Disclaimer : L'histoire se déroule selon ma volonté mais je laisse leur vie aux membres du groupe.
"Non mais... c'est une blague ?" pensa Paul. Bouche bée, il venait de trouver son compère guitariste embrassant et caressant chaudement une femme dans un local de maintenance après l'avoir longuement cherché. Cette femme, il la reconnut par sa tenue comme étant une de leurs roadies. Bien qu'ils lui tournaient le dos, cette dernière avait une main ondulant d'une façon si suspecte entre les cuisses de Richard qu'elle ne laissait aucun doute sur ce qui aurait suivi si Paul n'avait pas immédiatement décidé de les stopper.
TOC TOC
- Wow...
Sursautant, les indiscrets se tournèrent vers lui.
- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda Richard, rougissant.
- Pardon ?
Bouillonnant de l'intérieur, Landers referma la porte sans la verrouiller car il comptait bien faire sortir son ami en le traînant par la peau des fesses s'il le fallait. Fourrant ses mains dans ses poches, il s'avança en serrant la mâchoire.
- C'est tout ce que tu veux savoir ? Pour te répondre, je te cherche depuis un quart d'heure au moins. Mais j'ai eu du pot puisque vous gémissez tellement fort que j'ai tout entendu à travers la porte. Heureusement que personne n'est censé passer dans ce couloir ! Richard, le concert vient seulement de finir que tu veux déjà tirer ton coup dans un lieu interdit au public. On est censés se changer pour repartir dans vingt minutes.
- Je sais, mais... " hésita Kruspe.
- Ah tu sais ? Tu aurais pu attendre d'être à l'hôtel, tu l'aurais faite venir ensuite ! Et toi la miss, tu es ?
Bien qu'elle fut autant gênée par l'interruption que le guitariste, la jeune femme qui s'avéra tout à fait à son goût lorsque Paul la regarda répondit :
- Michelle Parker !
Bien qu'il se déconcentra involontairement à la détailler pendant qu'il cherchait quoi dire, Paul se reprit.
- Ok Michelle ! Tu n'as pas de boulot au lieu de te faire peloter ?
- Ben non, pas pour l'instant !
Elle rigola avec Richard et Paul leva les yeux au plafond.
- En tout cas, pas tant que le reste des instruments n'est pas entièrement rangé. Après je me remettrai au travail.
- Tu veux bien enlever ta main de son calbut pendant que tu me parles ? Putain, t'en as des manières !
La brune avait fourré une main dans le pantalon de Richard et avait osé le masturber tout en parlant à Paul, outré à en rougir. Mais ce qui le scandalisa plus que son rire fut la conduite indifférente, voire laxiste de son ami. Celui qui était d'une nature timide et discrète n'avait fait aucune réflexion à cette femme pour l'arrêter.
- Merde mais Richard, un peu de correction quand même ! On n'est plus des ados alors arrête d'agir comme ça.
- Putain, mais lâche-moi... Elle est en pause, elle n'a rien à faire pour l'instant.
- Mais toi si, alors fais abstinence et viens te déshabiller.
Regardant Michelle dans les yeux, Richard répondit avec un air coquin à son ami :
- Eh ben c'est ce que j'allais faire !
Cette fois, Paul s'en voulut mais il rigola avant de voir le "couple" recommencer à s'embrasser sans le moindre respect pour sa présence. Mais depuis toujours, lorsque Richard se montrait trop provocateur, chacun avait trouvé sa tactique pour le faire redescendre de son petit nuage.
- Kruspe !
Paul savait parfaitement à quel point Richard détestait être appelé par son nom de famille.
- Ramène ton cul tout de suite. On est censés se préparer pour le départ alors ce n'est pas le moment de faire des folies de ton corps. Si les autres aussi se mettent à ta recherche, ça va se gâter. Tu sais très bien que Schneider et Ollie détestent qu'on perde du temps comme ça. C'est dangereux de s'attarder, il y a encore de la foule dehors et tout peut arriver.
- Alors choisissez-vous une femme et amusez-vous le temps que la foule ne se disperse.
- Tu m'énerves, enfoiré !
