Hello ! Prêt à repartir pour suivre Mandos Roche et sa soeur à Poudlard pour faire hurler le monde sorcier tout en cherchant à rentrer chez eux ? Moi j'en suis.

Reviews :

- lesaccrosdelamerceri : Comme dirait la mort : Il n'y a ni retard ni avance dans les rendez vous, il est à l'heure à laquelle vous l'avez choisi. XD ! Et certains choisissent un rendez vous entre deux créneaux. C'est dangereux, non ? ^^

- lala : Toujours un plaisir que cela te plaise. Et voici la suite attendu.

- Yuwine : Silarwen est vraiment adorable. On sait ^^. Son frère pense que c'est une arme mais ne le dira jamais à voix Haute. Quant à Roche, oui. certaines personnes souhaitent qu'il ne tente pas de les tuer pour passer sa rage. Et certains de l'unité des Stries se tiennent plus que bien pour ne pas finir en cible.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue


Chapitre 18 :

Il souhaitait presque actuellement, avec sa sœur, écouter les cantiques du feu éternel que d'écouter les insultes, même pas inventives, de certains élèves. Sa sœur tira la langue à Warrington à nouveau et il la retourna pour qu'elle termine sa leçon. Si ça continuait, il y aurait un accident. Un accident et ce ne serait même pas lui. Il faut dire que Pax était un ancien elfe de la famille Potter. À la mort des Potter, il avait été invité à Poudlard jusqu'à ce qu'il le récupère. Ce qui faisait que l'elfe de maison était toujours avec lui ou sa sœur, à présent.

Leur devoir terminer, il rangea ses affaires et fut imité par Silarwen. Il descendit les marches pour rejoindre le parc. Il avait besoin de tirer sur quelque chose. Il arrangea son arc sur le dos et son carquois. Avec la neige fondu est les beau jours à nouveau là, il pourrait explorer un peu plus la forêt interdite. De plus, il était en colère. Simple fait, Ron avait gueulé comme un fou lorsque son rat avait disparu et avait accusé le chat de Hermione. Ce qui l'amenait à la migraine suivante en les entendant se plaindre. Il s'était installé assez loin des deux le temps que cela se calme. Mais, Peter Pettigrow n'était plus exactement dans Poudlard et en même temps, oui.

Mais, lorsqu'il l'avait dit à Sirius, celui-ci était devenu encore plus erratique qu'avant. Il avait besoin d'un soigneur de l'esprit. Et même Sirius le disait lorsqu'il sortait de sa crise. Les détraqueurs avaient fait beaucoup de dégâts.

Il descendit vers la cabane de Hagrid. Un des centaures avait accepté de venir à leur rencontre pour les emmener dans les terrains de chasses. Il vit alors le garde chasse lui faire un geste pour venir le voir. Il fronça les yeux et tourna son attention vers Silarwen. Il … appréciait Haggrid. L'homme n'était pas méchant pour deux sous. Non. Il était même très sympathique. Le seul souci qu'il lui reprochait était la confiance aveugle envers Dumbledore.

Il arriva vers la cabane du garde-chasse et salua d'un mouvement de tête.

- Mandos, je suis content de te voir. Tu devrais faire attention à ne pas aller en forêt. Le professeur Dumbledore a dit …

- Que Sirius black s'y balade sans oublier les détraqueurs. Je vais juste tirer à l'arc avec les centaures dans la clairière de l'étang non loin.

Il se dirigea vers les sous-bois lorsqu'il entendit le demi-géant l'appeler de nouveau pour une demande particulière. Il tourna la tête à nouveau.

- Tu connais le petit frère de tes amis, Fred et George ?

- Ronald Weasley ? Oui ?

- Pourrais tu aller lui dire que j'ai quelque chose qui lui appartient. Avec les détraqueur présent et Buck blessé, je ne tiens pas à …

- Je comprends … je vais vérifier si les centaures sont là et veulent tirer avec moi puis j'y vais.

