Hello ! En ce jour Pluvieux (en tout cas chez moi). Entre les crayons de dessins et l'ordinateur. Je vous livre un nouveau chapitre des aventures de nos petits amis dans les royaumes du nord.
Reviews :
- lesaccrosdelamerceri : Le monde sorcier va-t-il morfler ? Hmmmm. C'est une question qui mérite une réflexion ... Encore plus sur la question de l'intelligence dans leur décisions. Et puis, On sait tous qui a élevé Mandos.
- lala : La suite nous le dira, comme à chaque fois.
- Morgane93 : les faire revenir ? Déjà qu'ils ne voulaient pas y aller XD. La suite nous le dira.
- Mitub : Plaisir que ça ait plus. et que la suite plaise autant.
Alors, comme d'habitude, on ne change pas la bonne vieille recette. Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
Pour les dialectes :
/paroles/ : Nordien (langue commune des Royaumes du nord)
~paroles~ : Langues des anciens (elfique)
parole : Anglais
Bonne lecture et laisser un commentaire
Chapitre 11 :
Lorsqu'il émergea des limbes, il avait l'impression de s'être tenté à plusieurs sorts en même temps à grande échelle. Et il ne se souvenait absolument pas l'avoir fait. Puis, second point, il était dans quelque chose qui ne devrait pas être possible. Le lit était plutôt moue et doux. Et il y avait un petit bruit en plus, comme du métal sous son oreille.
Il ouvrit un œil et regarda le plafond. Il ne reconnaissait pas le lieu. Il tourna les yeux, trouvant sa sœur dormant encore contre lui alors que le soleil se levait par les fenêtres. Il était où ? Il remarqua alors qu'on l'avait désarmé mais on ne l'avait pas attaché. Soit, il était dans un lieu où les gens pensaient qu'il était sans danger désarmer ou autre …
- Monsieur Potter. Je suis contente de vous voir éveillé. Je suis l'infirmière de Poudlard, Pompom Pomfresh.
Il tourna les yeux, entendant alors une langue qu'il avait seulement avec sa mère, son père et sa sœur. Personne dans le nord ne la connaissait. Faust et Cassandra la connaissaient aussi mais avaient juré de ne l'apprendre à personne et ils l'avaient respecté. Et le nom. Il connaissait le nom. C'était dans les histoires de sa mère.
- /Bordel de merde ! /
- Oh non. En voilà un second. Je suis Pompom Pomfresh.
Il haussa un sourcil alors qu'elle répéta le nom en plaçant sa main contre sa poitrine. Il vit l'œil s'entrouvrir de sa sœur qui s'accrocha à lui.
- / Sili ? tu expliques. J'ai la mémoire floue. /
- / On est dans le même lieu qu'à raconter maman. J'ai reconnu les noms. On a passé un truc étrange bleu lumineux et t'as frappé un peu violemment le sol. Puis, ces choses … /
- / C'est bon. Je suis là à présent. Et je dois comprendre qu'ils ignorent que l'on connait leur langue ? /
- / Papa m'a appris à garder un avantage lorsque l'on est en terrain inconnu et seul. /
Il hocha la tête avant de revenir à l'infirmière. Il était donc à Poudlard. Il jura dans son esprit un petit moment mais décida alors passer par-dessus. Surtout qu'ils l'appelaient, semblerait-il, par son ancien nom. Pas qu'il l'avait oublié ou qu'il le détestait, mais, ça faisait des années qu'il était Mandos Cerbin-Roche. Et il avait vécu toute sa vie ainsi.
- Monsieur Potter ?
- / Mandos Cerbin./
La femme cligna des yeux un petit moment avant de hocher la tête avec un sourire.
- Mandosse Cerbine ?
- / Et en plus, on l'écorche. J'ai pourtant pas un accent ? /
- / Peut être ? On fait quoi ? On attend ? /
- / Attendre pour quoi, Silarwen ? On a changé de monde. Maman ne savait même pas comment elle a changé de monde la première fois. Et cette fois ci, c'est pareil, je ne sais pas non plus. Et attendre les secours avec les ennuis probables ? Non. Je ferais tous ce qu'il m'est possible pour rentrer, d'accord ? /
Sa sœur hocha la tête, s'accrochant à lui pour pleurer. Il passa les minutes suivantes à la consoler alors que l'infirmière les laissa tranquille et apporta même un petit déjeuné. Leur moment de calme fut coupé par l'entrée violente par la porte de quelqu'un. Il roula surtout par réflexe, levant un bouclier autours de lui.
- Monsieur Potter ! C'est un …
L'homme portait une tenue grise, un chapeau coupé étrangement avec une cape et plusieurs autres personnes se trouvaient derrière avec des appareils de métal. La première lumière jaillit. Il bougea les doigts et le Aard frappa le groupe, lui laissant une porte de sortie bien béante.
- /Silarwen, tiens-toi bien. /
Pomfresh vint devant le groupe au sol pour les engueuler mais il ne tenait pas à savoir pourquoi ils étaient venus. Il sauta par-dessus, attrapant ses bottes et sa tenue se trouvant sur la chaise. Il tourna au couloir, voyant plusieurs personnes sur son passage. Sa sœur était fermement cramponnée à son dos. Il tourna au couloir et jura à nouveau en voyant des adultes. Il tourna d'un mouvement à l'angle, frappant alors une adolescente avec un tas de bouquins. Celle-ci releva la tête surprise alors qu'il regardait derrière lui.
- / Pardon Dame. Je suis pressé et pas prêt à rester en place. /
Il eut au moins la décence de rapidement lancer ses ombres pour saisir tous les livres qu'elle avait et les mettre en pile avant de continuer sa course. Il regarda le bout du couloir avec les escaliers. Sa mère avait parlé des escaliers de Poudlard qui n'en faisaient qu'à leur tête. Pas une hésitation non plus, il sauta par-dessus la rambarde, causant des cris de surprises de ses poursuivants. Il attrapa l'une des marches de pierres pour se diriger et atterrir pied nu sur l'étage inférieur.
Il vit la porte avec la lumière extérieure. C'était la sortie. Il arriva à la porte lorsque les deux battants se fermèrent sur lui, juste à quelques centimètres de ses doigts.
- Allons, allons … calmez-vous.
