Bonjour la compagnie ^^. Prêt pour suivre les pérégrinations de Mandos et sa soeur à Poudlard ?

Reviews :

- Lala : ... Alors... Petite erreur XD ! J'avoue, au début, je voulais le faire comme James, un Cerf. Mais, après réflexion, il a pas la même mentalité et j'ai changé d'idée. Il semble juste que j'ai omis de faire toute les modifications XD ! Et pour Remus, il fallait qu'il la retienne puisqu'il a eu le droit à Mandos toute l'année

- lesaccrosdelamerceri : merci pour la Reviews ^^ et l'émotion continue

- Mitub : Et voici la suite ^^. Profite aussi des autres histoires si ça te tente.

- sebferga : Merciiii ^^. Et je suis pas prête d'arrêter.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue


Chapitre 20 :

Il grognait en gardant sa tête contre la table de la salle commune. Il n'était pas le seul. Il faut dire que pour pouvoir être laissé tranquille, il avait dû passer les examens des BUSES. Et cela, puisqu'il n'avait pas pu trouver une meilleure piste pour rentrer. Il n'était pas le seul puis que les pieds de Cédric, qui travaillait aussi pour les Buses, dépassaient d'un des fauteuils et d'autres cinquième année au septième année étaient comme lui.

Silarwen tapota alors sa tête doucement, le forçant à bouger celle-ci sur le côté. Il la regarda étrangement puisqu'elle souriait.

- T'as fini tes examens ? Tu peux m'apprendre à combattre à l'épée maintenant ?

- … nieh ? … Sili … je crois que mon cerveau va fondre.

- T'es capable de retenir le contenu d'un livre en le lisant. T'es juste feignant.

Il faut dire qu'il passait plutôt ses journées à chercher dans les légendaires ou autres anciens textes qu'il pouvait avoir accès pour repartir. Et cela, en révisant quand même pour des examens qu'il n'avait vraiment pas envie de passer. Il se redressa et passa à coté de Cédric pour le pousser de son perchoir.

- Viens Cédric. Au moins que j'ai un truc à ma taille.

- … J'ai l'air de vouloir mourir, Mandos ? Commenta son camarade.

- Oui.

Il y eut un rire chez d'autres alors que l'attrapeur maugréa et se redressa. Il faut dire qu'il lui avait demandé d'apprendre à se battre à l'épée. Entre autres, ça semblait utile, selon lui, en Quidditch pour esquiver les cognards. Ou les sorts si c'était un duel sorcier. Il avait fait plusieurs duels sous la tutelle de Remus Lupin. Puis, ce fut Rogue qui reprit en douceur les cours avec sa blessure. Il faut dire que se prendre un sort de découpe dans le ventre n'est jamais bon. Raison pour laquelle il porte une armure, lui. Un sort sur une armure fait beaucoup moins de dégâts que sur du tissu. Certains voyaient à présent son point de vue. Actuellement, il était invaincu de Poudlard … Mise à part contre le maitre de duel qu'était le professeur d'enchantement.

Le professeur Flitwick avait proposé de parrainer le club de duel aux armes. Et, après avoir réuni assez de membres, le club ouvrit. C'était intéressant d'apprendre que plusieurs enfants de sang-pur avaient appris à se battre à l'épée. bien que ce soit un peu étrange, selon lui, la façon dont ils l'utilisaient.

Ils arrivèrent dans la salle qui avait été aménagée pour cela. Il savait que ça avait été compliqué à mettre en place pour le professeur après leur demande. Mais, il avait avancé alors un point que le professeur Dumbledore ne put s'opposer, c'était mieux que les étudiants pratiquent en sécurité que de le faire en dehors et gravement se blesser.

Il attrapa l'une des épées de Bois et la lança à son camarade qui faillit se la prendre en pleine tête, encore une fois. Le seul qui donnait un bon défi était Blaise Zabini. Mais, sa mère avait fait en sorte qu'il apprenne l'art des armes. Il paraitrait que ce soit pour honorer le père de Blaise.

Autre point, madame Pomfresh avait avancé que les élèves qui pratiquaient à présent l'activité physique avec lui étaient en bien meilleure santé que les autres élèves. Ce n'était pas pour rien que les non-mages faisaient du sport. Et non, le Quidditch, il ne le considérait pas comme du sport réellement. Il se mit en position face à son camarade alors que Silarwen se mit à son tour en position.

- Bien, on va répéter les pas. Je vais faire en premier les positions. Puis, ce sera votre tour.

Il leva son épée et annonça les passes en les faisant en même temps, se déplaçant sur la place et bougeant son épée. En haut, comme si un coup pouvait venir de là. Puis, sur le côté, la frappe, la parade, le recul, ainsi de suite.

Sa sœur imita par la suite avec Cédric. Il fit bouger l'épée de bois dans sa main avant de prendre une seconde et expliquer l'utilisation de l'ambidextrie. Ils firent cela un petit moment jusqu'à ce que quelqu'un les interrompe. Il tourna la tête en entendant le raclement de gorge et regarda le professeur McGonagall.

- Monsieur Cerbin ? Le professeur Dumbledore voudrait vous parler. Comme vous le savez, il y a toujours la question de votre foyer pour l'été. Et l'école va fermer d'ici la fin de la semaine.

Il grimaça sombrement. Pax apparut à coté de Silarwen et celle-ci attrapa la main de l'elfe. Il nota Dobby présent aussi. Draco devait avoir appelé ce dernier à un moment. Il l'appelait assez souvent depuis que Sirius Black avait été déclaré innocent.

Il suivit la sous-directrice. Celle-ci savait qu'il n'irait pas voir tant qu'il était seul, le directeur. Il monta le second étage et suivit jusqu'au bout du couloir face à la gargouille de pierre. La directrice de la maison Gryffondor s'arrêta devant celle-ci puis dit d'une voix distincte.

- Fizwizbiz.

Il haussa un sourcil. Ce n'était pas le nom d'une sucrerie ? Il secoua la tête et regarda la gargouille de griffon tourner sur elle-même et faire apparaitre un escalier. La vieille femme lui offrit un sourire avant de monter les marches. Il n'avait plus d'autres choix que de monter.

Il arriva dans un immense bureau assez lumineux séparer en trois pièces en fait. La première était avec un bureau central et les murs étaient couverts de portraits endormis. La seconde, en face, était une série de livre et bibliothèque. La troisième, sur le côté, avait beaucoup d'objets anciens qui puaient la magie en fait. La pièce était illuminée par trois grandes fenêtres représentant trois paysage lumineux. La sous directrice lui indiqua d'attendre qu'elle aille chercher Dumbledore et elle s'enfonça par l'escalier de la salle bibliothèque et monta. Il entendit juste le son d'une porte qui se ferme.

Il fut laissé seul dans la pièce. Il regarda autours un moment, cherchant néanmoins si rien ne l'attaquerait. Il entendit alors un léger chant et tourna la tête. Il regarda alors un magnifique oiseau, posé sur un pied. L'oiseau était un peu plus gros qu'un cygne mais n'avait pas un long cou. Par contre, il avait une collerette de couleur or qui ornait son crane fin. Son bec crochu indiqua bien un rapace mais les yeux émanaient une bienveillance hors du commun. Le plumage était comme une cascade de flamme.

