Bonjour la compagnie ^^
Un poil de retard, cette semaine. Que voulez vous, les vacances... Bref
Reviews :
-Lala : Mystère et mystère. Et je dois dire que Sirius a préparé une confrontation particulièrement Sirius... pardon sérieuse ^^
- lesaccrosdelamerceri : Eh bien, il a été invité par James Potter, par le passé, en fuyant sa famille. Donc... ^^ Je pense que oui. Ou peut être pas. A voir avec la suite.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.
Chapitre 20 : le détraqueur.
La gare était bombée. Et côté sorcier, on ne pouvait que voir les affiches avec la photo de Sirius Black. La photo donnait l'air à l'homme d'être un fou. Et à ce que Nàmo savait, c'était qu'il avait tué treize Moldu et avait une main dans la mort de ses parents.
Hugin battit des ailes sur son épaule, faisant rire l'elfe.
- Oui. S'il approche, tu lui voles dans les plumes. Dommage que Plume ne soit pas là, non ? On aurait eu un repas à lui fournir de suicidaire.
L'elfe fut poussé par plusieurs anciens, décrétant qu'il était dans le passage. Nàmo grogna mais usa juste un instant de l'ombre pour faire un croche-pied avant de monter dans le wagon. Il regarda un instant, remarquant que beaucoup étaient déjà occupés. Il repéra à cet instant Ginny Weasley qui semblait chercher.
Il préféra ne pas avoir à gérer avec celle-ci qui semblait avoir un béguin du « héros » du monde sorcier des livres. Il se glissa dans le compartiment, trouvant un homme endormi. Il semblait ne pas avoir trop les moyens de se payer des vêtements corrects puisque la robe semblait avoir été raccommodé plusieurs fois. Et puis, il avait l'air malade et épuisé. Sans oublier, les cheveux striaient de mèches blanches.
Il s'installa, prenant attention à ce que l'adolescente ne le voit pas. Néanmoins, lorsque Blaise arriva, il siffla celui-ci. Le demi-vampire hocha la tête, tirant alors avec lui Hermione et son chat orange mais aussi la jeune Luna. Nàmo ria intérieurement en constatant qu'ils venaient de créer un compartiment prônant l'unité de l'école.
- Hey ! Salut la compagnie, Luna, ravis de te revoir.
- Caedmil, Aen Seidhe, je suis aussi heureuse de vous voir. Hugin, bel oiseau, comme toujours.
- Cette fille me perturbera jusqu'à la fin de mes jours, commenta Blaise.
- Elle se fait surnommer Loufoca par plusieurs des Serdaigles.
- Loufoca ? Demanda Nàmo.
Hermione serra les dents alors que Luna indiqua simplement que certaines personnes étaient envahies par des êtres malveillant et ces derniers n'aimaient pas Luna. Nàmo haussa les épaules. Luna devait être comme Cédric. Néanmoins, à la différence de l'ancien, les visions n'obligeaient pas la jeune fille à consommer des produits illicites.
- Où est Draco ?
- Avec Théo ainsi que Susan et d'autres dans un compartiment plus loin. Notre blond échappe à la harpie et s'est planqué dans le premier qu'il a trouvé.
- Oh ? Parkinson ? Il paraîtrait que c'est une maladie cérébrale.
Le groupe se mit à rire alors que Hermione relâcha le chat orange dans le compartiment. Celui-ci s'intéressa au début à Hugin et le corbeau gonfla des plumes pour montrer que le félin ne lui faisait pas peur. Puis, par la suite, il n'y eut aucun problème entre les deux animaux.
Chacun raconta ce qu'ils avaient fait pour la fin des vacances. Bien que Hermione demanda où se trouvait Coën et Vernon, puisqu'ils devaient être à Poudlard. L'elfe indiqua que Mcgonagall était venu chercher Coën ainsi que Vernon pour les postes qu'ils occuperont pendant l'année. Vernon alternerait entre le pub de Pré au lard, Les Trois Balais en aide à Rosemerta et surtout pour surveiller les problèmes dans Pré au Lard. L'autre partie du temps, il serait à faire des rondes de nuit dans Poudlard. Sans oublier les cours qu'il devait continuer à suivre.
Coën restait en aide à Madame Pince mais Mcgonagall avait précisé qu'il aiderait un autre professeur pendant l'année.