Il tourna l'œil, fixant le sorcier à présent derrière lui, terminant de ranger sa baguette. Sa sœur murmura que la couleur de la robe laissait à désirer. Il garda un visage neutre mais il était d'accord.
- Je suis Albus Dumbledore, directeur de Poudlard, école de sorcellerie.
Il pencha la tête sur le côté, comme cherchant. Il allait jouer la carte de l'incompréhension et sa sœur suivrait sans qu'il n'ait besoin de le dire. Il regarda les personnes à présent là alors qu'une foule littéralement d'adolescents était présent derrière dans une grande salle. Il sentit les bras se serrer un peu plus autours de lui. Sa sœur avait peur. Il détestait qu'elle ait peur. Il grogna en plus puisqu'il avait la tête découverte. Il put entendre très clairement les murmures qui sifflaient son ancien prénom.
Mais, heureusement que ses cheveux couvraient ses oreilles pour éviter des soucis. Sa mère avait dit qu'elle était sûre que personne ne savait qu'elle était une elfe à part James ou encore Sirius ou Alice Londubat et son mari car c'étaient les personnes en qui elle avait eu confiance pour dire son secret. C'était une chose cachée que ses parents adoptifs lui avaient enseigné à garder. Même sa sœur l'ignorait. Ce qui aurait été sa grand-mère, s'il l'avait connu, avait eu peur que des gens fassent du mal à sa mère pour ses oreilles.
- / Et j'en ai quoi à foutre que vous soyez le responsable de la mort de celui qui fut mon premier père en mettant une cible si grosse que même un aveugle aurait pu tirer une flèche dans l'œil de bœuf ? /
- / On ne doit pas parler comme eux ? /
- / Non. Tant que je n'ai pas défini qui peut être un allié de confiance et qui ne l'est pas, on fait la loi du silence verbale. /
Il nota du coin du regard la baguette se dresser par l'ancien. Il plia les doigts rapidement et le bouclier solide de Quen se forma entre le sort et eux. Il nota le regard surpris de tous alors qu'il gardait les doigts pliés. Il pouvait tenir un moment.
Il vit alors une vieille femme, les poings sur les hanches, arrivé à coté de Dumbledore.
- Albus ! Vous ne voyez pas qu'ils sont effrayés et surtout, nous sommes de parfaits inconnus pour eux. Leur lancer un sort est peut-être la dernière chose à faire.
- Un simple sort de traduction, Minerva. Cela nous aurait permis de les comprendre et qu'ils nous comprennent. Les pauvres.
- / Une qui est intelligente ? /
- / si je ne me trompe pas … je dirais, McGonagall. Mais, maman a dit qu'elle était très proche du directeur. /
Sa petite sœur le regarda très étrangement, demandant silencieusement si il avait dit quelque chose en sous-entendu. La vieille dame se tourna vers eux à cet instant alors qu'ils marmonnaient doucement. Elle baissa la tête, saluant alors.
- Je suis Minerva McGonagall. Bienvenue à Poudlard, malgré les circonstances.
- / Mandos Cerbin-Roche … Silarwen Cerbin-Roche. De Téméria et pas content de se retrouver ici. / Grogna-t-il.
Il commença à avoir froid au pied et fixa ses bottes encore sous son bras. Surtout qu'il était dans une tenue un peu étrange. Enfin, une tenue étrange pour lui et sa sœur. Il revit les hommes de la salle de soins arriver à cet instant. Il grogna encore plus et regarda très clairement l'épée dans l'armure à côté d'eux. Une partie de lui eut un petit sourire amusé de la situation mais il était principalement en colère.
Ils avaient été reconduits à l'infirmerie et il repassa ses vêtements pour discuter. Ou, plutôt, écouter les discussions entres les adultes présents. Ce qui l'agaçait fortement. Celui qui se faisait appeler Fudge était, semblerait-il, le ministre de la magie. C'était un peu le chef des sorciers anglais. Celui-ci demandait à ce qu'ils soient accueillis par le monde de la sorcellerie. Pourtant, il fit un très mauvais commentaire à sa sœur à cause de ses oreilles pointues. Il avait, pour sa part, remis sa capuche. Il attrapa sa sœur et la mit à côté de lui pendant qu'ils écoutaient les conversations. Il nota plusieurs choses, il était clair qu'on voulait diriger leur vie pour eux. Surtout, on faisait des commentaires sur l'absence de Lily. Enfin, de leur mère.
- En restant ici, ils seraient en sécurité. Nous avons toujours un mage noir en cavale. Et puis, il pourra rattraper les années qu'il a perdu.
Il n'avait rien perdu. Il avait été diplômé de l'école de médecine et avait acquis pas mal de connaissances en magies par différentes personnes comme Triss Merigold, plusieurs druides, un sorceleur ou encore sa mère. Il resta assez silencieux.
- Et pour la petite ? Elle est trop jeune pour être à Poudlard.
- Nous pourrions la confier à la famille moldu de …
- Professeur Dumbledore, ils ne vont pas accepter. Et regardez qu'elle a des marques de magie. Les moldus risqueront plus de lui faire du mal. Indiqua à nouveau McGonagall.
- Et il semblerait que monsieur Potter refusera de garder hors de vue ce qui lui sert de sœur.
Il n'allait pas aimer l'homme à la chevelure noire et au nez crochu. Pas avec la façon étrange et désagréable qu'il les regardait, lui et sa sœur.
- Il faut prévenir le monde sorcier que l'on a retrouvé Harry Potter. Il semble clair donc qu'il a affronté le seigneur des ténèbres et en est ressorti vivant.
Il avait envie de frotter son visage avec désespoirs. Il nota alors à nouveau l'un des sorciers le pointer avec leur bout de bois. Il grogna assez violemment, faisant reculer plus d'un avec les arcs de magies autours de lui.
- Par merlin. Vous voyez bien que le pointer avec votre baguette le rend nerveux. Il semblerait que notre célébrité n'aime pas l'attention. Faites-lui comprendre que ce n'est pas dangereux avant de lui tirer dessus. À moins qu'il ne soit trop arriéré pour ne pas comprendre.