Étrangement, ça lui rappelait Hugin. Si son Krebin était comme issus des ténèbres et de la noirceur, celui-ci avait une sorte de beauté étrange qui donnait l'impression que le manteau même de la nuit s'était changé en oiseau. Là, l'oiseau était la lumière dans sa splendeur matinale. C'était comme regarder un lever de soleil.

Il approcha la main doucement et l'oiseau regarda celle-ci. Il nota une queue de plume longue touchant presque le sol. L'oiseau pencha la tête sur le côté lorsque sa main s'arrêta à quelque centimètre de sa tête. Il ne bougea plus. L'oiseau serait celui qui ferait le dernier mouvement s'il acceptait de se faire caresser. Les ailes s'ouvrirent à cet instant et il se tendit. Allait-il être attaqué par l'oiseau ? Il cligna des yeux lorsque son bras reçu une masse supplémentaire et l'oiseau le regardait à présent, yeux dans les yeux. Sa seconde main monta et caressa sous le bec. L'oiseau sembla apprécié le geste car il entendait le léger chant.

- Eh bien, mon bel oiseau ? Comment te nommes tu ?

- Il se nomme Fumseck, Monsieur Potter. Il s'agit d'un Phénix. Un oiseau très noble.

Il grogna en entendant la voix du directeur. Il rapprocha à nouveau de son perchoir l'oiseau dénommé Fumseck. Celui-ci pencha la tête sur le côté, comme déçu à présent. Il se tourna vers le directeur qui semblait sourire amicalement. Mais, ça lui donnait juste froid dans le dos. Il se concentra alors sur protéger son esprit. Il avait tous sauf envie qu'on regarde dans son esprit. Il constata juste une étrange chose. Une étrange impression lorsqu'il renforça son esprit. Il revint à la discussion.

- Je suis content que vous ayez pu venir. J'ai eu l'impression durant l'année que vous ne vouliez pas me voir, Monsieur Potter.

- Jamais seul. Une différence. Et c'est Cerbin Roche.

- Mais votre nom de naissance est Potter. Cela ferait honneur à votre défunt père. Mais, nous ne sommes pas là pour parler du passé.

Il serra la main contre son bras, gardant un visage de marbre. Le directeur continua alors sachant qu'il écoutait, pour une fois.

- Il y a cette discussion que vous repoussez depuis votre arrivé au sujet de l'été.

- Je l'ai pas repoussé. J'ai indiqué que je n'irais pas là où on me dira d'aller.

- Allons, Monsieur Potter. Vous savez que vous avez survécu à l'attaque de Voldemort ?

Il vit McGonagall se tendre au nom. Le directeur ne semblait pourtant pas craindre ce dernier. Mais, craindre un nom donnait de la puissance. Et Cédric lui avait dit que si on prononçait son nom, il venait. Bien. Ils avaient qu'à être des centaines à répéter le nom à plusieurs endroits différents en même temps juste pour rendre chèvre le mage noir. Il y a rien de tel que de ne plus savoir où donner de la tête. Tactique de Fenn pour récupérer l'alcool en toute discrétion. Créer du grabuge un peu partout pour attirer les regards sur ces derniers, lui laissant libre accès à la réserve. Dommage que son père était habitué à présent. Mais, ici, ça pourrait fonctionner car c'était un nom à répéter.

- Il faut alors vous mettre en sécurité. Et puis, votre sœur devrait être avec des enfants de son âge. J'ai envoyé une lettre à la sœur de votre mère. Elle vous attendra à la sortie de la gare. Étant la dernière personne de votre famille, la garde tombe sous …

- Ma mère n'est pas morte. Et ni mon père. Oui, James Potter est mort.

- Allons, mon garçon. Il faut penser à votre sécurité. Avec le lien du sang que partage votre mère et votre tante, vous serez en sécurité.

- Ma mère était adoptée …

Le directeur lui fit juste un signe de sortir en lui indiquant que les dispositions avaient été prises avec le ministère. Il regarda la directrice à deux doigts de vaporiser le vieil homme ou déclencher une tempête de feu sur l'école. Il plissa les lèvres avant de tourner des talons et sortir. Si le directeur voulait jouer à ça, pas de souci, il savait qui aller voir pour la suite.

Il descendit les marches et rejoignit les cachots. Il arriva devant le mur où beaucoup de Serpentard passait. Il y avait des serpents de pierres. Il regarda ceux-ci et sentit la magie derrière. Il regarda autours avant de se pencher vers et siffler comme un serpent.

- ~~j'ai besoin de rentrer. Me laisserez-vous passer ?~~

Les deux bas-relief de pierre se tournèrent vers lui avant de lui répondre dans un sifflement rocailleux.

- ~~entre, amis des serpents. Elfe des temps anciens.~~

Il ne dira rien mais il se doutait que quelqu'un, parmi les fondateurs, avait rencontré les Aen Undod. Les elfes illustres d'avant la migration. Il avait noté des choses au quatre coin de Poudlard sans pour autant trouver de vraies traces ou informations.

Il marcha dans la salle commune des Serpentard, surprenant ceux présent qui voulurent l'interpeller mais il arriva jusqu'à Draco qui semblait raconter quelque chose à ses gorilles.

- Malefoy, on doit causer.

- … Cerbin ? Je veux savoir comment tu es rentré ?

- Non. Mais tu voudras savoir comment je vais sortir. Comme je suis rentré.

- Et dire que tu es à Poufsouffle.

- Et dire que tu es à Serpentard.

Le blond eut un ricanement avant de dire aux autres de partir, il se chargerait d'escorter l'elfe en dehors des dortoirs. Il savait le jeu que jouait le blond. Et puis, la fausseté dans l'insulte contre les elfes était assez subtile. Ils arrivèrent en dehors de la salle commune et le blond l'amena jusqu'à l'une des salles de potions plus en profondeur dans les cachots. Il se tourna vers lui, croisant les bras.

- Que puis-je faire pour toi, Cerbin ?

- Le directeur joue un peu trop avec ma situation actuellement. Tu connais assez les lois du monde magique. J'ai besoin d'informations.

- Ça dépend ce dont tu as besoin.

Il expliqua alors que le directeur voulait le forcer à aller dans la maison de l'ancienne famille de sa mère. Alors que celle-ci avait été adoptée. Le blond demanda alors où en était ses propres démarches d'émancipation. Draco eut alors un sourire lorsqu'il indiqua qu'il était reconnu par le ministère et Gringott comme adulte.

- Alors tu n'as aucun problème. Tu pourrais même partir directement. Et puis, le Lord Black est ton parrain. Donc, si quelqu'un a plus le droit, c'est lui.

- Sauf qu'il peut être considéré comme inapte avec ce qu'il a vécu. Je sais. Mais, donc, vu que je suis adulte aux yeux de la loi. Je peux juste leur dire merde.

- Avec plus de phrasé serait mieux mais oui. Autre chose ?

- Ça dépend. Tu as besoin de quoi ?

Le blond cligna des yeux avant de faire rouler sa langue contre son palet pour réfléchir. Il le regarda à nouveau avec hésitation. Le gamin de treize ans essayait d'être grand mais restait un gamin de treize ans. Lui, il avait trois de plus à peu près.

- Je pense que je vais te répondre après le tournois de Quidditch. Tu comptes y aller ?

- Non. Je serais plus dans mon élément dans … bref. Je verrais.

- Je t'enverrais une lettre.

