Bonjour à tous, Comment allez vous en cette belle journée ensoleillé ? Alors ? Prêt à retourner dans les royaumes du nord avec Nos chers amis ? Moi oui, en tout cas ^^.

Reviews :

- Morgane93 : plaisir que cela te fait plonger dans l'univers. Alors, pour la parution, là, j'ai pris du retard car je suis partie en vacances. Mais sinon, ce serait toutes les deux semaines, le samedi. ^^ Bonne lecture.

- Auriane07 : Et que cela continue, j'espère.

- lala : C'est un peu cela. Mais ce sera expliquer un peu plus dans le long de l'histoire ^^. ET pour Iorveth ... On attends déjà avec le Défibrillateur lorsqu'ils se rencontreront. XD!

- lesaccrosdelamerceri : On parle d'une Gryffondor. Bien sûr que ça va être explosif. Et on a en face Roche. ça ne peut que être pire ^^

- geliahs : Et voici alors une suite attendu ^^

Bon, On ne change pas les bonnes habitudes. Harry Potter est issus des livres de J.K Rowling. Et notre monde du sorceleur des livres de Andrzej Sapkowsk. Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une Reviews. c'est le Pain des écrivains ^^.

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Chapitre 3 :

Elle se tenait un peu hésitante dans ce qui était clairement un hôpital militaire. Elle regarda les outils archaïque pour certains ainsi que les étagères avec beaucoup de pots et flacons. À l'odeur qu'y s'en dégageait, cela devait être des herbes ou décoctions pour aider les médecins. Elle réajusta sa tenue ainsi que son bandana et avança pour rejoindre le vieux médecin. Elle entendit alors une voix derrière elle et tourna la tête vers ce qui semblait être un autre jeune médecin.

- Vous voilà ! Nettoyez le sol.

Elle haussa un sourcil en le fixant très sérieusement. Si le vieux médecin l'avait fait engager pour faire le ménage, il allait être surpris. Seulement, le concerné arriva dès que le jeune l'apostropha.

- Ce n'est pas la servante pour le ménage. Dame Cerbin est une nouvelle médecin qui me servira d'assistante.

- Quoi ? Une femme ? Comment une femme pourrait savoir … ?

- Dame Cerbin ? Occupez-vous du patient là bas que je termine ici.

Elle hocha la tête et rejoignit le lieu indiqué. L'homme était inconscient et elle nota que les plaies étaient infectées et les bandages devaient être changés. Il semblerait que la blessure ait été faite par épée. Elle grimaça en sachant que la plupart des blessures qu'elle verrait serait surement cela avec les blessures faites par les monstres. Elle ignora le regard des autres et soigna les blessés qui lui furent indiqué. Elle eut un rire en voyant son fils assis dans le petit espace pour jouer. Bien que plusieurs des soldats présents firent des commentaires très désagréable, ignorant qu'elle était sa mère. L'un d'eux eut même l'affront de lui demander ce qu'elle pensait du sale elfe.

Jethro se chargea de l'homme car elle était sûre qu'elle aurait lancé une malédiction. Plusieurs des soldats furent surpris et un peu inquiet lorsqu'elle utilisa la magie dans certains cas. Cependant, la journée se passa sans heurte.

Elle avait négocié qu'elle travaillerait quatre jours dans l'infirmerie. Le reste de la semaine, elle tiendrait la petite pharmacie lorsqu'elle aurait réaménagé le jardin. Le salaire n'était pas vraiment important, mais ça suffisait pour deux. Et elle pourrait se débrouiller avec la magie.

Jethro lui indiqua qu'il était temps qu'elle parte, sa journée était terminée. Elle termina son soin et récupéra son fils avant de le coincer dans son dos avec un tissus et ainsi avoir les mains libres. Elle descendit dans les rues de la ville pour découvrir un peu plus le lieu. Elle était dans un tout nouveau lieu.

Elle continua d'explorer, découvrant les marchés ainsi que les lieux. Elle grimaça en écoutant les discours de ce qui étaient les prêtres. Rien qu'au nom du culte lui donnait froid dans le dos : le feu éternel. C'était presque une signature sur ce qui arrivait à ceux qui ne rentraient pas dans le moule. Et dire qu'elle avait subi des sorciers qui prônaient la pureté du sang avant, la voilà avec des non mages qui vénéraient le feu avec un dégout pour tous ce qui était étrange.

Elle continua d'avancer dans les rues lorsqu'elle entendit des éclats de voix et se dirigea principalement par curiosité. Son coté Gryffondor qui frappait parfois. Elle ne s'attendait pas à voir ce qui était un elfe être battu par plusieurs hommes. Cette vision la fit se tendre.

Un des hommes la vit à l'entrée de la rue. Il était gros, sale et un regard répugnant. Venait-il sincèrement de la regarder comme un morceau de viande ?

- Hey … ma petite … tu viens admirer le spectacle ? Ou tu cherches simplement une occupation ?

- Je vous sommerais bien de laisser cette personne tranquille.

- C'est un putain d'elfe. Il n'a pas sa place ici.

Elle eut envie de vomir lorsque l'homme se gratta littéralement l'entrejambe en la fixant avec un regard alléché. Harry pencha la tête et commença à pleurer. L'homme vit son fils et la pointa alors.

