Bonjouuuuur ! Bonne année, bonne santé ! Et voici un chapitre qui a un peu de retard, je sais.

Retournons voir Mandos et Silarwen qui sont bloqués en plein Angleterre, loin de leurs parents Vernon Roche et Lily. Surtout qu'il a fait la petite rencontre de Sirius Black, alias Patmol.

Reviews :

- lala : Mais Sirius va être traité comme un bon petit patient ayant terminé entre les mains d'un médecin qui a comme nom de famille, Roche. Il n'y a absolument rien à s"inquiéter. Il va revenir en pleine forme. Trop peut-être. Rogue pourrait demander une prescription peut être.

- Althyrios : Dobby, voyons... Est ce que Dobby va venir ici ? hmmmm Secret ^^

- lesaccrosdelamerceri : Un plaisir que cela plait et on continue les aventures.

Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski. N'oubliez pas le pouce et la petite reviews ^^


Chapitre 16 :

Il n'avait parlé à personne de ses petites virées dans la forêt interdite pour apporter de la nourriture à son parrain. Sirius était paniqué de le savoir se balader dans la forêt interdite. Il n'avait rien rencontré de trop dangereux. Les centaures l'avaient salué sympathiquement et ils avaient échangé plusieurs techniques d'archeries. C'était bien un truc qu'il devrait apprendre : Tirer à l'arc en étant en selle.

Et sinon, pour les acromentules, elles avaient très vite appris qu'il tirait très bien et avait tendance à le faire entre leurs yeux. Et quant aux détraqueurs, sa mère lui avait appris le sort de Patronus pour communiquer. C'était bon à savoir que ce sort était utile contre ces créatures. Et puisqu'ils ressemblaient à des spectres ambulants, il les préférait le plus loin de lui possible. Il termina de passer les bordures de la forêt interdite et remonta jusqu'au passage secret pour rejoindre le dortoir. Il passa la porte, retirant la cape de tissu qui lui avait servi pour le protéger de la pluie et reposa son arc.

Il se laissa tomber dans le lit et regarda le plafond. Il avait compté à présent presque deux mois et il n'avait rien trouvé. Sirius avait dit que s'il pouvait revenir à Londres sans être repéré et rejoindre le manoir familial, il pourrait consulter la bibliothèque Black. Et quant à son enquête personnelle dans Poudlard, elle était sans issus. Personne ne savait qui l'avait ramené, ni chez les professeurs, ni chez les élèves. Enfin, il n'avait pas encore rencontré tout les professeurs ni parler à tous les élèves. Sirius lui avait dit de parler avec Dumbledore. Il lui pointa que l'ancien directeur était au courant qu'il était le leurre et qu'il n'avait rien fait pour l'aider. Et que, c'était à cause de l'attention que lui avait porté Dumbledore que James était mort et que sa mère avait terminé dans un autre monde avec lui.

Sirius ne remit plus jamais le nom sur la table. Mais, au moins, depuis qu'il était assigné à résidence avec des repas chauds et un lieu en sécurité, il commençait à être un peu moins erratique et fou. Mais, le chemin serait long pour le sorcier adulte. Il semblait avoir passé douze ans en prison. Douze ans à faire face à des créatures qui vous détruisent petit à petit. Et pourtant, il avait réussi à rester assez sain d'esprit pour s'échapper et aussi revenir.

Les elfes de maison discutaient assez souvent avec lui. Il leur avait même demandé, s'ils voulaient parler avec quelqu'un, de venir le voir. Au début, ils venaient seulement invisible à cause des autres élèves, maintenant, ils apparaissaient autours de lui pour discuter, gardant néanmoins une posture recroqueviller lorsqu'un autre sorcier était présent.

Sa sœur avait demandé à ce qu'un des elfes l'accompagne pour avoir quelqu'un avec qui discuter qui était à sa taille. C'était assez drôle comme raison mais aucun des elfes de maison put avoir d'arguments contre.

Plusieurs de ses connaissances avaient commenté qu'il s'intéressait un peu trop aux elfes de maison. Qu'ils allaient bien et que c'était comme cela depuis des années. Draco Malefoy s'était retrouvé parmi ceux avec qui il avait le plus argumenté. Le gamin avait encore l'idéologie de son père sur la question.

Les sangs purs étaient supérieurs et que ce n'était pas matière à discussion. Il avait donné un argument plus ou moins marquant en demandant à l'un des elfes présents au moment de faire sauter le bureau. L'elfe ne voulut pas les premières secondes avant d'obéir à l'ordre. La sciure de bois fut tous ce qu'il resta après un simple claquement de doigt. Et le blond fut bien plus pâle que n'importe quel spectre en regardant l'objet. Mais, aucun elfe de maison ne ferait du mal à un humain, même si on lui ordonnait. Le seul moment où il ferait quelque chose de mal à quelqu'un serait sous le sort de contrôle : Impérium. Et c'était un sort interdit.

Il avait fait une petite recherche où un elfe de maison avait été accusé de meurtre. L'elfe avait trouvé la mort dans le mois s'il était vraiment coupable par impérium. Il était presque sûr qu'il y avait une malédiction derrière. Tout lui criait que c'était une malédiction. Même s'il n'en avait aucune preuve physique.

Il se réveilla le lendemain et remit rapidement une tenue assez chaude pour retrouver les jumeaux, Cédric, Justin et, miraculeusement, Pucey dans la cour pavée. Il nota Hermione qui était présente et Pucey ricana en pointant derrière lui les trois gamins de Serpentards. Draco marmonnait qu'il ne comprenait pas pourquoi ils devaient se lever avant Sept heure un samedi matin.