Le voyage continua paisiblement alors que Nàmo faisait une partie d'échec contre Blaise alors que Luna avait décidé de tresser les cheveux de Hermione. Celle-ci avait refusé au début avant de se laisser convaincre. Ce qui fit rire les deux autres garçons après avoir récupéré plusieurs bonbons lorsque la vendeuse passa.
Pourtant, Nàmo redressa la tête, notant l'arrêt du train. Il regarda par la fenêtre avec les autres. Ils étaient loin, encore, de Poudlard. Blaise passa la tête par la porte, notant que personnes ne savaient ce qu'il se passait. À cet instant, ils virent les vitres commencer à geler. Ils étaient encore, pourtant, en septembre. Certes, il pleuvait mais ça ne pouvait pas expliquer le givre présent.
Blaise se pencha à la vitre et écarquilla les yeux.
- Fermez le compartiment ! Des choses viennent de monter à bord !
- Des choses ?
Nàmo se pencha à son tour, évitant de se mettre au dessus de l'adulte qui devait être le prochain professeur. Il fut surpris de sentir, à cet instant, la médaille contre sa poitrine bouger. Il regarda par la fenêtre et vit comme des sortes d'ombres flottant autour du train.
Une des choses passa la porte du wagon et commença à avancer dans le couloir. Les adolescents se tournèrent vers la porte. Une chose arriva alors devant les vitres. Ce fut comme si le rire était mort, à cet instant.
Le froid prit l'ensemble mais Nàmo sentit la peur. Il se sentit comme pris jusqu'à la gorge. C'était comme si on l'étouffait alors que le froid gelait son corps. Il regarda la porte, alors que celle-ci s'ouvrit sans pouvoir bouger. Puis, la voix. Il y avait un cri dans les airs. Quelqu'un appelait. Il reconnut sa mère qui criait de ne pas faire de mal à Harry.
Puis, ce fut les cris des elfes alors qu'ils évitaient les morts. Il n'y avait que la douleur et la peur.
C'est là qu'il vit la chose. La main était osseuse, émergeant d'une longue chose encapée d'un tissu noir. C'était presque éthéré, flottant au-dessus du sol. On ne pouvait pas voir le visage mais il avait l'impression d'être vidé de tous ses rires et bons souvenirs.
Il vit à cet instant une lueur blanche et la chose s'écarta. Il tomba alors au fond de son siège, comme les autres.
L'homme inconnu, malgré l'apparence négligé et l'air fatigué, venait de se réveiller et se dresser devant eux. La baguette luisait d'une lueur blanche. Il regarda celle-ci, sentant les larmes. Ça lui rappelait l'apparence de sa mère lorsque celle-ci émergeait des limbes pour venir le voir. Une douce lueur qui vous protégeait.
- Il n'y a personne qui cache Black sous sa cape. Sortez, immédiatement !
La lueur s'intensifia alors que l'homme murmura un sortilège et la lueur redoubla de puissance. La chose repartit aussi vite et les portes se fermèrent. L'homme se tourna vers eux, laissant voir son visage avec une marque qui barrait le visage, comme une marque de griffe. Ce dernier était inquiet, clairement. Il se dirigea vers sa valise et sortit une plaquette de chocolat.
- Mangez, vous irez mieux après.
Chacun se retrouva avec une barre mais Nàmo ne bougeait pas. Il était prostré, fixant le vide, ne bougeant plus. Il se souvenait des cris. Il ne pouvait qu'entendre les cris et la peur. Il monta les mains à ses oreilles, tentant de les faire taire.
Il se réveilla de sa torpeur lorsqu'il sentit une main contre son épaule. Il leva les ombres pour se défendre mais les arrêta juste à temps. Le professeur ne sembla pas inquiet par la menace des lames sombres qui étaient sortis du sol.
- Prenez ce chocolat. C'est le meilleur remède contre les effets des détraqueurs.
- … /Aide... que les cris s'arrêtent... que les cris s'arrêtent./
Seul Blaise comprit ce qui était dit et tira son camarade pour lui mettre presque violemment la barre entre les dents. Nàmo mâcha alors que le professeur indiquait que ce n'était pas très poli et bien vu de forcer un de ses camarades à manger. Blaise rétorqua qu'il n'y avait pas d'autres solutions lorsque le traumatisme était présent. Nàmo nota alors que Blaise cachait une de ses mains dans sa manche de robe de sorcier.