- T'es une putain de non humain ? Les gars, on a de la chance. La fête est littéralement venue à nous.

L'elfe releva les yeux vers elle et tenta de se dresser pour arrêter les trois autres hommes de l'approcher. Elle prit une respiration puis, les trois sorts partirent plus vite qu'une flèche. Les trois corps s'écrasèrent contre les murs. Elle fit tourner sa baguette et regarda l'homme. Une envie de le castrer la prenait. Mais, c'était sa première journée. Elle n'allait pas déjà commencer à se faire des ennemis. Le sort d'oubliette fut le dernier qu'elle lança avant de se tourner vers l'elfe au sol qui peinait ne serait-ce qu'à se dresser.

- Laissez-moi vous aider.

- Comment vous … ?

- C'est mon petit secret. Ooh … ils ne vous ont pas loupé. Appuyez-vous sur moi. Ils ne se relèveront pas avant plusieurs heures.

- Ils vont vous dénoncer et …

- Il faudrait qu'ils se souviennent pour cela.

Elle aida l'homme à se redresser. Celui-ci siffla en tenant son flanc. Il avait quelques côtes cassées ainsi que des hématomes sur le visage et le reste du corps. Elle n'était pas sûre que le bras ne soit pas tordu aussi.

Elle se dirigea vers la rue mais il l'en empêcha. Le regard de terreur lui disait alors qu'elle n'avait qu'entrevu qu'un morceau de l'iceberg.

L'elfe s'appelait Alric. Il était venu dans les faubourgs pour acheter des outils qu'ils ne trouvaient pas dans la basse ville. Un, il n'avait pu les acheter, de l'autre, des hommes avaient trouvé intéressant de le passer à Tabac.

Elle grimaça lorsqu'il se mit à parler en elfique. Ce qui fut surprenant, c'est que même le sort de traduction ne semblait pas fonctionner. Elle n'osa pas lui dire qu'elle ne comprenait pas. Ils arrivèrent aux abords de ce qu'elle considérait être un ghetto. Ce fut une horreur d'apprendre que c'était en réalité la basse ville. Le seul lieu que les non-humains avaient le droit d'habiter.

Elle épaula le plus ancien jusqu'à une forge en très mauvaise état, comme si celle-ci avait été détruite et que l'on peinait à la reconstruire.

- Par la Malepeste ! Alric.

- Désolé, Faust. Je n'ai pu avoir les outils.

Elle regarda un ancien elfe sortir de la maison et faire signe à d'autres de s'occuper de son passager. Il semblerait qu'elle est trouvée le forgeron en fait.

- Ceadmil.

Elle cligna des yeux en le regardant et salua simplement. Mais, le regard ancien sembla voir quelque chose. Elle grimaça. Si l'autre elfe n'avait pas vu qu'elle ne parlait pas leur langue, l'ancien semblait l'avoir vu. Pourtant, il ne dit rien et demanda que les autres restent chez eux. Même si il devait réparer sa forge, il ne voulait pas que d'autres soient blessé par l'idiotie humaine. elle fut invitée alors à rentrer dans la maison. Elle vit une jeune fille sortir pour regarder ce qu'il se passait. Enfin, elle n'était pas sûr de la qualifier de jeune. Il semblerait que les elfes ne vieillissent pas exactement de la même façon que les humains, comme dans les contes pour enfants. Mais elle nota néanmoins que l'elfe semblait être la fille du fameux Faust.

- Faust ! Des soldats !

- Gardez votre calme et restez chez vous. Vous, venez. Vous ne voulez pas être dehors lorsqu'ils passent.

Elle vit bien des personnes disparaitre des rues et elle passa la porte de la maison. Le logis était dans un piteux état. Elle regarda par la fenêtre et vit plusieurs soldats passer.

- Hn. Tant que ce ne sont pas les hommes à la solde de la rose ou encore des forces spéciales, ça va aller.

- Pourquoi ?

- … tu sors d'où, Wedd avec ton enfant.

Elle pinça ses lèvres en comprenant qu'elle avait peut-être fait une erreur. Cependant, l'ancien expliqua simplement que parfois, le roi ordonnait ou laissait les soldats aller faire du "ménage" dans les ghettos.

- Et il y a l'un de ses nouveaux chiens. Ce dernier a été très efficace pour affronter des Scoia'tael. Le Dh'oine porte le nom de Vernon Roche. Fais attention à ne pas le rencontrer.

- Oh ? Attendez ? Vous parlez du capitaine avec un drôle de chapeau, tenue bleue, l'air continuellement sur le qui-vive ?

Le regard revint vers elle. Elle eut un sourire en s'asseyant et acceptant le verre tendu par la jeune elfe alors que Harry explorait la maison à nouveau.

- Je l'ai rencontré. Il … a été cordiale.

- … et vous êtes encore en vie ? Je suis surpris.

Elle pinça ses lèvres et resta dans la maison pendant un moment avant que la voie ne soit libre. Elle remit correctement son bandana ainsi que le petit chapeau sur la tête de son garçon pour cacher ses oreilles. L'ancien elfe lui indiqua qu'elle pourrait venir voir les siens dans la basse ville si elle avait besoin.