Il hocha la tête avant de repartir et interpeller Pucey qui était avec l'équipe de Serpentard. Il ignora Warrington avant d'embarquer le poursuiveur dans une nouvelle discussion. Celui-ci lui proposa même d'essayer un match contre lui à un moment. Cependant, il eut la proposition de se retrouver sur le chemin de traverse durant l'été avec, peut-être, les jumeaux ou Cédric. C'était une idée intéressante.


Il grimaçait avec sa sœur d'inconfort. Ce qui faisait rire certain dans le wagon. C'était la première fois qu'il montait dans un train. Le son était un peu trop fort et la sensation un peu étrange. Luna souriait joyeusement à coté, terminant de manger un bonbon alors que Cédric riait à sa tête blafarde.

- Qu'est ce que sera ta tête lorsqu'on arrivera à Londres ?

- /Surement tenter de fuir vers la forêt la plus proche./

- Tu devrais donner des cours de langues … Les royaumes du nord doivent être magnifique à visiter.

Il regarda Luna étrangement avant de soupirer. Adrian secoua la tête à coté en terminant de manger le chocolat sous forme de grenouille.

- Regarde par la fenêtre, tu peux voir pas mal des villes de la bonne vieille Angleterre.

Il pencha la tête et fixa le paysage. Il n'admettrait pas qu'il soit surpris en fait. Certes, il avait vu un peu avec l'arrivée dans le chemin de traverse avec le professeur Mcgonagall et le professeur Chourave. Mais, là, il voyait beaucoup de chose. Déjà, d'étranges engins sans chevaux pour les faire avancer. Ou des maisons aussi grandes que les palais de Téméria. Mais, avec aucune protection ou encore étaient en verre. Certes, sa mère leur avait raconté et décris beaucoup de choses. Mais, à ce stade là, c'était difficile de concilier avec ce qu'il connaissait et la réalité.

- On arrive dans la gare King Cross bientôt. Et tu vas faire parler avec ta tenue.

- … elle a quoi ma tenue ?

- Elle est pas très d'époque, indiqua Hermione en rentrant. Mais, j'ai trouvé une solution avec les autres. Ça sera comme ton cadeau avant l'heure.

Il cligna des yeux. Et sa sœur était pareille que lui. Surtout lorsque les jumeaux agitaient derrière des sacs alors que Cédric riait.

Plusieurs minutes plus tard, il grognait. Il portait à présent un t-shirt noir ample avec un dessin de lune dessus. Un bandana bleu et ce qui s'appelait un jean. Comment avaient-ils eu sa taille, il ne voulait pas savoir. Il avait même reçu une paire de chaussure s'appelant des Rangers. Elles étaient agréables et solide, il admettait les apprécier. Par contre, il avait dû mettre dans son sac en bandoulière toutes ses armes. Aucunes ne pouvaient être utilisées ou sorties.

Il regarda sa sœur qui était à présent avec une jupe, chemise et un fichu qui cachait la pointe des oreilles. Hermione et Ginny, ainsi que Luna souriaient. Il faut dire qu'elles avaient récupéré des vêtements de lorsqu'elles étaient petites ou acheté.

- Maah … Mandos. Tu vas en briser des cœurs, commenta Fred.

- Il les brise déjà avec sa beauté elfique et ses cheveux en bataille, termina George.

- … / Je vais faire un massacre./

- / Il parait que le meurtre est prohibé dans la société. /

Il regarda sa sœur après qu'elle est dit cela. Il soupira à nouveau avant néanmoins de remercier le mal dont s'était donné ses amis. Oui, il pouvait admettre que c'était à présent ses amis à lui et Silarwen. Il savait surtout que l'ensemble de Poufsouffle considérait Silarwen comme la mascotte de la maison.

Ils arrivèrent dans la gare et il grimaça en voyant alors le directeur de Poudlard les attendre, lui et sa sœur. Il avait néanmoins mis sa valise dans le sac fourre-tout et n'avait que Hugin sur son épaule. La chouette de sa sœur restait paisiblement dans la cage pour l'instant. Sa sœur aurait voulu l'avoir elle aussi sur l'épaule comme lui, mais, elle était encore un peu petite.

- Monsieur Potter. Venez que je vous présente la sœur de votre mère et sa famille.

Il grinça et regarda autours. Cependant, le directeur passa au travers du mur. Il se tourna et Pax apparut comme ayant toujours été là. Il se pencha vers l'elfe de maison.

- Emmène Hedwige et les affaires chez Sirius comme prévu.

- Oui, Maitre Aen Seidhe …

- J'ai dit quoi ?

- … Maitre Mandos ?

- Toujours pas. Recommence. Prends ton temps.

- Mandos ?

- Merci Pax. On se retrouve tout à l'heure. Si je ne viens pas avec Silarwen, je te fais confiance.

- Et Pax ne décevra pas la confiance de … Mandos ?

Il allait y arriver un jour avec cet elfe. Draco lui avait dit avoir arrêté de tenter avec Dobby.

Il passa avec sa sœur le mur et regarda le directeur qui attendait patiemment face à plusieurs personnes. Il regarda alors étrangement ce qu'il voyait. Déjà, l'homme qui se tenait en face de lui était plus gros qu'un bourgeois s'empâtant dans la débauche et la nourriture. Il resta interdit, hésitant intérieurement comparer celui-ci avec un des trolls ou encore une gargouille.

L'homme était épais et il n'arrivait pas à distinguer un cou qui séparait la tête des épaules tellement il avait un embonpoint important. L'homme portait une moustache taillée et entretenu. Ce qui voulait dire et confirmer son hypothèse d'un bourgeois riche et appréciant la nourriture.

Il passa alors son regard à coté et constata que la seconde personne devait être le fils. Celui-ci était aussi épais que le père et avait un étrange regard dans sa direction. Comme si il était jugé pour son apparence. Faut dire qu'il avait gardé sa chaine autours du cou ainsi que les piercings à son oreille. Sa plus grande idiotie après un pari. Les oreilles des Seidhes sont sensibles. Les percés l'avaient fait hurler. Et sa mère avait indiqué qu'il avait été idiot.

Il passa à la troisième et dernière personne. C'était une femme avec un trop long cou pour que ce soit normal. Elle avait les cheveux blond, l'air de le détester juste parce qu'il existait. Elle portait une robe à fleur simple.

Le directeur leva la main, les présentant qu'un mouvement les uns les autres.

- Monsieur et Madame Dursley ? Voici le jeune Harry Potter et sa jeune sœur.

Silarwen se cacha à moitié derrière lui et il garda le corps droit en protection. Il vit juste un instant le regard changer chez la femme mais pas chez l'homme épais. Le silence était un peu gênant. Surtout que pas mal de gens le fixaient en passant. Il avait mal caché ses oreilles avec sa sœur ? non. il se rappela de la phrase de Fred et George et soupira.

- Je vous laisse donc. Nous nous retrouvons à la fin de l'été monsieur Potter.

- ~ Aller crever dans les fosses des tréfonds.~ dit il en langue ancienne.

- ~ Et restez y, Homme sucre terrifiant.~

Il était d'accord avec Silarwen à cause de l'odeur de sucre perpétuelle du directeur. Il regarda les trois avant de faire un mouvement de la tête. Il y avait un malaise à présent. Et déjà l'odeur le révulsait à présent qu'ils étaient dans la ville. C'était comme être dans une tannerie qui venait de bruler et laisser la charogne proliférer. Sans oublier les sons qui envahissaient le lieu. Il comprenait lorsque sa mère disait apprécier le calme des Royaumes du nord.