De plus en plus irrité, Paul envoya un balai sur sa droite dans le décor. Richard lui envoya un regard noir et Michelle regarda la porte de peur que le bruit n'attire quelqu'un. Paul savait que son ami n'aimait pas être dirigé et lui-même détestait donner des ordres mais là, il s'agissait d'une décision à fin collective. Sans le regarder, Richard n'hésita pas à lui adresser toute son ignorance en détachant le bouton de son pantalon de scène noir. Il était décidé à ne plus s'occuper de Paul. Grognant tel un animal affamé dans le cou de la roadie, il lui toucha autant les cuisses que la poitrine sans se préoccuper de la présence du troisième. S'il s'attendait à son départ, ce dernier ne fut pas pour autant atteint par son comportement et resta adossé au mur en croisant les bras.
- Vous êtes ensemble tous les deux ?
Malgré ce nouveau dérangement, Richard reconnut que cette question ne devait être que pure curiosité à satisfaire pour Paul.
- Même pas ! répondit honnêtement Richard.
- On s'éclate un peu dès que l'occasion se présente, c'est tout ! précisa Michelle.
- Un plan cul, d'accord !
Paul afficha une mine blasée et secoua la tête, à la suite de quoi Richard et Michelle éclatèrent de rire.
- Vous savez quoi, j'en ai rien à carrer sauf que ce n'est ni l'endroit, ni le moment. Richard, reprends-toi ou je vais chercher la sécurité. Crois-moi, ils ne te laisseront pas faire et elle sera virée. C'est ce que tu veux ?
- Le temps que tu en trouves un, on aura terminé. Les gars de la sécurité ont mieux à faire, et ils n'ont aucun droit sur nous.
- Mais Till, si ! En plus, je te rappelle que c'est un lieu interdit aux visiteurs ici.
Commençant à râler au grand plaisir de l'aîné, Richard donna un léger coup dans le mur.
- Paul ! Tu me fais perdre du temps alors je t'en prie, va t'en ! gémit Richard d'une voix désespérée.
- Pourquoi je ferais ça ?
Paul se mit à chantonner pour les embêter, impatient et énervé. Le brun se tourna avec colère mais la roadie lui caressa la hanche en lui murmurant de ne se concentrer que sur elle, ses gestes et sa voix. Sans regarder Paul, elle lui envoya sur un ton ne signifiant qu'une vérité à venir :
- Parce que je vais lui faire une fellation. Tu veux rester ?
Bien qu'il aurait préféré avoir mal entendu, Paul haussa les sourcils.
- Pardon ?
- Tu peux rester pour te rincer l'œil ou participer, je m'en branle mais je ne peux plus faire marche arrière. Si j'avais pu, je l'aurai fait mais là c'est impossible.
- Richard, t'es pas sérieux ? Dis-moi, petite garce, tu es au courant que je pourrais te faire virer d'un claquement de doigts ?
Surpris par ce ton qui lui était complètement inconnu chez son ami, Richard se tourna et constata à quel point l'aîné se retenait d'exploser.
- Paul, calme-toi !
S'approchant, Landers les menaça du regard en leur faisant entendre grossièrement ses protestations mais en voyant leur acharnement, il renonça. Alors qu'il voulut définitivement les laisser, ils entendirent des gens s'arrêter derrière la porte pour discuter. Michelle rappela Paul à voix basse mais d'un ton suffisamment haut.
- Non, ne sors pas maintenant sinon ils sauront qu'on est là ! défendit-elle.
Bien que Paul tint à masquer également sa présence par le silence dans son propre intérêt, il grogna tout bas en les voyant recommencer à s'embrasser. Richard et Michelle semblèrent un peu trop excités par cette situation. Entendant à la fois leurs gémissements et les voix derrière la porte, il pensa à trahir la présence de son ami ainsi que son mauvais comportement tellement il était révolté d'en être réduit à faire le gardien. "Il faut vraiment que je supporte ça ?" pensa t-il alors que des bruits de succion lui parvenant commencèrent à le faire rougir furieusement. Il n'eut pas besoin de les regarder pour le savoir et il n'osa même pas se retourner vers eux de peur d'en avoir la confirmation visuelle. Inutile puisqu'il entendait tout. Le rythme effréné des va-et-vient par la bouche saliveuse de Michelle sur le sexe de Richard, le plaisir exprimé par celui-ci ainsi que l'étouffement momentané qu'il provoqua en se fixant au fond de sa gorge embarrassèrent Paul... mais pas seulement !