Lorsque l'elfe termina le chocolat qui allait très certainement devenir sa nouvelle addiction, il se sentit bien mieux. Mais, personne ne commenta sur ce qu'il s'était passé. Le professeur se présenta comme Remus Lupin. Ce dernier alla parler au machiniste avant de revenir, demandant si chacun se sentait mieux. Il redonna néanmoins un carreau de chocolat à chacun.
Nàmo regarda à nouveau la porte avec appréhension. C'était comme un spectre mais il n'en avait jamais vu de tel. Il n'avait jamais vu pareilles créatures. Ce n'était pas un spectre de midi, ni de minuit. Ce n'était pas une banshee non plus. Et il était sûr qu'un pénitent n'avait pas ce type de sensation.
- Quand je pense que le ministère a mis des détraqueurs sur la voie du train rempli d'écolier, soupira l'homme. Mais tout le monde va bien. Et toi ?
- Nàmo est plus robuste que l'on pense. Il doit déjà se demander comment tuer ce truc là, non ?
L'homme regarda Hermione étrangement alors que celle-ci nota qu'il ne restait pas longtemps avant d'atteindre l'école. Luna et elle sortirent pour aller se changer, laissant Blaise et Nàmo seul avec le professeur qui plia sa veste qui lui servait de couverture. Néanmoins, au bout d'un moment, le professeur se tourna vers l'elfe.
- Il me semblait que votre nom était Harry. Mais vos camarades vous appellent Nàmo.
- Je n'ai su le nom Harry Potter qu'à mes onze ans en arrivant ici. Mon oncle m'a appelé Nàmo. Honneur à l'un des ancêtres de ma famille, professeur. Et j'y tiens.
- Bien, Nàmo. Et toi, tu es le jeune fils de Maria Zabini. Blaise, c'est ça ?
- Exactement.
Les filles revinrent alors que l'elfe se battait avec l'une de ses tresses et ses perles. Hermione proposa de l'aider. L'elfe s'assit sur le sol, laissant alors la Gryffondor tirer l'une des mèches de cheveux et tenter de la tresser assez finement pour qu'on puisse glisser les perles de bois. Cependant, une personne passa et vit cela. Nàmo reconnut le roux, Ron.
- Tu te prends pour une fille maintenant ?
- Weasley. Si tu n'as pas de phrase constructive, je te conseille de continuer ton chemin, siffla Nàmo.
Le roux ouvrit la bouche mais nota derrière le professeur et partit rapidement. Ils arrivèrent à la gare et chacun monta dans les diligences pour être amené à Poudlard. Mais, à peine eurent-ils posé le pied sur le parvis que le professeur Lupin indiqua à Mcgonagall que plusieurs d'entres eux avaient été confronté à un détraqueur. Donc, avant la répartition, Nàmo ainsi que plusieurs du wagon durent se présenter à Pomfresh. Celle-ci s'exclama d'avoir enfin un professeur compétent lorsque Nàmo commenta qu'il avait eu son chocolat. Néanmoins, pouvoir profiter d'un chocolat chaud était agréable.
En sortant, il trouva son cousin qui grommelait sans son chaperon sur la tête actuellement, appuyé contre l'un des murs de l'entrée de l'infirmerie. Il alla le voir.
- Ça va aller, Nàmo ?
- J'ai... J'ai jamais eu aussi peur de ma vie. J'étais tétanisé sur place. Je ne pouvais rien faire.
- Je suis dans merde, moi, selon vieille chatte. Un tir d'arbalète ne les fait même pas mal ni une épée en argent. Juste la magie.
- … Bleidwedd... tu sais que Mcgonagall était derrière toi ?
Le soldat tourna la tête d'un coup sec, manquant de se déboiter celle-ci. Nàmo esquissa un sourire très amusé puisque c'était faux. Fred et George hurlèrent de rire, ayant vu l'expression tendu de Vernon Roche.
Le groupe revint à la grande salle juste avant la répartition. Nàmo se glissa entre Cédric et Justin, demandant comment c'était passé l'été. Cédric montra fièrement plusieurs des photos de ce qu'il avait fait avec son père alors que Justin soupira que sa mère avait presque voulu acheter beaucoup de porte-bonheurs ainsi que des anti sorts ou malédictions cette année à cause de l'incident de l'année précédente.