Il passa le sous bois et avança un peu. Il attrapa une flèche sans pointe mais avec un petit roseau taillé et accroché. Il tira dans les airs et un son strident résonna. Un second répondit et il ne fallut pas attendre pour voir Firenze, l'un des premiers centaures qu'il avait rencontrés.

- Caedmil, Firenze. La partie de tir … ?

- Bonjour, jeune Cerbin. Non. La lune n'était pas favorable. De grand changement attende ce soir.

Il soupira en hochant la tête. Sa sœur soupira en tournant des talons pour ressortir en saluant Firenze à nouveau. Celui-ci indiqua qu'il renverrait un message pour leur dire où ils seraient. Il remonta à l'école. Peut-être qu'il pourrait voir avec le professeur Chourave pour trouver un endroit où il pourrait pratiquer l'arc ou encore les passes d'armes avec d'autres. La salle va et vient était intéressante mais il manquait des adversaires. Bien que Cédric est trouvé amusant d'apprendre à utiliser une épée. Il restait un novice qui manquait de bons réflexes. Si un sort lui arrivait dessus, il y aurait des soucis.

Ron était facile à trouver puisqu'il l'avait vu avec, étrangement, Draco dans la grande salle. Il arriva sur ce qui semblait être un tournois d'échec entre les deux. il arriva à coté de Fred qui riait en pariant contre plusieurs Serdaigle sur la victoire de son frère.

- Qui mène actuellement ?

- Il semblerait que ils soient sur un match nul si aucun des deux n'a de plans.

Il hocha la tête à la réponse de George. Ou était ce Fred ? il n'était pas très sûr. Il se tourna vers Cédric qui lui donna le journal du jour alors que Silarwen s'installa pour prendre un chocolat chaud. Il regarda du coin de l'œil sa sœur vainement tenter de partager sa tasse avec Pax qui répétait à nouveau les phrases comme : « un mauvais elfe de maison ne peut pas avoir le droit à un chocolat ».

Il grimaça en lisant les nouvelles de la société anglaise. Il baissa la gazette du sorcier en maugréant sombrement.

- J'ai connu des merdes moins nauséabondes. On dirait une mauvaise histoire avant un Pogrom. / j'ai même des envies de faire Scoia'tael là et déclencher une révolte./

De nouvelles lois contre les non-humains avaient été promulgués. Les sociétés lycanthropes et vampire étaient frappés cette fois-ci. Il y avait, pour sa part, une sale odeur. Il était le seul Aen Seidhe du monde avec sa sœur. Certes, par son père de naissance, il avait la protection par le titre de Noble, mais, quelqu'un pourrait très bien jouer sur cela pour l'empêcher de rentrer.

Il avait cette mauvaise impression en lisant les journaux sorciers. Il y avait cette « théorie » du sang. Il n'avait avec quoi le comparer chez lui à part les fanatiques du feu éternel. Et, avec les livres de sciences des non-mages, il trouvait que la théorie des sang-purs était une fumisterie sur le point d'imploser dans les prochaines années. Les jumeaux Weasley étaient d'accords avec lui bien que leur mère espérait qu'il trouve une place dans le ministère. Ils avaient entendu leur parents s'inquiéter sur l'avenir de la jeunesse sorcière européenne.

Il plia le journal et attrapa celui américain auquel il s'était abonné sur le nom de Talar Wyzima. il préférait des alias et Hugin était le plus retord des oiseaux. Il avait noté, une fois, que son Krebin était revenu avec un morceau de tissus très coloré et un peu de sang. Ce qui voulait dire que quelqu'un avait tenté de lui prendre les lettres. Chose très compliqué avec un familier comme oiseau messager.