- Oh putain oui ! haleta le guitariste.
Il grogna de satisfaction en relâchant Michelle, qui retrouva son souffle et recommença à le sucer aussitôt. Cette fois, Richard décida du rythme à sa façon et après avoir posé les mains sur sa tête, il pénétra dans sa bouche de façon trop profonde et rapide à la fois pour être supportable. De son côté, Landers mourut d'envie de se boucher les oreilles mais les bruits de suffocation commencèrent à l'inquiéter. "C'est une gorge profonde, pas une pipe" pensa t-il avant de souffler. Alors que les sons d'étouffement s'allongèrent trop à son goût, il se retourna et écarquilla les yeux. Le visage de Michelle était rouge tellement elle manquait d'oxygène, et Richard ne semblait même pas s'en soucier. Intervenant pour rappeler à son ami que tout ne lui était pas permis, Paul l'écarta brutalement.
- Non mais ça ne va pas chez toi, tu voulais la tuer ou quoi ? T'es pas dans un porno, mon pauvre Rick.
Regardant la roadie en rougissant de honte, Kruspe dissimula son organe de la vue de Paul et l'aida à remettre Michelle debout.
- Je te demande pardon, je ne sais pas pourquoi j'ai... j'étais un peu perdu.
Bien qu'elle dut mettre quelques secondes à se reprendre, Michelle lui sourit tout de même.
- Ce n'est pas grave.
- Il est comme ça d'habitude ? demanda Paul avant de fusiller son ami coupable du regard.
- Non ! C'est sûrement de se sentir bousculé, j'ai raison ?
Elle ponctua ses mots par un sourire interrogateur à Richard. Paul s'offusqua d'être pris pour le responsable, mais plus encore lorsqu'elle embrassa Richard sous ses yeux. Elle montra d'ailleurs son intention de recommencer ce qu'ils avaient commencé et Paul dut se maîtriser alors qu'il croyait que les choses s'étaient calmées. Sidéré de la voir attraper et malaxer à pleine main la bosse de tissus emprisonnant l'érection, Landers se retourna alors que les discussions s'éternisaient derrière la porte et l'empêchaient toujours de faire un pas hors de la pièce. Il s'impatienta et tourna en rond alors que les amants recommençaient chaudement à braver les interdits. Outré alors qu'il rougissait, Landers décida finalement de mettre le verrou afin que personne n'entre, et veilla à regarder partout sauf dans leur direction. Mais encore une fois, il supporta pire que la vision : le son. Il pouvait éviter de regarder, mais pas de tout entendre et alors qu'il se boucha les oreilles, il se lassa très vite.
- Ça va durer longtemps ?
Richard se tourna en répondant trop fort :
- Avec le temps que tu nous fais perdre, je commence à me demander si je vais en voir le bout alors ferme ta bouche ou c'est toi qui vas finir entre moi et le mur.
- Excitant, j'ai peur...
Pour rattraper les émotions de Richard par des sensations, la jeune roadie minauda en s'agenouillant à nouveau.
- Moi, je vois le bout.
Après avoir susurré ces mots crus, elle lécha et prit en bouche la hampe toujours tendue de Kruspe. Levant la tête au plafond, il gémit et lui prit la tête.
- Oh !
Pestant, Paul recommença à tourner en rond.
- Et c'est reparti !
De nouveau énervé de ne pouvoir profiter de l'instant avec sa copine occasionnelle, Richard grogna dans sa direction :
- Ouai, ben il faut dire que c'est un peu à cause de toi que j'en suis là.
Cette fois, Paul s'arrêta et se tourna vers lui.
- Je te demande pardon ? Non mais oh... si tu ne sais pas te retenir à ton âge quand t'as envie, tu ne t'en prends qu'à toi mais ne m'accuse pas.
