(Regarde la date et pousse un soupir)

Hey. Devinez qui est de retour ? Pas d'inquiétude, je vais reprendre plus régulièrement les posts. On va dire que l'année a été compliqué et j'ai eu un besoin de pause. Mais je vous annonce que j'ai pas chômé néanmoins.

Vous allez voir apparaitre plusieurs histoires dans les prochaines semaines, séparées les unes des autres.

Alors, pour un bref résumé, nous suivons les aventures d'un Soldat appelé Vernon Roche qui se retrouve à sauver la vie de plusieurs elfes.

Comme d'habitude, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski

Reviews :

- eragon95159, Vryst , : Me revoilà, et désolé pour l'absence aussi prolongée.

- Granotte : Plaisir de te faire découvrir une nouvelle histoire qui te plait

- Lala : je pense que j'ai peut être trop tardé mais la voilà. L'histoire continue ^^.

- lesaccrosdelamerceri : Merci ^^

Bonne lecture et profitez pour laisser un commentaire.


Chapitre 10 :

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Il grimaça en arpentant les ruines. Sa mère cherchait Silarwen qui avait disparu dans le campement et lui avait demandé de la pister.

Enfin, plutôt, quelque chose avait pris sa petite sœur dans le campement et personne ne l'avait vu. Il avait trouvé des traces sur le sol et avait commencé à suivre la piste avec plus d'empressement. Il avait échappé à la conscription en atteignant Seize ans. Ou le fait qu'il soit elfe lui faisait éviter la conscription et lui ajoutait des ennuis. Seul son père lui avait permis d'éviter des soucis en "l'engageant" comme pisteur et guérisseur pour les stries bleues. Le roi ignorait que le jeune avec la capuche sur la tête, vadrouillant dans les forêts ou sur les champs de bataille était un petit elfe, le fils du commandant des forces spéciales.

Ce qui lui avait amené à avoir un sobriquet un peu étrange : le spectre des champs de bataille ou le guérisseur au corbeau. Lui et Hugin allaient et venaient sur les lieux de batailles pour sauver des vies laissées à la merci des charognards. Sa mère faisait de même mais devait rester à l'intérieur du camp.

Il soupira car Silarwen était encore trop petite pour devoir s'inquiéter de ce qu'il se passait. Et puis, il avait une sale impression. Il venait de trouver un monstre. Enfin, il avait trouvé le cadavre de la créature mais pas sa sœur. Et ce qui avait tué le monstre utilisait des flèches.

- Sili ? Tu es où, bordel ?, Marmonna l'adolescent avec une pointe d'inquiétude. Je pense pas que ce soit le jour pour jouer à cache-cache …

Il baissa les yeux et chercha. Il y avait une trace au sol en plus de celle de sa sœur. Il grogna, se saisissant de sa dague et avança. Il suivit la trace, utilisant la faible luminosité pour voir. Ses pieds glissèrent dans les petits passages, n'émettant aucun son. Il tourna à un angle et vit juste passer un elfe avec une queue d'écureuil accrochée à la ceinture.

Une certaine colère le prit intérieurement mais il n'avait toujours pas vu sa sœur. Il devait donc suivre en silence l'inconnu. Pourquoi de la colère ? Les scoia'tael pouvaient aussi bien avoir pris sa sœur. Et on ne sait jamais comment ils pourraient réagir. Bien que Faust est assuré que les elfes privilégiaient la protection des enfants par dessus tous. Il se glissa dans le couloir, prenant attention à ne pas faire de bruit. Des voix montèrent alors de la petite pièce éclairée.

- Et mon grand frère, bah, il a soigné plein de personnes et c'est un grand sorcier. Il aime pas qu'on le compare aux mages. Si je vais le chercher, il pourra vous soigner.

- Wedd. Je ne pense pas que te laisser marcher seule dans la forêt soit une bonne idée. Surtout avec les dh'oines de Foltest et les monstres. Tu viens quand même d'en croiser un qui voulait te dévorer.

Il regarda l'angle et vit trois elfes avec sa sœur devant l'un d'eux, assise avec une pomme dans la bouche. Elle n'avait pas l'air d'avoir peur et semblait même sourire. Il nota alors les blessures et la pâleur de deux d'entre eux. Ils avaient dû trouver sa sœur et l'avaient protégé. Il soupira, rangeant son arme.