Nàmo commenta que cette année, à part vérifier que les draps sombres volants n'étaient pas dans le coin, il n'y avait pas beaucoup de risque. Le Poufsouffle marmonna néanmoins à son camarade qu'il y avait aussi Sirius Black.
À cet instant, ils furent interrompu par Ginny qui tendit quelque chose avant de repartir. Nàmo regarda la part de gâteau. D'un coté, c'était gentil, mais la plus jeune avait un béguin de la taille des monts bleues sur lui. Et il avait lu des choses sur des potions d'amours.
- Tu vas le manger ?
- … j'hésite. Faudrait que je lui parle... ou lui dise que …
- T'inquiète, Ginny est passée à autre chose, dit alors Fred en prenant place à la table.
- Yup. Enfin, un peu encore mais moins, termina George.
- Bien qu'elle pourrait.
- Ou pas...
Cédric roula des yeux alors que Susan apostropha les jumeaux de ne pas dire des choses pareilles. Nàmo proposa néanmoins de partager le gâteau et d'en redonner une part à Ginny. Les jumeaux étaient d'accord et l'un apporta la part à leur sœur après que l'elfe l'ait coupé.
Bon. Il n'était peut être pas amoureux du tout de la jeune fille qu'il avait sauvé l'année précédente. Mais en tout cas, si il ne demandait pas la recette de son gâteau au chocolat, il allait se damner pour l'éternité. Cédric était d'accord avec d'autres. Ce qui faisait que ceux qui avaient eu le droit de goutter au gâteau applaudirent la Gryffondor qui vira au rouge avant de remercier. Seamus, qui avait pu en avoir un petit bout par Hermione, se mit un genou devant la plus jeune, demandant alors de le marier pour avoir créer un filtre d'amour chocolaté divin.
Là, Ginny explosa de rire et remercia pour les compliments et promit de passer la recette. Même si elle commenta que ce n'était pas parce qu'on avait la recette qu'on arrivait à faire de bonnes choses. Nàmo était sûr d'avoir vu les oreilles de Ron et Percy changer de couleur.
- Sinon, tu as décidé de prendre quoi comme option, cette année ?
- Je vais prendre runimagie et soin en créature magique, commenta Nàmo. Les deux matières peuvent être transposés chez moi. Et arithmancie ? Je verrais de coté si j'ai le temps.
- Arf. Moi, ce sera divination et étude des moldus.
- Susan ? Demanda Nàmo.
- Runimagie et Divination. On pourra donc voir les cours ensembles. Faudra voir avec les autres. Je crois que Draco a pris comme toi. Mais Blaise ?
- Runimagie et Arithmancie, répondit l'elfe. On en a discuté dans le train. Hey ! Neville ? Et toi ?
- Je ... je voulais prendre Divination car on m'a dit que c'était facile mais … Mais j'ai décidé de prendre Runimagie et soin en créature magique. Par contre, je crois que Hermione a pris toutes les options.
C'était un peu impossible puisque certains cours étaient en même temps. Il regarda la brune avec des yeux écarquillés. Celle-ci termina son verre sans regarder personne.
Le repas continua jusqu'à ce que Dumbledore appel au silence. Les annonces de l'année allaient commencer.
- Bienvenue à vous tous. Bienvenue pour une nouvelle année à Poudlard ! J'ai quelques petites choses à vous dire et comme l'une d'elles est très sérieuse, autant s'en débarrasser tout de suite avant que la bonne chère ne vous plonge dans une euphorie peu propice à la gravité...
Nàmo nota Coën assit à la table des professeurs alors que Vernon n'était pas là. Il devait certainement aller voir une ou deux choses dans l'école. Ou peut être préférait-il aller voir les elfes de maisons de la cuisine.
- Comme vous avez pu vous en apercevoir en les voyant fouiller le Poudlard Express, l'école a dû accueillir quelques Détraqueurs d'Azkaban qui nous ont été envoyés par le ministère de la Magie.
Le temps de pause laissa l'ensemble de l'école peser le pour et le contre de ce qu'il s'était passé dans le train mais aussi la réponse de la présence de ses créatures. Sirius Black, un dangereux sorcier venait de s'échapper d'Azkaban.
