Bonsoir tout le monde, nous allons continuer les petites aventures de Mandos et sa soeur à Poudlard.

reviews :

- Lala : je ne pense pas que Roche a appris la patience à son fils... Et puis, ça pourrait empirer en fait.

- lesaccrosdelamerceri : et Encore, il ne fait que commencer à découvrir les mystères de Poudlard.

Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser une Review et un Follows, c'est le pain des écrivains. Et pour finir les petites annonces, on ne change pas les bonnes habitudes : Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski.


Chapitre 15 :

Il regarda avec horreur la petite créature qui commençait par le servir. Il avait envie de partir en courant à cet instant. Le pire, c'était que lorsqu'il refusa le thé, l'elfe de maison voulut se punir. Il dût arrêter cela avant que cela ne devienne trop grave. Cédric était dans un coin de la salle avec malaise. Il avait envoyé un Patronus et les jumeaux ainsi que madame Chourave étaient arrivés peu après. Pourquoi les jumeaux ?

Il n'arrivait pas à mettre une pensée cohérente. Il passa entre les elfes, en prenant certains et posant la main sur la tête. Il lança un sort de diagnostic mais rien. La magie lui répondit que c'était normal et en même temps, pas. Mais, là, pour lui, ça n'avait rien de normal. Et même l'hypothèse qu'un elfe se soit envoyé en l'air avec un nekker ne pouvait expliquer cela. C'était en plus biologiquement impossible. Non. Il avait même du mal à respirer.

La main du professeur sur son épaule le fit sursauter assez pour qu'il recule et sorte des ombres son arc en défense, pointant le professeur avec. Madame Chourave monta les mains en évidence, montrant bien qu'elle ne lui ferait pas de mal.

- Monsieur Cerbin. Respirez.

- Des Aens. Comment des … des Aens sont devenus ... Ainsi ? Ce n'est pas possible …

- Ce sont des elfes de maisons. Aussi loin de mémoire de sorciers, ils ont toujours été ainsi. Peut-être que les elfes sont comme vous dans l'autre monde, mais, ici, ils sont ainsi. Et non, Poudlard ne les prend pas en esclavage.

- Ils sont même bien mieux traités ici que partout ailleurs, commenta Fred. Et puis, ça fait des années que les directeurs essayent de leur faire accepter un salaire et des jours de congés.

- Tu l'as dit mon frère, termina George. Ici, ils vont bien. Personne ne leur fera du mal …

Il grinça encore plus, prenant une expression encore plus horrifiée. Parce qu'il en avait d'autres ailleurs ? Et qu'ils étaient maltraités ? Certes, il était mal placé pour s'inquiéter avec son père comme membres des forces spéciales. Mais, depuis longtemps, les stries bleues incapacitaient les bandes de non-humains qui attaquaient les villages humains. Mais, à la différence des autres compagnies, ils n'attaquaient pas les personnes innocentes ou les civils. Certes, ils étaient les plus efficaces des royaumes du nord, mais, si quelqu'un regardait par le dessous de la réputation, aucuns civils n'avaient été attaqués. Voir même, plusieurs humains responsables avaient été arrêtés par les stries bleus. Comme disait sa mère, Vernon Roche acceptait les ordres du Roi mais adaptait ces derniers.

Mais, là. Les elfes. C'étaient des elfes. Ils avaient clairement un lien avec la magie important. Mais, il y avait quelque chose de dérangeant dans la "normalité". Et ce lien sous-jacent d'asservissement. Ça lui donnait une boule dans l'estomac.

Il baissa néanmoins son arc et regarda la professeure dans les yeux.

- Vous jurez qu'aucuns des professeurs ne voudra me transformer en esclave ... Ni moi, ni ma sœur ?

- Monsieur Cerbin … je serais honteuse de moi-même si une pareille idée venait à mon esprit. Je ne peux pas parler au nom de mes collègues mais je vous jure que je ne ferais jamais une chose pareille. Venez … allez-vous reposer un moment. Mais, je suis votre directrice de maison. Si vous vous sentez menacé ou mal, n'hésitez pas à venir me voir.

Il regarda les elfes de maison à nouveau. Il les pointa alors avec sa main, peu sûr de quoi penser.

- Je … je peux revenir ?

- Allons. Vous pouvez décider pour vous de ce que vous voulez faire. Si vous voulez discuter avec eux, je suis sûre que plus d'un serait heureux de discuter avec vous.

- Nous serions heureux de discuter avec Arglwydd Aen Seidhe. Il fait honneur aux pauvres elfes de maisons que nous sommes de sa présence.

Il sortit, encore secoué par ce qu'il venait de découvrir. Mais ça expliquait les lembas ainsi que les boissons. Oh mère magie. Il devait se rassurer. Il devait chercher. Était-ce vraiment une race d'elfe ou autre chose ?

Il rentra dans la salle commune et attrapa sa sœur avant de s'assoir dans un coin. Elle fut assez surprise et s'inquiéta. Il marmonna qu'il lui expliquerait mais plus tard. Pour l'instant, il avait besoin de se rassurer et elle était là. Les Poufsouffle furent surpris lorsque les ombres se condensèrent pour former alors le Krebin. Ce dernier se posa sur son épaule et croassa à quiconque qui venait en levant les ailes en menace. Il ignora chacun pour l'instant.


