la créature invoqué vers le Serpentard.

- Arrête ! T'es d'un gosse.

- Peur d'un petit serpent ? Attends, je peux te montrer pire.

- Non ! Refus. Je déclare forfait, commenta Draco. Hors de question que tu me montres pire.

Nàmo souriait, jetant le serpent pile sur la tête de Lockhart que Rogue semblait gronder sombrement d'avoir été un idiot. Néanmoins, Nàmo se tourna vers Coën et Vernon.

- /Un match ? /

- /Ça fait longtemps que je n'ai eu un bon adversaire, Faoiltiarna. Me donnerais tu l'honneur ?/

- /Il est vrai que renardeau est court sur patte encore. Et le pire, c'est que je sens qu'il va atteindre la taille de Iorveth, un jour./

Les deux montèrent sur l'estrade et Rogue les regarda étrangement, demandant de quoi il était question. Coën proposa juste de montrer ce qu'était un combat contre une personne qui n'avait pas de magie. Plusieurs des sangs purs se mirent à rire. Néanmoins, ce fut une surprise lorsque Nàmo commença à placer des runes de boucliers autours de l'estrade et de s'installer à un coin.

Une épée apparut, certainement des elfes de maisons, devant les deux adversaires. Vernon passa la main dessus et regarda avec surprise qu'il ne saignait pas mais qu'une marque de peinture était à présent sur sa main. Coën se mit en position en face.

Rogue regarda chacun, se retrouvant alors à être arbitre.

- Bien. Fin du match au coup mortel ou sortit de l'estrade. Traduisez Cerbin.

Et Nàmo obéit en attendant alors le match.

Coën salua avec son épée et commença à faire un arc de cercle, regardant, attendant le premier geste de son adversaire. Et Nàmo savait que Vernon était plutôt le plus impatient des deux. Néanmoins, lorsque les sorciers virent la détente qu'eut alors le militaire, ce fut plus d'un souffle qui fut retenu.

Il faut dire que le son de l'épée qui s'entrechoqua surpris tout le monde. Coën tourna son arme, parant les assauts de Vernon avec une certaine détente. Nàmo ricana lorsqu'une épée apparut sur le sol et que le Témérien l'attrapa. Les elfes étaient bien plus à l'aise avec une épée dans chaque main.

Les sorceleurs avaient des années de pratiques alors que Vernon avait la rue, la forêt et la rage de vivre qui avait forgé son talent. Ça, ainsi que les entraînements qu'ils avaient avec Nàmo et leurs parents.

Ce fut un duel qui ne manqua pas de couper le souffle de certains. Surtout lorsque Coën utilisa des signes pour montrer que Vernon pouvait parfaitement se glisser entre les attaques pour lancer ses assauts.

Mais, l'issus du combat était connu lorsque Coën termina par désarmer le demi-elfe, menaçant par la suite de son épée le cou de Vernon. Néanmoins, une belle marque de peinture bleu fut laissée par l'épée de Vernon au coin du flanc.

- Nàmo... ton cousin est effrayant.

- Et sexy.

Nàmo tourna la tête vers Susan avant de secouer celle-ci alors que Justin était aussi perturbé que lui par le commentaire de la Poufsouffle. Hermione semblait être subjugué par ce spectacle, comme beaucoup des élèves.

Rogue se tourna vers l'ensemble.

- Bien. Comme vous avez pu le voir. Certains n'ont pas besoin de magie pour vous mettre à mal. Et je déconseille à certain de se tester contre Monsieur Roche ou De Poviss. Avec l'accord de Dumbledore, le maître Coën accepte de prendre une part du club de Duel pour qui veut apprendre des "techniques" moins conventionnelle.

Tous hochèrent la tête. Mais Nàmo avait trouvé le professeur de défense contre les forces du mal dont il avait besoin. Rogue rentrait parfaitement dans le rôle. Et Fred, qui voulait participer au futur club de travail qui allait être mis en place pour pallier à l'incompétence de Lockhart, secoua la tête.