- Qu'Est-ce que l'on fait là, Pucey ?

- Cerbin m'a proposé d'apprendre à pister et piéger. Je me suis dit que ça pourrait être amusant que vous participiez.

Et aussi, qu'il ne se sente pas le plus idiot du groupe certainement. Enfin, c'était ce que supposait Mandos.

- Yep. Et puis, c'est plutôt utile d'être en forme niveau magique. Par contre, on va devoir rester aux alentours de la cabane du garde-chasse à cause des détraqueurs au loin.

- Et il n'y a pas de professeur ? S'étonna avec effroi Hermione.

- Madame Chourave sait que j'ai proposé à certains de voir ce qu'est être un pisteur. Elle sait aussi que je ne quitterais pas une certaine zone. Bien qu'elle me demande que le groupe devienne un club plus de sport. J'ai dit que je réfléchirais. Par contre ... Vous allez regretter de vous être lever.

- Et ta sœur ?

- Silarwen a parlé d'une amie qu'elle voulait aller voir ce matin pour discuter. Bon. D'abord, les équipements.

- Tu veux dire, les tenues, c'est ça ?

Il regarda le fils Zabini avant d'hocher la tête avec amusement. Mais, dès qu'il commença à regarder les vêtements, il eut envie de faire demi-tours. À part Hermione et à la limite les jumeaux Weasley, aucun n'avait vraiment des tenus adaptées pour vadrouiller dans les sous-bois. Il marmonna avec agacement avant de lever la main. Une malle sortit des ombres, faisant sursauter tout le monde.

- Que ... ?

- Comment ?

Il regarda ça puis les fixa étrangement.

- J'ai juste déplacé la malle de la salle commune des Poufsouffle. J'ai plusieurs bonnes paires de bottes ainsi que des tenus moins … fanfreluche. On va dans les sous-bois. Pas à la cour de /Wyzima./

La tête des trois jeunes serpetards valaient le détour. Mais, ils avaient accepté pour la raison suivante, il leur avait dit en face que s'ils n'étaient pas capables, pas besoin de le dire avec autant de fleurs et de mots. Ils étaient venus pour lui prouver le contraire. Draco grogna dès qu'il accepta lorsqu'il comprit qu'il s'était fait avoir, avoir par un Poufsouffle.

Adrian l'avait traité de Serpentard refoulé. Mais Cédric l'avait traité de fêlé. Les deux fonctionnaient. Lorsqu'ils avaient une meilleure tenue, il les emmena dans le sous bois et leur fit voir les traces assez simples. Hermione ne trouvait pas les traces mais était la plus endurante alors qu'elle ne faisait pas de Quidditch. Il avait pointé que le Quidditch ne faisait pas travailler l'endurance. Et, en magie, l'endurance pouvait permettre qu''un sort soit plus puissant et durer plus longtemps. Cependant, Blaise Zabini avait pu suivre sans aucune difficulté les traces et dépassait l'ensemble en course de fond.

Ils revinrent à la grande salle vers neuf heures en discutant alors des possibilités de la traque dans la magie et les types de magie aidant. Et puis, Draco eut un intérêt pour la vie politique des royaumes du nord. Il eut presque envie de présenter le noble à Talar pour des raisons évidentes. Il rentra et vit sa sœur assise à la table des Serdaigle avec quelqu'un à qui elle tressait les cheveux. Il avança et nota plusieurs des filles autours le fixer passer.

La jeune fille avec qui était sa sœur était blond platine, le regard un peu perdu dans l'horizon. Mais, un point le faisait tiquer. La magie autours de la jeune fille était pure et surtout liée à la terre. Celle-ci tourna à peine la tête vers lui pour lui sourire. Elle l'avait senti bien avant qu'il ne soit proche ou que sa sœur l'appelle.

- Mandos ! Je te présente Luna !

- Enchanté.

- Oh ? Tu as de très bons yeux ? Tu peux voir beaucoup.

Il resta assez surpris par l'exclamation assez vaporeuse de la jeune fille qui portait un étrange collier autour du cou. Et elle avait utilisé une branche de noisetier et de hêtre pour attacher les cheveux de sa sœur : Protection … et immortalité. Il avait la vague sensation que la jeune fille n'avait pas utilisé pareilles branches pour rien.

- Fais pas attention, Potter. C'est Luffoca. Tu ne devrais pas l'approcher. Elle est bizarre.

Il tourna l'œil vers la Serdaigle qui venait de parler. Deux mauvais points venaient d'être dit. Un, il ne portait plus le nom de Potter. Deux, la jeune fille semblait parfaitement saine d'esprit. Juste qu'elle ne semblait pas voir le monde de la même façon. Et il n'était pas aveugle lorsqu''il vit la main se contracter légèrement.

- Elle s'appelle Luna Lovegood ! Bloede Dh'oine !

Il cligna des yeux plusieurs fois alors que sa sœur rougissait plus qu'une tomate à présent. Il présenta alors sa main à la surprise de tous et elle y déposa la pièce. Il regarda celle-ci puis fixa Luna.

- Je devrais garder cette pièce pour toujours. Ma sœur qui jure.

- /Elles sont méchantes avec elle. Et elles ont dit que j'avais les oreilles horribles. Et que tu devrais me laisser puisque je suis pas une Potter. /

Il pria de rester calme en attrapant sa sœur et l'emmenant. Il se tourna vers la blonde qui était restée.