Il passa plusieurs jours à ne parler à personne. Il alla en cours, évita beaucoup de monde. Il gardait à nouveau sa sœur comme si quelqu'un allait les attaquer. Mcgonagall voulut savoir mais il ne dit rien. Il savait que Madame Chourave avait parlé. Il évita presque tout le monde en fait pour la semaine. Les jumeaux réussissaient néanmoins à le trouver grâce à la carte. Et sa sœur avait rencontré les elfes de maison. Elle était encore petite pour bien tout comprendre. Mais elle avait compris le principal : c'étaient des elfes.

Il resta inquiet puis se détendit à nouveau lorsque Brakmar lui indiqua que la Nation gobelin chercherait les informations qui lui manquaient si nécessaire. Mais aussi lorsque ses camarades vinrent le voir plusieurs fois pour lui dire que ça allait bien se passer. Hermione avait quand même clamé qu'elle était contre cette forme d'esclavage et qu'elle ferait tout pour les libérer. Elle voulait même commencer par ceux de Poudlard. Mais, offrir un vêtement et "libérer" les elfes de maison n'était pas la solution malheureusement. Le lien qui était là était bien plus profond. Comme s'il était nécessaire pour un elfe de maison de dépendre de la magie de son maitre afin de garder la sienne stable.

Il fixa le plafond de la salle de classe, lançant et rattrapant sa dague. C'étaient les elfes de maison qui lui avaient ramené ses affaires et armes. Comme ils disaient, c'étaient les affaires du Arglwydd Aen Seidhe. Il détestait le titre.

La porte s'ouvrit et il ne regarda même pas qui venait de rentrer. Silarwen se concentrait néanmoins à faire bouger les livres par magie.

- Eh Bien Cerbin … On fuit la société ?

- Malefoy. Qu'Est-ce que tu veux ?

- Moi, rien. Toi, peut-être quelque chose de moi.

Il tourna son œil vers le petit air arrogant du blond. Il se remit debout et haussa un sourcil.

- J'ai besoin de peu. Et ce dont j'ai besoin n'est surement pas à la portée d'un adolescent. Bien que je sois impressionné par ton masque.

- Tu sais que ça discute beaucoup dans les hautes sphères ? L'enfant de la nuit tragique qui mit fin au règne du seigneur des ténèbres est de retour ? Mais, je peux te conseiller …

- Tu y gagnes quoi ? Ne dénie pas. Tu as besoin de quelque chose.

Le blond pinça ses lèvres mais ne dit rien. Enfin, il ne dirait rien pour l'instant. C'était un travail de chaque côté sur ce qui est de la confiance. Le blond nota alors l'arme qu'il avait dans la main et haussa un sourcil.

- Une lame ? C'est d'un barbare. L'art subtile de la magie …

- Simple fait, je brise ta baguette, tu es un sorcier mort. Même ma sœur pourrait battre un sorcier et elle a 8 ans et commence à peine à apprendre réellement.

Le garçon tenta de trouver un argument contre mais ne put rien trouver. Hermione arriva peu après avec les livres de Runes. Il lui avait proposé qu'ils travaillent ensemble sur sa création. Ça occuperait son esprit. Draco eut un rictus mais Hermione ignora alors totalement le blond et commença à discuter de ce qu'elle avait trouvé. Il nota du coin de l'œil l'intérêt du Serpentard. Sa sœur alterna son regard entre les deux troisième années avant de lui tirer la manche.

- ~ Est-ce qu'ils ont un souci l'un avec l'autre ? ~

- ~ Sait pas. Je ne vais pas dans leur tête. ~

Il reprit les runes au tableau de la feuille et entendit le rictus du blond. Il ne se retourna même pas en disant.

- Si tu as une indication à ajouter. La classe est ouverte à tous. Mais, comme j'ai dit, tu mets à l'entrée ta merde. J'ai pas la tête à gérer avec la connerie noble.

- Et dire que nous sommes cousins. C'est assez dérangeant de t'entendre jurer comme un vulgaire gardien de prison.

Le blond était son cousin ? Il haussa un sourcil. Mais, Draco fit le chemin jusqu'au tableau pour prendre la craie et pointer deux runes inversées et commença à argumenter sur l'erreur. Il prit sa place pour regarder le match d'insultes entre le Serpentard et la Gryffondor. C'était encore mieux que les combats verbaux entre son père et Cyn. Ou encore, les tentatives de joutes verbales entre Silas et Inferno. Silas était un adolescent qui avait menti sur son âge pour intégrer l'armée. Un bon ami en fait d'à peine deux ans de plus que lui.

Il calma néanmoins dès que le garçon commençait à être condescendant pour que la conversation se termine à nouveau en argumentation sur l'utilisation d'une rune ou d'une autre. Il ricana presque lorsque Draco clama qu'il était nécessaire qu'il vienne mettre son nez car il était clair qu'il manquait un point de vue plus intelligent dans ce projet. Ce que Hermione pris assez mal mais c'était amusant.