- Tous sauf lui.

- C'est le meilleur.

- C'est Rogue.

- Raison de plus. C'est ça ou je demande à Mimi de nous faire cours avec Peeves.

- Si tu mets les arguments, marmonna Nott. Je pense que tout le monde prendra Rogue entre tous.

Néanmoins, Blaise et Draco lui dirent qu'il y avait des rumeurs qui trainaient. Et plusieurs, dans les plus folles, désignaient Nàmo comme l'un des suspects. Et cela parce qu'il pouvait se déplacer comme il l'entendait dans les ombres. Il manquerait plus qu'il soit fourchelangue pour avoir la panoplie du mage noir. L'elfe demanda ce qu'était le fourchelangue. La réponse fit grimacer le Poufsouffle elfique puisqu'il pouvait parfaitement parler aux serpents.

Il avait le choix. En parler aux autres Poufsouffles en expliquant qu'il avait ça depuis toujours ou se taire au risque d'être découvert à un moment.

Il regarda Vernon, demandant à cet instant un avis du regard. Le plus ancien pointa une direction pour qu'ils puissent discuter hors de la masse. Les deux passèrent par une des fenêtres pour être sur l'un des toits de l'école, loin des regards des autres.

- /C'est quoi le problème, Nàmo ?/

- /Plusieurs en fait. Déjà, que je sois coincé ici. Cet héritier qui fait sa merde. Et que parler aux serpents semble être mal vu ici. Et toi ?/

- /À part que je me retrouve ici ? J'ai merdé alors que l'autre ancien m'avait dit de faire attention aux runes. Que c'était fragile./

- /Tu pouvais pas prévoir un abruti qui devrait ne pas lancer de sort./

Vernon soupira, marmonnant aussi qu'il n'avait pas prévu de se retrouver aussi longtemps dans un autre monde. Il espérait simplement que le temps entre les deux mondes leur permette de rentrer rapidement. Laufey faisait de son mieux pour le récupérer. Et Iorveth tentait de gérer au mieux l'absence. Sans Isengrim, Faust ou encore Élisa, il aurait déprimé.

- /Et … Et Ima ?/

- /Elle est réapparue une ou deux fois durant les semaines, te cherchant ou consolant son frère au mieux. Et une fois, elle a failli arracher la tête de Yaevinn./

- /Et … toi ?/

- /À ton avis ? Si j'ai pris un putain de portail pour venir ?/

Les deux restèrent en silence alors que la nuit montait petit à petit.

- /Et qu'est ce qui te tracasse à ce point ?/

- /On va dire que les rumeurs, déjà que je sois un elfe, sont pas amusantes. Et je ne sais pas si je dois parler de ma capacité à parler aux serpents./

- /Tu veux un conseil ? Parles en à tes camarades si tu as peur d'être découvert plus tard et que ça tourne mal./

- /Et toi ? Tu dis quand que tu es un Scoia'tael à tes gars ?/

- /P'tit con./

Les deux se mirent à rire mais Coën appela Vernon et indiqua à Nàmo qu'il devait rejoindre son dortoir. Et, arrivé à la salle commune, il demanda à pouvoir dire quelque chose. Une des filles demanda si c'était pour dire que son cousin était célibataire et une autre, si tout les hommes de son monde étaient aussi beau et sexy. Nàmo grogna sombrement, lâchant alors un « andouille », bien sonore.

- … j'ai appris que parler aux serpents, c'est un signe d'être un mage noir.

- La plupart des cas…, commença alors Cédric.

- Je cause aux serpents depuis des années !

Un long silence s'imposa alors dans la salle commune. Plusieurs le regardèrent étrangement et des murmures se levèrent. Seulement, Susan se mit devant l'ensemble, croisant les bras, montrant avec confiance son dos.

- Nàmo a un cousin qui est moldu qu'il accroche comme un Koala depuis son retour. Et qui s'est fait attaquer par un cognard ? Nàmo ! Il vient de nous faire confiance pour quelque chose. Alors, le premier qui l'accuse d'être l'héritier de Serpentard aura affaire à moi.