- Tu comptes quand même pas que je te porte aussi.

- Ça pourrait être intéressant d'être tenu par les bras d'un grand frère, si j'en avais un… la vision du monde doit être différente. Mais, je viens …

La blonde se dressa et le suivit en souriant. Il s'installa à la table avec les autres Poufsouffle. La blonde prit place à coté de sa sœur. Justin lui demanda s'ils voulaient savoir. Il rétorqua que non et préféra manger. Cependant, il nota aussi une certaine agitation autours. Il nota que plusieurs parlaient de partir. Il fronça les sourcils et se tourna vers sa source d'information du moment, les jumeaux.

- J'ai loupé quoi ?

- De quoi ?

- On n'a pas cours la semaine prochaine, ni celle d'après. Et certains se prépare à partir, comme vous.

- Oh ? C'est normal, c'est Noël.

Il resta assez perturbé. C'était quoi noël ? Sa sœur et lui regardaient à présent la table qui venait de comprendre qu'ils ne savaient pas ce que c'était.

- Vous n'avez pas fait de fête, pendant l'hiver, avec des cadeaux ?

- … Tu parles de Yule, c'est ça ?

- Oui. C'est ça. Eh bien. Poudlard n'a pas cours pendant ce temps et puis, on peut retourner dans nos familles pour profiter des fêtes.

Sa sœur fondit en larme à coté de lui. Il regarda le Poufsouffle, qui avait répondu, assez agacé pour le coup. Ils ne pouvaient pas rentrer voir leurs parents. C'était difficile pour une enfant de 8 ans d'accepter cela. Et lui-même était touché mais, presque adulte, on gère mieux cela. Et il fallait que quelqu'un remue le couteau dans la plaie. Il nota que la moitié de la table pinçait les lèvres et le regard peiné sur eux était commun. La petite blonde frotta la tête de sa sœur à cet instant.

- Je suis sûre que les Nargoles ne resteront pas et ton frère pourra bien voir comment rentrer.

- Merci Luna.

La blonde eut un sourire et regarda ensuite le petit déjeuné avec l'air Rêveur. Au moins, sa sœur avait pu sécher ses larmes. Cédric rentrait ainsi que les jumeaux et Hermione. Draco se plaignait de devoir rentrer mais Nott restait ainsi que Pucey. Justin indiqua que ses parents avaient trop de travail pour les fêtes, donc il restait à Poudlard cette année. D'autres élèves aussi étaient logés à la même enseigne.

- Cerbin ?

- Hm ? Oui Malefoy ?

- Je suis curieux d'un duel entre ta façon de faire de la magie et celle des sorciers anglais.

- Prêt à mordre la poussière ? Je joue toujours sale.


Sirius leva l'oreille en entendant des pas dans la cabane hurlante. Il avait senti Remus mais celui-ci ne l'avait pas trouvé. Il aurait voulu aller le voir mais Harry … Mandos lui avait interdit. Et il avait raison. Sans preuve, il ne pourrait pas prouver à Remus qu'il était innocent.

Il entendit à cet instant la porte se faire ouvrir et il se tendit, toujours sous la forme d'un chien. Cependant, il respira en voyant l'adolescent avec un sac sous le bras et un truc en plus accroché à la jambe. Il cligna des yeux en voyant le portrait craché de Lily mais avec des cheveux bruns et des yeux verts bien plus sombre.

- Bonjour Sirius. Je crois que le terme est joyeux Noël ?

- Je croyais que l'on restait sur Yule, Mandos ?

Il se retransforma en humain en souriant. Mandos ferma la porte derrière lui, prenant attention à ce que personne ne les ait suivis avant.

- C'est gentil de venir voir le vieux chien que je suis.

- Tu sais donner la patte ?

- Silarwen. Évites.

Sa sœur se mit à rire. Il posa le sac et commença à sortir ce qu'il avait piqué du banquet et des cuisines. Certes, ce n'était pas Noël. Mais, c'était leur fête à eux, Yule. Le fugitif regarda alors les plats se faire poser.

- On fête quelque chose ?

- Yule … On n'est pas très Noël. Et puis … on voulait pas le passer au château.

- Donc, vous le passez avec le plus rechercher des mauvais cabots. Je me sens honoré. Et dire que j'avais trouvé un cadeau pour chacun d'entre vous.

Il releva la tête vers le sorcier qui se dirigea vers un coin de la pièce et sortit des morceaux de papiers dont une liste. Il tendit celle-ci. La main s'en saisit et il commença à lire à haute voix ce qui était marqué dessus pour sa sœur.

- Un éclair de feu pour Mandos. Un collier de protection pour Silarwen. … ? Vous avez … achetez cela … ?

- Via un bon de commande et l'accès à mon compte par les gobelins. Ils ont fait le prélèvement dessus sans que je n'ai eu à y aller. J'ai juste rempli la commande ainsi qu'indiquer où l'envoyer.

- … merci …

Il était touché. Et il écouta le plus ancien commencer à dire qu'il avait loupé pas mal de choses. Et il avait beaucoup de regret actuellement. Être loin de la chasse à Peter lui donnait juste la même situation qu'il était à Azkaban sans les détraqueur néanmoins et avec la possibilité de sortir dès qu'il voulait.

- Et sinon ? Comment est Poudlard ? Tu t'amuses ?

- Je me sens comme un prisonnier. Et je ne parle même pas des elfes de maison.