Il demanda alors à Draco d'expliquer pourquoi il les appelait Cousin lorsqu'ils furent à nouveau seul. Ce dernier donna alors l'arbre généalogique de son père. Sa grand-mère et la grand-mère de Draco étaient cousines. Ce qui faisait d'eux des membres de la même famille plus ou moins éloignée. Et, il avait entendu son père dire que le chef de la famille Black l'avait désigné comme héritier s'il venait à mourir. Donc, Draco voyait comme un avantage de pouvoir avoir une porte de sortie au besoin. C'était intelligent. Bien que ce serait mieux de demander au chef de famille. Draco lui conseilla alors de consulter les journaux des 12 dernières années pour mieux comprendre. Ou, si au besoin, il aille voir Blaise ou Théodore. Les deux étaient assez bon pour avoir des informations historiques sur les familles de sang-purs. Draco, c'était plutôt niveau politique qu'il faisait son pain.

Sa sœur le regarda alors avec attention alors qu'il commençait à réfléchir, installer sur une des poutres de la salle. Fred et George terminaient en dessous leur potions pour leur prochaine blague. Une histoire de varier les couleurs des élèves de la salle.

- Tu comptes faire quoi ?

- Je peux pas faire tous seul. Et je pense que je vais me faire une petite unité ici. Un peu comme les stries bleus. Mais plus à ma façon.

- Ça a l'air cool, commenta Fred. Surtout si tu nous apprends à lancer le couteau. J'ai jamais vu Warrington sauter aussi haut.

Vrai. Il faut dire que le matin même, il avait croisé à nouveau le Serpentard qui les avait mis dans les ennuis en cours de potions. Celui-ci avait recommencé à insulter sa sœur et lui. Il avait lancé sa dague. Le Serpentard s'était tu. Pourtant, la lame ne l'avait pas touché une seule fois. Elle était juste passé entre les jambes sans rien abimé. Et seuls les jumeaux avaient vu avec Warrington le tir car la lame disparue aussi sec dans une des ombres pour revenir à sa main.

- Bon … tu es prêt alors à voir des oreilles animales apparaitre sur la tête de chacun ce soir ?

- Bien. Et je vous conseille les bords de verres. Personne ne pense jamais à vérifier les bords de verres pour les potions.

- Ce qui m'effare …

- C'est que tu sais …

- Comment empoisonner …

- Sans éveiller les soupçons.

- Faut dire que la ligne de métier de notre père est de s'occuper des assassins. Silarwen et moi l'avons plus d'une fois vu travailler. J'y pense. Faudra que je note la recette du véritaserum avant de rentrer. Ça pourrait être vachement utile.

Il regarda à nouveau le temps qui tourna à l'orage et la tempête de neige. Le fait d'avoir rencontré les elfes de maison lui avait ôté de l'esprit ce qu'il voulait faire. Et, avec la blague des jumeaux, il aurait la diversion parfaite pendant la nuit.

Il regarda avec amusement la table des professeurs le soir même affublé d'oreilles animales. Au début, il était prévu de toucher les élèves. Mais, les professeurs étaient le défi qu'il avait donné aux jumeaux. Cédric dût lui donner des chocogrenouilles car le Poufsouffle était sûr que les jumeaux n'auraient pas le courage de le faire. Dommage pour le préfet, ils étaient assez fous pour le faire. Il les aimait bien, les jumeaux.


Sirius arpentait l'ancienne forêt et eut un frisson malgré la fourrure de chien. Le froid était là. Il avait réussi à piquer un petit déjeuner à pré-au-lard mais un morceau de croissant était peu. Il renifla le sol. Avec de la chance, il pourrait attraper un lapin ou quelque chose de comestible.

Il renifla le sol froid mais un son le fit se tendre. Il releva la tête et regarda autours. Il avait comme quelque chose qui n'était pas normal. Il regarda autours. Non. La forêt était toujours aussi sombre que pendant ses années scolaires. Et c'était peut-être cela qui lui filait la chair de poule même sous la forme de Patmol. Il revint à sa piste mais le silence devint absolu. Ce n'était pas normal que la forêt devienne silencieuse. Il y avait toujours un étrange bruit animal. La dernière fois, il était tombé sur une série d'Acromentule. Il avait maudit Hagrid pour le coup et son amour des créatures trop dangereuses. Il regarda autours à nouveau, cherchant les quatre paires de yeux. Non, rien. Mais, ça le chiffonnait assez pour qu'il cherche. Il regarda autours. Rien n'était visible à part les arbres, le peu de buisson et la grise neige qui se déposait sur le sol de la forêt.

Là, il vit une petite trace sur la légère poudreuse. Chance pour lui, c'étaient des traces de lapin. Sa queue s'agita de joie en pensant au repas. Et puis, il devrait faire attention. C'était bientôt la pleine lune et Remus le penserait coupable comme tout le monde.

Il commença à suivre la trace lorsqu'il renifla une nouvelle odeur. Quelque chose de différents. C'était bien une odeur de plante que l'on pouvait trouver dans la forêt mais, il y avait cette légère différence. Il avança vers la nouvelle odeur, juste pour se rassurer lorsqu'il tomba nez à nez avec un petit morceau de tissus bleu. Bon, c'était très étrange. Il redressa la tête, regardant à nouveau autours. Puis, là, le bruit. Il ne l'avait entendu depuis longtemps. Ce n'était pas le son d'un arc que l'on tend ?