Il revint à sa lecture et soupira. Ce n'était pas mieux. Il semblerait que la société sorcière voulait conserver beaucoup de choses sans faire des concessions. Ça, ça lui rappelait les mages du conclave qui voulait très clairement le pouvoir lorsqu'on regardait le jeu qu'était la politique de loin et avec les informations. Il n'était pas un espion mais il appréciait d'être au courant. Au moins, ça lui permettait de partir d'une ville ou d'une région en prévenant un maximum de personnes lorsqu'un pogrom se préparait. Il plia le papier et vint à la dernière lettre de sa correspondance. Il y avait le symbole de gringott dessus. Il ouvrit celle-ci et eut un sourire. Plusieurs maisons étaient utilisables et les derniers papiers attestant qu'il était adulte aux yeux de la société et gardien de sa sœur étaient enfin là. Il plia le tout et le rangea dans le doublon de son pourpoint.

- Ohh … la belle fleur … un lys n'est ce pas ? Dans le langage des fleurs, c'est l'emblème de l'innocence et de l'amour pur. Une si belle fleur. Et le bleu te va bien, corbeau. Tu aurais fait un très bon Serdaigle, Aen Seidhe.

- Bonjour Luna. Certes, j'aurais fait un bon Serdaigle en apparence … j'aurais moins supporter la vie continuelle dans la bibliothèque.

- Il est vrai que la plus grande valeur que tu protèges est la loyauté et la tolérance.

Il hocha la tête en présentant la place en face de lui. Elle tendit alors un journal. Il la remercia en attrapant le chicaneur et le retourna à la surprise de Cédric.

- Pourquoi tu … ?

- Les Lovegood sont très doués pour cacher des informations intéressantes. Il faut juste savoir … prendre la situation par un autre sens.

Il se mit à rire en relisant les nouvelles entre les articles. Il entendit un juron et redressa la tête pour regarder Draco qui venait de se dresser. Point important, il était actuellement regardé par plusieurs personnes sans raisons, l'air accusateur. Le blond grogna et présenta alors sa main au Cadet Weasley.

- Je m'incline face à ta victoire et présente les excuses de ma famille envers la tienne en tant qu'héritier Malefoy.

Il vit Ron se dresser et presque commencer à se vanter. Il roula des yeux mais Ginny, la cadette, donna un coup de coude à son ainé qui se tendit et regarda Draco, plus rouge que ses cheveux. Il se redressa plus droit et présenta sa main pour saisir celle du blond qui avait attendu patiemment.

- Et je les accepte à la condition qu'on se refasse un match !

- Je t'écraserais la prochaine fois, Ronald … Ricana Draco.

- La prochaine fois … je te demanderais de m'appeler par autre chose que Ronald, Malefoy, si je gagne.

- Eh bien, je demanderais que tu es au moins effort exceptionnel en potion et enchantement si on commence à monter les paris.

Il regarda Cédric et Adrian Pucey qui dormait sur la table des Poufsouffles du regard. Qui interviendrait cette fois ci pour le match des plus jeunes ? Ils entendirent juste un son semblable à un coup à l'arrière du crâne des deux et se tournèrent vers Hermione qui avait les poings sur les hanches avec l'air agacée.

- Lorsque vous aurez terminé, vous pourriez aussi bien dire que vous êtes amis à présent.

- Jamais de la vie.

- Plutôt pourrir dans les fosses.

- Vous êtes deux têtes de mules qui êtes au même niveau tellement ça me désespère.

Le rire fut assez général pour ceux présent. Il revint aux informations un instant avant de plier le tout. Il pourrait profiter pour amener le journal à Sirius en début de soirée avant de rejoindre le banquet. Cependant, il y avait toujours Hagrid qui voulait voir Ron.

- Ron ? Hagrid voudrait te voir. Il a quelque chose qui t'appartient, semblerait-il.

- Oh ? Euh … d'accord ?

- On peut aller avec lui, Mandos ? Je pourrais voir Buck à nouveau !