- Ils sont postés à chaque entrée du domaine, continua Dumbledore, et tant qu'ils resteront là, tout le monde doit être bien conscient qu'il sera rigoureusement interdit de quitter l'école sans permission préalable. Les Détraqueurs ne se laissent pas abuser par des déguisements ou des ruses quelconques, pas même par les capes d'invisibilité.
Nàmo sentit que c'était pour lui, le message. Mais, était-il assez stupide pour le coup d'aller voir pareille créature ? Non. Le directeur était un peu trop au courant de ce qu'avait le jeune sorcier. Et Coën avait tourné légèrement la tête vers le professeur avec le même regard perçant. Nàmo entendit le murmure de plusieurs nouveaux élèves qui remarquèrent enfin les yeux de chats.
- La nature des Détraqueurs ne les porte pas à prendre en considération les excuses ou les sollicitations. Je conseille donc à chacune et à chacun d'entre vous de ne jamais leur donner l'occasion de vous faire du mal. Je m'adresse tout particulièrement aux préfets, ainsi qu'à notre nouveau préfet-en-chef et à son homologue féminin, pour qu'ils veillent à ce qu'aucun élève ne prenne l'initiative de contrarier les Détraqueurs.
Il fallait le dire à plusieurs Gryffondors ou quelques Serpentards qui pourraient être capable de se plaindre à leurs parents.
- Pour continuer sur une note plus joyeuse, reprit-il, je suis heureux d'accueillir parmi nous deux nouveaux enseignants. Tout d'abord, le professeur Lupin qui a bien voulu se charger des cours de défense contre les forces du mal.
L'homme du train était donc leur nouveau professeur. Ce qui était intéressant. Un des Gryffondors hurla presque de regarder la tête de Rogue. Nàmo nota un échange très agacé de regard du professeur de potion dans la direction du nouveau venu. Il semblerait qu'il y ait des différents entres les deux. Et le professeur Lupin semblait presque honteux ou quelque chose se rapprochant.
- Il sera aidé parfois de notre jeune Coën qui sera toujours une aide à la bibliothèque pour madame Pince ou pour les clubs de duels. Je vous rappelle aussi que ce cher Vernon Roche n'est pas une personne a qui lancé un sort. Il restera l'un de vos surveillants en cours d'années et pourra vous distribuer des punitions et des points en moins.
Nàmo murmura à son voisin que les punis risqueraient de faire des tours de lacs en courant avec un sac sur le dos si on laissait faire Vernon. Il était pour une "éducation saine". Ce qui voulait dire que le racisme pouvait être réglé méthodiquement et drastiquement.
Plusieurs des Poufsouffles savaient que des Serpentards tremblaient d'avance, actuellement.
- Quant à la seconde nomination, reprit Dumbledore, je dois tout d'abord vous informer que le professeur Brûlopot, qui enseignait les Soins aux créatures magiques, a pris sa retraite afin de pouvoir s'occuper plus longuement des derniers membres qui lui restaient. Je suis cependant ravi de vous annoncer que cette discipline sera désormais enseignée par Rubeus Hagrid qui a accepté d'ajouter cette nouvelle responsabilité à ses fonctions de garde-chasse. Responsabilité qui sera aussi partagé avec notre jeune Coën.
Nàmo devrait dire à Dumbledore d'arrêter de dire "jeune" à chaque fois au sorceleur. Ce dernier allait finir par user de l'argenterie comme arme de poing. Il faut dire que Coën devait avoir dans les soixante-dix ans minimums. Certes, Dumbledore devait être plus vieux mais quand même. C'était insultant pour le sorceleur et ce qu'il avait vécu pour être ce qu'il était. Le festin put alors commencer. Néanmoins, plusieurs des élèves discutèrent sur les prochains cours. Nàmo resta concentrer sur autre chose.
Il devait redescendre dans la chambre des secrets discrètement pour voir les trésors de celle-ci et comprendre comment Sif et Pax s'étaient retrouvés à la taille de Aens et que clairement, une malédiction était à l'œuvre. Et la seule personne qui pourrait lui répondre était Jörmundang.