- Bonjour … Vous devez être dame Pétunia. Ma mère m'a parlé de vous.

- Et pourquoi ne vous a-t-elle pas récupéré ? Cingla la femme.

- … parce qu'on a été expulsé dans un autre monde et un bloede Dh'oine m'a ramené embarquant ma sœur avec moi.

Le voyage jusqu'à la maison fut assez silencieux à part le marmonnement sur l'étrangeté. Lui et sa sœur avaient un peu paniqué avec la voiture mais avaient gardé leur panique en Nordien pour ne pas montrer de faiblesse. Il paniquait pour de bonne raison. Le véhicule de métal roulait bien plus vite qu'un cheval au galop, d'un. Il y en avait trop. Et les gens étaient fous selon lui. La ville était sale en fait. Tout était couvert de pierre et saleté. Rare était les lieux avec un tant soit peu de verdure. Il regarda les maisons dans le quartier qui se ressemblaient toutes. Il y avait comme un besoin de conformisme chez ces gens qui le rendait presque malade d'avance. Surtout que le garçon, Dudley, lui posait des questions étrange et assez insultante. Vernon Dursley, le père de famille, se tourna vers eux.

- Vous rentrez immédiatement dans la maison et vous ne sortez pas votre … anormalité.

- Que diront les voisins.

Il grogna mais la masse de graisse tenta de se paraitre plus grand qu'il ne l'était. Il ne faisait cela que pour donner des nouvelles de leur mère avant de partir. C'était l'accord qu'il s'était fait avec sa sœur. Il passa la porte d'entrée, gardant sa sœur proche néanmoins. Il vit la femme le fixer étrangement, gardant sa sœur toujours à porter de main.

- Nous avons la seconde chambre pour toi et ta sœur. vous devrez partager. … comme tu dois le savoir, je suis Pétunia. Ta tante.

- Oui. Je sais. Mais, petit point. Maintenant, je me nomme Mandos Cerbin-Roche. M'man s'est remarié.

- Bien sûre … avec quoi ?

- Un fils de pute.

- Je croyais qu'il fallait dire, fils d'une prostituée ? Commenta Silarwen.

Il eut un rire à l'expression outrager des deux. Et ils furent encore plus outrager à son rire et celui de sa sœur. Ils adoraient faire la blague. C'en n'était pas vraiment une mais ça faisait taire certain. Et puis, c'était leur père qui avait commencé celle-ci.

- Plus sérieusement. Notre père est un soldat. Et il se nomme Vernon Roche.

- Un … soldat ?

- Oui, commandant des forces spéciales. Et maman est soigneuse.

Le père de famille gronda à nouveau plus fort et le fixa droit dans les yeux. Il tentait de se faire plus grand. Il aurait fait la comparaison avec un animal tentant d'assoir son autorité. Ce qui était douteux en étant un être pensant. Il était clair qu'ils étaient détestés avant même de s'être présentés. Ils étaient détestés surement pour être doué de magie. Ça allait être pire dès qu'ils sauraient pour l'appartenance aux non humains.

- Bien … Nous avons accepté de te prendre, toi et ta sœur sous notre toit, mais il y a des règles. Ce sera Monsieur ici. Tu gardes ton anormalité loin de cette maison. Et ton oiseau doit être en cage.

Hugin croassa sombrement depuis son épaule. Il caressa sa tête avant de continuer d'écouter la liste de plus en plus idiote de l'homme. Surtout sur l'histoire de mériter sa nourriture. Sa peur d'être maudit en esclave semblait se confirmer ici si il restait. Heureusement qu'il ne faisait que passer ici.

- Et découvre-toi immédiatement.

- Ah … d'accord. Puis, ensuite, on parle, Dh'oine.

- Dou...ine ?

Il retira alors son bandana et les deux adultes eurent une expression de surprise et d'horreur en voyant ses oreilles pointues. Il en alla de même lorsque sa sœur fit de même. Mais, il réagit au quart de tour lorsque le troll fit un grand geste trop proche de sa sœur. Il l'écarta et se mit devant. La femme fixa son visage avec terreur et incompréhension. Il poussa un soupir avant de regarder l'horloge. Il n'allait pas tarder à devoir partir.

- Bon. Maintenant que je suis venu. J'aimerais que l'on parle. Ma mère aurait voulu que je vous donne de ses nouvelles avant de prendre la porte et partir.

- Et aller où ? Tu n'as aucun …

- Ça, c'est faux. Écoutez pas le vieux bouc manipulateur. Faisons un accord. Je quitte la maison avec mon anormalité en échange des affaires de notre mère et d'une discussion … à l'amiable. Rien de plus, rien de moins. Et ne vous inquiétez pas. je saurais partir. Un thé, peut-être … ?

Dix minutes plus tard, il était assis à une table avec les autres dans la discussion la plus maladroite qu'il n'eut jamais. Et il en avait eu. Par exemple, au début de l'adolescence lorsque sa mère l'avait amené à son père pour la discussion que chaque parent redoutait. Bien qu'il ait eu une discussion très amusante pour sa part.

Surtout que, ici, les deux adultes n'aimaient clairement pas ce qui était attrait à la magie. Mais, il y avait un carton d'affaires à présent dans l'entrée. La seule qui acceptait un peu de parler était Pétunia. Vernon Dursley voulait écourter la discussion pour les faire partir au plus vite. Quant à Dudley, il lui avait demandé s'il s'était coupé les oreilles. Il le regarda sérieusement avant de grogner qu'il était un elfe. Et que sa mère l'était aussi. La réponse qu'il eut le perturba puisqu'on lui avait demandé si il avait rencontré Elrond de Foncombe. Il ne connaissait pas de Elrond ni de lieu se nommant ainsi. Sa tante lui répondit assez simplement que les elfes faisaient partis des fantaisies des non-mages et des contes. Un livre assez célèbre en parlait. Étrangement, il était curieux de connaitre celui-ci.

Sa « tante » le regarda étrangement en fixant ses oreilles avant de monter dans le grenier et chercher quelque chose en plus. Sa sœur resta accrochée à lui tout le long, inquiète. La femme revint alors avec un petit objet. C'était un collier. Il attrapa celui-ci lorsqu'elle le lui tendit. C'était une branche en métal avec une fleur avec des petites perles noirs au nombre de cinq. L'objet était à peine plus grand que sa paume de main et pas plus large que deux doigts.

- … je pense que nos parents ont trouvé cet objet lorsqu'ils ont trouvé ta mère. Avec ceci. C'est une petite couverture qui enveloppait le bijou. Elle ne s'est jamais détériorée. Lorsque je les ai trouvés, je n'ai pu les jeter.

- … merci. Merci pour cela. Avec, on pourrait peut être retrouvé les autres membres de la famille de naissance. Bon, je ne vais pas abuser de votre … accueil. Sili ? On va y aller. Merci encore. Et désolé pour le vieux bouc.

- C'est ça, sortez de ma maison, aberration. Grogna l'homme troll.

Il se concentra alors. Pax devait avoir sorti comme demander le focal. Il frappa dans ses mains et le portail s'ouvrit dans l'entrée à la surprise des trois non mages. Il se retourna et salua.

- À jamais. Va fail !