Il regarda Silarwen avant de soupirer et hocher la tête. Cédric eut un rire en commentant qu'il ne savait pas dire non à sa sœur. Il le regarda et pointa du pouce celle-ci qui marchait devant en tirant le roux.

- /Je dois la protéger, l'éduquer, lui donner de quoi surmonter l'absence des parents. Elle sait qu'elle ne doit pas dépasser des limites. Et puis, elle a un accord. Elle termine ses leçons et elle peut demander. Ses leçons sont terminées et j'aime bien cet animal. /

- / d'accord. /

Il cligna des yeux en regardant alors le cinquième année de Poufsouffle. Celui-ci eut un sourire alors que le Serpentard à coté ricanait.

- Je t'avais dit que ça fonctionnerait.

- À force, je sens que je vais être obligé de vous l'apprendre réellement. Juste pour étendre votre vocabulaire. Et non, Hermione, tant que tu n'auras pas stabilisé avec Draco et les autres le diagramme, tu n'utiliseras pas ton sceau de rune de traduction.

La Gryffondor pinça ses lèvres. Il soupira avant de repartir à la suite des deux. Cédric se leva avec Adrian pour le suivre et discuter technique de Quidditch. Il écouta à moitié intéressé par le sport avant de pointer l'utilité dans des combats montés à cheval.

Ils descendirent jusqu'à la cabane de Hagrid dans une discussion un peu étrange des cavaliers montés de la Brigade Vrihedd et les meilleurs joueurs de Quidditch. Il fut mis au défis de faire un match contre les deux sur qui est le meilleur attrapeur. Même si Adrian n'était pas attrapeur.

Cédric pointa que les joueurs n'étaient pas armés. Mais Adrian ajouta que si ils étaient capable de faire cela à balais, alors, tirer des sorts serait aussi dangereux que des cavaliers archers. Voir même plus si on comptait les sorts de destructions. Lui-même hochait la tête en pointant Adrian et signalant que c'était principalement pour cela qu'il faisait la comparaison.

- CROUTARD !

Il sursauta et regarda le rat entre les mains de Ron. Silarwen se tendit alors qu'elle était accrochée à Buck. Hagrid avait trouvé Croutard. Il se tint assez droit mais garda la main vers sa ceinture de tissus. Il faut dire qu'il avait décidé de remettre sa tenue ainsi que ses armes pour faire la partie de tir à l'arc.

Ron présenta le rat à tous, sautant de joie. Il était tenté de dire au roux qu'il tenait en fait un adulte. Mais, sa sœur était trop proche pour l'instant. Silarwen se déplaça vers lui en gardant son sourire. Elle aussi était inquiète.

- Retournons au château. Je pense, Weasley, que tu dois t'excuser au chat de la petite Granger.

- Pucey a raison, commenta Cédric.

Il pinça ses lèvres et fit signe d'y aller. En emmenant Peter jusqu'au château, il y aurait plus de chance de croiser un professeur. Il aurait dû en parler à Remus Lupin. Il aurait dû parler de la carte du maraudeur et de Peter. Ça lui apprendra si ça tournait mal.

Surtout que la tempête commençait à monter au loin actuellement. Il garda derrière lui Silarwen sur la montée jusqu'au château. Cédric était juste après alors que Ron tenait son rat entre ses mains et ouvrait la marche. Un aboiement lui fit dresser la tête. Il tourna les yeux et jura cette fois ci à voix haute.

- / BORDEL DE … LE CON !/

Il entendit les autres paniquer sur un Sinistros. Mais, lui, il voyait un grand chien noir qui fondait vers le jeune Roux. Sirius était encore dans une de ses crises. L'ancien sorcier sous sa forme animagus attrapa le garçon. Il dégaina son arc mais il fut bousculé par Cédric qui tenta de tirer un sort. Le chien était déjà loin. Et Sirius se dirigeait directement vers le saule cogneur.