Elle regarda la forge à nouveau avant de se pincer les lèvres et sourire. Elle donna un petit coup de baguette et celle-ci fut comme si elle n'avait jamais été cassée. Elle partit et revint au marché de la ville. Elle acheta avec ce qu'elle avait quelques ingrédients pour un repas. Elle devait trouver des moyens d'éviter de trop dépenser. Faire pousser, peut être, des légumes en plus que les herbes dans le jardin ? Après tous, elle était une personne qui avait vécu dans une société qui avait su se débrouiller et développer des techniques pour la conservation des aliments ou faire des économies. Et point qui penchait en sa faveur, elle était sorcière.

Elle avança dans la rue et vit alors les soldats passés à coté d'elle sans la regarder. Harry agita la main vers eux et sembla chercher. Si il cherchait le soldat qui s'était occupé de lui, il risquerait d'être déçu.

Elle marcha jusqu'à la maison et ouvrit la porte. Elle s'installa sur la chaise et regarda son fils jouer avec l'un des objets qu'avait ramené Talar. Elle ferma les yeux, la main devant son visage. Ça allait être compliqué. Mais elle ne baisserait pas les bras. Et puis, elle pourrait trouver de nouveaux amis ainsi que des choses qui ne se trouvaient pas en Angleterre. Elle pourrait, qui sait, trouver de la famille ici.

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La suite fut des semaines à s'intégrer dans le quartier et à virer à coup de balais des rustres. Son fils trouvait cela très drôle à regarder même si il tentait toujours d'aller voir le soldat qui les avait sauvés dans les marais.

Elle avait fait des recherches un peu sur ce Vernon Roche. Et elle eut un certain froid et en même temps, il l'avait sauvé, elle une non humaine. Ce qui faisait qu'elle était sûre que le personnage était plus complexe qu'un simple chasseur de non humain. Il était dit qu'il ne les aimait pas. Et s'occupait particulièrement de ce qui était appelé des Scoia'tael. Mais, il avait gardé Harry pendant presque deux voir même trois mois. Et son fils était au meilleur de sa forme. Il allait bien. Et, comme elle, il avait les oreilles pointues. Plus qu'avant maintenant qu'elle regardait bien. Mais, ce qui était le plus douloureux, c'était cette marque sur le front de son fils.

Elle ferma le livre et paya celui-ci avant de ressortir. Mandos était accrochée à sa hanche. Ça faisait à présent trois mois à présent qu'elle était à Wyzima portant le nom de Leliana Cerbin. Le vieux Jethro était quelqu'un de bien. Un peu grognon, mais c'est ce qui faisait son charme. Il lui avait appris la langue écrite et lui donnait des missions qui étaient taillés pour elle au sein de l'infirmerie.

Au début, elle était l'attraction et des soldats faisaient mines de se blesser pour venir. Elle avait retiré, un jour, son bandana à l'un des hommes avec un sourire digne d'un renard. Elle n'avait pas été dérangée ensuite.

C'est à cet épisode qu'elle avait revu le Capitaine Témérien. Celui-ci rentra dans l'infirmerie pour sortir les tirs aux flancs de celle-ci. Il resta surpris en la voyant. Voir même, il eut les yeux exorbités avant que Jethro indique qu'elle était son assistante et l'une des meilleurs médecins que l'armée pouvait trouver. Le commentaire fut, tant qu'elle ne trahissait pas la Téméria, ça ne le dérangeait pas.

Bon. Ça avait été dit de façon un peu plus vulgaire et agressive. Et elle avait répondu assez sèchement en ne baissant pas les yeux. C'était quelque chose qu'elle avait remarqué. Les hommes voyaient encore les femmes comme juste un objet de plaisir. Bien qu'elle était sûr que Vernon Roche n'était pas ainsi puisqu'il engageait des femmes dans son unité des forces spéciales. Et il était clair que le capitaine s'opposait à elle seulement parce qu'elle était médecin et elfe. Que ce soit l'un ou l'autre.

Par contre, il était le pire patient qu'un médecin pouvait avoir. Il mettait ses hommes avant et il fallait qu'il soit inconscient pour qu'il "accepte" d'être vu par un médecin. Ça finissait qu'elle allait le chercher. Elle grimaça puisque l'on pouvait les entendre parfois jusqu'en bas de la basse ville. Elle avait tenu tête à des mages noirs. Alors, un capitaine ? Ça faisait hurler de rire Talar.

Talar était sympathique mais lui amenait parfois des blessés en pleine nuit dans la petite boutique. Elle les soignait et ne posait pas de question. Et l'espion avait raison. En étant une elfe, beaucoup faisait comme si elle n'était pas là. D'autres étaient même insultant. Mais, ils lâchaient des choses qui intéressaient Talar.

Elle était retournée voir le vieux Faust. Il avait un coté similaire à Jethro. Vieux, ayant trop vécu et perdu autant. Même si Faust avait encore sa fille, lui, il avait perdu fils et femme à cause des humains. Mais partir en croisade ? Non. Ce qu'il voulait, c'était surtout protégé ce qui lui restait.

C'est ainsi qu'elle commença à apprendre la langue des anciens. Étrangement, elle eut l'impression de l'avoir déjà entendu. Peut-être un souvenir de lorsqu'elle était enfant ?