Le sifflement lui rasa l'oreille et la flèche frappa la racine juste devant lui. Il sursauta assez pour se retourner. Là, en haut de l'arbre, un archer habillé de noir et de bleu, installé tranquillement sur la branche. Il n'allait pas rester pour être une cible d'un Robin des bois de la forêt interdite.

Il tourna des talons et commença à galoper aussi vite que ses pattes pouvaient le porter. Seulement, il entendit à nouveau le sifflement qui le fit tourner à un croisement. C'était pire que les centaures. Il tourna juste un peu la tête pour voir son poursuivant le suivre en sautant entre les arbres. Si la situation n'était pas si catastrophique, il aurait félicité le fou qui semblait oublier les lois de la pesanteur. Le poursuivant en bleu semblait ne pas avoir de problème à suivre sa vitesse et surtout, le faire depuis les arbres.

Une nouvelle flèche le fit tourner et il se retrouva dans la zone de la cabane hurlante. Il connaissait les passages. En passant par-là, il pourrait fuir le fou à l'arc. Il rentra dans l'allée et fila par la porte éventrée. Il glissa dans le couloir de bois, incapable de ralentir pour prendre l'escalier et descendre. Il entendit les bruits de pas à sa suite alors qu'il s'extirpait au mieux du placard. Il se retrouva la truffe contre la pointe d'une flèche. Il releva un peu la tête et ne vit que la pointe du sourire alors que le reste du visage était caché par l'ombre. En plus de l'avoir fait courir, il l'avait fait courir en pleine nuit.

- Brave toutou. La chasse a été bonne donc …

Il dressa l'oreille. Il connaissait la voix. Il paniqua. C'était celle de Harry. Et Harry venait de le suivre comme si c'était normal dans la forêt interdite. Il l'avait chassé avec une dextérité terrifiante. La pointe de la flèche pointa alors la salle ouverte. Il cligna des yeux et Harry le fixa.

- Dans la pièce, maintenant, Sirius Black.

Il trembla. La voix était presque aussi froide que lorsque Lily était en colère. Il déglutit par réflexe et obéit. Surtout que la flèche et sa position ne lui laissait pas le choix. Il rentra, un peu terrifié, dans la pièce mais fut surpris de trouver la cheminée allumée, une table dressée, un tas de couverture et très clairement des bouteilles d'eau. La porte fut refermée derrière lui dans un claquement assez franc.

- Bon. Tu te retransformes ou je t'aide, demanda la voix assez agacée. Je m'attendais à un peu plus du fugitif le plus recherché de l'Angleterre. Ça a duré quoi … 5 minutes ? 10 ? Et les anglais de course depuis août ? /Bloede Dh'oine incompétents ! /

Il se sentait vexé. Il n'avait pas mangé depuis longtemps. Il obéit néanmoins mais nota que l'arc avait été rangé. Il se retrouva face à face avec Harry. Celui-ci était bien plus grand qu'il n'aurait cru. Il avait lu des informations dans les journaux laissés à l'abandon. Harry était revenu. Mais, ce n'était plus Harry à présent son nom, s'il avait bien écouté, c'était Mandos. Et Mandos avait une petite sœur et venait d'un lieu différent. Ça avait été une surprise. Il avait eu peu d'espoirs lorsqu'il avait trouvé la maison vide et le corps de James au sol. Il avait trouvé la nurserie en miette sans la moindre trace de Lily ou de Harry.

La capuche tomba et il resta assez surpris de l'apparence. Oui, il avait les cheveux sombres un peu désordonnés mais il avait des tresses qui les maintenaient hors du visage. Il avait les yeux verts de sa mère ainsi qu'une certaine finesse de visage. Les oreilles pointues, comme les elfes du livre de Tolkien que Lily lui avait fait lire. Mais, les pommettes et le nez étaient similaire à son père. En revanche, il avait l'air aussi sympathique qu'un gardien de cellule vu comment il l'avait coursé.

- Avant que tu ne me livres aux détraqueurs, je dois dire que je suis …

- Innocent. Je sais, Dhuvarh. Hey, ma mère est vivante. Elle m'a tout dit.

Il resta très surpris par la nonchalance avec laquelle il venait de se faire servir cela. Il venait quand même de se faire poursuivre par l'adolescent dans la forêt, armé d'un arc.

- … alors pourquoi me tirer dessus ?

- Parce que je trouvais ça drôle. Mangez, Dhuvarh. On discutera après.

- C'est Sirius … enfin … non. Ce n'est pas drôle de se faire courir après.

- Si. Et puis, vous m'auriez laissé approcher si je vous disais : hey, Monsieur Black. Ça fait putain de plaisir de faire votre connaissance.