- Silarwen ! Remonte trouver un Professeur !

Sa sœur partit en courant alors qu'il prenait en chasse le chien. Il entendit vaguement les deux autres le suivre derrière. Mais, à la différence d'eux, il était habitué à courir. Il glissa entre les pierres pour rattraper le chien. Il allait dépecer Sirius pour le coup.

- Mandos ! Fais gaffe !

Il regarda le saule cogneur et sirius s'enfoncer dedans. La branche arriva vers lui. Il sauta juste à temps hors du chemin et attrapa la branche. Celle-ci se secoua avec assez de force pour lui donner de l'élan et qu'il saute sur une des branches. Mais, le saule n'apprécia pas sa présence, lui envoyant une nouvelle branche dans le ventre. Il se retrouva à rouler sur le sol avant de se remettre debout. Il grimaça à l'impact. Sirius allait l'entendre.

Il sentit une paire de main l'attraper avant qu'il n'y retourne.

- Hey ! Ce sont les Gryffondor les idiots ! Pas toi !

Il regarda Adrian inquiet alors que Cédric regardait le sol cogneur. Il grogna en pointant de sa flèche l'arbre.

- On a un gros chien qui vient d'emporter notre seul Gryffondor présent. Il est nécessaire qu'on aille le tirer de là.

- Et passer cette chose ?

- Tirez dans le nœud centrale avec un sort d'assommement. Ça le calmera assez pour qu'on passe. Et dépêchons avant que pire n'arrive.

Et pire n'était pas que Ron est des soucis mais plutôt, que Sirius se lâche sur Peter, empêchant alors la moindre possibilité d'innocence. Mais, dès que ce serait fait, il allait faire en sorte que l'adulte rencontre un soigneur de l'esprit. Si ça avait été des blessures ou des empoisonnements, il aurait pu faire quelque chose. Mais, ce qui touche à l'esprit, il laissait sa mère faire. Elle était bien plus douée et plus experte que lui dans le domaine.

Il concentra un sort dans sa main et revint à la charge. Il entendit les deux autres le suivre avec leur baguettes. Le Serpentard tira une première fois mais la branche intercepta le tir. Mais, cela permit à Cédric de lancer son propre sort. Ce dernier faillit toucher le nœud. Mais, l'arbre se cabra, évitant alors le tir pour les frapper avec ses branches.

Il courut sur le coté, lançant son sort. Celui-ci rasa le nœud à nouveau. Il gronda en attrapant son arc. Il allait tirer dans le tronc si cela continuait.

- Diggory, Roche ! Je le détourne et vous tirez.

Il regarda Pucey qui tira plusieurs sorts, faisant que l'arbre vienne vers lui. Il en profita alors pour concentrer un nouveau sort alors que Cédric tira à nouveau vers le nœud. Le saule cogneur évita à nouveau le sort du Poufsouffle mais directement vers lui. Il eut un sourire. En amenant vers lui les branches, Adrian avait permis à Cédric de placer le saule cogneur pour qu'il puisse le toucher.

L'arbre s'immobilisa à cet instant, assommer. Il prit une respiration et regarda les deux autres. Aucuns n'étaient blessés. Il fit signe rapide de passer entre les racines et ils descendirent dans l'ancien passage secret vers la maison hurlante. Il grommela tout le long en langage ancien sur ce qu'il allait faire au sorcier adulte.

- … C'est … la cabane hurlante … ?

Il tourna vers Adrian qui se tendait, gardant la main à la baguette et fixant le moindre recoin en croyant que quelque chose allait en sortir. Il ne dit rien, continuant de suivre les pattes boueuses sur le sol. Cédric s'étrangla en voyant alors les traces pendre forme humaine à un moment.

- Un animagus … oh Merlin … c'est peut-être Black. Il faut aller chercher un professeur.

- Un arrivera entre temps. Ma sœur s'en est occupé. Par contre, un va m'entendre.