- Mais il est ami avec des Serpentards, commença un des Poufsouffles.

- Et alors ? Blaise était le seul qui le comprenait. Donc le seul avec qui discuter au début. Et puis, moi aussi, je suis amie avec des Serpentards, je suis sang pur. Est-ce que cela fait de moi la coupable ?

- Et puis, je suis un elfe, commenta Nàmo. À part l'envie de baffer certain, vous me voyez tuer quelqu'un pour une histoire de sang ?

L'ensemble réfléchit avant que l'un ne se marre.

- Tu pourrais plus tuer les racistes qu'en être un. Mais si tu as peur que l'on t'accuse, on peut toujours se déplacer en groupe.

- Et faire en sorte qu'un sang pur se trouve au minimum là avec les enfants de moldu, continua Nàmo. Crivey était seul lorsque cela s'est passé. Il montait à l'infirmerie.

- Tu as raison, Nàmo. Constituez des groupe de trois minimums. Les Poufsouffles se gardent entre eux.

- Et garde les autres maisons, commenta Hannah. Hermione est une enfant de moldu et elle a encore des difficultés avec ses camarades de dortoirs.

Et l'organisation se fit. Néanmoins, un poids se retira des épaules de l'elfe pour le coup.

.


.

Le Témérien regarda l'entrée de la chambre des secrets étrangement et tourna la tête vers son cousin.

- /Donc... /

- /Ce n'est pas moi. /

Vernon frotta la tête, commentant que si c'était lui, ce serait moins stupide et beaucoup plus théâtrale. Après tout, c'était Iorveth qui était responsable de son éducation. Nàmo utilisa les ombres pour pousser son ainé dans le trou mais la main tint le bord de l'évier sur le coté avant la chute. Coën secoua la tête et commenta qu'ils devaient descendre avant qu'un professeur ou un fantôme ne les voit.

Surtout qu'il y avait eu une nouvelle victime. Justin, un des membres de la maison Poufsouffle, avait été trouvé dans un couloir, pétrifié comme Colin. Mais le pire, ce fut que Nick-quasi-sans-tête, le fantôme gardien de Gryffondor, avait aussi été frappé par l'attaque. Il flottait sans pouvoir bouger, comme pétrifié, lui aussi. Comme quoi, un basilic était puissant.

Ils sautèrent dans le trou et atterrir sur une série de squelette. Nàmo haussa les sourcils, reconnaissant les restes de poulet. Coën frotta son menton.

- /Une merde ?/

- /Pour tuer le serpent, ici, il faut qu'il entende le premier cri du coq au levée du jour. On a tué les poules et poulets pour qu'ils ne chantent pas proche du serpent./

- /Donc, on a quelqu'un qui savait ce qu'il y avait dans la chambre. Et il faut savoir que la chambre a été ouverte, il y a cinquante ans et qui a causé la mort d'une élève. Mimi Geignarde./

Roche grogna. Ils descendaient pour deux raisons dans la chambre des secrets. Un, pour savoir ce qu'il se passait avec le serpent. La seconde, qui s'amusait à être le meurtrier de la chambre des secrets.

Néanmoins, ni Nàmo, ni Coën n'avaient dit à Vernon ce qu'ils allaient voir. Juste qu'ils allaient trouver une piste. Le sorceleur alluma sa torche et regarda le couloir. Il se pencha sur le sol.

- /Hmmm, petite trace de passages mais rien d'inhabituel. /

- /À part les corps de coq ?/

- /Oui. /

Néanmoins, Coën marmonna qu'il était possible aussi que le responsable ai caché ses traces avec un sort. Avec la magie ambiante, il était compliqué d'utiliser le collier en argent des sorceleurs pour repérer la magie rémanente d'un sort. L'objet n'arrêtait pas de bouger contre la poitrine du sorceleur.

Nàmo avança dans la tuyauterie, suivit par Coën et Vernon. Ils arrivèrent à l'antichambre lorsque Vernon s'arrêta et se tourna vers le sorceleur.