Il nota la bouche s'ouvrir puis se fermer précipitamment par le plus ancien. Il ne ferait aucun commentaire alors que sa sœur termina de poser les assiettes. Ils purent commencer à manger en écoutant les histoires de leur mère. Plusieurs histoires de James furent aussi contées. Il commençait vaguement à comprendre pourquoi le professeur de potions haïssait tellement sa présence. Il allait faire en sorte de ne jamais être présent à son cours. S'il y avait des soucis de cœurs entre son professeur et sa mère, il n'avait pas être au milieu de la tempête avec sa sœur. Et puis, il y avait son père qui ne serait pas très appréciateur de la situation. Vernon Roche n'est pas connu pour être un tendre.

- Sinon ? Si on t'innocente ? Tu nous aides à rentrer ?

- Je serais même d'avis à venir avec vous ! Regardez ce qu'il se passe ici ? J'ai passé 12 ans à Azkaban. Même innocent, la situation restera compliquer.

- Tu es au courant que l'on n'a pas l'eau courante ? Ni l'eau chaude ? Encore moins, les commodités.

Il ricana en regardant le sourire crispé du plus vieux. Sa sœur hurla de rire avant de commenter en Nordien que c'était faux puisque leur mère avait créé des runes pour l'eau chaude dans la salle de bain. Et, après avoir donné à Faust une vague idée de ce qu'était la plomberie, l'elfe avait mis son grain de sel avec les anciennes connaissances elfiques des cités. Ce qui faisait que le petit bout de terre avait peut-être plus que la plupart des grandes villes.

En tout cas, les stries bleues se plaignaient à présent que les humains aient détruit les cités elfiques s'ils avaient cela à une époque. Ça avait été drôle lorsque Faust indiqua qu'il s'en souvenait comme si c'était hier. Ce fut un choc pour tous lorsqu'il donna son âge. Enfin, un choc pour la moitié des humains présents à cet instant.

Sirius les fixa en fronçant les sourcils. Il sortit alors un petit carnet qu'il avait écrit. C'était en fait du Nordien afin d'en enseigner quelques bases au Black. Il se doutait que le concerner voudrait venir dès qu'il apprit qu'il avait été enfermé en prison après avoir été accusé de la trahison. Le sorcier fronça les sourcils en voyant le livre le tendre et tirer la tête en voyant que c'étaient des cours. Et encore, il lui évitait les livres d'histoire pour l'instant. Mais, si le concerner venait, valait mieux qu'il soit mis au courant.

Il regarda l'heure et grogna. Ils devaient revenir au dortoir en évitant un maximum les détraqueurs ainsi que les rondes des professeurs. Il regarda la carte du maraudeur à cet instant.

- Où as-tu eu ça ?

Il sursauta à moitié à l'exclamation de Sirius Black. Il alterna son regard entre la carte et Sirius.

- Des amis Gryffondors l'avaient et me la prêtent le temps que j'ai besoin. Bien que je me demande comment la refaire.

- ... je suis celui qui l'a enchanté. Tu … tu veux apprendre ?

- Pas de soucis … par contre … Elle ne ment pas ? Jamais ?

- Jamais. La carte ne ment jamais.

Il grogna en regardant le parchemin à nouveau entre ses doigts. Il avait vu pas mal de chose dessus. Par exemple, Dumbledore qui fait les cent pas dans sa salle. Les rondes de Rusard dans les étages, principalement proche des dortoirs de Gryffondor. Comme si c'était Gryffondor qui faisait le plus de soucis. Rogue et ses aller/retours. Et pour finir, un sale traitre trop proche de sa sœur à un moment. Plus depuis qu'il avait gardé sa sœur la moitié de la nuit.

- Là, Peter !

- J'ai vu. Mais, il est encore trop stressé pour être attrapé comme cela. J'ai un plan, néanmoins. Alors, patience. Bon, Silarwen ? On rentre. Madame Chourave va se demander où l'on se cache si on n'est pas dans les serres.

- Ni dans la tour d'astronomie. Et ni avec les elfes ou Luna.

Ils ricanèrent mais Sirius pointa qu'ils devraient se presser pour ne pas tomber à une des créatures cauchemardesques de la forêt interdite. Il était vrai qu'il avait vu plusieurs grosses araignées mangeuses de chairs. Et s'il y en avait d'autres plus dangereuses, il aurait fait appel à un Sorceleur pour s'en occuper. On ne laisse pas proche d'une école remplie d'enfants inconscients, un nid de monstres. La seule chose que les enfants avaient comme règle, c'était de ne pas rentrer dans la forêt. Ce qui était très agaçant pour lui et sa sœur. Beaucoup d'ingrédients se trouvaient dans la forêt. Ainsi que le lien avec la magie qui était étrange dans le coin.

Ils descendirent par le passage de la cave et arrivèrent jusqu'au saule cogneur. Celui-ci baissa la branche vers lui à leur retour et il donna le présent de passage. L'arbre sembla satisfait car il n'eut aucun coup de branches. Sa sœur sur ses épaules, il remonta jusqu'au passage secret suivant pour redescendre aux dortoirs.

Il vérifia plusieurs fois que personnes n'était à l'angle via la carte et ainsi, arriver sans être remarqué à l'endroit voulu. Il passa à l'angle lorsqu'un truc roux lui sauta dessus, se collant à son visage.

- Putain de bordel de merde !

Il décrocha l'attaquant, rattrapant sa sœur inextrémiste. Il ne sentit aucune blessure, rien. Mais, se retrouva avec une masse de poil dans la main.