Michelle reprit sa respiration bruyamment après que Richard l'eut relâchée. Alors qu'elle le vit sur le point de perdre tous ses moyens avec Paul, elle lui saisit les bras et attendit qu'il ne baisse la tête avant de se tourner vers l'autre homme.
- C'est depuis que vous vous êtes embrassés sur scène.
Paul mit ses mains dans ses poches et haussa les épaules.
- La classe ! Si c'est moi qui te rends obsédé, c'est loin d'être flatteur...
- Va te faire foutre ! grogna Richard.
Moins patiente tout à coup, Michelle s'approcha de Paul mais même si elle le considérait aussi comme étant responsable de l'état d'excitation de Richard, elle resta courtoise avec Paul car elle le respectait autant que les cinq autres.
- Ce n'est pas juste le fait de vous être embrassés, c'est plus le fait que ce soit toi. Le côté provocation, votre amitié qui prend un petit aspect amoureux et en public surtout, avant de refaire comme si de rien n'était...
Rougissant plus encore que la première fois, Paul en déglutit mais eut un léger rire alors que Richard n'osa plus croiser son regard. Au contraire, il sembla ne pas avoir apprécié cette révélation trop directe de la part de la roadie alors que lui-même avait eu du mal à se confier à elle. Pour y répondre plutôt que de laisser s'installer un silence gêné, Landers taquina le plus jeune en faisant grimper deux doigts depuis son dos jusqu'à sa nuque.
- En gros, moi j'ai filé la gaule à un homme en l'embrassant ? Tu parles d'une nouvelle ! Et pas n'importe lequel en plus, c'est flatteur.
- Ça t'amuse ? Ça me le fait à chaque fois, putain, je suis incapable de contrôler ça !
- Encore heureux que Ausländer soit à la fin de la setlist. Et puis désolé mais c'est autant de ta faute que la mienne.
Alors qu'il vit Michelle retenir le bras de Richard, il sut qu'il était temps pour lui de se taire, voire de parler d'autre chose.
DRING
Entendre ce téléphone le soulagea car ils pensèrent tous à autre chose un temps... avant que Paul ne se remémore les personnes censées être derrière la porte. Sa tension grimpant, il colla son oreille contre la porte alors que Michelle décrocha et conversa comme si de rien n'était. Bien qu'il n'entendit rien derrière, cela ne le rassura pas pour autant et il resta à écouter le temps de se décider complètement. Lorsqu'il entendit Richard sembler se mêler à la conversation derrière, il prit sa décision et déverrouilla délibérément la porte avant de l'ouvrir devant leurs silhouettes figées. Mais Paul avait bien entendu, il n'y avait plus personne derrière et quand Richard vint vérifier aussi, il attira de nouveau Paul dans la pièce en lui attrapant brusquement le col.
- Hé ! s'opposa Landers.
Alors que d'une humeur massacrante Richard sembla sur le point d'exploser, Paul se justifia.
- Mais Richard, j'aurai pu partir maintenant.
Ce dernier ne sembla plus du même avis.
- Je ne crois pas, parce que si tu avais croisé en route ceux qui étaient derrière la porte, ils t'auraient probablement posé des questions auxquelles tu n'aurais pas pu répondre. Comme "d'où est-ce que vous venez ?". Alors tu te serais fait avoir et nous après.
- Paranoïaque ! Tu veux surtout que je reste ici pour te mater en pleine action, avoue... tu faisais le prude depuis tout à l'heure mais maintenant tu me réclames.
Alors que son ami fronça les sourcils en faisant deux pas rapides et menaçants vers lui, Paul s'attendit à se faire bousculer.
- Tu peux me dire en quoi ça te regarde ?
Ils se tournèrent vers Michelle qui se disputait au téléphone. Ils cessèrent la leur et écoutèrent, Richard semblant de plus en plus amusé au fil des mots. Outré, Paul le regarda approcher la jeune femme avant de toucher son téléphone pour mettre le haut-parleur. "Elle s'engueule et lui, ça l'amuse" pensa Paul.