- /Bon, on stoppe un instant. Vatt'ghern, c'est quoi la merde ? /

Le plus jeune se tourna vers les deux et nota l'expression de surprise de Coën alors que Vernon regardait l'ancien, bras croisés, et l'air parfaitement agacé. C'est là qu'il pouvait voir que son cousin était chez les militaires a chasser les traîtres et les espions. Il avait ce regard perçant qui savait lire les gestes et les mots.

- /Parce que, t'es sympa de couvrir pour Nàmo la merde mais ça aide pas à la fin, ça empire. Alors, c'est quoi la merde que tu gères a l'épuisement./

Coën soupira, baissant la tête avec un grognement.

- /Bien sûr, tu l'as vu./

- /Plutôt putain de subi. L'autre ancien aux couleurs criardes m'a presque fait apprécier un mage de Ban Ard en comparaison. Et surtout l'autre infirmière. Elle m'a putain de demandé si mes vieux m'avaient battu. On peut accuser de beaucoup de choses mon vieux mais ça ? Et me fais pas commencer avec ma mère./

- /… De quoi tu parles, Vernon ?/

- /Écoute, Nàmo. Coën lutte littéralement au jour le jour pour que tu n'aies pas de merde avec l'ancien./

- /Je sais ça…/

- /Et il fera rien pour te ramener. Je cite la putain de connerie qu'il m'a servi : "Écoutez mon garçon. Vous avez eu une enfance difficile. Ici, vous pouvez recommencer une vie loin de la haine. J'ai des amis qui peuvent vous aider à vous intégrer à la société. Après tout, le jeune Potter a besoin de stabilité. D'un lieu en sécurité. Il a dit lui-même vivre dans les forêts à ses camarades de dortoirs et a appris à se battre. C'est très mal pour un enfant."/

Nàmo regarda son cousin continuer à cracher son venin. Il savait déjà qu'il ne pouvait pas faire confiance à Dumbledore dès le premier jour mais là ? L'homme avait fait appel pour que Nàmo se retrouve à la garde des Dursley. Et Coën passait des jours complets a se battre bec et ongles contre cela. Voilà pourquoi Pax passait souvent. L'elfe de maison aidait de son mieux le sorceleur. Surtout qu'il y avait aussi un point, les lois contre les créatures magiques. Nàmo et Coën sont des non-humains. Et Vernon, même si d'apparence humaine, gardait une ascendance elfique. Il serait logé a la même enseigne.

- /Pourquoi n'avoir pas dit… on serait partie…/

- /La baguette a une trace. Et tu es mineur. Si tu quittes l'école avec moi, le gouvernement pourrait te retirer de ma charge. Et Dumbledore est… le chef presque de l'ensemble des sorciers./

La bouche s'ouvrit et Nàmo sentit comme une douleur violente et une envie de hurler. Vernon grogna ensuite.

- /Je hais ce putain de connard enfoiré de goule des marais engendré par la guenaude des tourbes./

Et Coën ajouta que le ministère n'était pas vraiment plus rassurant. Certains des professeurs étaient sincèrement contre l'idée de le mettre chez les Dursley. Mais beaucoup voyaient Dumbledore comme le grand porteur de la lumière. Que ses paroles étaient sacrées et justes.

- ~~ Ce n'est pas très rassurant votre histoire. Si besoin, je peux aider. Enfin …~~

Vernon se tendit comme si une sirène venait de l'embrasser et s'accrocher à son cou. Jörmundang avait émergé d'un des coins, ayant entendu la conversation. La langue immense huma l'air alors que les trois fixaient le serpent borgne étrangement. Enfin, Nàmo était au bord des larmes, Coën voulait clairement prendre des vacances et Vernon cherchait son épée.