Il regarda l'homme en noir dans les yeux cependant, il sentit une sorte d'intrusion dans son esprit. Il gonfla de rage mais regarda surtout Dumbledore. Ce n'était pas l'homme aux cheveux noirs désagréable mais bien le directeur derrière. Il rejeta avec beaucoup de violente l'intrusion pour que le directeur tombe de surprise au sol. Tous le regardèrent. Il se dressa, grognant avec violence.
- / Je ne permets à personne de rentrer dans ma tête. Alors, la prochaine fois que tu t'y tentes, ce ne sera pas seulement un dégage que tu auras mais bien mon épée dans la garde jusqu'à la gorge. Je suis Mandos Cerbin-Roche dit le guérisseur sombre. Pisteur pour les stries bleues, section des forces spéciales de Téméria. Et pas une personne que tu veux emmerder. /
Il y eut une certaine incompréhension chez certains. Mais, il nota que l'homme aux cheveux noir et désagréable sembla avoir compris l'idée derrière ses mots. Il pointa la baguette sur celui qui semblait avoir un souci à payer ses robes de sorcier et manger. Il regarda le sort frapper et le regard agacé du second professeur prit pour cible.
- C'est un sort de traduction. En espérant que votre esprit comprenne cela. À moins que votre mère ait décidée de se cacher totalement.
Il nota alors le regard qu'il se prit de sa part et de Silarwen. Elle le regarda et demanda silencieusement s'ils acceptaient pour l'instant le sort ou ils faisaient encore un peu les idiots.
- Rogue ? Je propose d'abord qu'on … les accueille un peu mieux ... depuis le début, nous les agressons. Enfin, c'est le regard qu'ils ont sur nous. Harry ne fait clairement confiance à aucun d'entre nous et nous ne donnons aucune raison pour qu'il le fasse. Commençons déjà par leur donner des raisons de nous faire confiance comme leur apprendre l'anglais.
- Votre professeur a Raison, commenta Fudge. Intégrez-les avec les élèves, Dumbledore. Avec des enfants de son âge.
- Ce garçon ne me semble pas avoir 13 ans, commenta Pomfresh. Il est clairement plus vieux.
La décision fut alors qu'ils soient gardés ensemble. Surtout qu'il avait réussi à récupérer ses affaires dont ses armes. Et lorsqu'on avait tenté de les séparer, il avait fait valoir que c'était la pire idée qu'ils n'auraient jamais.
Il grogna en regardant alors la ribambelle d'élèves qui le fixaient à présent. Il avait entendu que pour l'instant, il pourrait garder ses affaires mais il devrait porter l'uniforme. Il n'allait pas être très d'accord. Qui peut se défendre ou se protéger avec une tenue de tissus comme les élèves ? Les sorciers étaient des idiots. Sa mère lui avait quand même dit que le monde où elle avait été avant de venir n'avait pas autant de danger mais en avait quand même.
Et pour la répartition, il était encore dans sa tenue d'éclaireur des stries bleues avec sa sœur derrière lui. Il avait caché les oreilles derrières sa capuche ainsi que celle de sa sœur. et il ne laissait personne les approcher dans son dos. Il nota le regard du professeur de potions impressionné par sa méfiance. Et il n'avait encore rien vu.
Sa mère lui avait donné les différentes maisons de Poudlard. Gryffondor : courage, hardiesse, force, bravoure et détermination. Serdaigle : intelligence, sagesse, créativité, originalité et curiosité. Serpentard : grandeur, ruse, ambition et fierté. Et enfin, Poufsouffle : loyauté, patience, goût du travail acharné, honnêteté et tolérance.
Tout le monde s'attendait à ce qu'il termine à Gryffondor comme ses parents. Mais non, il était certes, courageux et brave. Mais, il appréciait la ruse dans beaucoup de cas. Il fallait être rusé et patient pour être un éclaireur ou un médecin. Il prônait aussi l'intelligence et la sagesse mais valorisait le travail acharné et le respect des autres, quel qu'ils soient. Et si il allait à Serpentard ? Ce serait mettre une guillotine au-dessus de sa tête. Sans oublier un détail simple qui posait problème. Il était un elfe avec sa sœur. Enfin, sa sœur une demi-elfe. Lui, à cause de l'incident avec Voldemort, il en était devenu un complet. Il ne posait pas de question sur ça. Il ne voulait pas savoir comment il avait survécu avec sa mère. Il avait survécu et c'était le principal.
Il jura intérieurement en pensant à leurs parents qui devaient être en panique actuellement. Et, connaissant son père, ça allait être très tendu pour les prochains jours. Il allait certainement décharger un peu de sa colère quelque part. Il plaignait l'idiot qui mettrait une cible sur sa tête pour cela.
- Les derniers évènements d'Halloween ont été surprenants, pour beaucoup de point. L'orage de magie a apporté des invités qui vont rester parmi nous durant cette année. Je vous demanderais donc de les accueillir avec respect et dignité.
Il soupira en écoutant le discours de Dumbledore à l'ensemble des élèves en face de lui qui l'observaient comme un chien dans une cage. Il préférait encore se faire courir après par Faust dans une forêt de monstre en fait. ou encore affronter des goules ou autres avec une dague comme unique arme. il regarda le bras se diriger vers lui et il recula en regardant depuis le dessous de sa capuche le vieux directeur en lui montrant bien qu'il ne voulait pas qu'il le touche.
- … Allons mon garçon. Voici Harry Potter qui nous revient …
Il eut un œil tiquer à ce message. Il regarda Dumbledore sombrement mais c'était couvert par sa capuche et l'ombre de celui-ci.
- Et sa petite sœur.
Pas de présentation pour sa sœur ? Il grogna à nouveau, faisant rire certains élèves. Bien sûr, il était une bête de foire. Et le vieux directeur pleurait la mort de James Potter mais la réussite à un bambin et à sa mère de survivre en disparaissant on ne sait où. Il entendit alors une histoire de répartition. Il tourna son œil avec agacement vers le vieil homme.
- Il sera réparti et rejoindra une maison. Et dans notre situation actuelle, nous devons redoubler de vigilance avec le fugitif, Sirius Black. Ce dernier pourrait ne pas être étranger au retour de monsieur Potter.
McGonagall lui fit un signe de venir en agitant la main et lui montra le tabouret. Il pencha la tête sur le coté, faisant mine de comprendre rien du tout. Elle présenta alors les quatre tables des maisons puis présenta du chapeau. Ça dura plusieurs minutes avant qu'il n'accepte. Il regarda le chapeau qui était une sorte de vieux morceau de tissus qui avait été mâchonné par une goule à une époque, très surement. Pourtant, il y avait de la magie entouré autours.