Il ferma la bouche car non, il aurait pris la fuite. Et il n'aurait pu avoir Peter. Il regarda alors le contenu sur la table alors que l'adolescent qui devrait avoir 13 ans s'installe. Il portait une tenue qui n'avait rien de moderne. Qui porte des bottes de cuirs, encore plus, des dagues dans les bottes, une tuniques avec un pourpoint et des pièces d'armures ? Une épée accrochée à la hanche pour compléter l'uniforme. Il sentit un poil de trahison de la part de Lily si elle l'a laissé à Azkaban. L'adolescent le fixa, jouant avec le couteau.

- Alors d'abord, je suis Mandos Cerbin-Roche. J'ai toujours vécu sous ce nom depuis que je suis petit. Je sais que j'ai été Harry Potter mais … Je ne le suis plus. J'espère que vous comprenez. Et ensuite … je pense que des excuses sont de mises, non ?

- Excuses ?

- Pour ce qui vous est arrivé. J'ai eu que des brides par les racontars des adultes et des élèves. Le gros tableau étant que vous vous êtes évadé d'Azkaban, vous avez tué 13 moldus et vous avez livré la famille Potter à Voldemort. Et que vous êtes l'un de ses plus fervent serviteurs. Dans toutes ses affirmations, une seule est vraie : votre évasion.

- Donc … tu décides de poursuivre un vieux chien pour le tirer au lapin.

- Si j'avais voulu vous toucher, j'aurais pas raté ma cible.

Il bava en regardant la soupe épaisse qui avait été mise dans un bol. La cuillère avait été posé à coté ainsi que du pain. Ses doigts tremblèrent un peu à cause du froid mais il apprécia alors ce repas simple. Un vrai repas chaud depuis plusieurs jours de cavale.

- Et les excuses aussi de la part de ma mère pour n'avoir pu être là. Elle pouvait littéralement pas hurler au jugement que vous étiez innocent puisqu'elle a passé dans un autre monde.

- … autre monde ? Comme, changer de continuant ou changer de monde ? Monde ?

- Monde, monde. Lorsque j'ai vu votre nom sur la carte, je me suis dit que je devrais vous parler. Mais, avant, … où est Peter Pettigrow ?

Il sentit la colère profonde dans la voix du gamin. Mais, lui aussi était en rage. Il était coupable d'avoir dit à James et Lily de changer de gardien du secret. Il … il n'aurait jamais dû croire que Remus pouvait être la taupe. Remus les voyait comme sa meute. Il aurait dû se douter. L'animagus de Peter reflétait son âme : un sale Rat !

- Dans le dortoir de Gryffondor. Regarde !

Il sortit de sa poche l'article de journal. Harry haussa un sourcil et regarda. Il y avait la famille Weasley et le plus jeune des garçons tenait entre ses mains Peter.

- Je connais deux des membres mais …

- Le rat. Il lui manque un doigt. Et la seule chose que l'on a retrouvé de Peter, c'est un doigt. Ce couard se l'est coupé avant de hurler que j'avais Trahis James et Lily ! J'aurais préféré la mort que de les trahir.

- Et pas très possible de trahir quelqu'un qui est son filleul magique, n'est ce pas ? Seigneur de la haute et noble maison Black ?

Il cligna des yeux et regarda très étrangement l'adolescent qui se redressa et leva la baguette. Il n'eut pas le temps de s'écarter que le sort le frappa. Seulement, pas une douleur, rien. Il vit le parchemin, en revanche, qui se trouvait dans les mains du plus jeune se remplir. Il le vit marmonner en le fixant. Il eut l'image un instant de Pomfresh ou Lily.

- Bien … carence alimentaire, engelure, trouble du noyau magique, instabilité psychique dû aux détraqueurs. Bordel ? Même p'pa te dirait d'aller te foutre au lit et d'attendre que le doc te libère. Et il déteste rester à l'infirmerie. M'man est toujours obligée de l'y tirer.

- P'pa ?

- Maman c'est remarié. Il m'a fallu 4 ans pour les coller ensemble. Et je m'y suis mis dès la phase bambin.

Ça fit mal. Lily avait oublié James ?

- Elle n'a jamais oublié mon père. Mais ça va faire 14-15 ans pour elle et moi que James est mort. Et p'pa a demandé à ce que l'on mette une pierre pour lui dans le jardin avec ceux que l'on a perdu. Tous les ans, j'y pose des fleurs. Et m'man m'a raconté son histoire. Même celle du lycanthrope et d'un idiot de chien qui trouvait drôle d'envoyer un de ses camarades de classe devant.

En fait non. Elle ne l'avait pas oublié. Et elle n'avait pas trouvé mieux que de tout dire. Il se sentait à présent honteux car Lily avait pas mal de choses sur les maraudeurs.

- Qu'est ce que tu comptes faire ?

- Là ? Vous soignez. J'ai certes 15-16 ans, mais je suis médecin. Ensuite, voir ce que l'on peut faire pour le rat. Mais vous restez ici.

- Mais …

- La sentence, si on vous choppe, c'est un allé direct dans les fosses, alors, merde. Vous restez sage et vous obéissez. Je me charge du rat. Vous vous chargez de vous soigner ici.

Il croisa les bras et bouda. Ce qui fit presque rire le gamin. Celui-ci attrapa un sac et sortit des vêtements chauds en plus des couvertures. Et un savon. Il eut presque envie de pleurer.