- Tu avais dit que tu repasserais et que ça pourrait s'arranger.
C'était une voix d'homme au téléphone.
- Ah parce que tu y as cru ? J'av...
Kruspe venait de lui capturer les lèvres pour lui couper la parole et cette fois, il commença littéralement à la déshabiller.
- On va lui envoyer un message plus clair ! dit-il en souriant.
Ayant la même pensée, Michelle se mit à genoux et engloba son sexe alors que Richard, qui s'était emparé du téléphone, le garda contre la tête de la jeune femme qu'il tenait avec fermeté. Paul en fut réduit au silence, bouche bée mais surtout choqué lorsqu'il vit qu'elle portait une alliance. Son ami était littéralement en train de se faire faire une fellation par une femme dont le mari était au téléphone, et il tentait de le lui faire comprendre en tenant le téléphone très près d'eux.
- Richard ! murmura Paul pour lui-même.
- Tu vas me répondre ? C'est quoi ce que j'entends ?
Le guitariste décida enfin d'arrêter de lui faire écouter les bruits de succion que Michelle provoquait sur lui et mit le téléphone à son oreille.
- Ça va Benjamin ? demanda t-il avec le sourire.
- Encore vous, Kruspe ? Qu'est-ce que vous faites avec le téléphone de ma femme ?
- Ah c'est votre femme ?
Paul fut de plus en plus troublé en constatant que cet homme connaissait Richard. Peu importe de quelle façon mais il avait déjà eu affaire à lui, en personne ou par téléphone.
- Elle est occupée, alors soyez poli et laissez-la tranquille.
- Occupée à quoi ?
- Elle est... descendue, alors elle me l'a confié.
Le guitariste avait ri, menant l'autre homme à l'énervement.
- Passez-la-moi et tout de suite.
Alors que Richard devenait toujours un véritable rebelle lorsque quelqu'un se permettait de lui donner un ordre, le fait que cela se produise dans ces conditions n'arrangea ni son tempérament, ni sa cruauté du moment. Accélérant de la main les poussées de Michelle sur sa queue durcie, Richard plaça le téléphone tout près et Paul ouvrit grand la bouche.
- Michelle ?
Soupirant, Kruspe leva les yeux au plafond après avoir gémi. Puis en regardant avec des yeux scintillants celle pratiquait la fellation, Richard dit sans cacher son plaisir :
- Il me semble vous avoir précisé qu'elle était "descendue".
Aussi bien Paul que Benjamin, ils avaient nettement senti l'accentuation sur le dernier mot.
- Descendue ? Vous croyez que je ne vous vois pas venir avec vos provocations ? Je vous emmerde, Kruspe. Vous n'êtes qu'une bite sur pattes pour moi, vous baisez tout ce qui bouge. Passez-moi ma femme tout de suite, je sais qu'elle est dans le coin.
Sentant cette dernière lui embrasser chaudement les testicules en le masturbant, le guitariste menaça d'éjaculer trop tôt mais se retint et se concentra sur le portable. De son côté, Paul leur avait tourné le dos tellement il avait honte de ce qu'il entendait. Il avait honte de voir Richard agir ainsi, c'était cruel de sa part et il n'avait qu'une envie : aller lui donner un coup entre les jambes pour lui remettre les idées en place.
- À propos de l'expression "bite sur pattes", je vous la retourne. Dis donc, Michelle est bien mieux éduquée que vous ne l'êtes.
- Qu'est-ce que vous en savez ? C'est quand vous voulez, allez la chercher.
- D'accord...
Un sourire sadique aux lèvres, Richard fit reculer Michelle de façon à placer sa tête contre le bord de la table derrière. Sans rechercher son consentement visuel puisqu'elle lui souriait de façon lascive, il posa le téléphone sur la table et commença à pénétrer dans sa bouche à un rythme effréné juste à côté. Alors qu'il haletait sous le plaisir, Richard fit une pause le temps de jeter le plus cru de ses paroles.
- Navré ! Michelle est occupée alors vous ne l'aurez pas tout de suite. C'est une femme polie qui ne parle pas la bouche pleine ! conclut Richard.