- Miaou ?

Il fixa un chat, roux, poilu, une queue touffue la truffe légèrement écrasée. En fait, il avait l'impression qu'on avait laissé le chat frapper son visage contre le mur et avait conservé l'air agacé.

- Salut toi ?

Il tourna la tête, entendant un second miaulement plus agressif. Le chat orange monta sur son épaule et miaula après un second chat. Il reconnut Miss Teigne, la chatte de Rusard. Il se sentait, avec sa sœur à moitié à l'envers, comme le terrain d'un futur combat.

- Mandos ? Je peux revenir la tête à l'endroit.

- Je te lâche, tu te réceptionnes ?

- J'suis prête !

Il lâcha sa prise et sa sœur se réceptionna sur ses bras pour ensuite se laisser rouler et revenir sur ses pieds en face de la chatte caractérielle. Celle-ci monta son dos, tentant de se faire plus grosse qu'elle n'était. Il garda néanmoins la monstruosité orange dans les bras. Sa sœur se pencha vers miss Teigne avec les doigts en avant.

- Si elle te griffe, tu ne te plains pas.

- Mais … je suis sûre qu'elle est gentille en fait.

Il roula des yeux et regarda le chat roux qui était en fait un peu humide. De même pour miss Teigne. Les deux avaient dû se faire arroser par quelque chose. Il entendit le ronronnement et tourna la tête en voyant sa sœur grattouiller sous le cou de la gardienne intransigeante, selon les autres Poufsouffles.

- On va la ramener à Rusard. Et on va trouver le propriétaire de celui là.

Le chat roux ronronna lorsqu'il commença à gratter entre les oreilles. Le tout, avec les animaux, c'est de ne pas être une menace. Bien qu'il en soit une en fait. Silarwen put prendre Miss Teigne entre ses bras et la gardienne caractérielle ronronna en sentant les doigts gratter sous son cou.

Ils trouvèrent Rusard peu après, engueulant un fantôme qui avait lancé des boules à eaux sur les chats. Il fixa un moment l'échange et le fantôme qui se moquait de l'homme sans pouvoir. Triste en fait à écouter.

- Monsieur Rusard ? J'ai trouvé Miss Teigne. Je vous l'ai rapporté.

L'homme se tourna vers sa sœur et hésita sincèrement entre les insulter comme il le faisait toujours, ou les remercier. Il préféra ne rien dire en prenant son chat et partant. Il regarda le matou orange entre ses mains. Celui-ci était bien installé en fait.

- ... je vais faire quoi avec ça ?

Le chat sauta de ses bras et miaula vers lui comme pour le remercier. De toute façon, ils devaient retourner au dortoir si on ne voulait pas lui poser des questions. Et puis, la moitié des personnes étaient absentes en fait avec les vacances de fins d'années. C'était un peu étrange de s'adapter au calendrier. Il ne bénirait jamais autant sa mère de leur avoir appris un peu plus de l'Angleterre. Sinon, il serait complètement perdu. Et il détestait être perdu.

Il arriva à la salle commune avec sa sœur. L'un des elfes de maison était là avec plusieurs objets entre ses mains. Il reconnut l'un des plus anciens de Poudlard. Celui-ci avait des cuillères ainsi que des assiettes emballées. Il haussa un sourcil.

- Maitre Roche ! Je suis content de vous voir. Nous voulions vous donner un cadeau … vous avez été si bon avec nous.

- C'est gentil. Si vous voulez, demain, je viens manger avec vous …

- Oh non. Nous ne méritons pas …

- Si. Vous le faites. Pas vrai Sili ?

- Oui! Avec le lembas et les thés, on se sent un peu moins loin de la maison. Et maman aime bien ajouter de la confiture sur les lembas depuis que tatie Cassandra lui a appris à en faire. Alors, merci.

- Nous sommes là pour vous servir.

Il disparut dans un claquement de doigts, les laissant avec des cadeaux assez intéressants : des assiettes différentes, des couverts qui n'étaient pas assortis et deux tasses qui avaient vu de meilleurs jours. Mais, ça venait du cœur. Il grommela néanmoins après être sûr qu'aucun elfe n'était présent.

- Ils me donnent mal au cœur à vouloir nous servir. Ils disent qu'ils ont le choix mais … ça ne m'enlèvera pas l'idée qu'il y a plus en dessous.

- Comme les histoires de Faust sur les Aen undod ? Que certain sont partis, les Seidhes sont restés.

- Yep. Et que dans ceux partis, certains sont devenus ça en arrivant ici. Bon, Silarwen. À la douche. Il a fait froid dehors, j'aimerais terminer la soirée au pied de la cheminée avec morceau de bois à tailler et ne rien faire d'autres.

Il la laissa tranquillement partir récupérer ses affaires et rejoignit la douche. Lui-même profita pour laisser ses affaires trempées dans un coin pour se changer dans quelque chose de plus chaud. On lui avait parlé des festivités de yule. Il avait fait en sorte d'être introuvable pour la journée. Il avait entendu plus d'une fille vouloir l'inviter pour des raisons obscures à Pré-au-lard. Sans oublier l'odeur étrange dans des chocolats qui lui avaient été envoyés. Adrian et les jumeaux lui avaient commenté que c'étaient peut-être des chocolats avec des potions d'amours dedans. Il avait tous mis à la poubelle. Cédric avait commenté que c'était une très bonne idée et en avait touché un mot à Chourave pour la suite.