- /Le voilà. Nàmo… on en rediscutera plus tard. Mais je veux que tu sois extrêmement prudent dans tes mots, tes actions ou encore les gens que tu rencontres. Toi aussi Vernon. Tu es mineur pour ce pays. Et ils ne reconnaîtront pas ton grade ou ton statut. Tu as bien vu la première semaine./

- /J'ai tué pour moins que ça. Et ici, tuer c'est « mal ». Une belle bande d'hypocrites si tu veux mon avis. Il n'y a rien qu'à voir leur prison. Maria Zabini m'en a parlé pour me mettre en garde sur mes actions. Vous lui faites confiance au fait ?/

- /Elle nous a fait assez confiance pour avouer que son premier mari est un vampire supérieur de chez nous et surtout, que son fils est un hybride comme toi ou Nàmo. /

Vernon hocha la tête, restant toujours en protection entre le serpent et Nàmo qui ne réagissait toujours pas.

Le serpent sembla avoir une étrange expression. C'était comme si c'était un chiot que l'on avait frappé en fait.

- /C'est quoi ça sinon ?/

- /Jörmundang. Le monstre de la chambre des secrets. Nàmo l'a trouvé l'année dernière. Et non, Nàmo n'est pas dans ce genre de blague./

- /Non. Plus coloré et plus animal, commenta Vernon. Donc. … Merde. Nàmo, tu ne l'as quand même pas adopté ?/

L'elfe releva la tête avant de prendre sur lui. Les elfes avaient appris à encaisser. Le pire qu'il pourrait avoir est qu'on lui dise qu'il n'est pas le neveu de Iorveth. Et c'était faux puisque les gobelins l'avaient confirmé.

- ~~ Jör… qui te demande de sortir ?~~

- ~~ Je sais pas… j'entends la porte s'ouvrir. La voix me parle et puis, c'est le noir. Je me réveille ensuite alors que je redescends dans la chambre… Je te le jure sur l'honneur des serpents et la langue que nous partageons.~~

Nàmo hocha la tête. C'était un peu comme si le serpent avait fait un vœu inviolable. Il se tourna vers Coën.

- /Quelqu'un semble avoir encore un contrôle sur Jör. Il n'arrive pas à se souvenir de qui. C'est comme si il avait un trou noir. Je pense que j'ai pas libéré totalement Jörmundang. /

- /C'est un risque qui était possible vu comment tu l'as libéré./

Vernon demanda comment, par curiosité. Le soldat riait à s'en décrocher la mâchoire de la façon drastique qu'avait employé son cousin qui fut de faire sauter un mur pour un recalibrage cognitif. Mais, ça voulait juste dire que le sort était là. Et le seul qui pourrait désenvouter était Nàmo. Mais c'était encore seulement un jeune adolescent de douze ans qui avait a peine cinq ans maximum de formation en magie.

Ils remontèrent chacun dans leur appartement ou dortoir. Vernon demanda néanmoins à Nàmo d'être extrêmement prudent. Il ne venait pas de le retrouver pour le voir disparaître à cause des sorciers.

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.

Les vacances arrivèrent plus rapidement avec le manteau neigeux pour Poudlard. Mais, les premiers problèmes dont lui parlait Coën furent plus visible. Par exemple, il avait voulu rentrer avec Vernon et Coën au manoir Potter, ce fut refusé par le directeur. Et ce dernier ajouta même qu'avec les problèmes de gardiens et des démarches en cours, Nàmo risquerait quand même d'aller chez sa tante en été.

Coën le rassura qu'il ne laisserait pas cela se passer. Et Vernon demanda un bref résumer. La proposition du soldat aurait été intéressante si cela ne l'envoyait pas directement en prison ensuite.

Ils avaient néanmoins passé un bon Yule avec les quelques élèves restant. Hermione avait même proposé à un moment qu'il fasse une soirée jeu ensemble avec les autres élèves présents. Luna réapparut, indiquant que son père était parti interviewer plusieurs archéologues en Islande et ne pourrait pas être là. Ce qui faisait que l'adolescente s'installa à la surprise de tous contre Vernon Roche qui la regarda étrangement. Surtout qu'elle lui dit que puisqu'elle était une lune et lui un loup, ils devraient bien s'entendre.