Sa sœur ne le lâcha pas et il ne la lâcherait pas. Il grogna lorsqu'il baissa sa capuche et entendit beaucoup trop de murmure dans sa direction. C'était bientôt terminé. Il reçut le chapeau sur la tête et entendit une voix ancienne.
- Tiens ? Un aen ? il y a des siècles que les vôtres n'ont pas posé pieds sur les terres de Poudlard et sont venus me saluer. Comme disparu, tel un coup de balai sur leur passage.
il se tendit violemment à ce que venait d'être prononcé.
- … Dis moi et jure que chaque pensée que tu obtiens de ma tête resteront enfermer dans le tissus. Sinon, je jure, bordel de merde, que je te réduirais en cendre …
- Que de menaces … Tu es en colère et cela se comprends, jeune homme. tiré de chez toi avec ta sœur, devant ta famille. Et tu es déjà un bon sorcier et guérisseur. Courageux, hargneux, rusé. Tu gardes patience et tu es curieux. Mais, tu es aussi loyal. Très loyal. Loyal envers ceux que tu considères comme ta famille. Tu aurais ta place dans chacune des maisons. Et même le directeur ne saura ce que j'aurais vu dans ton esprit. Mes créateurs détestaient tous le "viol" de la vie privée. Je ne suis que l'humble aide pour trouver une place au sein de Poudlard.
- Laquelle m'évitera le plus de regard par le directeur ?
- Serpentard n'est pas un bon choix même si tu y aurais ta place. Serdaigle, peut-être ? non. Tu ne supporterais pas certains. Il ne reste que Gryffondor et Poufsouffle.
- Gryffondor est la maison où tout le monde attend que je sois, n'est-ce pas ? Allons chez les loyaux alors … Je ferais honneur à mon père.
- Bien. je dis donc …
Il ouvrit les yeux et entendit alors la voix du choixpeau à l'assemblée.
- POUFSOUFFLE !
Il se redressa et attrapa la main de sa sœur en tournant sa tête vers Mcgonagall. Celle-ci avait le sourire et lui montra la table en question de la main. Il nota juste le choc à la table des professeurs de beaucoup d'entre eux ainsi que le silence dans la salle. Il remit sa capuche et commença à avancer. Il vit plusieurs de ceux de la table en jaune applaudir avec enthousiasme en scandant son nom de naissance. Ça allait être difficile.
Un des plus grands présenta sa main vers lui après avoir fait une place. Même sa sœur vit qu'on avait laissé un espace pour qu'elle s'assoit avec eux. Ils marquaient de bon point. Plusieurs de la table des rouges, à côté, le saluèrent et le félicitèrent. Il garda néanmoins le silence lorsque Dumbledore appela au silence à nouveau.
- Oui. Merci monsieur Potter. Il y a néanmoins un point qu'il faut éclaircir. Votre camarade, ici présent, ne parle pas notre langue. Il semblerait qu'il est vécu dans une des terres de magies anciennes ou ailleurs. Le ministère enquête sur la question. Par ce fait, il ne vous comprend pas et refuse de se soumettre à un sort de traduction. Il sera donc de notre devoir de l'aider à s'acclimater à la vie dans Poudlard. Sans oublier qu'il se charge aussi de sa sœur. il est clair qu'il refusera de s'en séparer pour la confier à une famille durant l'année scolaire. Je vous demanderais donc d'être cordiale avec la jeune demoiselle. Maintenant, passons au festin.
Il regarda autours les plats apparaissant autours de lui. Sa sœur fixa avec un sourcil hausser alors que beaucoup des étudiants les gardaient en vue. Un grand, peut-être un an de plus que lui, lui présenta la main avec le sourire.
- Cédric Diggory.
- … Mandos Cerbin-Roche. Silarwen Cerbin-Roche.
Il serra la main puis d'autres commencèrent à se présenter. Il évita de sourire lorsque l'un commença alors à lui présenter les plats et les ustensiles en donnant leur nom. Par contre, son nez passa au dessus de son verre et il sentit une légère différence. Cependant, ce fut la même chose dans le verre de son voisin de droite. Il attrapa la main de sa sœur pour lui dire de ne pas voir lorsqu'il entendit une exclamation. Il tourna la tête avec d'autres pour voir plusieurs personnes dans la salle avec une couleur de peau différente. Il vit alors deux roux de son âge commencer à rire alors que Mcgonagall descendait de la table des professeurs, l'air prête à rugir. Il comprenait pourquoi elle était la responsable des lions. Il tapota son voisin et pointa les roux.
- Ce sont Fred et George Weasley. Des blagueurs … ils font des blagues … euh … des bêtises … Tu comprends ?
Il eut un léger sourire alors que sa sœur décida d'essayer son verre et regarder ses cheveux devenir rouge. Puis, recommencer pour les voir devenir bleu. Elle se mit à sourire, très amuser et lui présenta son propre verre.
- / Au couleur de la Téméria ! /
- / Oui … non. Non Sili, je ne prendrais pas cette potion de coloration de couleur./
- / T'es pas drôle ! Tu crois que p'pa aimera la couleur de mes cheveux ?/
- / Oui. Par contre, tu risques de ne pas l'avoir longtemps. C'est une potion. Ça s'évacue sauf si c'est du poison. /
Il nota le regard de certains dans sa direction. Il reconnut la jeune fille aux livres du couloir qui semblait essayer de comprendre. Il garda son rire mais aussi son attention vers les autres qui l'entouraient.
Cédric lui présenta d'autres des élèves. Plusieurs tentaient de communiquer avec lui. Le prendre pour un idiot n'était pas une bonne idée. Il nota néanmoins la fille de Gryffondor avancer.
- Bonjour, je suis Hermione Granger … Tu es … euh …
- Mandos … Silarwen.
- Enchanté ! Je suis curieuse, en fait … D'où viens tu ? Parce que, tu n'as rien du sorcier que l'on croise en Angleterre. J'ai lu plein de choses mais je n'ai jamais vu une personne avec les oreilles pointues comme les tiennes. Tu as déjà utilisé la magie ? Moi, je viens de la région de Londres.