Ils arrivèrent alors dans l'une des allées du Chemin de Traverse. Il reprit rapidement son bandana et sa sœur fit de même. Ils allaient rejoindre Gringott pour retrouver Sirius. Celui-ci devait avoir pas mal de chose à faire administrativement. Il se tourna néanmoins vers l'un des murs et récupéra un petit morceau de pierre taillé avec des runes. C'est ce qui lui avait permis de cibler exactement le lieu sans problème. Il passa dans la rue, tenant à proximité sa sœur. Il arriva devant les bâtiments, évitant une grande majorité des passants en passant par les rues parallèles.

En passant les portes de la banque, il fut salué, avec Silarwen, par les gobelins et invité à rejoindre l'une des salles annexes. Il y trouva bien l'ancien fugitif avec bien meilleure mine. Et celui-ci se retourna vers eux dès que la porte fut ouverte. Sirius black ouvrit les bras avec un sourire montant jusqu'aux oreilles.

- Mon filleul favori démoniaque et son adorable mais terrifiante petite sœur.

- Hey ! Je suis pas terrifiante.

Il secoua la tête pour sa part alors que sa sœur avait les mains sur les hanches. Faut dire qu'elle tenait de Leliana Cerbin. Mais, niveau Parrain, c'était Talar et ça pouvait expliquer sa tendance à ramasser les informations comme on ramasse des fleurs. Leur père était en parti responsable car il disait que ça pouvait faire la différence entre la vie et la mort. Mais le chef des services secret de Téméria avait donné des techniques pour récupérer l'information à sa petite sœur qu'il aurait préféré qu'elle n'est jamais. Un jour, Talar serait poli et se serait simplement grâce à sa sœur.

Le goblin racla sa gorge avant de terminer de donner les informations à Sirius sur ses possessions, maintenant qu'il était libre. Le sorcier fut surpris d'apprendre qu'il avait la possession des coffres d'une famille appeler Lestrange à cause de leur emprisonnement. Et le nom le fit grimacer. Ce qui voulait dire que ce n'était peut être pas de bonnes personnes en soi.

Sirius demanda alors un inventaire fait par les Goblin ainsi qu'ils s'occupent de tous les artefacts sombres se trouvant dedans. Et cela, contre rémunération. Puis, ils purent sortir tranquillement. Sirius regardait dans le vide, un peu encore hanté. Il se tendit même lorsqu'ils furent juste devant les portes de sortie de la Banque.

- Alors Vieux Chien ? On tremble ?

- Ça fait … bizarre … et mon médecin pense que je devrais rester dans Saint Mangouste. Mais, si j'y reste une minute de plus, je vais devenir encore plus chèvre. Bon … la seule maison disponible et utilisable … c'est un lieu où je ne voulais pas revenir.

Les goblins avaient fait le tour des maisons. L'ancienne de Sirius avait été vendu à la suite de son arrestation. Quant aux possessions Potter, certaines n'étaient vraiment pas en état pour l'instant. Néanmoins, il avait demandé que les elfes de maison de la famille Potter reviennent vers lui. Pas qu'il voulait des esclaves mais il les préférait proche de lui si il voulait les protéger. Et puis, il avait commencé à chercher en annexe les lois pour les elfes de maison. Il avait trouvé des choses étranges autours. Ne serait ce que pour le légendaire de leur apparition.

- Bon ... on doit prendre le métro …

- Dois-je m'inquiéter de savoir ce que c'est ?

- Vu d'où vous venez, ça risque d'être une expérience assez amusante, ricana le Sorcier.

Ils le suivirent dans la partie des non-mages. Il regarda les informations qui étaient affichées sur l'un des panneaux dans la rue. L'affaire de Sirius semblait faire la Une des journaux depuis le procès. Sirius mit néanmoins une capuche pour qu'ils puissent se déplacer sans souci.

Il regarda alors l'adulte les mener dans la ville trop bombée. Il admettait qu'il était plus tendu que si il était allé à la chasse au monstre ou qu'il devait passer dans une ville en plein Pogrom. Les sons, les odeurs, les objets, tous étaient différents et inquiétant. Lui et sa sœur n'étaient vraiment pas à l'aise. Silarwen se replia même sur elle lorsqu'une des choses de métal émit un bruit violent. Il se baissa mais nota que lui-même tremblait. La main sur son épaule lui fit relever la tête.

- Attends ... Je vais nous ramener à la maison. Je prends ta sœur et tu t'accroches à mon épaule ? Ce sera plus … simple pour toi ?

- ... merci.

- C'est un minimum après ce que tu as fait pour moi, Harry ... heu … Mandos. Ça va être compliqué ...

- Nan. Juste long, vieux chien, juste long.

- Je suis pas vieux !

Il eut un rire autant que sa sœur qui accepta d'être porté par le sorcier. Celui ci raconta tout le long du voyage les terreurs de l'hôpital qu'il avait eu. Et que l'infirmière en chef était pire que les détraqueur. Il ricana avant de dire en nordien que la plus grande peur devrait toujours être les médecins.

Il ne fut pas à l'aise du tout dans le métro. Et oui. Il s'était accroché fermement au plus ancien. Qui avait idée de créer une machine passait sous terre pour se déplacer vite ? Mais, ensuite, ils arrivèrent dans un quartier un peu plus calme. Il regarda alors les maisons et surtout la place. Square Grimault. Il regarda Sirius qui lui présenta un petit bout de papier. Il lut alors qu'ils étaient au 12 square Grimault. Pourtant, il n'y avait pas de 12. Il fut alors surpris en voyant le 11 et le 13 s'écarter dès qu'il lut le papier, laissant apparaitre une demeure un peu sombre.

Sirius passa la porte en premier et alluma la lumière d'un mouvement de baguette. Il rentra à son tour avec Silarwen et une odeur de poussières remonta dans son nez. La maison avait clairement été abandonnée pendant plusieurs années.

- Home sweet Home, dit sarcastiquement Sirius. Mais bon, on s'en accommodera … Tu appelles tes elfes ? Ils seront en sécurité ici.

- Pax ? Tu es là ?

L'elfe apparut avec deux autres elfes. Il nota alors sur le visage de celle qui devait être une fille, une ecchymose. Il se pencha directement vers. Elle se rétracta instantanément mais se détendit lorsqu'il termina de lui soigner l'œil.

- Elle a travaillé un peu pour le ministère ... un bon mauvais poste ... c'est Finny.

- Ici, elle sera en sécurité, commenta Sirius. Je te le promets, Mandos. Et puis, Pax, il me connait.

- Oui. le maitre Black voulait toujours donner à Pax un biscuit, même quand Pax ne le méritait pas. Maitre Potter aussi. Maitre Potter manque à Finny, Pax et Clock. Mais ils sont contents d'avoir retrouvé le jeune Maitre Aen Seidhe.

Ça allait être une saison des moissons compliqué. Il souffla en rentrant dans le vestibule de la maison et regarda le nombre de choses qui devait être fait. peut-être commencer par acheter du matériel pour nettoyer ou encore de la nourriture. Sirius hocha la tête à son évaluation de la situation. Il commenta néanmoins qu'il faudrait d'abord faire le tour pour évaluer ce qui était à faire.

Cependant, il entendit à cet instant un son et esquiva juste à temps l'objet qui aurait pu sérieusement lui faire mal. Il tourna la tête dans une direction pour voir un elfe de maison au nez crochu et à l'air très sombre.

- Vous avez choisi la mauvaise maison … Kreature va vous apprendre à ne pas pénétrer dans la demeure ancestrale des …

- Kreature ! Il suffit !