Ils le fixèrent étrangement alors qu'il monta les marches pour arriver à la pièce. Il trouva Ron, terrifié. Encore plus lorsqu'il le vit passer la porte.

- Ne viens pas ! C'est … C'est …

- Sirius Black, je sais.

Il tourna la tête vers le sorcier qui semblait un peu désolé alors que Cédric et Adrian passèrent la porte après lui. Les deux menaçaient de la baguette le fugitif.

- Un mouvement, Black, et j'use de toutes les connaissances sombres de ma famille, gGrogna Adrian.

Sirius le regarda, amusé à cet instant.

- Tu l'as trouvé où le Serpentard fidèle ?

- Je lui ai sauvé la vie … mais t'es dans la merde, sache-le. Je vais te dépecer vivant et t'envoyer à l'asile !

Tous le regardèrent avec effrois. Il leva la main lorsqu'un sort frappa les baguettes des deux camarades. Il tourna la tête et soupira en regardant Remus Lupin qui venait de rentrer.

- Mumus !

- Sirius. Monsieur Roche … il y a quelque chose qu'il faut que vous sachiez …

Il regarda en soupirant le lycanthrope alors que ses deux camarades étaient tendus comme des cordes d'arbalètes. Cédric s'était quand même approché de Ron pour le protéger au cas où. Le professeur de défense contre les forces du mal poussa la porte en regardant les différentes personnes avec un air inquiet.

- Sirius … je suis désolé d'avoir cru à ta culpabilité … j'ai senti son odeur … et je l'ai vu ensuite … j'aurais dû … j'aurais dû …

- J'ai attendu douze ans ! Douze ans en prison …

Il pinça son nez encore plus fort. Surtout lorsqu'il entendit les petits bruits de déplacement. La porte fut rouverte en fracas et cette fois ci, ce fut le professeur Rogue qui rentra avec sa sœur accrochée à la hanche. De tous, il avait fallu qu'il aille chercher le seul qui les déteste. Mais, il vit derrière le professeur Chourave. Bon. Il n'allait pas lui en vouloir.

- Vous allez bien les enfants … S'empressa de demander le professeur de Botanique inquiète.

Sirius était terrifié et acculé. Remus ne savait pas quoi faire. Il était clair que ça n'allait pas en s'améliorant.

- Rogue, écoute …

- Fermez la, Lupin. J'aurais dû me douter que vous aideriez ce traitre. Un traite qui a aidé son ami Lycanthrope par le passé, il y aurait toujours un …

Il était temps que les problèmes d'adolescent chez les adultes s'arrêtent. Surtout avec un traitre encore dans les mains d'un gamin de treize ans actuellement.

- Silence bordel de merde ! Vous commencez à me les chauffer ! Goule atrophiée de la cafetière ! Black ! Assis !

- Mais …

- Assis ! Immédiatement !

À la surprise de tous, Sirius s'assit en marmonnant que ça allait être encore un fois de sa faute. Remus ouvrit et ferma la bouche. Il le fixa à son tour en soupirant puis pointa un second fauteuil. Il se tourna vers Rogue et Chourave qui venaient de fermer la porte et les deux clignaient des yeux. Adrian Pucey secouait la tête alors que Cédric se demandait sincèrement ce qu'il se passait.

- Ma mère étant vivante. Je sais qui est coupable ou non. Mais, qui m'écouterait ? Rien contre vous, professeur Chourave mais … Bref … Ron … lâche ton rat.

- Pardon ?

- C'est un adulte de plus de trente ans qui a dormi en tant qu'animagus dans ton lit. Tu ne veux vraiment pas le garder.

Le rat mordit à cet instant les doigts de Ron pour tenter de fuir. Sirius se dressa mais la lame d'une dague interrompit la course du rat, se plantant dans les bois, juste devant la truffe.