- Moi aussi. Commenta un second de Poufsouffle.
Elle commença à parler. Elle était curieuse. Il nota un roux à coté qui semblait hésiter à poser aussi des questions. En fait, beaucoup de personnes voulaient poser des questions. Rares sont ceux qui ne tentaient pas de se faire comprendre par des singeries. La brune en faisait parti. Il répondrait peut être plus tard. Cédric proposa alors de présenter plus de personnes d'autres maisons. Cependant, il nota que personne ne présentait les Serpentard et encore moins les laissaient approcher. Il nota un blond le fixer étrangement particulièrement. Il reconnut un masque. Malgré l'air noble et au-dessus, le gamin avait peur.
Il fit néanmoins mine de ne rien comprendre. Même grogna, protecteur envers sa sœur. Il avait déjà vu un exemple avec un gars d'Ophnir qui avait échoué sur les cotes et qu'il avait ramassé. Il y avait une barrière qui avait causé des soucis pour l'aider. Il lui avait fallu de la patience pour se faire comprendre.
Silarwen bailla à coté de lui. Il était vrai qu'il se faisait tard. Surtout que le lendemain, l'un des professeurs devait l'emmener faire des papiers et des achats.
Il attrapa sa sœur, voyant le repas enfin se terminer, pour la hisser dans ses bras. cependant, il vit du coin de l'œil plusieurs des serpents approcher en groupe. Un d'eux se mit à sourire avec moquerie.
- Donc le fameux Harry Potter est de retour et est un simple Poufsouffle ? Un idiot qui ne parle même pas notre langue.
- Regardez-le avec sa petite chose. Et ses oreilles ? À croire que sa mère s'est envoyée en l'air avec l'elfe de maison Potter.
Son œil tiqua alors que les autres membres de la maison Poufsouffle commençaient à se mettre en colère. Elfe de maison ? ce n'était pas quelque chose dont sa mère lui avait parlé de l'Angleterre. Il garda sa sœur contre lui et avança juste en face de celui qui semblait mener le groupe. Il haussa juste un sourcil, gardant un visage neutre. Le gamin continua à rire plusieurs minutes puis, commença à déglutir. Il garda sa magie à la surface de sa peau alors que l'ombre sous lui commençait à bouger. Le Serpentard se tendit, sentant juste comme une main sur son épaule, appuyant. Puis, il recula. Il n'avait pas besoin de dire un mot. Il avait simplement besoin de faire comprendre une différence. Insulter sa famille n'était pas une bonne idée. Surtout son père mort pour eux. Un sorcier n'avait aucun droit d'insulter sa famille et ceux qui faisaient parti de son clan. Il aurait pu être repéré mais lorsque les autres élèves se soient mis en colère, toute personne logique comprendrait que l'on se moque de soi. Il avait donc agi en comprenant qu'on se moquait de lui sans en comprendre le sens. Il se sentait très troll dans ce genre de cas.
- / Faiblard. Même le voisin garde courage face à toi. /
- / Parce qu'il m'a vu depuis que je suis petit, comme toi, courir dans ses champs. Le vieux paysan est tout sauf faible. /
Sa sœur tira la langue aux Serpentard, cependant, il entendit un léger applaudissement.
- Félicitation, Warrington. Tu viens de reculer face à Potter sans qu'il n'ait rien eu à dire.
- La ferme, Malefoy.
Le blond au masque leva les mains avant de partir avec deux autres Serpentard. Mais, il vit l'œil qui avait un intérêt à présent. Bon. Il avait des choses à faire. Un dormir, deux, trouver un moyen de rentrer, trois, rentrer, quatre, faire en sorte de ne plus jamais repartir des royaumes du nord. cinq … avoir la recette de la tarte à la Mélasse et autres. Six, récupérer des livres pour sa mère et lui. Mais, ceci était accessoire.
Ils allèrent au dortoir de la maison. Aucun ne fit un commentaire sur le chemin. Les discussions étaient plus calmes et l'attention se détournait enfin de lui. Il regarda étrangement les élèves s'arrêter devant plusieurs tonneaux au niveau des cuisines. Il leva l'oreille, entendant de nombreuses personnes dedans de petite taille. Il irait voir plus tard si il peut trouver de quoi boire en fait.
Cédric et ses camarades l'appelèrent et tentèrent de lui expliquer le plus simplement possible comment ouvrir la salle commune et accéder au dortoir. Une des jeunes filles pointa alors que montrer peut être serait mieux. Il regarda avec attention alors la jeune fille qui s'était présenté comme Bones, frapper les tonneaux. Il reconnut un rythme dans la façon dont elle tapait sur chaque tonneau. Puis, le couvercle d'un s'ouvrit alors. Les tonneaux étaient assez grands pour faire passer un adulte. Il haussa un sourcil et suivit. Il fut assez surpris en voyant une salle assez grande aux couleurs chaudes et boisé. Il y avait de nombreuses plantes vertes autours.
il allait aimer le coin pour dormir. Un des Poufsouffle lui indiqua de le suivre. Il monta, gardant sa sœur dans ses bras. Elle s'était endormie. On lui montra un lit vide dans un des dortoirs. Il regarda autours, notant quatre autres lits aussi présents. Ce qui veut dire qu'il partageait le coin avec des élèves. Il n'allait pas grogner. Il avait l'habitude de dormir dans des lieux hétéroclites. Sa mère disait que c'était le besoin étrange d'être proche de la nature. Et qu'il avait vécu une partie de sa vie avec des militaires.
Il posa sa sœur dans le lit. Il sentit juste la magie derrière lui et se retourna. Il n'avait pas d'arme mais il fut surpris de voir toute ses affaires à présent là dans une petite caisse. Les autres élèves semblaient habitués, comme si c'était normal d'avoir de la magie spontanée qui vous apporte vos affaires. Surtout qu'il y avait quelque chose en plus qui lui fit hausser un sourcil. Il se baissa pour attraper sur le dessus de son pourpoint d'armure un pain plat. Il renifla celui-ci et écarquilla les yeux. C'était un Lembas, un pain elfique.
- Un souci Po … Cerbin-Roche ?