Elle avait aussi fait des recherches sur les mages vivants dans les royaumes du Nord. Et ce qu'elle en lisait ne lui plaisait guère. C'était même à se demander qui était plus avide de pouvoir chez tous ces mages ou qui sera le plus vicieux. Elle terminerait de créer une pensine et utiliserait les cours qu'elle avait eu pour apprendre à son garçon lorsqu'il sera un peu plus grand.

Elle fut surprise en entendant frapper à la porte. Elle regarda par le Juda qu'elle avait installé et vit plusieurs des membres du quartier. Elle n'aimait pas cela. Elle posa la baguette contre le bois et dessina plusieurs runes avant de prendre son garçon contre elle. Cependant, un des hommes insista et elle entendit alors la panique dans la voix.

- Doctoresse Cerbin ! Nous avons besoin de vous d'urgence. Le fils du forgeron s'est blessé !

Elle ferma les yeux et ouvrit la porte. Certains savaient qu'elle était une elfe et lui avaient bien savoir qu'ils ne l'aimaient pas. Le forgeron en faisait partie. Mais, elle vit l'homme pale, tenant alors le petit corps entre ses mains. Il était clairement désespéré et au bord des larmes.

- Entrez vite. Que s'est-il passé ?

- Il est tombé d'une étagère … sa tête a saigné. Il ne répond plus.

Elle jura en ouvrant l'œil de l'enfant de 5 ans. Il avait très certainement fait des dégâts au crane. Elle attrapa sa baguette et entendit la stupeur de certain lorsque la pointe s'illumina. Elle eut un soupir de soulagement. Il n'y avait, semblerait-il, aucune hémorragie cérébrale mais ça s'était évité à un cheveu. Il était clair que l'enfant avait frappé durement le sol. Elle récupéra rapidement dans les étagères le nécessaire ainsi qu'un linge mouillé pour l'envelopper délicatement autours de la tête. Puis, elle prépara un médicament pour le mettre contre l'hématome.

- Votre fils a eu de la chance. Il va reprendre conscience.

- Vous ... vous êtes sûre ?

- Oui. Il n'a pas d'hémorragie cérébrale, ce qui était le risque le plus important. Il va néanmoins souffrir de migraine pour les prochains jours. J'ai utilisé ma magie pour souder les os et je vous conseille de le garder au lit pendant au moins la semaine. Vous lui donnerez cela si il a trop mal. Par contre, si il commence à être incohérent ou voir des choses qui n'existent pas, venez immédiatement me chercher. Ne le bougez pas car ça aurait pu être aggravant pour son état.

Elle vit le soulagement chez les personnes présentes. le forgeron s'effondra en larme de soulagement en la remerciant. Elle espérait sincèrement que cela resterait dans leur tête. Elle eut néanmoins un sourire en voyant un enfant de presque deux ans donner à un adulte un tapotement amical sur la jambe en babillant avant de repartir vers elle. Cela fit rire plus d'un même.

Chacun repartit et elle ferma la porte. elle regarda les runes sur la porte et les activa. elle gardait une certaine paranoïa sur la question. Elle alla en cuisine et sentit une envie de faire une tarte aux pommes. Elle avait ce qui fallait. Son garçon jouait avec le petit soldat de bois et le cerf taillé. Ce qui faisait qu'elle avait parfaitement le temps.

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Elle haussa un sourcil en regardant l'ordre qui lui avait été donné. Elle remonta son regard vers le soldat qui commença à reculer de peur. il faut dire qu'elle venait d'opérer un soldat et elle avait du sang sur elle. Et quelqu'un venait d'arriver pour lui ordonner d'aller soigner plusieurs soldats directement dans les baraquements car c'étaient des officiers. Officier ou non, on ne fait pas de traitement de faveur. C'était une des règles d'or de Jethro et elle appréciait de l'appliquer.

- Si ils ont besoin de soin, c'est à l'infirmerie qu'ils doivent venir.

- Euh … madame, ils ne viendront pas. En tout cas, pas l'un d'entre eux.

- Laissez-moi deviner. Roche ? soupira-t-elle avec lassitude.

Il hocha la tête en ne sachant pas réellement quoi faire. Surtout qu'elle était la seule médecin disponible actuellement. Plusieurs des médecins étaient partis avec des compagnies. Jethro était retourner à Metilete et le dernier médecin présent à Wyzima pour l'armée avait décidé de se souler. Actuellement, il dormait dans un coin. Elle avait laissé Mandos avec un pot de peinture et l'homme. Et le résultat était très sympathique à observer. Plusieurs des blessés avaient regardé en silence son fils faire une œuvre d'art sur la tenue d'un soulard inconscient. Elle soupira en terminant de se laver les mains dans le bac d'eau et les essuya après avoir retiré le tablier en sang.

- Bon, vous avez déjà pratiquer les premiers soins ?

- Euh … oui ?

- Bien. Vous restez ici et vous changez les pansements de vos camarades là-bas. Je vais voir à faire comprendre à ces officiers qu'une infirmerie, c'est pas pour faire jolie.