- Bon je vais devoir rentrer. Je laisse jamais ma sœur trop longtemps sans surveillance …

- Elle s'appelle comment ?

- Silarwen. Et pour mon père, c'est Vernon Roche. On rediscutera, Sirius Black. Ou tu préfères, oncle Patmol ?

Il put sourire. Il avait envie de sourire et il le fit. L'adolescent remit son arc dans son dos et referma la cape autours de lui pour le protéger sur la route retour du froid et de la neige.

- Bon … je vous sais au chaud, je vais pouvoir dormir en paix. Je reviens demain soir avec de la nourriture mais aussi de quoi traité un peu vos blessures. Dormez, buvez. Il y a du chocolat et des livres pour s'occuper. Ne vagabondez pas. Je le saurais de toute façon.

- Et tu me courseras, c'est ça ?

- Je suis très doué à l'arc. Et aussi en magie sans baguette. Et mon père est un commandant des forces spéciales. J'adore pister les cibles.

Le sourire était terrifiant, doux, mais terrifiant. L'adolescent disparut dans la nuit sans plus un mot. Il s'assit sur le lit et attrapa la couverture pour la mettre par-dessus ses épaules. Il nota des runes sur le bord de la porte avec un bout de parchemin collé à côté.

.

Pour avoir la paix, la pièce a été couverte de runes de protection et d'inattention. Fermez simplement la porte et le loquet. Ça activera la protection. Bonne soirée.

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Il eut un rire et poussa la porte et ferma le loquet. Il vit les lignes se dessiner et il en reconnut beaucoup. Il rouvrit le loquet et la porte. Il n'y avait aucun souci pour le faire. Il appréciait ce que venait de faire Harry … non, Mandos. Il eut des larmes. Quelqu'un savait qu'il était innocent. Quelqu'un allait l'aider. Et surtout et plus important : Lily et Harry étaient bien vivants, ils ne l'avaient pas abandonné consciemment. Et ils étaient prêts à l'aider à nouveau.


Il revint au dortoir après avoir vérifié rapidement si sa sœur était bien. Il se glissa dans les couvertures de son lit et fixa le plafond. Bien. Il y avait à présent quelqu'un qui était en sécurité. Maintenant, il fallait qu'il choppe le traitre. Il pouvait demander peut-être au jumeaux ? Non.

Il allait attraper simplement le rat. Avec Sirius qui sera bien moins repérable, le rat pourrait se sentir en sécurité. Il avait une lame qui attendait ce traitre. Il allait faire comprendre l'erreur qu'il avait fait le jour même où il avait décidé de servir le monstre qui avait massacré tant de gens. Qu'est ce que disait déjà les sorceleurs ? Une épée pour les hommes, une épée pour les monstres. Et c'était à chacun de ceux qui sont sur la voie de savoir vers qui tourner la lame.

Le lendemain, une nouvelle fois, le journal parlait de Sirius Black et de son retour. Il grogna en pliant celui-ci et attrapant la tasse de thé. Sa sœur dormait encore à moitié sur la table. Et elle marmonnait en Nordien. Au moins, elle avait mis quelque chose de présentable.

Il tourna la tête vers son voisin.

- On a quoi comme matière en premier ?

- Potions.

Le frisson traversa son dos comme le souffle d'un spectre de minuit ou les membres de la chasse sauvage. Il lâcha assez rapidement.

- Je me porte pale. /bordel !/

- Tu peux pas …

- Je suis médecin. Je peux dire lorsque la santé de quelqu'un sera déclinante dans les prochaines heures

Les Poufsouffle qui l'avaient entendu, le fixèrent tous. La préfète le pointa alors avec lassitude.

- Pourquoi en disant cela, j'ai plutôt l'impression que c'est pour éviter que ce soit les autres qui souffrent que tu n'iras pas ?

Il eut un sourire vicieux. Possiblement, Warrington pouvait avoir des soucis durant le cours par sa faute. De même que le professeur Rogue. Mais, pour prouver que ce sera lui ? Ça risque d'être difficile. Il avait demandé deux trois trucs aux jumeaux.

- Mandos Roche-Cerbin … tiens toi. S'il te plait. Fais-le pour le bien de la maison.

- Je vous aurais prévenu.

Le grognement fut général. Il revint à son déjeuner et vérifia alors les parchemins dans son sac. Il nota alors que Hugin s'y trouvait. Le Krebin avait donc décidé de faire le garde ? Pas de souci de sa part. Et puis, si quelqu'un tentait quelque chose, il aurait des soucis.

- Sili …

- / je veux maman et papa !/

- / je sais. Je vais tout faire pour qu'on les revoit. Tu veux bien être patiente ? /

Elle hocha la tête avant de rejoindre la table de professeure où l'attendait madame Chourave. Brakmar avait des choses à faire à Gringott et ne pourrait la prendre en leçon pour la matinée. Elle resterait donc avec l'un des professeurs.