L'elfe au nez crochu se tendit lorsque Sirius parla. Il le regarda un instant avant de se baisser et rouler la tête sur le côté, se voutant, comme pour se réduire.

- Comme le voudra le traitre à son sang. Sa pauvre mère morte de honte d'avoir …

- Peux tu ne pas psalmodier les horreurs de ma mère en la présence de Mandos et surtout Silarwen ? Ce sont les enfants de Lily et James.

- Un traitre et une traitresse à son sang.

- Pax demande que tu retires ce que tu as dit, Kreature !

Il resta assez interdit en voyant alors les deux elfes face à face. Surtout que Kreature semblait surpris de voir un autre elfe de maison. Ils se ressemblaient et Pax avait un regard assez agacé envers l'autre elfe. Il regarda même trahis Sirius. Celui-ci marmonna quelque chose sur l'elfe de la famille Black.

- Mandos … voici Kreature. L'elfe de l'illustre famille Black. il ne m'aime pas.

- Et tu as été gentil avec lui ? demanda Silarwen en regardant le nouvel elfe étrangement.

- Euh … il avait plutôt tendance à vouloir me cafeter à ma chère mère. Alors, je l'ignorais un maximum. Kreature, ce sont mes invités. Et ce sont leurs amis. Pax, Clock et Finny. Ils resteront avec nous.

- Pauvre, pauvre Kreature. Que de dévastation pour la noble maison Black et …

- Bonjour ! Je suis Silarwen ! Et voici mon frère Mandos.

Il releva le bandana et regarda le visage de l'elfe changer du tout au tout. il était surpris, c'était clair. Et surtout, n'osait plus les regarder avec pareil regard. C'était le premier elfe qu'il voyait avec une autre expression que la servitude réelle. Il présenta sa main avec un sourire.

- Ravie, Kreature, c'est ça ?

- Kreature n'est pas digne de la présence d'un grand seigneur. Il est un mauvais elfe. Un très mauvais elfe.

- Ça va. Bon, tu nous montres un peu la maison ? Sirius et nous allons resté ici.

- Le traitre …

- Qui a été trahi par sa famille en premier.

L'elfe se tut et Sirius le fixa étrangement sur son phraser. Il fit signe de laisser courir alors que déjà Kreature se tournait vers les trois elfes de maison. Clock indiqua que puisque Kreature était l'elfe en charge de la maison, il serait celui qui montrerait ce qu'il y avait à faire. le vieil elfe refusa. il fallut un moment pour qu'il accepte la nouvelle aide. Mais ce fut uniquement lorsque Pax parla avec lui. La liste commençait à s'étendre lorsqu'ils poussèrent la porte de la cuisine. Il regarda les traces de saleté ainsi que les marques de magies dégoulinant des murs. C'était la maison de l'horreur.

- Silarwen … va voir avec Finny les chambres … on doit commencer par les deux choses les plus importantes. Le lieu pour manger et le lieu pour dormir.

- J'y vais !

Elle courut dans l'escalier, suivit par Finny. Elle passa à coté d'un étrange rideau. Celui-ci s'ouvrit et un cri résonna alors dans toute la maison, faisant sursauter chacun.

- Infame traitre ! Sale créature ! Souillure !

Il regarda le portrait, commençant à se tenir l'oreille. Et la femme continuait de proférer des horreurs. Sirius tenta de tirer les rideaux, montant rapidement avant de réussir. Il grogna.

- C'était putain de quoi ça ? Un spectre de Midi enfermé dans un portrait ?

- Ma mère.

- Mes Putain de condoléances pour ton père !

Sirius le regarda très étrangement.

- … je veux savoir pourquoi tu offres tes condoléances à mon père ?

Il attendit que Silarwen monte à l'étage pour explorer les chambres avant de se pencher vers Sirius et lui dire le plus sérieusement possible.

- Condoléance car il a dû coucher avec ça.

Il repartit dans la cuisine en frottant encore ses oreilles de l'assaut sonore qu'il avait eu le droit. Kreature gueulait un peu dans la maison. il trouvait étrange que l'elfe soit resté et que la maison soit dans un état pareil. Sa sœur dévala les escaliers à nouveau et le tableau hurla encore une fois. Elle ferma la porte en maugréant.

- Alors ? Ces Chambres ?

- Il n'y en a qu'une seule qui est propre … c'est presque plus ranger qu'à la maison.

- Ah ?

Il regarda sa sœur étrangement. La maison avait été à moitié entretenu depuis des années et une seule chambre était propre ? Il y avait un truc qui clochait. Sirius indiqua qu'il s'agissait surement de la chambre de ses parents. Mais Silarwen secoua la tête en présentant la direction du doigt avec conviction.

- C'est celle qui porte les initiales RAB.

Il vit le visage de Sirius se fermer puis revenir à la liste du matériel nécessaire ainsi que les courses à faire. Il regarda le frigo. Il pouvait essayer de passer un sort mais il n'était pas sûr de ce que le sortilège allait sortir. Pax arriva avec une liste de réparation alors que Clock avait fait le tour de tous les monstres présents : épouvantard, doxy, ect ... Kreature arriva à reculons avant de donner lui-même ce qu'il était nécessaire pour certaines réparations. Finny tritura ses doigts en regardant la cuisine avec avidité. Elle aimait surement cuisiner en fait mais n'osait pas le dire. Il regarda Sirius qui soupira en comprenant la demande simple.

- Bien ... on va rendre à la maison sa gloire d'antan avant que mère ne mette son grain de sel.

- La maitresse Black était …

- Une adepte du seigneur sombre et je ne le suis pas. Et je suis sûr que tu iras faire un rapport à la clique de Malefoy …

- Kreature ne fait que suivre les ordres du lord Black.

Si son oreille sifflait au sarcasme, c'était qu'il était si grand que ça le faisait presque rire. Il haussa alors les épaules.

- Donc tu t'abaisses alors à suivre des baiseurs de pieds d'un gars qui a été envoyé dans les jupons de sa mère par une mère et son bambin ?

- Pas le maitre Regulus !

L'elfe partit dans un claquement de doigts. Il pencha la tête vers Sirius.

- Regulus ?

- ... Le plus beau lavage de cerveau que pouvait faire ma très chère mère. Regulus est mon petit frère. … J'ai appris qu'il avait disparu. Et il est possible qu'il ait trouvé la mort …

- Mon avis, Kreature doit être amère envers toi à cause d'une chose que tu as fait à ton frangin.

- Mais j'ai rien fais à Regulus ! S'indigna l'ancien.

Sa sœur pencha la tête sur le côté, réfléchissant. Elle regarda par la suite Sirius avec un sérieux qu'il ne voyait que chez leur père lorsque quelqu'un avait fait une connerie et ne s'en apercevait pas.

- Peut être que c'est ça le problème … ? Tu n'as peut être rien fait et Kreature t'en veut de n'avoir pas aidé ton frère ?

Le silence fut pesant. Sirius ne dit rien, les fixant avec surprise et semblait tenter de trouver un argument contre. Mais, il n'en avait pas. Ou, plutôt, ne comprenait pas cette supposition. Il récupéra la liste à présent remplie ainsi que la bourse d'argent des non-mages qu'il avait demandé aux goblins.

- Bon … je vais aller faire les courses nourritures. Silarwen ? Tu peux voir pour les chambres pour ce soir pour tout le monde. Et regarde si Kreature va bien avec les autres.

- Reçus cinq sur cinq.