Le soldat cligna des yeux alors qu'elle attrapa un sac avec de quoi faire des premiers soins puis attrapa son fils. Elle ne le laisserait pas seul. Elle traversa la cour et garda la tête haute avec son bandana sur les oreilles. Elle passa plusieurs soldats sans que aucun ne fasse de remarque. Elle arriva chez le premier officier qui avait le nez dans des plans. Celui-ci n'avait quasi rien et demanda juste qu'on lui pose le nécessaire, qu'il s'en chargerait. Le sort de diagnostic discret lui indiqua qu'il avait raison. Elle fit le tour des trois autres qui lui avait été indiqué. L'un d'entre eux avait eu besoin de points de suture. Restait alors le dernier et le plus difficile.

Lorsqu'elle fut devant la chambre, elle eut un rire en voyant l'excitation de son fils. Celui-ci agitait les mains devant la porte. Elle le posa au sol et le laissa rentrer en premier. Elle vit alors le soldat terminant de bander son bras d'une mauvaise brulure. Elle pinça l'arête de son nez avec agacement. Ce n'était pas grave mais quand même.

- Qu'Est-ce que … ? Galopin ? Tu as encore décidé d'explorer ? Tu vas attirer des ennuis à ta mère si tu te fais trouver ici ...

- Daaa !

Elle regarda Vernon Roche attraper son fils avec un léger sourire et le poser sur le lit pour qu'il ne touche pas aux armes au sol. Elle décida que c'était le moment pour rentrer alors qu'il avait encore son garçon sur les genoux. Il se tendit dès qu'elle poussa la porte.

- Merci pour l'inquiétude, mais je pense être une grande fille. Et puis, il n'est pas seul.

- Que faites-vous là, Cerbin ?

- Sérieusement ?

Elle pointa alors sa vaine tentative de panser une brulure. Elle regarda le regard qu'il donnait et croisa les bras. Elle n'était absolument pas impressionnée.

- Vernon Roche ... Je pense être sûre qu'entre nous deux, je suis le médecin.

- Et je n'ai pas besoin d'un médecin. C'est banal.

- Oui. Et vous viendriez plus tard avec une fièvre à cause d'une infection. Alors, soit vous me laissez regarder soit on revient lorsque vous aurez une fièvre à croire que vous allez mourir.

- Je n'ai pas demandé de …

- Il semblerait qu'un officier supérieur m'ait ordonné de voir les hommes qui ne s'étaient pas présenter à l'infirmerie pour soigner leur blessure. Votre nom était encore une fois sur la liste des absents. Vous ne vous blessez pas souvent mais vous êtes têtu.

Elle entendit vaguement le grognement qu'elle l'était aussi. Elle passa la porte et sourit puisque Mandos empêchait l'habituel tintamarre de juron que le lieutenant était capable de lui sortir. Mais, trop tard, "merde" était rentré dans le vocabulaire de son garçon. Elle s'assit à coté et tendit la main en avant en gardant le sourire. Le regard qu'elle reçut était mythique. C'était presque drôle en fait l'opposition qu'il avait avec les médecins.

Il tendit le bras en grognant et elle regarda la marque. Il fronça les sourcils en regardant la brulure puis la tenue. Quelqu'un avait dû lui jeter une bouteille d'alcool avant de tenter de l'enflammer.

- Et qui a réussi cela ?

- Un Scoia'tael qui n'a pas eu la chance de finir son travail.

Elle pinça ses lèvres. Il disait cela avec une telle aisance. Et pourtant, il ne semblait pas comme les monstres avides de sang qu'elle avait pu rencontrer. Elle termina en mettant un onguent et couvrant la brulure avec un bandage.

- Et voilà !

Elle donna un coup léger dessus avec le sourire. La grimace de douleur indiquait qu'il avait peut-être compris alors qu'il avait intérêt à venir la prochaine fois.

- C'était Obligatoire !

- Oui. On appelle cela : Traitement contre l'idiotie.

Elle attrapa Mandos et sortit tranquillement. Elle croisa un des soldats qui semblait se retenir de rire. Mais bon, elle avait réussi à ne pas devoir argumenter cette fois ci. Mais, la prochaine fois, qu'est ce que ce sera ? À force, elle était même sûre que le roi avait entendu leurs arguments sur la nécessité d'un médecin dans une unité ou de se laisser soigner par celui-ci. Ou, au moins, que certains soldats sachent faire les premiers soins.

Le retour fut sans souci même si elle sentait des tensions en ce moment dans la ville. Il faut dire qu'il y avait eu une nouvelle attaque de Scoia'tael dans un village de Téméria. Mais, elle avait pu apprendre par Faust que plusieurs non-humains avaient été pendu. Les Scoia'tael avait répondu à l'attaque gratuite.

Elle avait demandé d'avoir le fond de l'affaire pour comprendre. L'ancien avait réussi à avoir comme information qu'il y avait eu une histoire de viol. Et que l'on avait voulu faire taire les non-humains qui étaient les victimes. Et pour cela, on allait encore une fois attaquer des non-humains. C'est-ce qui était horrible. Les non-humains étaient coupable quoiqu'il arrive ou qu'il se soit passé aux yeux des soldats. C'était une guerre sans fin. Surtout avec le roi Foltest qui détestait les non-humains. Elle ne l'avait jamais rencontré et ne voulait jamais le faire. Elle le soignerait si nécessaire et si elle le devait. Mais elle ne resterait pas plus. Et puis, il avait ses magiciennes et son mage à son service, ils sauraient très bien le faire.