Il avait demandé à l'un des elfes de maison de la protéger. L'elfe et ses camarades semblaient extatiques de sa demande. Ça lui donnait une envie de vomir. Pas parce que cela le dégoutait ou que les elfes le dégoutaient. Non. C'était cette volonté de vouloir servir quelqu'un jusqu'a la mort comme un esclave qui le rendait malade. Et ça lui rappelait un peu trop l'utilisation de la loyauté de son père par le roi. Talar avait demandé une fois ce que ferait son père s'il devait choisir entre eux et sa loyauté.

Il avait été inquiet. Mais, Vernon Roche, son père, l'avait pris par les épaules avant de dire qu'à une époque, sa loyauté allait avant à son pays et son roi. Mais, il était à présent sûr que sa famille viendrait avant. Si son roi lui demandait de tuer sa sœur, sa mère ou lui, il préférerait rencontrer la hache du bourreau en restant fidèle mais les sachant en sécurité loin. Sa mère avait commenté que si c'était le cas, elle lui mettrait définitivement un portoloin d'urgence pour éviter d'arriver à de pareil extrême.

Il arriva dans la salle de classe et Rogue ne lui adressa pas même un regard. L'ignorance lui allait. Il reprit sa place à coté de Adrian Pucey. Le professeur Rogue leur donna une interrogation surprise et ensuite, il récupérerait les parchemins de devoir. Il regarda la feuille et haussa un sourcil. Si c'était seulement cela pour les cours de Buse. Comme il était question de les passer à la fin de l'année. Bien qu'il espérait sincèrement trouver une solution pour partir d'ici là.

Il commença à remplir le questionnaire et il savait que Rogue le regardait à chaque seconde. Il se doutait qu'il allait avoir sur le dos le professeur jusqu'à la fin de la scolarité s'il restait. Et il en était hors de question. Il allait bien trouver une solution. Il termina de remplir la fin du parchemin, notant alors que son voisin peinait. Il revint à sa propre copie et la termina. Il plia le parchemin et dessina une rune dessus. Quelqu'un pourrait essayer de le prendre, il aurait des soucis.

- Vous dormez monsieur Potter ?

Il ignora le professeur. Il ne portait plus depuis longtemps le nom Potter. Et s'il ne l'avait pas encore compris, c'était qu'il était vraiment obtus et sans intérêt.

- Votre copie si vous pensez que …

- La voilà. Et mon devoir.

Il attrapa le parchemin dans son sac et nota l'œil sombre carmin de Hugin à peine visible. Le professeur partit à son bureau avec un air inquiétant. Il attendit tranquillement la fin du cours. De toute façon, s'il demandait à partir, Rogue trouverait une nouvelle raison de le coller. Il le vit prendre la plume sur le bureau et commencer à corriger sa feuille.

Et vu l'expression, il ne pouvait rien lui dire. Et puisqu'il était le premier à rendre la copie, il ne pouvait pas non plus être accusé de triche. Pour le devoir sur les potions de sangs, il avait juste mis le nécessaire dedans pour avoir une note acceptable mais pas ses connaissances complètes.

La cloche sonna et ils purent partir. Il vit sa copie être posé avec marquer un effort exceptionnel. Et une histoire d'écriture illisible et qu'il faudrait la soigner s'il espérait une meilleure note. Il eut envie de rire à celle-là. Il suivit la classe pour le cours de Métamorphose.

Il entendit néanmoins Hugin croasser violemment et tourna juste la tête vers le Serpentard, Warrington, Tétanisé en regardant l'animal terminer de sortir du sac avec un flacon de potion. Il fronça les sourcils et fixa dans le blanc des yeux le Serpentard avec une griffure à la main.

- Hugin. Va reposer cela à sa place.

Le Krebin ne perdit pas une seconde pour plonger dans le sol. Il disparut dans les ombres alors que lui même souriait sombrement.

- Ça va Warrington ? Tu t'amuses bien ? Tu voulais me faire accuser de quoi ? Vol ? Sympathique. Petit point. Tu ne veux pas m'avoir en ennemi. Au fait ... Dearme.

Le Serpentard s'écroula au sol. Pucey était à côté de lui et pointa son camarade au sol, ronflant en plein milieu du couloir.

- Cerbin ... Personne ne doit l'embrasser, n'est-ce pas ?

- ... Non. Yerk. Merci. Tu viens de me donner la gerbe. Ce que j'ai mis derrière le sort ne le fera dormir que 2 minutes. Si c'est plus, c'est qu'il est un esprit faible.

Ils partirent pour leur cours respectif alors que Cédric riait à coté de lui. Surtout que Warrington poussa un ronflement plus audible que les précédents. Et cela, en plein milieu du couloir des cachots. Hugin arriva sur son épaule, le flacon absent de son bec. Il avait certainement reposé l'objet à la place qu'il n'aurait jamais dû quitter.

En arrivant en cours de Métamorphose, il ne vit pas le professeur Mcgonagall. Il y avait en revanche son chat sur le bureau. Il posa son sac et regarda le félin assit fièrement sur le bureau. Il présenta sa main vers le félin qui sembla hausser l'arcade sourcilière.

- Mandos ? Tu tentes quoi là ?

- Caresser le chat du professeur McGonagall en son absence.

- … Déconseillé.

- Pourquoi ?