- / Cerbin Ou Roche pour faire plus simple. /
Il replia le morceau de tissus qui enveloppait le pain elfe et le posa sur la table de nuit. Il se tourna vers le Poufsouffle qui venait de lui poser la question et fit mine de demander des explications sur pourquoi il l'appelait. L'élève mit plusieurs minutes à tenter d'expliquer avant de mimer au mieux cela. Il garda un visage neutre, bras croisés, laissant faire. Il fit répéter le mot à nouveau pour faire mine de l'apprendre puis ignorer. Il entendit les murmures de curiosités lorsqu'il commença à faire le tour de ses armes. Certain était même inquiet en fait. Pourtant, il était sûr que les professeurs n'avaient pas voulu qu'il récupère un dixième de ses armes. Là, il avait tout, même son arc. Il rangea le tout à nouveau dans la boite en faisant une note de récupérer une malle pour ranger chaque arme hors des mains des enfants. sa mère avait dit que leur société était contre les duels, les meurtres, les exécutions, ect … On ne parle pas de la torture. Cependant, c'est un pays de droits, dans la plupart des cas.
Plusieurs des Poufsouffle se décidèrent de lui apprendre des mots supplémentaires avec sa sœur. Le jeu dura une petite partie de soirée avant qu'ils aillent se coucher. Sa sœur serrait les dents pour ne pas rire aux éclats aux tentatives. Les élèves restaient agréables de vouloir les accueillir dans les conversations.
Il attendit un long moment, assis dans le lit avec sa sœur dormant contre lui et surtout qu'aucun des élèves ne soient réveillés. Il tourna son œil, se souvenant alors des explications de Cedric et la discussion de la bibliothèque. Il se concentra et ouvrit un portail pour arriver dans le couloir. Il avait laissé un léger sort bouclier autours de sa sœur. il devait un peu explorer avant quoique ce soit. Il était sur un terrain inconnu et il était clairement nécessaire d'explorer en évitant les professeurs ou les tableaux espions.
Il regarda la femme qui les attendait avec Silarwen dans la salle commune. Sa sœur frottait son œil à coté de lui, encore un peu fatigué et désespérée que ce ne soit pas un cauchemar. La femme avait une odeur d'herbes et de terre.
- Bonjour Monsieur Cerbin-Roche. Je suis madame Chourave, la directrice de Poufsouffle. Je vais être celle qui va vous accompagner avec Madame McGonagall pour vos courses. Bonjour ma petite.
Ils penchèrent tous deux la tête, faisant mine de ne pas comprendre ce qui leur était dit. La femme répéta alors les premiers mots et fit apparaitre par magie un soleil se levant en illusion. Il hocha la tête, répétant alors le mot "bonjour" puis :
- Caedmil, dirent-ils ensemble.
La vieille femme cligna des yeux avant de hocher la tête. Elle leur indiqua de la suivre et ils allèrent jusqu'à un bureau où une grande cheminée se trouvait. McGonagall était présente aussi à coté avec un petit pot ainsi que deux capes. Elle tendit à chacun l'une d'elle. Il regarda celle-ci et releva juste son œil vers. Puis, la mit sur lui et aida Silarwen à bien la mettre.
Un petit pot lui fut présenté avec de la cendre dedans. Il sentit la légère magie dedans. Mcgonagall présenta alors la cheminée.
- Il faut bien dire "Chemin de traverse". Je montre, Pomona. Vous fermez la marche ?
- Bien sûre Minerva.
Il regarda la directrice de Gryffondor rentrer dans la cheminée et jeter à ses pieds la cendre en prononçant alors fermement les mots "chemin de traverse". Elle disparut alors dans une gerbe de flamme verte. Il cligna des yeux en regardant la cheminée. C'était donc ça le réseau de cheminette ? Il regarda sa sœur et se pointa puis elle en direction du professeur Chourave. Celle-ci prit une expression un peu triste en secouant la tête. La femme leva alors un doigt.
- Je suis désolée, mes petits, un par un.
- /Bon, je vais en premier ? Si je me trompe, tu me suis ?/
- / Lala … Tu as intérêt à ne pas faire exprès de te tromper./
Le professeur commença déjà par leur faire répéter le mot pour partir. Il crocha sur plusieurs tentatives pour donner le change. Puis, ce fut assez bien pour la femme.
Sa sœur passa en premier et attrapa la poudre. Elle se mit dans la cheminée et il ne la lâcha que lorsqu'elle alla jeter la poudre. Elle avait bien prononcé distinctement les mots. Il entendit Chourave être contente que sa sœur est réussie du premier coup. Il se mit à la suite et fit de même. Un point, il détestait vraiment ce mode de transport lorsqu'il roula hors de la cheminée pour revenir sur ses pieds. Il était couvert de cendre mais nota le regard des personnes de la salle. À l'odeur, il dirait une auberge. Il tourna les yeux vers la cheminée lorsqu'il entendit le son et vit Madame Chourave tomber par terre. Sa sœur était aussi couverte de cendre. Il se pencha vers elle alors qu'elle tenait la main de McGonagall. Elle lâcha la main du vieux professeur pour s'accrocher à nouveau à lui.
Les deux femmes leur indiquèrent de les suivre. Ils arrivèrent devant un mur de pierre et la professeure de Métamorphose frappa alors les pierres et le mur s'ouvrit. C'était définitivement quelque chose qu'il devait apprendre.
- La première chose à faire est d'aller voir les gobelins. Venez, monsieur Cerbin.
Le professeur McGonagall leur fit un signe de la main pour qu'ils suivent lui et sa sœur. Il croisa les bras mais suivit après qu'elle lui donna un regard sombre. Il garda un œil autours de lui, voyant du coin de l'œil les journaux. Il était assez surpris lorsque sa mère lui avait dit que les informations étaient données sur des feuilles de papiers. Le papier était pourtant assez cher et ici, ils le distribuaient comme on sème des grains en période d'abondance. Il nota son nom du coin de l'œil ainsi qu'une demi-photo visible de lui. Il ramena un peu mieux la capuche sur son visage et garda une allure calme.
Madame Chourave lui donna un sourire en pointant alors un grand bâtiment blanc. Il lut sur la structure le nom : Gringotts. Il avança vers les marches, suivant les deux professeurs mais sa sœur s'arrêta et pointa alors quelque chose qui était gravé sur le mur.
.
Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
.