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Et la vie continua ainsi dans ce nouveau monde. Mais, même si la vie semblait enfin lui permettre de respirer des peurs de Voldemort, autre chose ternissait gravement l'horizon. Un nouveau massacre était revenu aux oreilles des gens de Wyzima deux semaines plus tard. Et la colère était encore plus présente. Plusieurs des unités de l'armée avait été envoyé pour "mater" les dissidences. Jolis mots simplement pour dire que des soldats avaient été envoyé faire des massacres. La plupart des médecins de l'armée avait accompagné les hommes sur le terrain. Elle était restée pour des raisons évidentes. Elle avait recroisé Vernon Roche avant son départ. Enfin, plutôt, Mandos s'était échappé à sa surveillance pour aller voir le soldat. Et celui-ci le garda pendant une petite heure avant de le lui ramener. Il était adorable de voir les deux. bien que ce soit très étrange.

En arrivant chez elle, elle avait pu entendre les discussions dans les rues et la colère montante. C'était horrible à écouter. Une certaine peur montait en elle. Et certain du quartier savait parfaitement qu'elle était une elfe. Elle passa la porte et commença à fermer les volets. Un sort de renforcement contre fut assez vite lancé. Il était hors de question de finir sur l'un des buchés du feu éternel. Elle entendit alors quelqu'un frappé à la porte à nouveau. Elle regarda par le Judas et fut assez surprise de voir Talar. Elle ouvrit la porte à l'espion qui semblait assez inquiet à ce qu'elle voyait.

- Putain Cerbin. Un conseil : Sortez pas et fermez la porte de chez vous pour les putains de prochains jours.

- Un souci ?

- Ça peut sentir le roussi pour les non-humains. Si vous avez des amis dans les bas quartiers, je vous conseille de leur dire de bien fermer aussi chez eux et de se cacher jusqu'à que cela se calme.

Elle ne put que hocher la tête avant qu'il ne reparte. Est ce que c'était un nouveau pogrom qui se préparait ? Le froid lui remonta la colonne vertébrale. Faust lui avait dit qu'une fois, les soldats avaient été même envoyé nettoyer les quartiers des non-humains. Et elle pensa à ceux qui s'y trouvaient actuellement et avec qui elle avait lié une amitié. Elle savait aussi que plusieurs familles vivaient dans quelques maisons non loin.

Elle devait les prévenir. Elle était une Gryffondor que diable. Elle se tourna vers son fils endormis et le mit dans la chambre avec un portoloin si quelqu'un réussissait à rentrer dans la maison. Elle prit une cape et se glissa par le jardin pour descendre. Qui aurait cru que le nombre de fois où elle jouait dans les arbres l'aurait aidé un jour ? Elle garda la dague et sa baguette dans les mains en cas de mauvaises rencontres. Elle arriva jusqu'à la maison de Faust et frappa fermement contre la porte de bois. Rien qu'à regarder celle-ci, elle savait que si les humains venaient, il y aurait des nombreux morts.

Cassandra, la fille de Faust ouvrit la porte, surprise de la voir. Elle ne dit rien et rentra, retirant sa capuche pour aller voir directement le vieil elfe qui aiguisait des outils. Il se tourna pour la regarder, assez surpris de la voir en fait.

- Leliana ? Que viens-tu faire à une heure pareille sans ton Wedd ? Il y a eu un souci ?

- Non. Un ami humain m'a dit de me calfeutrer pour les prochains jours. Je pense que des soldats viendront. Il m'a aussi invité à le dire à mes amis.

La peur passa dans le regard de l'elfe qui hocha la tête et la remercia. Il lui demanda de rentrer chez elle et d'obéir à la demande de son ami. Il sortit à son tour à la faveur de la nuit pour aller prévenir les voisins. Elle repartit rapidement. Elle savait ce que cela voulait dire. Elle croisa plusieurs personnes qui commençaient à former des groupes. Elle utilisa les toits ainsi que les jardins pour atteindre la maison rapidement. Jethro n'était pas là. Elle passa sa porte et ferma celle-ci.

Les runes commencèrent à être marqué sur les murs et les montants de portes. Peu après, la maison était sûre. Elle se tourna vers la cuisine. Elle ne pourrait pas dormir. Elle attrapa un chaudron ainsi que des ingrédients et commença à préparer plusieurs potions. Ça lui permettrait de ne pas penser à ce qu'il se passait.

Cependant, à un moment de la nuit, elle entendit les bruits à la porte. Quelqu'un frappait dessus. Elle n'alla pas voir, entendant alors les cris de rages derrière ainsi que la lueur des flammes dans les interstices entre les poutres et les murs. Mais, ils partirent et des cris résonnèrent. Elle pinça ses lèvres, essayant de ne se concentrer que sur Mandos qui dormait encore. Elle avait mis un sort de silence pour que les cris à l'extérieur ne l'atteignent pas. Un nouveau cri la fit échapper la graine qui roula jusqu'à l'âtre. Elle se baissa vers pour la récupérer et nota alors quelque chose d'étrange. Il y avait un souffle léger dessous. Sa baguette fut dans sa main puis le sort fut lancé.

- Aholomora !