- Certes, mais l'ainé aimerait que sa sœur ne se mette pas dans les ennuis.

- Mandos ! Je savais que tu me trouverais. Je te présente des amis.

- Caedmil … Et je vous déconseille de tirer sur moi, même si ça vous démange, Scoia'tael.

Les trois s'étaient tendus mais Silarwen était déjà accroché à sa hanche. Il frotta la tête de sa sœur et regarda le trio, arme à la main. Cependant, Silarwen les pointa en babillant.

- Je voulais pas partir du camp … il y a eu ce truc qui m'a attrapé. J'avais beau hurlé, personne ne m'entendait.

il se tordit vers sa sœur et nota alors les petits bandages à son pied ainsi que les marques de griffures. Il ignora les trois adultes et se baissa à son niveau. Il renifla un instant, sentant une odeur désagréable de pourriture. Mais l'odeur avait été lavé. Et elle ne portait aucune marque d'empoisonnement. Non, c'était l'odeur qui restait sur les vêtements à cause de la créature poisseuse.

- Heureusement que Cédric m'a vu … il a tiré deux flèches et la chose est morte. Ça ressemblait à une sorte de grosse dh'oine moche qui avait pas pris de bain et qui avait mal vieilli. Tu sais, comme la chose dans ton livre de monstres.

- Tu n'as rien ? Pas de drôle de sensation, ni de … ?

- Non. Il m'a fait un pansement et puis, j'ai plus eu mal.

Il regarda alors l'adulte, Cédric s'il avait bien compris et s'inclina. Certes, il portait une tenue bleue comme les stries mais les gens pouvaient noter des différences car le bleu était sombre avec des touches de vert ainsi qu'une ceinture rouge avec une croix blanche dessus. C'était une façon pour le désigner guérisseur voire médecin.

- Je ne pourrais jamais vous remercier pour avoir soigné ma sœur et l'avoir sauvé du monstre.

- Tu ... es un Seidhe ?

- Oui. Je sais que ma tenue n'aide pas. Mais, je préfère ne pas me mêler des guerres actuelles.

- Oui ! Il dit qu'il est neutre et guérisseur ! Maman aussi. Et moi, je le serais aussi ou je prendrais la place de papa.

- Sili. … je peux … aider pour la blessure de votre camarade. En échange de ce que vous avez fait pour ma sœur …

L'elfe au sol voulut refuser mais Cédric et son camarade acceptèrent. Il approcha, voyant bien néanmoins l'arc. Il regarda la blessure et posa la main sur celle-ci. Il ne sentit aucun corps et la plaie avait été nettoyée correctement. Cédric devait être un soigneur mais n'avait pas ce qu'il fallait pour aider ou sauver son camarade. La blessure était trop grave pour ne pas être ignoré jusqu'à revenir à leur compagnie. Il savait ce qu'il pouvait faire pour payer la dette pour le sauvetage de sa petite sœur. Il se concentra et murmura les sorts. La blessure s'illumina alors sous l'afflux de magie et l'elfe prit une respiration de surprise. Il se redressa alors que la plaie d'épée était à présent refermée. Ce n'était plus qu'une fine trace rosée sur la peau.

- De l'eau et manger des portions complètes pour les prochains jours et tu pourras repartir, camarade. Merci pour ma sœur. Et merci de ne pas me tirer dans le dos.

- … tu uses de la magie avec plus d'aisance que ces mages.

- On ne me compare pas à ces trucs. Brrr. Ils dénaturent la mère magie et la terre autours juste pour leur profit personnel.

- Mandos … Maman a dit que tu ne dois pas insulter tous les mages parce qu'ils t'énervent.

- Et p'pa indique j'ai le droit de tirer à vue. Va fail et prenez attention. Pour les dh'oines … ils partent bientôt pour le sud. Passez par l'est en contournant et vous n'aurez pas de soucis.

- Merci, va fail, ... ?

- Mandos Cerbin, et voici Silarwen Cerbin.