- QUOI ?
- Richard ! murmura Paul, scandalisé et embarrassé.
Benjamin avait hurlé et Michelle s'était retirée vite après s'être étouffée en riant sous ces mots, Richard s'étant totalement enfoncé jusqu'au fond de sa gorge. Paul était estomaqué devant tant d'incorrection chez son ami et se retourna vers lui.
- Oh que c'est bon, continue de sucer ! gémit le guitariste.
- EH !
- Richard, ça suffit maintenant !
Hors de contrôle, le plus jeune retira le jean de Michelle de façon à lui écarter les jambes après l'avoir assise sur la table et la pénétra comme une brute. Paul sentit ses joues le brûler comme jamais en voyant son ami dominer cette femme à la façon d'un animal, mais il ressentit également une excitation qu'il chassa dans l'instant. Ce qui l'y aida, c'était ce téléphone encore allumé. Cette fois, le couple en pleine action sur la table ne se priva plus de faire le moindre bruit et avait délaissé le mari. Or, ils avaient oublié Landers. Ils s'embrassèrent en mêlant grognements et grossièretés qui les rendirent encore plus enragés. Voulant changer sa façon de faire, Richard se retira avant d'entraîner Michelle dans l'angle à côté, l'abaissant. Se plaçant à genoux devant elle, il s'introduisit aussi vite que brutalement dans son vagin mouillé. Ne pouvant réprimer un gémissement de surprise et de douleur due au choc, la roadie se sentit ravagée par ses lèvres dominatrices et son sexe avide. Elle imagina que Richard voulait taire son plaisir trop bruyant en l'embrassant, mais ce dernier savait ce qu'il faisait. Il voulait jouir et la faire jouir au téléphone.
- Espèce de merde, pauvre enfoiré... arrêtez vos conneries et tendez-lui son putain de téléphone où qu'elle soit. Et toi espèce de salope, tu me le paieras.
Gêné, Landers ne put rester inactif plus longtemps et vint frapper son ami derrière la tête. Il se sentit trop mal pour cet homme et prit le téléphone.
- Écoutez, mon ami a un peu picolé mais il vous mène en bateau. Ils font semblant pour vous emmerder.
- Il n'aurait pas eu ce téléphone en main si c'était le cas. Et j'ai tout entendu, je connais la voix de cette pute en toute circonstance.
Puis Benjamin raccrocha. Déglutissant de nervosité, l'aîné fixa celui qui n'avait pas osé "s'y remettre" depuis qu'il avait pris un coup, et il les obligea à se relever en tirant sur leurs vêtements. Voyant que son ami résistait sans scrupules, Landers s'en voulut à l'avance mais sa décision fut prise : il gifla Richard par derrière. Plus vexé que choqué, ce dernier baissa la tête, le regard fixant le vide alors que Michelle se prépara à une violente dispute. Pourtant, ce fut sur elle que Paul se focalisa ensuite.
- Tu es mariée.
Sentant qu'il risquerait de se laisser emporter par la colère, Michelle formula sa volonté de se relever à Richard, qui s'exécuta en se rhabillant contre son gré. Mais lorsqu'il commença à tourner un regard rancunier derrière lui avant de faire face à son aîné, Michelle se revêtit et se plaça devant lui en lui posant une main sur la poitrine.
- Calme-toi !
Se tournant vers celui qui avait définitivement fichu en l'air leur intimité, la roadie exhiba son annulaire tenant l'alliance.
- Tu vois ça ? Tu sais pourquoi je la garde même si j'ai fait ce que j'ai fait ? Pour avoir l'impression de me venger comme il se doit. Benjamin et moi avons entamé une procédure de divorce parce qu'il est le premier à m'avoir trompée. Mais il a deux amis ici alors c'est pour ça que Richard et moi, on le fait discrètement même si c'est juste pour nous amuser. Je ne fais que me venger et je n'aurai aucune pitié. De toute façon, lui n'a aucune preuve alors que moi oui.