Elle entendit l'engrenage et vit alors le feu reculer et la dalle s'ouvrir. Elle lança un lumos et regarda alors. C'étaient des galeries. Des galeries qui passaient sous la ville. Elle avait appris, en lisant, qu'une cité se trouvait jadis là. Et certains lieux dans la ville avaient un accès à celui-ci.

Elle fut à nouveau coupée dans ses réflexions entendant cette fois ci les cris de terreurs d'une femme et d'un enfant. Elle jura et se décida. Elle était une Gryffondor ou non ?

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Elle regarda par la fenêtre la foule en liesse, cherchant leurs victimes. Elle grimaça alors que plusieurs des jeunes filles qu'elle avait récupérées par transplanage, tremblaient, les unes contre les autres au coin de la pièce. Plusieurs des hommes étaient devant la porte, ayant déplacé les meubles malgré la tentative de leur expliquer que la magie aidait. L'une des elfes tenait son enfant contre elle comme si c'était son unique salut. La pauvre femme avait vu son mari presque mourir si elle ne les avait pas attrapés au vol ce qui sauva ce dernier. Plusieurs des hommes avaient crier après une ombre qui sauvait les non-humains. Comme quoi, une cape sombre et savoir transplaner était pratique. Elle termina de servir une tasse d'infusion alors qu'on pouvait entendre les bruits de coups contre la porte. Elle leur souhaitait bon courage à ouvrir celle-ci.

Mandos pleurait à chaude larme contre elle à présent. Les sons de combat et la haine le gardaient éveillé malgré les sorts de silence. Il s'était réveillé et depuis, il ne fermait pas les yeux. Son fils était sensible à tous ce qui était autours de lui. Elle frotta doucement ses cheveux en bataille en retournant son regard vers l'une des jeunes.

- Je pense qu'il sera nécessaire que vous partiez lorsqu'ils se seront calmés.

- Oui … mais … et vous ?

- Ne vous inquiétez pas pour moi. Je sais me défendre. Et puis, je leur souhaite bien du courage de venir.

L'un des nains eut un rire en buvant un verre d'alcool. Il faut dire que pour que personnes soient là, c'est qu'elle était allée les chercher. Et avait utilisé la magie pour expulser les porcs avec violence lorsque ceux-ci avaient coincé des pauvres elfes. C'était le second jour des violences. Et plusieurs avaient tenté de rentrer chez elle mais n'avait pu passer la porte. Et elle avait scellé la trappe qui menait au passage dans les égouts au cas où. Si quelqu'un savait qu'il y avait un passage, ils auraient vite fait d'emprunter le chemin des ruines.

Talar était passé le second jour discrètement avec un sac de vivre et fut surpris de voir plusieurs personnes en plus. Il ne fit aucun commentaire à sa décision de sauver des personnes. Et le sac de nourriture fut accueilli chaleureusement.

La fureur sembla se calmer la nuit suivante. Elle regarda par la fenêtre à nouveau, regardant le pavé rouge sombre et boueux des derniers jours. Avec l'hiver approchant et les pluies de l'automne, les attaques s'étaient calmées. Mais, elle savait que beaucoup étaient mort malgré tout. Et vu le regard de certain à présent dans la salle principale, il était clair qu'ils allaient rejoindre les Scoia'tael. Elle termina d'enchanter les capes pour qu'on les ignore le temps qu'ils partent. Aucun ne voulait rester dans Wyzima. Et ça, elle pouvait le comprendre parfaitement. Elle même se demandait si il ne serait pas mieux qu'elle trouve un autre lieu, une autre maison.

- Va fail Cerbin. Merci pour chacun d'entre nous.

- Il existe un dicton d'un peuple que j'ai eu l'occasion de rencontrer : "sauve un homme, tu sauves l'humanité." Certes, ce sont des humains mais ceux-ci avaient trouvé les bons mots pour dire quelque chose de pourtant si simple.

Ils hochèrent la tête en comprenant ce qu'elle voulait dire. Après tous, elle était soigneuse et elle en était fière. Certains passèrent par les égouts, d'autres utiliseraient le passage de son âtre et les derniers passeraient la porte de la ville. Elle regarda les cadeaux qui avaient été laissé pour son geste. Elle avait tenté de refuser mais c'était peine perdue.

Elle regarda à nouveau par la fenêtre pour être sûre que personnes n'étaient là à attendre. Elle vit une ombre arrivée en courant dans la rue et s'arrêter devant la porte. Elle attrapa son seau d'eau et fronça les yeux alors qu'elle distinguait une couleur prédominante bleue dans les lueurs du petit matin. Elle regarda un peu plus loin dans la rue et ne vit personne d'autre. Elle posa son arme et avança vers la porte. La frappe à la porte n'était pas comme pour la défoncer mais suppliante. Comme si la personne de l'autre côté venait en panique. Une certaine colère monta en elle si c'était l'un des soldats qui venaient pour qu'elle soigne l'un des hommes qui avait aidé au massacre. Elle vit la petite tête de Mandos qui sortit de sa chambre. Elle mit son doigt devant ses lèvres et il l'imita avec un rire et la suivre.