- Je suis Cédric. Voici Aodren et Ivarr. Merci, pour ton aide.

il hocha la tête avec un petit sourire et se tourna vers sa sœur, toujours accrochée à sa hanche.

- On y va toi. M'man est assez inquiète.

Il la hissa sur son dos et partit sans demander rien d'autres. Il avait l'impression que quelque chose se préparait. Quelque chose serpentait depuis plusieurs heures et il n'aimait pas cela. C'était comme un poids dans son ventre qui lui donnait des frissons.

Il arriva au camp, se sentant de plus en plus mal. Pourtant, rien ne l'avait touché et c'était plus une question de magie. Était-ce le lieu où il était allé chercher Silarwen ? Il tint sa sœur contre lui et leva la tête vers les gardes du camp. Il vit Fenn lui parler mais n'entendit rien. Qu'Est-ce qu'il se passait ? Il se sentait comme happé par quelque chose. Il leva les yeux, voyant alors sa mère se précipiter vers lui puis, ce fut le noir complet.


Leliana releva la tête de son blessé, sentant une chose étrange. Elle sentait comme une concentration de magie nauséabonde. Et une chose lui disait au plus profond que c'était son fils qui serait en cible. Elle essuya ses mains dans le chiffon pour retirer le sang et sortit. Elle regarda autours du campement, se faisant saluer par les autres soldats. Un des médecins lui demanda ce qu'il se passait mais elle ne dit rien, cherchant.

Elle nota le regard de Vernon dans sa direction. Il vit son inquiétude. Déjà avec Silarwen qui avait disparu depuis une heure. Le camp cherchait leur fille et Mandos avait trouvé une piste et l'avait suivi. Elle vit plusieurs des soldats se diriger vers une des entrées et elle se sentit rassurer en voyant leur ainé avec sa cadette dans les bras. Mais, l'impression restait.

Fenn demanda à Mandos si il allait bien mais elle vit l'expression de son garçon. Celui-ci était pale, un peu perdu, comme inconscient de ce qui l'entourait. Elle vit les marques de magie commencer à apparaitre sur le visage de Mandos. Elle paniqua. Il ne savait pas ce qu'il lui arrivait. Elle n'en savait pas non plus alors qu'elle s'était mise à courir pour attraper son garçon. Non. Pas Mandos. Pas Harry. Elle vit aussi Vernon la rattraper. Il avait dû voir sa panique.

Mais, elle vit les yeux verts s'illuminés, prenant alors tout l'iris alors que les pupilles avaient disparu. La lumière prit alors l'ensemble du corps de Mandos et lorsqu'elle rouvrit les yeux, ils n'étaient plus là. Silarwen et Mandos n'étaient plus là. Ses genoux frappèrent le sol boueux alors qu'elle hurlait. Ils avaient disparu. Ils avaient été emmenés.

Elle sentit les bras de Vernon l'attraper alors qu'elle pleurait. Elle entendit à peine les ordres être aboyés. Elle sentit juste ses mains serrant ses bras et le cœur frappant comme un diable dans la poitrine de son mari. Il luttait pour ne pas lui-même tombé.

- Trouvez-moi un des mages, Bordel ! Je veux qu'on les retrouve immédiatement !

Elle avait pourtant la réponse. Elle ne connaissait qu'une seule personne qui aurait pu lui prendre son fils sous ses yeux. Une seule personne qui avait pris trop d'attention à les mettre en sécurité et discuter avec James à l'époque. Elle savait. Elle en avait la certitude sans aucune preuve. Elle savait que c'était Albus Dumbledore qui venait de lui prendre ses enfants. Elle savait juste une chose : Mandos n'était pas le petit mouton qu'aurait voulu le directeur. Il serait tout le contraire.


Il y avait une histoire qui se racontait dans les rues et marchés sorciers de la bonne vieille Angleterre. Depuis 13 ans, on parlait d'une nuit, à Halloween. Une nuit où le monde sorcier avait été sauvé d'un mage noir. Celui-ci avait chassé une famille de sorcier cachée refusant de se soumettre. Le père perdit la vie mais on ne retrouva ni l'enfant ni la femme. Plusieurs disaient qu'elle avait pris la fuite avec son garçon après que le mage sombre soit mort. D'autres, que la mère et l'enfant étaient morts, évaporés par la magie du mage noir mais que celui-ci avait trouvé la mort.