Il partit rapidement faire les courses. Il grimaça en tentant de ne pas paniquer dans le magasin. Encore plus lorsque les portes s'ouvrirent devant lui sans qu'il n'eut à faire quoi que ce soit. Il regarda la liste et maudit de s'être proposé. Il regarda juste les autres personnes discrètement, prenant garde à garder son bandana sur ses oreilles. il réussit à trouver le tout. Mais, ce fut pire qu'être dans le temple du feu éternel tellement il était perdu.

Il ne comprenait pas non plus le système de monnaie. Sa mère avait tenté de lui expliquer une fois mais ça l'avait perdu avec les pences ou les pennies ou les Livres. Et la caissière eut un rire lorsqu'il donna bien plus que nécessaire avant de lui donner le compte exact. Il rentra pour trouver Silarwen menaçant d'une brosse Kreature et tentant de le tirer pour aller prendre un bain. Il regarda Sirius inquiet.

- je veux savoir ?

- Non. Tu as pris quoi ?

- ... du savon pour les sols liquides, des brosses. De la nourriture à mettre dans la chambre froide. Des chiffons aussi. Et une des jeunes filles de là bas m'a donné un bout de papier.

Il présenta l'objet et Sirius se mit à rire avant de dire qu'il s'agissait du numéro. Un numéro ? De quoi ? Silarwen jura et se concentra à cet instant. Il vit l'elfe de maison voler en direction de la salle de bain un peu violemment. Bon. Sa sœur avait une idée en tête.

- L'été va être long.


Travailler avec Kreature avait été compliqué et long. Mais, il commença à arrêter de les nourrir avec des vers de terres lorsque Sirius invita sa cousine Narcissa ainsi que Androméda pour discuter. Pour sa part, il arpenta la librairie Black pour trouver des informations sur retourner chez eux. Il y avait aussi la réfection de la maison qui avait été long. Sa sœur avait trouvé drôle jusqu'à rencontrer un épouventard dans une armoire. Et ce fut Kreature qui arriva le premier en étant dans la même pièce. Il remercia l'elfe de maison qui le regardait avec effroi et surprise.

Les autres elfes de maisons s'étaient aussi habitués à la maison. Mais, il avait été compliqué de les inviter à manger à table avec eux. Et même Sirius, qui ne s'était jamais posé la question, avait trouvé dérangeant cette volonté de se punir à chaque fois. Ils apprirent aussi que Regulus avait posé la même question à Kreature.

Il avait reçu du courrier et envoyé des lettres à ses camarades. Hermione avait demandé à ses parents de faire un stage dans un des petits clubs d'escrimes de son quartier. Et, sortir des cours lui avait fait du bien. Les Weasley avaient invité à venir à la final de Quidditch. Il avait décliné. Ce n'était pas son type de sport. Sirius avait couiné littéralement. Il avait dit en rigolant à Kreature que Sirius était un gosse. L'elfe rétorqua que c'était dû à la stupidité dont l'ancien faisait preuve.

De tous les elfes de maisons qu'il avait rencontrés, Kreature était le seul qui avait des décisions plus autonomes sans tenté de se punir violemment. Il avait rencontré des elfes de maisons un peu partout en se déplaçant dans le monde sorcier incognito après que Sirius lui ait appris un peu plus de métamorphose. Qu'Est-ce qui faisait que Kreature était différent des autres ?

Silarwen venait parfois dans sa chambre pour pleurer lorsque l'absence des parents devenait un peu trop pesante pour elle mais elle faisait la grande. Et puis, elle avait demandé à mieux savoir se défendre. Les elfes de maisons avaient demandé pourquoi. Et Sirius parla de Peter et de ce qu'il avait tenté de faire. Il fut surpris de voir Kreature regarder Pax et lui dire qu'il allait apprendre à la petite lady Aen à utiliser des sorts contre les êtres abjects. Par contre, le tableau. Le tableau commençait vraiment à l'emmerder. Tous les matins, ou durant la nuit, Walburlga Black hurlait. Elle les insultait plus que jamais ils avaient été insultés dans les royaumes du Nord. Il tenta de se concentrer sur la réparation de l'escalier lorsqu'elle poussa un nouveau hurlement.

- Espèce de sale espèce d'elfe ! Horreur de la nature ! Traitre à ton sang !

Il se retourna vers le tableau, tenant la plaie de sa main. Il s'était planté le couteau à bois directement dans la paume. Ils avaient tenté de le décrocher mais c'était impossible. Kreature, au début, refusait qu'on y touche. Mais, même lui, actuellement, regardait le tableau avec honte.

- Vilaine ! C'est ta faute que tes fils sont partis ! T'es juste aigrie et méchante !

- Sale petite peste ! Tu es juste une monstruosité sans pouvoir et sans intérêt que vos parents ont jeté !

Silarwen pinça ses lèvres pour retenir ses larmes. Finny tenta de tirer sa sœur loin du tableau. Il regarda Kreature sombrement.

- Elle vient bien d'insulter ma sœur, là ?

- ...

- Désolé Kreature … je vais vaporiser le tableau. Je préfère encore avoir quelqu'un d'autres ici. Je sais pas, moi. Sirius ! Une personne de ta famille qui a un tableau ici !

- … à la limite, mon frère ? Il y a un portrait et à part ses sarcasmes Serpentard, il n'insulterait pas une enfant. Sinon, on mettra rien.

Il n'eut aucun regret en bougeant alors en signe les doigts dans la forme la plus basique de la magie. Le sang se concentra alors et l'impact frappa le tableau. Ils entendirent juste un hurlement strident puis, le vide. Il y avait un trou à la place de la toile et du cadre. Sirius le fixa étrangement.

- Pourquoi les sorts de feux que j'ai lancés dessus n'ont pas fonctionné et toi, oui ?

- Parce que … un sort transformé est une magie complexe. Mais, les sorts de protections oublient parfois que le plus dangereux, c'est la pureté de la magie à l'état brute. En clair, j'ai juste donné la direction à ma magie sans lui donner l'ordre.

- Okay …

Sirius eut un soupir avant de regarder Kreature qui avait les yeux écarquillés de surprise et horreur. Pour sa part, il descendit dans la cuisine avec Silarwen et soigna sa main avant de donner un câlin à sa sœur pour lui murmurer qu'il était sûr que leur parents les cherchaient. Il en était même certain. Hugin se posa à cet instant sur la chaise avec du courrier. Il attrapa l'enveloppe et trouva la liste de fourniture pour Poudlard. Il remercia le Krebin en lui donnant un morceau de viande du frigo alors que Clock ramenait des légumes et fruits du marché sorcier.

Les quatre elfes de maisons avaient été obligés à trouver de meilleurs vêtements. Sirius lui avait expliqué pour le geste de renvoyer un elfe en lui donnant un vêtement. Mais, les laisser dans les haillons allait à l'encontre de ses principes. Il avait alors demandé à chaque elfe de maison de prendre un tissu et se faire des vêtements dignes pour les elfes des maisons Black et Potter. Certes, il avait détesté dire cela, mais ce fut le seul moyen. Sans oublier la bataille continuelle de les empêcher de se mutiler. Kreature avait été surpris lorsque Sirius, revenant d'une de ses séances avec le médicomage spirituel, l'avait empêché de se punir. Puis, au calme dans la cuisine, lui avait demandé de lui parler de Regulus.

- On a une lettre des copains ?

- Non. Poudlard. Et madame Chourave indique que tu as aussi une liste pour les cours. Je lui ai dit que Sirius n'avait pas encore le feu vert pour te garder.