Cela fit hurler de rire le soldat qui frotta la tête de la plus jeune avant de revenir à la partie d'échec qu'il disputait. Nàmo avait pour ordre de ramener un jeu d'échec sorcier avec eux lorsqu'ils rentreraient.

Nàmo soupira, marchant dans le couloir du second étage. Hermione s'était pris un sort qui lui avait valu un passage à l'infirmerie. Il faut dire que Pansy Parkingson n'avait pas trouvé mieux que de pousser Neville lorsque celui-ci le lança. Mcgonagall avait mis jusqu'à la fin de l'année en colle la Serpentard mais Hermione était obligée de rester entre les griffes de madame Pomfresh.

Cependant, il regarda le sol, couvert d'eau. Et il faut dire que Rusard hurlait de rage. Le couloir où son chat avait été agressé était inondé. Le concierge y retournait fréquemment pour prendre sur le fait, le coupable.

Mimi geignarde, la jeune fille morte dans les toilettes. Sur ce qu'il savait, elle était morte il y a une cinquantaine d'année sans explication. Plusieurs rumeurs disaient qu'elle s'était suicidée. Certes, elle pleurait tout le temps, poussait des cris, énervait les élèves et surtout, condamnait depuis des années les toilettes des filles du second étage.

- Caedmil, Mimi ? Un souci ?

- Qui est là ? Tu es aussi venu me jeter quelque chose à la figure ?

- La dernière personne a qui j'ai jeté quelque chose à la figure était Lockhart qui a tenté à nouveau de me tirer dans son groupe de fan. Mais lui, il l'a cherché. Et toi, je suis sûr que non.

Mimi émergea des toilettes, répandant un peu plus d'eau sur le sol, mais le regard étrangement affectueux. Quelqu'un ricana derrière.

- Eh bien, Nàmo, tu dragues les fantômes ?

- Salut Blaise. Et toi ? Tu rentres dans les toilettes des filles ?

- Nan. Je te cherchais. Et j'ai trouvé comme toi le sol inondé, répondit le Serpentard. Quelqu'un s'est amusé à importuner Mimi ?

- On lui a jeté quelque chose dessus. Même si ça lui passe au travers…

- C'est ça, jetons des livres à Mimi ! Hurla le fantôme avec une voix stridente. De toute façon, elle ne sentira rien ! Dix points…

- J'allais dire que c'était dégradant pour toi, coupa Nàmo.

Blaise marcha jusqu'à son camarade pour fixer alors le fantôme.

- Tu devrais attendre parfois que les gens terminent leur phrase. Bon, qu'est-ce qui a été jeté ?

Les deux regardèrent le livre à la couverture noire, laissé sur le sol. Blaise l'attrapa, le tournant dans plusieurs sens sans l'ouvrir. Derrière, on pouvait voir des initiales : T. E. Jedusort.

- Tiens… un Serpentard.

Nàmo regarda Blaise avec interrogation. Le concerné haussa les épaules.

- Tom Elvis Jedusort était un préfet de Serpentard. Il a rendu, paraît-il, un service à l'école ce qui lui a valu une récompense. Le Baron Sanglant en a parlé. Et Crabe et Goyle ont été obligé d'astiquer les trophées de Poudlard assez pour au moins savoir les noms de chacun. Ton père y était, au fait.

- … fais voir le livre.

L'elfe attrapa l'objet et le tourna dans plusieurs sens avant de l'ouvrir. Les pages étaient pour beaucoup coller les unes avec les autres mais aussi, elles étaient vides. Les deux regardèrent l'objet sans vraiment comprendre pourquoi on l'avait jeté et surtout, à Mimi. Le Serpentard proposa de voir plus tard, lorsque l'objet sera sec, ce qu'ils allaient en faire. Les deux repartirent, saluant Mimi.