Ce que les sorciers savaient, simplement, c'était que l'enfant et la mère étaient en vie lorsque plusieurs familles de sang-pur avaient voulu réclamer les héritages. Les goblins avaient refusé et indiqué que l'héritier était toujours en vie. Et, jusqu'à la mort de ce dernier, les coffres demeureraient fermés. Et, la mère et tutrice aussi était en vie et donc, personne ne pouvait prétendre pouvoir gérer la fortune de la famille.

Les créatures anciennes avaient même prouvé par l'ancienne magie que le mage noir avait perdu ses biens par le droit de conquête. Et, ainsi, d'autres coffres ou héritages furent scellés jusqu'au retour du garçon.

Tous espéraient le voir alors à Poudlard, se présenter à la mythique école de sorcellerie pour faire ses classes. Mais, lorsque la onzième année vint avec l'espoir que les lettres lui parviennent, les hiboux et les chouettes ne quittèrent leur perchoir. Harry Potter ne vint jamais.

Et cela dérangeait certain. Particulièrement lorsque l'on fonde une quasi-religion sur le garçon survivant. Car, il n'y avait aucun doute, selon certain, que le mage sombre avait trouvé la mort face à un enfant puisque celui-ci avait hérité par droit de conquête et non la mère. Si Harry Potter était à Poudlard, il aurait dû rentrer dans sa troisième année d'apprentissage de l'art de la sorcellerie. Pourtant, encore un fois, personne ne se présenta sur le quai 9 ¾. Et les sorciers anglais redoublaient d'efforts dans leur recherches puisqu'un dangereux criminel venait de s'échapper d'Azkaban.

Donc, la décision assez étrange du ministère fut de mettre des détraqueurs autours d'une école. Plusieurs des professeurs commençaient à douter de l'intelligence d'une pareille décision et Rogue était en tête de la liste. Le maitre des potions grognait, regardant les préparations des festivités pour les fêtes d'Halloween. 12 ans à présent que la nuit funeste s'était passée. Et pour faire une bonne mesure, un orage assez important frappait à l'extérieur au point que l'on pouvait entendre et sentir les frappes de foudre contre les murs.

Un particulièrement violent secoua assez les tables pour faire se tourner la plupart des élèves en direction des portes avec inquiétude. Le roulement des yeux du professeur de potions pouvait rentrer dans le top 10. Cependant, tous sentirent la magie frétiller violemment lorsque la foudre recommença à frapper le sol. Il y eut comme le son d'explosion au sein même de l'école et comme si un miroir venait de se faire briser.

Le corps enseignant se releva alors. Quelque chose venait de se passer. Un des fantômes arriva alors par l'un des murs.

- Professeur Dumbledore ! Il y a quelque chose qui vient d'atterrir sur la cour pavée de l'horloge et les créatures se précipitent vers celle-ci.

Plusieurs des professeurs se levèrent pour aller voir rapidement. Le professeur de défense contre les forces du mal dressa la tête de surprise. Rogue nota très vite le regard de son ancien camarade de classe. C'était la surprise qui se trouvait sur le visage.

Remus Lupin se dressa violemment et partit devant tous à une vitesse qui défiait beaucoup d'humains. Il arriva à la cour en premier, et regarda alors un corps étalé sur le sol. C'était un adolescent portant une tenue bleu sombre et verte. Et il tenait quelqu'un contre lui de petit. Mais, les détraqueurs se précipitèrent vers les deux alors que la pluie tombait. Et il put entendre les cris de l'enfant de terreur alors que le plus grand ne bougeait pas.

Le professeur leva sa baguette et le patronus frappa les premiers détraqueurs proches. Rogue vint en aide à cet instant alors que Pomfresh et McGonagall se précipitèrent vers le corps au sol. Le plus grand fut soulevé et l''enfant paniqua en s'accrochant à lui comme on s'accroche à une protection. Pomfresh grimaça en voyant le sang. Celui à la tenue sombre avait dû frapper le sol violemment, protégeant de son corps la plus jeune.