Pensant au serpent, ce dernier sifflait joyeusement dans la tuyauterie des bêtises. Nàmo tenta malgré tous ce qui était commenté par l'ancien de ne pas rire et manger. Il ferma les yeux lorsque le serpent demanda si l'esprit du moine de Poufsouffle comptait un jour faire un régime. Ou encore, si les Serdaigles apprendraient que le savoir n'est pas la puissance. Certains savoir devaient être oubliés pour de bonnes raisons. Et que la petite Luna mettait de l'ambiance.
Il devrait vraiment dire à Jörmundang de ne pas faire ses commentaires proches des murs. L'elfe allait craquer et rire.
Cependant, en allant vers leur salle commune, une voix interpella Nàmo.
- Hey ! Potter ? Il paraît que tu t'es presque évanoui à cause du détraqueur ?
- C'est Cerbin. Et non, grommela l'elfe.
Il continua à marcher lorsque deux Serpentards se mirent à coté, montant leur capuche sur la tête pour faire comme les détraqueurs. L'elfe les regarda un instant, voulant grogner et montrer qu'ils allaient gâcher une si belle soirée, sarcastiquement parlant, lorsqu'une personne racla sa gorge. Les Serpentards se retrouvèrent avec Vernon derrière, haussant un sourcil.
- Vous préférez que je commence maintenant ou vous retournez à votre dortoir en silence ?
- La ferme, le moldu. Si tu crois que tu nous fais peur.
- La ferme, Parkinson, siffla Flint qui passa.
Le plus âgé poussa la fille rapidement, regardant avec appréhension le brun. Ce dernier renifla avant de secouer la tête.
- C'est valable pour toi aussi, Crevan.
- Yeah yeah. Je vais dormir, Bleidd. Pas besoin de me chasser dès le premier soir.
Il descendit avec les autres.
Il apprit le lendemain que Fred et George avaient voulu commencer leur rentrée à la mode frère Weasley mais furent trouvé par le fils de Isengrim bien avant. Et ce dernier pouvait être terrifiant. Qu'est-ce que ce serait si il pouvait user de la magie alors ?
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Coën regarda le nouveau professeur de défense contre les forces du mal du coin de l'œil . Ce dernier marcha jusqu'à son bureau, ignorant peut être la présence du sorceleur derrière lui. Ce dernier attendit tranquillement que l'homme termine de vider ses affaires et organiser sa salle de classe pour le premier cours avant de racler sa gorge.
L'homme sursauta, clairement surpris de n'avoir rien entendu ni senti. Coën leva alors une plante sèche à sa ceinture.
- Ceci couvre relativement bien les odeurs, même pour les loups.
Lupin se tendit clairement. Puis, sembla avoir un air résigné.
- Je vois que Rogue a préféré...
- Il ne m'a rien dit. Dumbledore m'a juste indiqué que je vous aiderais, particulièrement pendant plusieurs jours par mois. Ensuite... je suis un sorceleur. Il est simple de savoir, pour moi, lorsque quelqu'un est un loup-garou ou non.
Coën savait qu'ici, on ne tuait pas les lycantropes. Et puis, l'odeur qu'avait principalement l'homme était la maladie, la fatigue, le remord et surtout, la protection. Lorsque Nàmo avait été en ligne de vue du professeur Lupin, l'odeur avait drastiquement changé.
- Donc... pourquoi êtes-vous venus ?
- Eh bien, pour commencer. Que comptez-vous faire les jours où vous avez votre problème de fourrure ?
- Rogue me... donnerait une potion qu'il a créé pour calmer le loup. Et je m'enferme dans mon bureau.
- Une idée parmi tant d'autre. Mais la pièce est petite. Il aura besoin de courir.
- Je mettrais en danger les gens avec cette malédiction !
Le sorceleur hocha la tête, s'installant alors sur le siège.
- Je viens vous parler de Nàmo.
Lupin se dressa, le regardant presque avec protection. Coën sentit comme si les deux pourraient s'affronter pour défendre le garçon. Et ils le feraient si l'autre était un danger.
- Sachez que je ne fais pas confiance à Dumbledore, continua Coën. Ni même à certains de votre gouvernement. Une chose m'importe. C'est de protéger ce garçon et le ramener chez lui. Il est l'un des poussins de mon école, même si Dumbledore semble l'oublier. Alors, je sens que vous voulez le protéger. Ça me va. Mais si vous lui faites du mal, je m'occuperais de vous. Ou peut être Bleidd le fera avant. Il a toujours été plus violent lorsqu'on s'attaque à sa famille.