Il frotta son menton mais le raclement de gorge lui fit tourner la tête. Il suivit avec sa sœur les deux femmes et passa la porte. Il haussa un sourcil en regardant les créatures présentes. Il y avait des dizaines de petits êtres, arrivant juste au-dessus de sa hanche, et encore.
- Bonjour, nous venons pour le Coffre Potter.
Il regarda le gobelin de l'accueil qui le fixa. Celui-ci tourna sa tête avec les dents crochus formant un sourire inquiétant. Silarwen se cacha derrière lui, directement dans la cape jusqu'à disparaitre de la vue de tous. Il tint néanmoins le regard du gestionnaire. Ce n'était pas un simple banquier. Oh non. il y avait plus. Il sentait comme une sorte de guerrier derrière chaque gobelin.
- Est-ce que monsieur Potter à sa clé ?
- ~ Pardon mais c'est Mandos Cerbin-Roche depuis longtemps. Pourquoi je m'efforce en fait ? ~
Il venait de parler en langage ancien par frustration. Certes, les gobelins ne savaient pas qu'il ne portait plus le prénom Harry. Ni le nom Potter. Pas qu'il ne voulait pas honorer son premier père mais ça avait changé et il était devenu Mandos Cerbin, fils de James Potter et Leliana Cerbin, aussi connue sous le nom de Lily Evans. Il était aussi et surtout à présent, le fils de Vernon Roche. Il vit à cet instant l'œil se contracter étrangement. Et le Goblin ouvrit alors la bouche.
- ~ d'où connais-tu cette langue, jeune homme ? Et peux-tu retirer ta capuche, guerrier. ~
- ~ Je suis un Aen Seidhe. Et ma sœur aussi. ~
Il releva la tête et tira juste de côté sa capuche, découvrant alors son visage en partie. La créature hocha la tête et présenta alors une porte en indiquant de le suivre. Il entendit madame Chourave commenter que ce n'était pas du Gobelin, elle en était sûre.
Ils arrivèrent alors dans un petit salon et deux gobelins leur indiqua des sièges. Il attendit, tendu, gardant sa main à sa lame cachée dans sa manche. Il vit alors un nouveau arriver, mieux habillé et le regard plus acéré.
- ~ caedmil, Noble Aen Seidhe. Je suis Ragnor. Chef de la branche anglaise de Gringott.~
- ~ Caedmil, seigneur gobelin.~
- ~ A voir vos compagnons, il semble clair que vous ne soyez pas ici par votre volonté.~
- ~Vous n'avez même pas idée. Navré d'être cru mais je préfère être franc qu'être un cafard. Je veux bien être un serpent mais il y a un temps pour cela.~
Le vieux gobelin eut un sourire vicieux alors que le professeur de Poudlard le regardait lui et le gobelin étrangement.
- Je vous demande pardon d'interrompre la conversation mais … vous pouvez le comprendre ?
- Oui. Ce jeune homme parle une langue ancienne et sacrée pour les sociétés anciennes des êtres magique. Bien, je crois comprendre que le jeune homme a des questions sur son héritage et aussi, où il se trouve. Il m'a indiqué qu'il ne sait pas où il est. Il connait le nom Potter car ce fut le sien mais cela ne l'est plus.
- À la bonne heure. Cela pourrait faciliter tant des démarches, n'est ce pas Pomona ?
- Oh oui. N'est ce pas les enfants ?
Silarwen et lui regardèrent alors étrangement la professeure. Et celle-ci indiqua aux gobelins de traduire pour elle. Ce qui fut fait.
Il pencha la tête, interrogea alors le Gobelin et haussa alors un sourcil très haut en écoutant. Son père lui avait laissé plus qu'une fortune mais plusieurs personnes avaient tenté de le récupérer. Il dut prouver qu'il était le fils de James Potter en laissant couler une goutte de sang. Cela donna son arbre généalogique, les contenus des coffres, certaines informations. Il eut un sourire lorsqu'on vit apparaitre sa petite sœur et aussi Vernon Roche dans son arbre. Minerva Mcgonagall regarda celui-ci et pointa alors le nom écrit en Nordien de leur père à Silarwen et lui.
- C'est ... votre père ? Demanda Mcgonagall en pointant le nom. Pouvez vous me confirmer, maitre gobelin ?
- Vernon Roche. Il semblerait s'agir du nouveau mari de Leliana Cerbin, connut sous le nom Lily Evans. L'homme reconnait notre jeune ami ci-présent, comme son fils et vice versa. La magie a même donné, je dirais, corps légal à l'adoption. Néanmoins on peut constater dans le document qu'il y ait un souci dans la branche de votre mère.
Il tourna son œil vers le papier entre ses mains avec Silarwen. Il y avait comme quelque chose de grisé. Sa mère avait de la famille mais on ne pouvait rien voir. Le gobelin grogna et décida de revenir dans la langue ancienne pour continuer la charade qu'ils jouaient actuellement aux sorciers.
- ~ Quelqu'un s'est donc amusé à sceller l'héritage de votre mère ? Et la nation gobeline n'a rien vu. Ne vous inquiétez pas, Lord Cerbin-Roche de la maison Potter. Je mettrais en œuvres le nécessaire. Pour ce qui est de votre compte, personne n'y touchera et vous êtes considéré majeur pour les démarches et utilisation de magie, comme vous l'avez souhaité. Toutes les clefs existantes ont été détruit et le gestionnaire fera un état des lieux de ce qui a été fait en votre absence. ~
- ~ Je suis dans votre dette, maitre Gobelin. Ajoutez ma sœur dans ceux qui peuvent récupérer et transmettez-moi le testament de mon père dans les prochains jours. Sans oublier que vous devriez prendre 15% pour les prochaines actions avec ma fortune dans les bénéfices pour la nation gobeline. ~
- ~ Non. Ce menu service n'est que le retour de service que m'a fait, feu, votre père, par le passé. Et nous ferons en sorte que votre confiance soit bien placée pour ce qu'il s'agit de votre fortune jusqu'à votre départ. ~
- ~ Je ne fais confiance à personne qui ne le mérite pas. Vous avez joué cartes sur table. Bon … je vais continuer mes "achats" maitre gobelin. Que l'argent coule dans vos coffres. ~
- ~ et que vos ennemis tombent~.