L'enfant ne devait pas avoir plus de 8 ans ou 9 peut être. Elle les regardait, terrifiée. McGonagall se pencha vers, le plus calmement possible alors que les détraqueurs étaient repoussés par les autres professeurs.

- N'est pas peur ... Je suis le professeur Mcgonagall. Tu es …

Elle commença à marmonner des choses mais ce n'était pas quelque chose de compréhensible. Elle ne parlait clairement pas anglais. Cependant, Pomfresh eut alors un son qui attira son regard. Elle venait de retourner complètement l'adolescent de 15-16 ans. Le garçon portait une marque sur le front en forme d'éclair. Mais, ce qui avait choqué le plus Pomfresh était les traits du visage. Remus lupin se pencha à cet instant vers alors que les élèves venaient à présent voir.

- ... Professeur … c'est Harry … c'est Harry.

Le visage fin avait néanmoins des traits similaires à l'ancien Gryffondor. Pomfresh secoua la tête, revenant à ce qu'elle faisait.

- Qui que ce soit, il souffre d'un épuisement magique grave. Et avec cette pluie, le pauvre risque aussi d'attraper la mort. Et la petite a été confronté à des détraqueurs. Donnez-lui du chocolat et emmenez-la à l'infirmerie.

- Je le porte.

Remus se baissa pour saisir le jeune homme mais la petite se mit devant, se saisissant alors de l'une des dagues à la ceinture du jeune homme. Tous pouvaient voir le regard prêt à défendre. Elle répéta plusieurs fois quelque chose. Mais personne ne comprenait. Et l'orage commençait à se déchainer. Et l'enfant refusait qu'on les approche. Rogue grogna et se baissa en pointant alors ce qui semblait être le frère ainé.

- Qui ?

Elle pencha la tête sur le côté, le gardant fermement dans son champ de vision. Il était étrange qu'une enfant soit aussi parano. Il se pointa alors avec une patience qu'il n'avait pas.

- Severus rogue.

L'enfant comprit. Elle eut des larmes, à la surprise de tous et frotta ses yeux. Mais elle ne répondit pas pour autant. Cependant, elle avait baissé légèrement sa garde en fait. Il fit signe à Remus Lupin de prendre le garçon et tendit la main vers l'arme qu'avait l'enfant. Celle-ci pesta à nouveau en tentant de reprendre son arme mais il lui attrapa la main et la tira à l'intérieur. Remus emmena le plus grand toujours inconscient. Tous regardèrent les petites gouttes de sang qui perlaient de la main du plus grand.

Pomfresh pointa un des lits et Remus posa l'adolescent. La gamine fut tirée jusqu'à la chaise à côté et Rogue conjura par baguette une serviette qu'il posa sur la tête. Elle le regarda étrangement alors que Pomfresh terminait de soigner le jeune adolescent. Ce qui choqua plus d'un, ce fut le nombre d'armes que le garçon avait sur lui. Des dagues, des aiguilles de métal, des crochets, une chaîne, c'étaient assez pour partir en guerre ou chasser quelque chose de très dangereux.

La petite regarda la tasse de chocolat qui lui fut mis sous le nez. Elle croisa les bras et marmonna quelque chose encore une fois d'incompréhensible malgré sa pâleur. Elle poussa la tasse et se planta contre ce qui devait être son frère. Ils partageaient très clairement des ressemblances. Rogue nota alors les yeux verts très irrités qui le fixaient. Il leva sa baguette et la gamine devint encore plus en colère. Il était sûr avec beaucoup qu'elle jurait.

Pomfresh lança un sort pour changer les vêtements et le choc frappa tout le monde lorsque la tête fut découverte. La capuche cachait des oreilles pointues. Il regarda la gamine qui avait aussi un petit chapeau. Et celle-ci semblait prête à les frapper. Elle ne se calma que bien plus tard lorsqu'ils lui firent comprendre que personne ne ferait de mal à personne et surtout pas à son frère. Il sortit de la pièce avec les autres professeurs, laissant Pomfresh s'occuper de cela. Le directeur gratta sa longue barbe devant eux.

- Il est bien étrange d'avoir des invités en cette nuit. Surtout avec Black en fuite. Je crains qu'il n'ait un rôle dans l'arrivée de ces pauvres enfants. Avez-vous réussi à avoir un nom ?