- Je vais prendre votre menace. Mais c'est réciproque.
Coën hocha la tête avant de partir. Néanmoins, l'orage éclata dehors. Le sorceleur fixa l'extérieur, voyant flotter les créatures au loin. Il marcha dans les couloirs sombre pour rejoindre les appartements qu'il avait et partageait avec Roche lorsqu'il se sentit comme observer. Il retourna la tête, voyant comme une des créatures s'écarter. Il tenta de mieux voir. Il avait l'impression qu'elle était légèrement plus grande que celles qu'il avait déjà vu.
- Monsieur Poviss ! Vous voilà.
Minerva Mcgonagall arriva et elle semblait légèrement inquiète.
- Il faut que je vous parle. Ou plutôt, que je m'informe. Avez-vous remarqué des choses bizarres pendant l'été autour de votre demeure ? Des gens ? Des bruits étranges ?
- À part Nàmo qui a décidé d'enseigner à des elfes de maisons l'art des Scoia'tael, non. Rien de bizarre. … Un évènement vous trouble-t-il ?
La femme hocha la tête, regardant les couloirs qui seraient remplis d'étudiants au petit matin. Elle lui proposa de venir boire un thé dans son bureau avant qu'ils ne partent chacun dormir. Le sorceleur hocha la tête, sentant que la femme était inquiète et préférait que chaque personne intéressée soit au courant de la situation.
Ils rentrèrent dans le bureau et la femme tira une théière ainsi que plusieurs tasses d'un placard parmi sa bibliothèque. Elle invita le sorceleur à s'assoir sur l'un des sièges et servit à chacun une bonne tasse chaude d'une infusion de fleurs séchées.
- … vous avez déjà deviné pour ce cher Lupin, non ?
- Vous le saviez ?
- Allons. Il a été l'un de mes Gryffondors. Oui, j'ai vu ce pauvre Remus traverser sa scolarité avec ce problème. Savez-vous pourquoi il est lycanthrope ?
- Non. Vous dites qu'il a passé sa scolarité avec cette malédiction ? Il n'y a jamais eu d'accidents ?
- Un seul mais éviter d'un cheveu. Remus Lupin a été mordu par Fenrir Greyback. Un des hommes de Voldemort et un lycanthrope cruel. Il s'est souvent attaqué à des enfants pour constituer sa meute. Le père de Remus a eu une querelle avec ce dernier qui s'est attaqué au garçon de cinq ans. Il a vécu avec depuis.
Le sorceleur gronda sombrement.
- Et ce lycanthrope ? A-t-il été condamné ? Dans mon monde, malheureusement, nous ne sommes pas aussi miséricordieux pour ce genre de "monstre".
- Peut être que ça aurait été une solution, concéda la femme. Le nombre de ses victimes a été très important lors de la dernière guerre. À la chute de Voldemort, il n'a pas été trouvé de suite. Son corps s'est fait un jour livrer au ministère.
- Livrer ?
- Oui. Il faut savoir que quelqu'un chasse depuis la chute de Voldemort, les plus importants criminels qui ont, oui ou non, échapper à la justice. Fenrir fut parmi les premières personnes à être tué.
Coën fronça les sourcils et hocha la tête aux informations qu'il venait de recevoir. Il repartit, indiquant néanmoins qu'il ferait en sorte que Remus ne soit pas un danger pour les élèves et pour lui-même. Dans son esprit, Coën énumérait les nombres de contre-malédictions possibles qui existaient pour la lycanthropie. Néanmoins, celle présente dans l'Angleterre avait peut être une autre origine. Il devrait se plonger dans ce qui existe comme ouvrage et les légendes autours.
Il rentra dans les appartements et s'installa en méditation. Il avait envoyé une lettre, à la proposition de Maria Zabini, à un chercheur d'un autre pays. Ce dernier pourrait offrir une autre vision, peut-être, pour contacter Laufey. Il n'était pas sûr que Nàmo puisse ouvrir un portail entre deux mondes. Mais, l'ancien mage l'avait fait pour faire passer Vernon. Et à cause de l'incompétence de Lockhart, ils avaient perdu le "phare repère" qu'avait confié l'ancien. Soit ils arrivaient à reconstruire l'objet, soit ils trouvaient un moyen de communiquer.
Et voilà pour cette semaine ^^
à la prochaine