Le guitariste sembla accepter cette excuse, mais demanda tout de même en désignant son ami :
- Bon d'accord... mais qu'est-ce qu'il t'a fait pour mériter de se faire humilier par téléphone ? Vous comptez vous renvoyer la balle combien de temps avec que l'un ne décide de tuer l'autre ? Parce que les histoires de jalousie finissent toujours mal et il sait que Richard y est mêlé. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose pour un coup de queue mal placée.
Alors qu'il sortait de sa poche un paquet de cigarettes ainsi que son briquet, Kruspe haussa les sourcils.
- Élégant !
- Il a mis ma sœur enceinte ! balança Michelle.
Paul la sonda le temps de jauger sa sincérité.
- Ta sœur ?
- Ma sœur, oui ! Je suis pratiquement sûre que c'est parce que je refuse d'avoir un enfant. On est en instance de divorce, sauf que ce connard essaie de me faire tout annuler parce qu'il a changé d'avis. Il veut juste avoir de l'emprise sur moi mais il peut crever, et pareil pour cette pute.
N'ayant rien à ajouter à cela, elle croisa les bras et fut satisfaite de voir que Paul capitula. Cependant, il trouva encore à redire sur le comportement de son ami lorsque l'odeur du tabac le réveilla.
- Richard, tu as vu l'écriteau sur le mur là ?
Sans répondre, ce dernier se contenta d'envoyer la fumée dans sa direction.
- Tu as vraiment décidé de faire ton gamin aujourd'hui ?
- Va te faire voir. Ça répond à ta question ?
Dépité, Paul grogna de colère avant de se diriger vers la porte mais Richard se vengea également.
- Till va chouiner maintenant que tu t'es foutu en retard juste pour ma bite, tu ne crois pas ?
Landers se retourna vers lui, affichant une humeur que personne n'avait déjà observée chez lui.
- Ta bite est autant en retard que moi. Tu ne crois pas que ça aurait été plus simple si tu avais évité ton petit coup de folie ? Tout ça pour rien finalement.
- À cause de qui, hein ? C'est la deuxième fois que tu me mets sur les nerfs alors t...
- Arrêtez, s'il vous plaît.
Les voyant hausser le ton d'une façon risquée pour l'équilibre du groupe, Michelle commença à regretter d'avoir agi ainsi. Lorsque Paul s'approcha, elle resta entre eux mais leurs regards restèrent soudés. La tension fut palpable et elle eut l'impression que le moindre accrochage physique entre eux allait en conduire un à l'hôpital.
- Tu me reproches de t'avoir retardé en voulant faire quelque chose d'interdit dans un endroit tout aussi interdit. Très bien ! Mais tu es resté ici depuis le début et tu as passé ton temps à nous interrompre jusqu'à ce que la sortie ne soit bloquée, et après tu as recommencé. Tu sais ce qui se serait passé si tu étais reparti immédiatement ? Michelle et moi aurions fini de baiser et on serait déjà en voiture. D'ailleurs même maintenant, tu continues de perdre du temps à m'écouter débiter des conneries.
Un silence instable et de mauvais présage régna près d'une minute durant laquelle plus personne ne se regarda dans le blanc des yeux. Landers détestait cette façon qu'avait Richard de faillir à ses responsabilités, mais il n'avait pas tort sur le fait qu'il avait aggravé les choses. Paul décida finalement de s'exprimer en se tournant de nouveau vers la porte.
- Tu sais quoi ? Tu as raison comme d'habitude. Tire ton coup, je n'en ai plus rien à cirer.
Alors qu'il sortit, il entendit :
- Tu ne crois pas que c'est un peu trop facile ça, hein ? Ou même trop tard ? HÉ ! hurla Kruspe.
La porte étant restée ouverte, l'aîné l'entendit rager et même donner un coup de pied dans quelque chose avant d'entendre la jeune femme essayer de le calmer. Il poursuivit son chemin jusqu'au bout du couloir avant de s'arrêter contre le mur, se demandant ce que lui-même devrait faire en cet instant. Il était déjà impressionné que Lindemann et Ollie n'aient pas cherché à les joindre pour rouspéter à propos du retard de leur départ. Malheureusement, il repensa à un détail qui l'empêcha de partir et qui le força à retourner dans la pièce encore ouverte. Cette fois, sa vision fut plus obscure comparée à la première fois lorsqu'il aperçut son ami allongé sur Michelle, juste derrière la porte ouverte. Il en aurait donné sa main à couper, Richard l'avait probablement allongée par surprise, par la force ou bien les deux car elle lui demandait de se relever.