Blaise parla ensuite de la raison de sa venue. Draco était légèrement inquiet. Dobby lui avait rapporté que plusieurs membres du ministère étaient venus au manoir mais n'avait rien trouvé. Nàmo demanda pourquoi être inquiet. Blaise marmonna alors que Théo n'était pas le seul qui avait une légère peur de son père. Draco idolâtrait Lucius Malefoy depuis sa plus tendre enfance. Mais qu'il soit ami avec Nàmo Cerbin ainsi que plusieurs « traître à son sang » ne passait pas. Même si Draco ne l'affichait pas, quelqu'un avait dit au lord Malefoy que son fils travaillait actuellement sous la tutelle d'un moldu dans les défenses contre les forces du mal.

L'elfe pointa plusieurs noms possibles. Et tous pouvaient avoir de bonne raison de le faire. Même si la mère du blond était calme et du côté de son fils pour faire ses choix et ses erreurs. Le père refusait la moindre faiblesse : Noblesse Oblige.

.

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Nàmo descendit au petit déjeuné du mois de février vers la grande salle. Cependant, il trouva juste sur le seuil, Vernon qui frottait ses yeux, ouvrait la porte et la refermait. Ce qui était le plus amusant était l'oiseau sur son épaule qui tapotait la tête sans le chaperon.

- Caedmil Vernon. Tu as Fumseck ?

- Qui ?

- L'oiseau.

- Oh… il me suit depuis moment.

- C'est l'oiseau du directeur.

- Je sais. Ce dernier appeler plusieurs fois mais ce poulet pas obéi.

On put entendre le rire très amusé de l'elfe jusqu'au second étage. Il se tourna par la suite vers la porte et poussa celle-ci pour rentrer. Il s'arrêta net à cet instant, attrapa la poignée et la referma.

- … est ce que j'ai vu beaucoup trop de trucs Roses, des cœurs suspendus et des monstres rose ?

- /Je préfère encore laver les égouts de Wyzima avec une petite brosse que de rentrer./

Ils ne purent néanmoins pas se déroger et rentrèrent rejoindre la table des Poufsouffles. Cédric grimaçait avec horreur aux décors sur la table.

- C'est quoi ces horreurs ?

- /Putain de bordel de merde…/

Nàmo tourna la tête vers la table des professeurs pour voir l'horrible tenue rose de Lockhart. Et c'était ce dernier qui était responsable de cela. Il fêtait la saint-valentin. La fête des amoureux. Et pour cela, il avait même obligé des elfes de maison à se changer en cupidon pour livrer des messages à chacun.

Nàmo revint à son déjeuner, souhaitant déjà que la journée se termine alors que les « cupidons » commençaient à délivrer leur message d'amour.

Il attrapa le thé lorsqu'il entendit un raclement de gorge derrière lui.

- Nàmo Cerbin ?

- … oh merde.

Il regarda avec horreur l'elfe de maison larmoyant de honte, chanter une première déclaration d'amour. Vernon se serait bien foutu de sa tête s'il n'avait pas eu le droit à la même chose.

Même Coën avait eu le droit à un mot en ouvrant la porte. Le sorceleur regarda le cupidon devant lui, statufié. Il faut dire que certains poèmes étaient étranges. Néanmoins, Lockhart regarda avec surprise plusieurs fois Coën se faire interrompre pour avoir une nouvelle déclaration. Nàmo retenait une qui comparait le sorceleur à "un preux chevalier viking à la barbe soyeuse et aux manières divines".

C'est en allant en potion qu'il avait eu le droit à pire. Draco s'était mis à exploser de rire lorsque le couloir complet entendit le poème maladroit d'une personne.

Ses yeux sont verts comme un crapaud frais du matin

Ses cheveux noirs comme un corbeau, il est divin

C'est moi héro et c'est mon roi

Je voudrais tant qu'il soit à moi

Celui qui a combattu et vaincu

Le seigneur des Ténèbres à mains nues.