Le jour de noël, il reçut les deux cadeaux de Sirius, mais, aussi un étrange tissu. Il y avait un mot dessus qui le fit tiquer. "Ton père m'avait confié cela avant sa mort, fais-en bon usage."

Il resta un instant, touchant le tissu fin. Étrangement, il était assez solide. C'était une cape avec une capuche. Il la regarda un moment avant de la passer alors que sa sœur profitait du collier que lui avait offert Sirius. Le vieux cabot avait eu une bonne idée en prenant une fleur de Lys en l'honneur de leur mère. Et, il avait vérifié, parce qu'il était parano, les enchantements du collier. Sirius avait demandé aux gobelins un sort de protection, mais aussi, un portoloin d'urgence qui la ferait atterrir à gringott si un sort ou une attaque venait trop proche d'elle et risquait de la tuer ou de la blesser gravement. Il avait modifié le sort pour que le portoloin l'amène vers lui en premier. Et si lui-même était en danger, ce serait gringott.

Il entendit une exclamation de surprise et tourna la tête vers Silarwen qui le fixait à présent avec de grand yeux.

- Un souci ?

- /T'as été décapité ! Mais Ta Tête Flotte ! /

Il baissa la tête et écarquilla les yeux. La cape le rendait totalement invisible. Il attrapa la capuche et se recouvrit le visage. Sa sœur commença à le chercher alors, levant les bras. Il ouvrit la cape et l'attrapa, la mettant alors dessous. Cette fois ci, ce fut Cédric qui paniqua en rentrant à cette seconde. Ils avaient disparu tous les deux.

- ROCHE ? Ta sœur a disparu et … !

- Calme, idiot. ... quelqu'un m'a offert une cape d'invisibilité.

Il défit celle-ci et la posa sur son épaule, à moitié plier. Sa sœur regardait le tissu avec fascination. Il avait entendu parler de la cape. Sa mère avait dit que la cape était dans la famille Potter depuis des générations selon son père James. Et que oui, quelqu'un l'avait emprunté mais elle ne savait pas qui. James ne lui avait pas dit mais il avait été agacé les jours précédents l'attaque car il avait dit qu'ils auraient pu l'utiliser pour partir sans que personnes ne puissent les voir. Mais la cape pouvait être utile. Mais, d'abord, il devait vérifier plusieurs choses. Comme des sorts de traces par exemple.

- /On peut aller voir Luna ? /

- /Allons y. j'en profiterais pour voir ce qu'il y a comme sorts sur cette cape. /

Sa sœur partit en courant récupérer des chaussures et ils se dirigèrent vers le dortoir des Serdaigle. Luna était là, avait un nouveau collier en bouchon. C'était intéressant comme objets de décorations. Il devrait l'introduire aux pierres à particularité magique. Ça devrait très certainement intéresser la jeune fille. Il revit à nouveau le chat orange néanmoins. Celui-ci était dans les bras de Hermione. Celle-ci aurait dû rentrer mais ça avait changé à la dernière minute. Une histoire de fuite d'eau. Il était curieux de Londres mais ne pourrait pas y aller avec les sorciers qui le surveillaient d'un peu trop prêt.

- Hermione. Monstruosité orange.

- Mandos ? Que fais-tu là ?

- Je viens voir la petite Luna avec ma sœur. Et hier, cette chose m'a sauté à la tête. Ça a un nom ?

- Pattenrond … je le sors car il n'arrête pas d'attaquer l'un des animaux de compagnie d'un des membres du dortoir. Un pauvre Rat très vieux.

Il regarda le chat orange qui avait surement trouvé en fait Peter. Si Peter Pettigrow trouvait la mort manger par un chat, ça serait tellement drôle en fait. Mais ça n'aiderait pas Sirius.

- Luna !

- Bonjour Silarwen … Tu as eu un beau cadeau ?

- Oui ! Regarde ce joli collier. /C'est une fleur de Lys, comme pour la Téméria et maman. /

Luna pencha la tête sur le coté. Il traduisit sa sœur qui avait oublié de parler en anglais. C'était un peu compliquer quand même parfois. Bien qu'il y avait des langues très intéressante où il pourrait récupérer un dictionnaire pour le changer en code.

Luna eut un sourire en regardant le collier avant de regarder le ciel qui commençait à se couvrir. Elle fixait celui-ci comme regardant au travers. Hermione commenta à coté que Luna était très souvent dans la lune. Cependant, Luna le regarda alors.

- Lorsque la conjoncture des sphères s'est faite ici, c'était le jour où le voile de la Samhain était au plus fin. Et vous êtes tombé. Ça a dû faire mal ?

- … d'où connais-tu ce terme ? Sili ?

- J'ai rien dit ! je te jure.

Hermione alterna son regard entre Luna et lui. La Serdaigle eut alors un petit sourire rêveur avant de pointer l'une des tours par la fenêtre. C'était celle de la cour dans laquelle il était atterri selon tout le monde.

- On peut aller voir couler le temps ? Il paraitrait que c'est un très bel endroit à voir pour regarder tout Poudlard. Bien que je préfère la tour d'astronomie.

- / Bordel de merde. Sérieusement ? Tu as une piste ? /

- Mandos ? En anglais s'il te plait ? Demanda Hermione.

Il ne répondit pas mais demanda à Luna de les guider. Celle-ci les emmena jusqu'à l'horloge devant laquelle il passa tous les jours. Il regarda autours, cherchant.

- C'est une horloge, Mandos. Rien de plus.