Il avait déjà une seconde lame à la main, regardant le rat par-dessous sa capuche. Cédric tira un sort rapidement et le rat commença à se tordre. Le corps s'agrandit, changea, prenant alors la forme d'un homme plutôt petit, à peine plus grand que Ron en fait. Lui, le dépassait bien d'une tête voir plus. Chauve, avec des cheveux fins plutôt sale. L'homme était plutôt flétri, montrant que le stress des derniers mois lui avait fait perdre pas mal de poids en fait.

Il nota avec une certaine satisfaction que des traces de la transformation était resté sur le visage humain, dont les doigts, les poils sur les joues, les petits yeux fuyants. Les yeux étant les fenêtres de l'âme, ça collait tellement à présent avec l'idée qu'il s'était fait du traitre depuis longtemps. Leur père avait indiqué un jour qu'il serait assez content de trouver le responsable de la trahison. Vernon Roche détestait bien une chose, les traitres. Et Peter Pettigrow était un traitre.

L'homme était encerclé, fixant la porte avec terreur. Mais, déjà Rogue et Lupin le pointaient du bout de la baguette. Ron était blême derrière, presque se tordant d'horreur d'avoir eu l'animal comme compagnon depuis toute ses années. Adrian siffla en se mettant à côté du Gryffondor. Il était sûr d'avoir entendu le Serpentard dire qu'il faudra trouver un bon sort de torture rien que pour l'homme.

Remus eut un sourire avenant si on ne sentait pas la colère sous-jacente qu'il avait. Quant à Sirius, il avait un sourire montant jusqu'aux oreilles. Le lycanthrope parla alors d'une voix assez posée même s'il était sûr que l'esprit promettait beaucoup de douleurs.

- Bonjour Peter, ça faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu.

- Sirius …. Remus … mes amis. Mes vieux amis.

La voix couinant lui donnait juste envie de tirer. Il osait ? Il osait dire cela comme si c'était normal ? Sa mère faisant encore des cauchemars vers la nuit de la Samhain. Elle regardait toujours autours, de peur qu'un jour une des capes sombres et masque en os arrive.

- Nous allons avoir une petite conversation, Peter. Particulièrement sur la nuit où James est mort et que Lily s'est retrouvée loin.

- J'ai un véritaserum qui n'attend qu'un traitre, commenta Rogue.

- Si tu l'as sur toi, Rogue, j'embrasse chacun de tes pas et demande à genoux devant mère magie que tu pardonnes ma connerie humaine, rigola Sirius.

- La ferme, Black, gronda le professeur de potion.

Peter se tourna vers Remus, tremblotant alors avec l'air le plus misérable possible.

- Tu ne vas pas le croire, Remus … il … il a tenté de me tuer …

Remus gronda sombrement, devenant alors plus droit et bien plus froid.

- Les rumeurs sont assez éloquentes … mais j'aimerais éclaircir quelques points, si cela ne te gêne pas, Peter.

- Il veut encore essayer de me tuer ! croyez-moi. Professeur Chourave … Rogue …

Il regarda le doigt qui était pointé en direction de Sirius qui restait assis sur le fauteuil en regardant le spectacle. En revanche, lui, il avait envie de prendre sa dague et faire taire Peter. Peut-être, plus, s'occuper de la jambe de Ron. Se faire mordre par un chien n'est jamais très agréable.

- Et comment ? Il était en prison, commenta sarcastiquement Adrian Pucey. Si vous avez été attaqué par Black, et que vous avez réussi à vous échapper. Le fait qu'il soit en prison vous aurait permis de sortir.

- Il connait la magie noire ! Des sorts que l'on ne connait pas ! Il aurait pu …

Il y eut un rire et tous regardèrent Sirius qui riait.

- Tu te cachais plutôt des petits sbires de Voldemort. Et oui, je dis le nom de cette face de serpent visqueux ! Et oui, je dis le nom de ton maitre !

- Sirius. Calmes. Prenez un carreau de chocolat.