- Non. J'ai l'étrange impression qu'elle ne fait que nous insulter.

- Elle le fait, grogna Rogue. Il semblerait qu'elle soit un peu sauvage. Et au vu de leurs vêtements, peut-être même moyenâgeux.

- Allons, Rogue, tu …

- Lupin. Leurs vêtements ne sont d'aucunes factures moderne, même pour un sorcier. Et tu vois un adolescent se balader avec au moins une dizaine de couteaux à lancer, plusieurs dagues coincées à des endroits, une chaine à crochet à la hanche, une épée, un arc, des flèches et des flacons de poisons et potions ? Sans oublier la langue inconnue et les marques de callosités sur les mains du maniement des armes.

- Nous aviserons au réveil du garçon. Une chose particulière à savoir ? demanda Flitwick.

- Ils ont les oreilles en pointe, comme des elfes.

Le silence se fit et tous regardèrent Lupin qui soupira avant de commenter qu'il devrait peut-être retourner au calme avant que la lune ne se lève. Mais Rogue confirma aussi bien que le second professeur que le garçon et la petite fille portaient tout deux des oreilles en pointe. Et leur trait était bien plus fin que bien des humains malgré tous.

Pomfresh réussit néanmoins à faire comprendre à la petite de s'installer un peu mieux et dans d'autres vêtements. Et l'enfant s'obstinait à ne pas pleurer. L'infirmière eut un sourire tendre envers la petite fille de 8 ans alors qu'elle lui apportait de quoi manger. Elle piocha légèrement dans l'assiette après que la sorcière est goutée avant.

Néanmoins, elle était confiante pour le plus âgé. Celui-ci reprendrait conscience au petit matin. Toutefois, elle était curieuse de la cicatrice au coin du front. Et aussi, le garçon lui était étrangement familier. La petite avait aussi cet air familier avec ces yeux verts qui vous fixent avec beaucoup d'intelligence. Un doute la frappa. Elle regarda la feuille de patient. La petite était endormie, rouler entre le bras et le torse de son frère, à moitié cachée par la couverture qu'elle avait tiré par-dessus elle.

Elle n'avait aucun nom à mettre sur la feuille en fait. Elle vit alors Dumbledore passer la porte à cet instant et elle se dressa.

- Professeur … nos deux jeunes invités dorment. J'ai pu soigner le pauvre jeune homme de l'épuisement magique … savez-vous ce qui leur est arrivé et comment ils sont arrivés ?

- C'est un mystère que je ne saurais répondre. La jeune fille s'est-elle présentée à un moment ?

- Non. Elle a plutôt peur et reste proche de son frère. Je pense que nous devrons attendre que …

- J'ai demandé au professeur Rogue de venir avec une potion de généalogie.

Elle resta silencieuse. Elle aurait préféré garder l'anonymat des deux enfants jusqu'à ce qu'ils se présentent d'eux même. Et elle serait ferme sur cela.

- Directeur … c'est une atteinte à …

- Pompom … Nous sommes face à un souci. Il se pourrait même que ce jeune garçon puisse être en danger ou un danger.

L'infirmière pinça ses lèvres alors que le sombre professeur de potion passa la porte avec un petit flacon dans la main. Le visage de celui-ci indiquait bien qu'il était agacé par la demande du directeur. Celui-ci attrapa juste un des cheveux de l'adolescent et le mit dans la potion avant de la verser sur un parchemin.

La surprise fut alors visible sur le visage des deux professeurs présents derrière le directeur toujours silencieux. Un nom apparut alors sur le parchemin avant de se tracer petit à petit pour faire un arbre généalogique. Et le nom qui était dessus donna un choc.

- … C'est Harry Potter ?

- Et la petite ?

- Sa sœur, semblerait-il … Lily Evans semble aussi être en vie et s'est remariée. Et la magie nous a ramené ses deux enfants ici, à Poudlard. Severus ? Informez les autres professeurs. Nous verrons lorsqu'ils seront en meilleur forme pour informer l'ensemble de l'école.

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Voila un chapitre rondement mené ^^

Bonne semaine