Blaise lui tapota le dos en tentant de ne pas rire alors que le blond et Nott ne s'en privaient pas. Susan ainsi que deux autres Poufsouffles leur demandèrent d'arrêter. Si Iorveth entendait celle-là, il serait mort de rire, littéralement. Et Vernon étant loin de là, la honte ne pourra pas être prolongé dans les royaumes du Nord.

Cependant, Nàmo nota du coin de l'œil, alors qu'il s'agaçait contre les poèmes à outrance, la sœur des jumeaux. Oh. Il comprit, c'était elle l'origine du dernier Poème.

- Bon… après cet instant… Bref.

- Parle pour toi, Blaise, j'ai trouvé cela excellent, ricana encore plus Draco.

- Bien sûr. Comme c'était déjà, par Pansy ? Mon petit dragon, pourrais tu allumer mon feu intérieur. Tu me prives d'air et je me jette par terre. Prends moi …

- Blaise. Si tu ne veux pas que j'écourte ta vie, je te prierais de te taire, grogna le blond changeant de l'hilarité à la honte.

On pouvait presque voir la rougeur au coin des oreilles. Blaise secoua la tête avant de revenir à l'elfe pendant qu'ils allaient dans la salle de sortilège.

- Et sinon, le livre ?

- Vide… et étrange.

Nàmo présenta le carnet mais il y avait comme une étrange impression. Il voulait comme le garder pour lui, le cacher. Il devrait le donner à Coën.

Lorsqu'il sortit le journal, l'elfe vit émerger des ombres Hugin qui attrapa l'objet, tentant clairement de le détruire avec ses serres devant les élèves. Cela surprit plus d'un et surtout Nàmo. Hugin s'attaquant à quelque chose voulait dire que soit c'était très dangereux, soit ça voulait sa mort.

- Il a quoi, le corbeau ? Hey, Potter. Ton piaf est con.

- Moins que toi puisque je te rappelle, Goyle, que c'est Cerbin. Hugin… rapporte à Coën le carnet.

Blaise le regarda, demandant de quoi il en retournait. Il haussa les épaules et rentra dans la salle de classe. Il n'aurait des réponses qu'à la fin de la journée.

Le damphir et lui rejoignirent le sorceleur et le soldat pour l'entraînement. Blaise apprenait à gérer sa force qui s'accroissait un peu plus chaque jour. En arrivant, le sorceleur présenta le carnet avec un air agacé et surtout, d'incompréhension.

Et ce fut assez simple à comprendre pourquoi. Il écrivit dans le carnet et celui-ci absorba les lettres puis, une autre écriture répondit.

Qui est là ? Je suis Tom Elvis Jedusor. Comment avez-vous trouvé mon journal ?

Qu'un journal leur parle, c'était quelque chose de dangereux.

- /Bien. Il semblerait que cet objet soit plus dangereux qu'on ne le pense. Nàmo… pourrais-tu voir les sorts dessus et me le rapporter aussi vite ensuite ? Je t'interdis d'écrire dedans. Pareil pour toi, Blaise./

- /Qu'est ce qu'il s'est passé ?/

- /Vernon s'y est tenté./

Les deux élèves se tournèrent vers le plus ancien qui faisait depuis leur arriver la répétition de gestes de combats avec son épée. Il tourna la tête vers eux, clairement agacé.

- /Il m'a montré ses « souvenirs » de l'incident de la première ouverture de la chambre. Mais le gars est faux. Il a accusé une personne. Et il ne montre que ce qu'il veut./

Ils hochèrent la tête. Nàmo attrapa à nouveau le carnet et prit à son sac plusieurs liens pour envelopper le cuir. Il utilisa ensuite plusieurs runes pour sceller provisoirement l'objet. Ça empêcherait les personnes de l'ouvrir. Il verrait plus tard pour s'en occuper.

Coën tourna l'œil vers la porte à cet instant, fronçant les sourcils. Des bruits de pas s'éloignèrent rapidement. Quelqu'un les avait regardés à l'instant.


Bon, qui pense qu'un journal qui cause est bizarre, même dans le monde des sorciers lève la main !
*Lève la main en posant la tasse de thé*