- C'est le professeur McGonagall.

Il retira sa main de la tête du chat et celui-ci sauta à côté de lui pour prendre forme humaine. Il jura avoir vu le sourire amusé par son expression sur le visage du professeur.

- / Et on ne se demande pas pourquoi les jumeaux font des blagues ainsi que mon père et ses amis avec une directrice qui aime jouer des tours au nouveaux. /

- Monsieur Cerbin. J'espère que vous n'avez pas été trop … choqué ni déranger par ce petit tour.

- Maintenant, je devrais me méfier aussi des chats ? Non. Sinon. Par contre, faudra que vous m'appreniez.

- C'est un art subtil et ...

- Je sais que je suis un cerf. J'ai fait les premières phases mais je suis bloqué à la transformation.

Il vit l'œil s'illuminer d'intérêt à cet instant.

- Eh bien, nous travaillerons alors ensemble dessus. C'est le but du cours. Installez-vous. Vous devez connaitre l'art subtil et dangereux de la métamorphose pour vos examens de buse et il vous faut apprendre ce que vous avez manqué.


Il écouta l'un des elfes de maisons. Celui expliquait qu'il était très content d'être un elfe à Poudlard. Son ancienne famille l'avait jeté car il était un très mauvais elfe. Il frotta la tête de ce dernier mais celui-ci commença à nouveau à dire qu'il n'était pas digne d'une pareille attention. Ça devenait très étrange. Même sa sœur trouvait cela étrange. Et pourtant, elle était plus petite. Elle avait même demandé si c'étaient des elfes maudits par une mauvaise magicienne. Il avait tenté de chercher une malédiction, mais rien. Enfin, rien qu'il ne pouvait sentir. Peut-être qu''il n'y en avait pas. Peut être que c'était ça, les elfes de ce monde. Sa sœur dormait actuellement et il revint aux deux trois elfes.

- Donc ... Vous obéissez au moindre ordre de votre maitre ? Et si vous n'obéissez pas ?

- Nous serions de très mauvais elfe. Et il faudra se punir.

Il grogna. Il n'aimait pas cette réponse du tout. Il dut empêcher l'un d'eux de se taper la tête contre le mur à cause de son soupir. Ça allait être long.

- ~ Mais vous connaissez le langage des anciens, non ? ~

- ~ Oui. Oui. Chaque elfe de maison le connait. C'est comme cela que nous savons que vous êtes un seigneur elfe. C'est grâce à des anciennes histoires très très anciennes. ~

Des histoires anciennes ? Il frotta son menton en regardant l'elfe opérer la magie d'apparition et disparition. Il commençait à comprendre le truc en fait. Ça rejoignait sa magie des ombres. Sa magie des ombres lui permettait d'utiliser les ombres comme d'un nouveau membre ou encore, de se déplacer d'une ombre à une autre sur une courte et une longue distance. Et, il ne craignait pas certains sorts de contrôles voir même tous. Le terme serait, son âme est capable de se fondre avec sa magie car elle s'est fait détacher une première fois du corps pour y revenir.

L'elfe de maison lui montra à nouveau et il tenta en claquant des doigts. Il laissa la magie l'entourer et il se retrouva bien de l'autre côté de la pièce. Il eut un rire. C'était une forme plus archaïque des portails. Et surtout, une forme moins couteuse en concentration. Mais, le souci, c'était simple lorsqu'on connaissait le lieu et qu'on l'avait déjà vu. Plus compliqué lorsqu'on devait se concentrer sur quelqu'un : il pouvait avoir une certaine instabilité. Enfin, c'était ce qu'il avait tiré des explications un peu étranges des elfes.

Cependant, ils avaient tous dit quelque chose qui l'intéressa fortement. Le soir de leur arrivée avec sa sœur, ils avaient senti une étrange magie venant de l'intérieur de Poudlard. Puis, la magie les fit apparaitre. C'était quelque chose dans Poudlard qui les avait donc fait venir ? Et ce n'était pas Sirius. Celui-ci avait juré n'avoir rien en rapport avec leur arrivée.

- ~Bien. Je vais revenir avec les autres. Mais, si vous êtes des Aens, ils n'ont aucun droit de vous prendre en esclavage et vous asservir avec un lien magique. ~

- ~mais ... Nous n'avons pas le choix ? Je pense ? C'est de mauvaises pensées pour un …~

- ~Non. C'est une très bonne pensée car cela veut dire que tu penses pour toi même. Tu n'as pas eu envie, avec tes amis, de faire autre chose que serviteurs jusqu'à la fin de votre vie ? Et que cela soit pareil pour vos enfants et vos amis ?~

- ~ Le seigneur elfe est trop bon. Seigneur Mandos, trop bon pour les humbles elfes. ~

Il allait devoir voir sur ça plus tard. Il devrait se renseigner sur ce qu'il fallait faire pour ceux qui avait vécu en esclavages ainsi que les aider. Les elfes savaient lire et écrire ainsi que compter. Ils pouvaient apprendre mais leur esprit était assez ... Inquiétant.


Pauvre Sirius, non ? Mandos aurait pu être plus sympathique pour saluer son parrain. Il est juste un poil facétieux.