- Un des mages qui m'a appris la magie m'a toujours dit une chose … L'évident te trompe, et le secret est en face de tes yeux.

Il regarda chaque recoin, bougeant la tête. Il prit appuis sur un des pans de murs et commença à se hisser dans les parties supérieures. Il entendit parfaitement la panique de Hermione qui le regardait faire. Il arriva au niveau des aiguilles et se laissa la tête en bas les regarder, utilisant alors la poutre. Il poussa alors sa magie et écarquilla les yeux. Là, une rune qui ne laissait apparaitre qu'une trace, répondant à son appel. Mais, ce n'était pas complet. C'était … juste un phare. Rien d'autre. Ça n'expliquait pas le portail. Certes, il avait l'hypothèse qu'il était atterri par là avec sa sœur. L'ouverture avait été fait par ce focal de magie.

Il se laissa glisser alors et les élèves poussèrent des cris. Il termina de murmurer le sort et atterrit sur ses pieds sans encombre au sol.

- Espèce d'abruti fini ! Crétin décérébré ! Mangeur de feuille atrophié ! Pignouf !

Il regarda Hermione devant lui qui s'agitait en panique. Et il sentit un elfe de maison à cet instant s'accrocher à lui avec les yeux pleins de larmes de terreur.

- Euh … je ne craignais rien ?

- ET tu penses être drôle ? Tu as pensé à ta sœur ?! À tes parents si tu mourrais stupidement ?!

Était-il en train de se faire engueuler par une adolescente de treize-quatorze ans ? Il tourna la tête vers Pucey qui était là, la gueule ouverte. Bon, il n'aurait pas d'alliance de ce coté là pour calmer la furie devant lui. Silarwen se marrait à coté, accrochée à Luna.

- Hermione … j'ai toujours fais cela ?

- C'est pas une putain de raison ! On a cru que tu allais éclater ton crane au sol. Abruti d'idiot congénitale à la cervelle bouffée par un dégénéré.

Il y eut un silence autours. Il regarda Hermione et sa sœur lui donna un coup dans le bras. Surtout que beaucoup de personnes regardaient Hermione rouge pivoine pour avoir juré avec une telle férocité.

- / Félicitation, 'Dos, tu as réussi à faire jurer quelqu'un. /

- / Merci, c'est le talent. Et les leçons de langage d'oncle Talar. /

- / Longue vie aux leçons de Talar/, termina Silarwen en riant.

Cependant, les rires se calmèrent dès qu'un raclement de gorge rappela à l'ordre les personnes présentes. Il tourna les yeux et regarda Rogue qui le fixait sombrement.

- Une agitation et qui trouvons nous ? Potter.

Il allait finir par mettre son poing dans la tête du professeur. Mais sa mère serait déçue. Toutefois son père fier d'avoir mis le poing. Choix difficiles. Cependant, Adrian se tourna vers son chef de maison.

- Pas exactement … On vient de découvrir que Granger pouvait jurer. C'est mignon. Cerbin … fais-moi penser à te payer pour cela. Je suis sûr que tu pourrais même faire jurer Dumbledore.

- /Je prends le pari. /

Les jumeaux lui avaient déjà donné le pari de le faire en moins de trois ans. Il était sûr qu'il pourrait faire jurer le directeur. Mais, il ne voulait pas être seul avec néanmoins. Il avait pas du tout confiance dans les yeux pétillants de magie. Cependant, il avait trouvé un point intéressant dans Poudlard. Ce qui voulait dire qu'il y avait certainement quelque chose, un artefact, qui avait été utilisé pour le faire venir. Il en était sûr à présent. Ce n'était pas le fruit du hasard ou autre chose. La Rune du mur portait encore des traces de Magie fraichement utilisée. Ce qui voulait dire que quelqu'un avait délibérément ouvert un portail pour le faire venir. Il grogna fortement.

Il y avait beaucoup d'artefacts qu'il savait capable de passer d'un monde à un autre. Il avait lu pas mal de chose dessus. Sa mère avait un petit collier qu'elle avait depuis toute petite. Elle disait que c'était ça qui l'avait protégé et aidé à l'époque lorsque Voldemort est venu chez eux. Ce collier avait ouvert le portail avec sa magie et la puissance de la Samhain. Enfin, c'est ce qu'elle soupçonnait. Elle n'avait pas beaucoup de souvenirs de l'évènement. Il se doutait que ce soit la même chose cette fois ci pour lui et Silarwen. Un artefact capable d'ouvrir un portail, la nuit de la Samhain et surement autre chose qui pu permettre de "choisir" qui faire venir.

Il pourrait essayer de suivre le fil de magie mais il allait avoir besoin de matériel. Et on ne trouve pas des ingrédients comme cela. Et il était sûr, avec ce qu'il avait lu sous les conseils de Brakmar que les sorciers n'apprécieraient pas qu'il use de rituel de sang. Certes, il n'était pas très à l'aise non plus. Ça demandait toujours énormément. Cependant, grâce à Luna, il avait le premier point de départ alors qu'il pataugeait dans l'inconnu depuis plus de deux mois.

- Je suis dans votre dette, Luna Lovegood.

- Non ... je pense que les nargoles ont été trop envahissants. Peut être qu'il faudrait faire appel à un professionnel.

- J'en connais plusieurs mais ils ne viendraient pas ici pour tout l'or du monde.