Elle attrapa sa baguette ainsi que la dague. Elle ne bénirait jamais autant James de l'avoir forcé à prendre des cours d'armes. Arrivée à la porte, elle entendit la frappe inquiète devenir plus insistante. Elle entrouvrit le loquet pour voir et cligna des yeux. Elle ouvrit alors la porte, causant la surprise de celui qui frappait avec panique sur la porte. Elle était assez énervée en voyant la personne mais ne put grogner en voyant l'œil inquiet. Et surtout qu'il semblait ne pas avoir dormi et l'odeur indiqua qu'il avait monté un cheval dernièrement. Roche était parmi les officiers envoyé avec les troupes pour s'occuper des attaques. Mandos sortit de derrière elle et s'exclama alors.

- Da 'Oche !

- Galopin … vous êtes en vie.

Il sonnait soulager de les voir tous les deux en vie. Il s'était même penché vers Mandos qui s'était accroché à sa jambe en babillant comme un enfant de deux ans.

Il grimaça et se redressa en la regardant, tentant de cacher le bref instant d'inquiétude pour un non humain qu'il avait eu. Mais elle n'avait pas loupé non plus le bref regard soulagé en les voyant vivant et en bonne santé. Il pouvait dire ce qu'il voulait, elle l'avait vu. Elle tapota sa porte avec un sourire.

- Ils ont tenté. Et puis, j'ai soigné plus d'un, ils ont vite abandonné. À moins que vous ne soyez déçu …

- Vous êtes une bonne guérisseuse. Bordel de merde ! Et vous n'êtes pas un ennemi de la Téméria. Vous êtes la dernière personne qui devrait ... Que … Pourquoi je souhaiterais votre mort ?

Elle se sentit un peu honteuse d'avoir dit cela vu le regard blessé. Comme quoi, les derniers jours l'avaient monté sur les nerfs. Elle tapota néanmoins ses oreilles visibles et non cachées.

- Désolé lieutenant. Avec mes oreilles pointues, beaucoup ne voit pas au-delà. Même si j'ai soigné plusieurs d'entre eux, j'ai vu des voisins dans la foule. Et … des soldats.

- Ne vous justifiez pas. Je … peux comprendre. Avec ma réputation de fils de …

- Je ne vois pas pourquoi le fait que votre mère est exercée ce métier pour vous faire survivre implique que vous valez moins que d'autres. Aller. Arrêtons les frais vous et moi. Merci d'être venu voir. Vous avez mangé ? J'allais préparer de quoi commencer la journée.

- Non. Je dois faire mon rapport.

Elle eut un rire en voyant Mandos tirer le pantalon de Vernon Roche qui tenta d'expliquer qu'il devait partir. Elle ouvrit la porte en grand, indiquant qu'il rentre à présent.

- Mangez puis allez faire votre rapport. Je pense que peu sont réveillés à cette heure-ci.

- Bien, docteur Cerbin.

- Leliana. Appelez-moi Leliana, lieutenant.

- Vernon Roche. Au point où nous en sommes.

Elle roula des yeux avec un sourire et attrapa plusieurs bols et de quoi faire des pancakes. Vernon Roche ouvrit la bouche en regardant les ingrédients flotter dans les airs alors que Mandos riait en apportant des choses sur la table comme un grand. Elle prit place alors que l'assiette se posa devant eux avec le thé qui coula dans chaque bol seul.

- Surpris ?

- J'ai … vu de nombreux mages en action mais ça ?

Elle eut un rire en agitant les doigts en prenant un air faussement menaçant.

- Je suis une sorcière elfique. Nous sommes différents, les mages et moi. Et c'est mieux.

- Vous m'en direz tant, grogna-t-il. Toujours dans les mauvais coups. Si je passe pas ma vie à protéger la Téméria des menaces extérieures, j'ai aussi les menaces intérieures.

Il regarda la crêpe épaisse et hésita à mordre dedans. Elle en attrapa elle-même une et la mangea. Il mordit dedans. Elle retint à rire à son expression épuisée s'illuminer. Il faut dire qu'elle avait réussi à se souvenir de comment faire des confitures et du caramel. Ce qui fut le plus compliqué fut de trouver du sucre. Elle réussit néanmoins à le faire et le résultat méritait le labeur. Sans oublier les deux poules qu'elle avait acheté avec un coq et qu'elle avait installé dans le poulailler dans le jardin. Ça lui permettait d'avoir des œufs frais.

- Bordel de ... c'est quoi, ça ?

- Caramel, confiture et pancake. Ce sont des recettes de là où j'habitais avant. Jethro est assez friand des scones.

Vernon Roche eut un sourire. C'était la première fois qu'il lui souriait à elle. Elle se tourna vers sa tasse, ne souhaitant pas fixer autant.

- Je vais rester encore une journée dans la maison … au cas où.

Il hocha la tête en commentant que c'était pour le mieux en fait. Il repartit et elle se sentit étrange. Il lui avait souri. Il s'était inquiété pour Mandos et elle. Comme quoi, les choses étranges dans ce monde ne cesseraient jamais de la surprendre en fait.

Lorsqu'elle raconta cela à Faust qui avait réussi à faire sortir pas mal de monde, celui-ci avait demandé si la fin du monde était arrivée. Ce qui fit rire Cassandra à coté alors que Mandos jouait avec les jouets de bois.

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Et voilà pour cette semaine. n'oubliez pas de laisser un commentaire ^^