Ils se serrèrent la main, puis, le gobelin donna des informations aux deux professeurs qui hochèrent la tête. Il entendit McGonagall marmonner sur changer les listes de présence pour correspondre et peut être trouver des livres d'apprentissages pour Silarwen. Celle-ci tira à moitié la tête. Madame Chourave demanda alors si il était possible d'avoir un goblin afin de servir de traducteur pour échanger avec lui. Elle marquait un bon point. Surtout que ce fut accepté par le gobelin qui indiqua qu'un viendrait à Poudlard pour le temps nécessaire.
Il adora particulièrement le système de déplacement dans la banque néanmoins avec sa sœur. ils avaient hurlé de joie avec le wagon sur les rails. le gobelin avait même accéléré, causant l'inconfort des deux femmes qui les escortaient.
La suite fut une longue, trop longue journée. Déjà, les vêtements. Sa sœur se marrait en le regardant à présent dans une tenue qui le rendait mal à l'aise. Il était bien en botte, cuir, tunique, armure ou pourpoint, ect … et les chaussures aussi. Bien que certains étaient agréable et ne grattait pas. Il ricana à son tour lorsque Silarwen dut aussi monter sur le tabouret pour avoir des vêtements un peu moins visible. Il était autorisé à garder une capuche sur la tête avec elle. Pomona Chourave fut même très protectrice lorsqu'une des femmes de la boutique fit un très mauvais commentaire sur les oreilles ou les armes qu'il avait. Il avait été conciliant en ne prenant que sa dague. Et encore, il ne parlait pas de son utilisation de la magie.
Ce fut alors aux baguettes qu'il eut envie de faire encore plus demi-tour. Il faut dire que Olivanders était perturbant, mais, dès qu'il toucha la baguette qui lui "correspondait", il eut la même et désagréable impression que dans ses cauchemars. Lorsqu'il entendit que la sœur de cette baguette était celle qui lui avait retiré un membre de sa famille et lui coller une cicatrice sur le visage, il reposa le bout de bois. Le vieux mage le regarda et il fit comme si ça lui avait brulé la main. Le vieux sorcier plissa du nez mais continua alors, commentant que si cela lui faisait mal, c'était qu'elle ne lui correspondait pas. Il eut l'impression que le vieux sorcier savait qu'il les comprenait parfaitement. Il nota même le regard suspicieux de McGonagall et Chourave mais aucune ne fit de commentaires ou força à répondre. Peut être qu'elles comprenaient, si elles se doutaient, qu'il n'avait pas confiance pour la sécurité de sa sœur et la sienne.
Il termina alors avec une baguette très ancienne qu'Olivanders n'aurait jamais cru vendre. Il faut dire que lorsqu'il commença à nommer les éléments : Bois de Chênes anciens de terres de magie, trempé dans le souffle d'un esprit des vents. Cœur : crin de sombrale et plumes de phénix.
Sa sœur voulut en avoir une aussi mais Chourave lui indiqua au mieux qu'il fallait qu'elle attende d'avoir 11 ans. Il se demandait pourquoi attendre. Et puis, une baguette ? Il faisait de la magie sans baguette depuis longtemps. Mais, bon, beaucoup des sorts et livres semblaient en avoir besoin.
- Monsieur Cerbin-Roche ?
Il tourna la tête vers McGonagall qui lui pointa alors l'animalerie avec un regard interrogatifs, comme pour lui demander s'il voulait un animal. Cette question lui donna un peu le cafard. il était seul, avec sa petite sœur sous sa garde, loin de tous et de lieu qu'il connaissait. Même les portoloins ne fonctionnaient pas. Oui, il avait testé durant la nuit en tenant sa sœur. Mais, là, il pensait à son compagnon de voyage, Hugin. Le Krebin qui le suivait depuis maintenant sa première visite de Cintra. Il n'aimait pas le pays et sa reine qui avait massacré plus d'un elfe pour des raisons idiotes. Mais, c'était là qu'il avait eu Hugin et qu'il avait rencontré pour la première fois Ciri. La princesse lui avait laissé un souvenir assez sympathique dans l'esprit. Et le voilà à regarder la devanture d'une boutique en se noyant dans ses pensées sur ce qu'il lui était arrivé avec Silarwen. Il regarda celle-ci avait de murmurer doucement.
- Hugin …
Son Krebin lui manquait. Il sursauta, sentant un poids sur son épaule à cet instant. Il tourna les yeux pour voir l'œil noir sombre le fixer et les ailes battre. Il nota la baguette levée chez les deux femmes ainsi que la panique dans la rue. Il leva les mains devant en protection et pointa alors du pouce Hugin qui avait surement dû traverser les limbes puisqu'il était un Krebin. Il n'avait jamais été aussi heureux de revoir ce dernier. Peut être qu'il pourrait envoyer un message à leurs parents. sa mère pourrait trouver une solution pour les ramener.
- Hugin.
- C'est … votre animal ?
Il garda un visage neutre semi souriant. Hugin était tout sauf un animal. C'était un ami, un camarade de combat, et aussi un confident. Cependant, il vit le regard de sa sœur vers lui, suppliant. Il soupira puis présenta Silarwen et la boutique. McGonagall eut un rire avec Chourave. Cela se termina alors avec une chouette blanche sur le bras de sa sœur souriante qu'elle appela Hedwige.
Il avait aussi profité d'un moment d'inattention pour retourner à la librairie et chercha tous ce qui avait attraits au médicale. Cependant, sa mère lui avait dit d'aller aussi voir chez les non-mages s'il se retrouvait là. Leur connaissance médicale l'intéresserait. Mais, sa tenue n'aidait pas. Il verrait plus tard lorsqu'il saurait un peu plus sur le monde que les connaissances de sa mère.
Mais, bon point de la ballade, les deux professeurs avaient découvert qu'il n'avait pas 13 ans, mais 15 bientôt 16 ans. Ce qui voulait dire qu'il ne serait pas dans l'année où on l'attendait. Ça dépendait néanmoins de sa capacité à apprendre. Il eut un rictus très amusé sur ce commentaire. Ils allaient être surpris.
Et voilà mon corbeau de Hugin qui va garder un petit oeil sur Mandos et Silarwen. Les pauvres.
N'oubliez pas de laisser le pain des Auteurs que sont les commentaires ^^