Il ignora le professeur Rogue pour retourner à son occupation favorite, s'entrainer. Et puis, si Hermione avait eu peur de ce qu'il avait fait. Elle ne devrait pas savoir qu'il s'amuse à escalader les murs du château pour s'entrainer et ne pas perdre. Et qu''il emmenait très souvent sa sœur. Sans oublier que plusieurs des Poufsouffle le savaient. Au début, ils avaient tenté de l'en empêcher, puis, ils l'avaient suivi à Balai. Et maintenant, certain voulait apprendre. Il leur proposerait lorsqu'il ferait moins froid. Les murs gelés étaient trop durs pour les mains.

Il avait en projet de s'occuper de Peter dès la fin de l'hiver. Il devait trouver un moyen de rentrer dans le dortoir des Gryffondors et récupérer le rat sans que celui-ci ne se doute de quoique ce soit. Après, c'était juste une question de trouver la bonne personne à qui le donner pour innocenter Sirius. Il devait surtout trouver ce qui l'avait amené ici.

- Grand seigneur Aen Seidhe ?

Il tourna la tête vers l'elfe de maison qui était rentré dans la salle de classe vide. Il rangea son épée dans le sac sans fond et posa son genou au niveau de l'elfe. C'était l'un des anciens des elfes de Poudlard, Pax. Celui-ci avait surement quelque chose d'important à lui dire vu la façon dont il tordait ses mains.

- Je t'écoute.

- Il y a plusieurs salles secrètes dans … Poudlard. Peut être … si vous cherchez dedans ? Vous aurez votre réponse ? Je suis un mauvais elfe. Vous ne serez pas intéressé par …

- Stop, Pax ! Merci d'avoir pensé à moi. S'il existe des salles qui sont secrètes, alors oui, j'aurais peut être la réponse que je cherche. Tu me les montres ?

L'elfe eut un sourire allant jusqu'aux oreilles. Il le mena à trois endroits différents. Un couloir au troisième étages où un objet ancien fut gardé selon l'elfe. Les élèves n'y vont pas pour des raisons évidentes. Les pièges et autres s'y trouvaient encore même si l'objet a été détruit et le voleur avait trouvé la mort. Le second lieu fut dans les cachots avec un ancien laboratoire de potion derrière un mur de pierre non loin de la salle des Serpentards. La dernière salle était une pièce qui le laissa sans voix au septième étage.

Il regarda l'elfe qui lui avait demandé simplement de penser à ce dont il avait besoin et de marcher dans le couloir. Ce fut une surprise lorsqu'il vit la porte apparaitre et une salle remplie d'objets apparut. Il referma la porte. Il avait pensé simplement à trouver une salle où il y avait des objets. Il refit la même chose, mais en pensant à trouver une solution pour s'entrainer. Là, ce fut une salle d'entrainement avec des mannequins, un petit parcours d'obstacle.

Ça pouvait l'aider franchement en fait cette salle. Ça lui évitait la forêt interdite ainsi que les rondes des professeurs et des détraqueurs. Et il pourrait emmener sa sœur sans danger ici. C'était parfait.

Il redescendit vers la salle commune pour voir le professeure Chourave avec une lettre pour lui du ministère. Il grogna, regardant celle-ci.

- Un souci, professeure ?

- Eh bien. C'est en rapport avec votre gardien pour l'été et celui de votre sœur ... Plusieurs personnes se sont proposées.

- / qu'ils aillent se faire foutre !//

- Je suis sûre que vous venez de jurer, encore une fois. Ceci est ... un courrier qui vous … convoque pour rencontrer l'un des juges pour enfants. Je sais que vous avez encore votre mère. Mais, il serait peut-être judicieux de …

- Non. Ma sœur reste proche de moi. Et je refuse de suivre une famille qui sont surtout là pour vérifier l'état de la bourse !

Il nota l'air d'accord de la professeure. Celle-ci soupira, lui donnant quand même la lettre.

- C'est une discussion que vous aurez avec votre gardien magique. Vous avez de la chance que ce soit Dumbledore.

- Il ne l'est pas.

- Pardon ?

- Les goblins m'ont informé de qui est mon gardien magique. Et ce n'est pas Dumbledore. Je vous donne un indice. Il a au moins une fois par semaine sa tête en première page de journal.

Il tourna des talons et rentra dans la chambre pour s'écraser dans le lit. Il regarda la lettre et plissa le nez, lançant une myriade de juron dans le vide. Il siffla et Hugin sortit des ombres, attendant alors. Il attrapa le parchemin et la plume avant de le donner au Krebin. Les gobelins allaient avoir la lettre dans l'heure. Et ils allaient faire en sorte de vérifier qu'il soit légalement adulte et que les papiers soient terminés et signer par un des responsables du ministère depuis longtemps. Mais aussi, préparer l'une des maisons que sa famille possédait jusqu'à ce que Sirius puisse les prendre.

Quelqu'un pourrait lui dire qu'il ne devrait pas faire confiance à Sirius Black comme cela. Mais ce que les gens ignoraient, c'était qu'un parrain magique ne peut pas faire de mal à son filleul ni physiquement, ni magiquement. C'est un serment magique. Raison pour laquelle il ferait confiance à Sirius pour protéger sa sœur.

Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait se laisser faire. Il avait appris auprès des meilleurs. Bien qu'il n'avait jamais torturé personne. Il était un soigneur, pas un boucher. Et son père préférait que cela reste ainsi. Et lui aussi.


Ahh, Notre ami est de mauvais poil. Dumby, peux tu comprendre que tes plans tombent à l'eau ?