Cédric le fixa étrangement et il haussa simplement des épaules. Et Peter se tourna vers eux.

- Je suis innocent ! Et si les partisans du mage noir m'avaient pris en chasse pour avoir envoyer en prison l'un de leur meilleurs amis …

- JAMAIS JE N'AURAIS TRAHI JAMES ET LILY !

Il croisa les bras en regardant les deux adultes dans la pièce. Le professeur Chourave sembla comprendre le problème et demander si quelqu'un pouvait arrêter la bataille d'écolier. Mais, Peter se tourna vers lui, s'accrochant alors à son pourpoint épais bleu.

- Harry … Harry … Tu ressembles à ton père … Tu ne vas pas les laisser me tuer, non ?

Toute la pièce devint silencieuse. Cédric marmonna un « Il y a de meilleures façons de se suicider ». Il regarda Peter qui s'accrochait à lui et il voyait bien les yeux qui cherchaient la baguette. Il serra le poing et eut un sourire vicieux qu'il tenait de son père, Vernon Roche. L'adulte termina au sol, le souffle court alors qu'il baissa son poing. Il avança, jouant avec sa lame maintenant sortie.

Il s'accroupit vers le sorcier avec un sourire goguenard et promettant beaucoup de douleurs. Cet homme avait trahi sa famille. Il avait mis en prison un innocent pendant douze-treize ans. Et il avait dormi dans le lit d'un enfant. Il releva la tête vers Ron qui était dégouté et horrifié.

- Ron … Je le frappe à nouveau ? Il a quand même dormi dans ton lit ?

- … Fais toi plaisir, marmonna Ron écœurer de l'homme gémissant au sol.

- Non, monsieur Roche, grogna Rogue. Même si ce serait un plaisir de voir l'étendu de votre colère … je crains que nous sommes … obligé de le garder en vie.

Il regarda Rogue avant de hocher la tête et revenir à Peter qui le fixait à présent terrifié. Il avait des traits de son père, mais aussi de sa mère. Et sa mère était terrifiante lorsqu'elle le voulait.

- Alors … petit point qui t'aiderait, Traitre. Ma mère est en vie. Et elle m'a tout dit. Et si on n'a pu aider Sirius, simple … Nous n'étions plus dans le même monde. On va gentiment t'emmener voir le ministère. Et innocenter alors Sirius Black qui est mon parrain magique. Il ne peut pas, humainement, me trahir, ni mes parents à l'époque. Donc, le traitre, c'est toi.

Le visage de rat se décomposa. Et les sorciers autours eurent une compréhension de la situation et surtout de la vérité. Chourave sembla même en colère et Rogue restait indéchiffrable avec son regard sombre.

- Bien … on va le ramener aux bloede dh'oine qui sert de maréchaussée. Ainsi, Sirius pourra être innocenté. Qui le ligote ?

- Je vais le faire, indiqua Remus avec une certaine anticipation.

Seulement, Peter bougea rapidement, sautant alors dans une direction. il se prépara à tirer un sort mais s'arrêta, blême. Un cri de panique se fit entendre alors que le traitre venait d'attraper Silarwen. Elle avait bougé pour regarder. Elle paniquait à présent alors qu'elle était maintenue par l'adulte. Et dès qu'il bougea un peu, la main griffue se plaça autour du cou.

- Vous allez me laisser partir. Ou je lui tords le cou.

- Mandos ! Pleura sa sœur.

- Relâche-la immédiatement et je ne ferais pas de ton corps un repas pour les corbeaux.

Peter se tordit un peu, reculant vers la porte en menaçant sa sœur. Il avait été idiot. Il aurait dû dire à Silarwen de rester bien derrière les professeurs. Pourquoi avait-elle bougé ?

Un mouvement se fit dans son champ de vision périphérique. Il vit la baguette terminée de bouger et la lueur rougeâtre partir.