- Chouette ! Je dois prendre quoi ?

- Un uniforme, cette fois ci. Et une série de livre de premiers cycles avec du matériel. Rogue accepte de te faire participer à l'initiation de potions …

- Je croyais qu'il me détestait ?

- C'est moi qu'il déteste. Je suis le fils de James.

- Non. T'es le fils de Vernon Roche ! Comme moi je suis sa fille.

Il eut un rire en hochant la tête. Il nota néanmoins une demande étrange de tenue habillée. Sirius revint avec le sourire et des traces noirs sur le visage.

- Qui veut aller faire un tour au chemin de traverse pour faire les courses ?

- Je dois terminer l'escalier. Et Silarwen a proposé à Kreature de ranger les affaires qui lui appartiennent dans une meilleure boite.

- Ce sera l'occasion de récupérer alors une malle pour Kreature et nos trois amis avec leur nom dessus. Et j'ai terminé la cave ! Je me demande pourquoi ma famille gardait autant de truc qui sont capables de vous tuer ?

- Tu as un reste sur le visage, indiqua-t-il avec un rire.

Mais, c'était une idée. Une seconde chouette arriva avec les journaux du jour. Les jumeaux lui avaient dit qu'ils lui enverraient des nouvelles du championnat de Quidditch avec Cédric et Adrian. Il nota une lettre de Draco pour lui alors que Sirius en avait une de sa cousine Narcissa. Il ouvrit le journal, voyant une chose étrange similaire à une tête de mort dans les photos. Il tiqua sombrement en voyant le gros titre.

- SIRIUS ! DES ADEPTES DE VOLDEMORT ONT ATTAQUÉ LE CHAMPIONNAT DE QUIDDITCH !

Sirius dévala les escaliers, à moitié trempé et habillé, pour attraper le journal. Il avait même entendu la glissade entre deux marches. Il attrapa son courrier et respira en voyant les lettres des jumeaux qui indiquèrent qu'ils allaient bien, comme Hermione, Ron, ainsi que Cédric. Adrian avait aussi envoyé une lettre, indiquant que Théodore Nott aussi n'avait pas eu de souci. Draco avait fait de même en ajoutant savoir que Neville Londubat et Luna Lovegood allaient bien. Il respira un peu mieux puis envoya une série de lettre rapides à d'autres qu'il savait aller au tournoi. Silarwen aida alors que Sirius utilisait la cheminette pour être aux nouvelles.

Par contre, il y avait un souci. Une elfe de maison avait été jeté par son maitre pour avoir été utilisé pour jeter la marque des ténèbres dans le ciel. Il grogna à l'injustice. Ça l'excédait. Pourquoi faire retomber sur quelqu'un une faute alors qu'elle n'était pas coupable ?

- Pax ! Kreature ! Où je pourrais trouver cette elfe avant qu'elle ne fasse une bêtise … ?

- Hmmm … Kreature pourrait la retrouver. Mais le traitre à son sang doit accepter le tableau du maitre Regulus dans l'entrée.

Il cligna des yeux puis regarda Sirius. Celui-ci redressa la tête de la cheminée et haussa les épaules.

- Fais ce qui te chante Kreature pour le tableau tant que je ne vois pas de nouveau le tableau de ma très chère mère. Mais il revient au placard si tu tentes de donner des informations à d'autres comme Bellatrix ou Narcissa. Enfin, Narcissa, ça peut encore passer.

L'elfe fit une révérence avant de disparaitre dans un claquement de doigts. Pax fit de même par la suite pour tenter de trouver la petite elfe de maison. Sirius revint à sa discussion avec Remus avant de se tourner vers eux en soupirant.

- On va éviter d'aller au chemin de traverse. Ça va être l'effervescence. Et je n'ai pas envie de gérer avec les anciens qui m'accuseront d'être un mangemort alors que j'ai prouvé mon innocence.

- Bon … on attend le retour de nos petits camarades avec la petite Elfe de maison … Clock ? Il y a encore quoi à réparer dans l'escalier ?

- La cinquième, septième et treizième marche. Mais le maitre Mandos ne devrait pas …

- Bien. Je vais finir ça … comme quoi, réparer les bêtises chez Patrocle a été utile. Même si je ne suis pas un menuisier, clairement.

Cela fit rire sa sœur. Il remonta dans les étages en récupérant les outils et revint à défaire la planche pourrie pour la remplacer. Ils ne pouvaient pas sortir réellement. Certes, Sirius les avait emmenés visiter un peu Londres, mais tout sentait mauvais. La pollution, parait-il. Et sa sœur toussait un peu à cause des mauvaises odeurs et des poussières des machines. Sans oublier le Smog de Londres qui envahissait leur nez le matin.

Il entendit les cris bien plus tard, terminant, avec Sirius, de poser la dernière marche. Il tourna la tête et fixa le bas de l'escalier où Kreature escortait une petite elfe qui tenait une bouteille. Il sentit la magie dissonante et le Chaos autours. Et c'était pire avec l'état d'ébriété.

- Kreature et Pax ont trouvé Winky ! Indiqua Pax. C'est une gentille elfe triste !

- Silarwen est dans la cuisine. Prépare-lui un chocolat et on arrive.

Sirius jura, frappant par accident son doigt avec le marteau. Il eut un rire au regard sombre du plus ancien.

- Pourquoi ne pas utiliser la magie … ?

- Parce que la magie ne répond pas à tous. Et si je casse ta baguette ou que je te colle du dymétirium dessus, tu ne peux pas utiliser la magie.

Ils descendirent après avoir terminé de fixer le bois correctement. L'elfe pleurait en disant qu'elle était une très mauvaise elfe. Encore le même discours. Le discours était le même chez chacun.

- Salut. Je suis Mandos Cerbin. Ravie ... ?

- ... Je suis Winky.

- Alors … on te propose de rester ici avec nous. Sirius peut te prendre à son service.

- Mais ... Winky est une très mauvaise elfe qui …

- Eh bien, tu pourrais apprendre ? Ici, il y a Kreature qui est en charge des elfes de maison. Ça te va ? On ne va pas te laisser comme cela dans la rue. Tu ne mérites pas les erreurs de ton ancien maitre.

- Et Finny aura une amie ! Je suis Silarwen. Je suis la petite sœur de Mandos. Ravie de te rencontrer.

Ce fut très long. Très, très long. Winky pleura la moitié du temps. Il grogna en se demandant s'il ne ferait mieux pas de se former en tant que soigneur de l'esprit à ce stade-là. Mais, il avait déjà un diplôme de médecin. Il connaissait les plantes et reconnaitre beaucoup de maladies. Bien qu'il souhaitait être diplômé en tant que Chirurgien. Il avait récupéré pas mal des livres de médecines. Il avait été passionné par les contenues et les descriptions d'interventions. Et il en avait aussi pratiqué plus d'une. Il manquait, en réalité, juste le diplôme qu'il devait passer à Oxenfurt.

Et puis, la bibliothèque de l'école de médecine avait été compliqué à aller voir mais il réussit grâce au père de Hermione. Celui-ci était dentiste. Un médecin uniquement pour les dents. Ce qui fit hurler ce dernier lorsque le père Granger apprit qu'il venait d'un monde semi-médiéval où c'était la tenaille qui arrachait les dents.

Et l'été continua.


Voilààààà

Fin du chapitre avant la prochaine année.