- Richard, mais pourquoi tu es comme ça tout à coup ? demanda la jeune femme.
- Pardon, il le faut mais ce sera vite fini sinon je...
- Ricky !
Intervenant rapidement, Paul lui attrapa les épaules.
- Doucement, du calme !
Fermant les yeux, Kruspe sentit ses mains trembler.
- Putain, encore lui !
Paul ne s'étonna pas du tout de voir son ami exploser cette fois. Richard se releva brusquement et le plaqua au mur. Même Michelle commença à vouloir le raisonner, mais Paul resta calme car il voulait régler ce problème amicalement.
- Pourquoi tu la malmènes ? Tu agissais normalement quand je vous ai surpris tout à l'heure.
Son ami commença à tourner en rond tout en menaçant de hurler rien que pour extérioriser sa colère, mais Landers prit les devants et l'entraîna doucement vers la table pour l'appuyer contre le rebord.
- Attends, je crois avoir deviné pourquoi ! murmura Michelle à son visage.
Avec précaution, elle palpa son entrejambe et constata ce à quoi elle s'attendait : l'érection de Richard avait disparu. Bien qu'il aurait préféré ne pas y assister, Paul en fut malgré lui informé à cet instant mais se refusa à jeter un reproche de plus à l'autre homme. Voyant Michelle le prendre dans ses bras, il en profita pour avancer et lui parler avec douceur. Le fait de devoir bousculer les choses rendait apparemment Richard mauvais et particulièrement lorsque le temps pressait.
- Richard ! Si je t'ai provoqué une panne, je suis désolé.
- Tu ne demandais que ça, alors ne te paye pas ma tête.
- Mon intention était de te faire culpabiliser, rien d'autre. Je te demande pardon de t'avoir giflé et d'avoir été aussi glacial, j'aurai du me mêler de mes affaires.
Sans plus regarder personne car il repensa à cette gifle et à ce qu'il avait ressenti, Richard resta agressif sans trop de surprise.
- Laisse tomber, c'est fait.
- Je suis vraiment désolé ! insista Landers.
- On n'en est plus là, c'est trop tard pour être désolé. C'est tout ce que tu voulais alors tu peux sortir maintenant.
Paul le savait, un simple regard ou mot mal interprété en cet instant et Richard serait de nouveau dans tous ses états. Il se sentait coupable d'avoir agi d'une façon aussi méprisable avec Michelle, lui qui n'avait jamais su maîtriser ses bas-instincts. L'inconvénient étant que cela se soldait toujours par une violente frustration lorsqu'il ne pouvait pas satisfaire un besoin sexuel intense, ou que quelqu'un l'en privait. Pire encore, son humeur changeait dangereusement et le transformait en homme infréquentable. Le teint étrangement blafard, il sembla sur le point de faire un malaise tellement il pensait aux conséquences de ses agissements.
- Regarde-moi, Rick.
Ce dernier s'exécuta, la turpitude emplissant son regard.
- D'abord, tu cherches à te la faire parce que je t'ai "donné envie", et après tu la bouscules parce que je t'ai coupé cette envie. Si tu dois te venger sur quelqu'un, c'est sur moi. Je ne te comprends pas, s'il fallait que... en plus j'ai osé te porter la main dessus. Alors s'il le faut, rends-la-moi !
Ne voulant pas voir cela arriver, Michelle passa derrière le dos de Kruspe et l'étreignit jusqu'à le sentir se décrisper, alors que Paul commença à lui conseiller de reprendre ce qu'ils avaient entamé. Il ne fut pas surpris de voir que son ami le prit mal mais demeura encourageant.
- Tu te fous de moi ? Tu crois que c'est si facile que ça de repartir de zéro après avoir eu les nerfs ? Tout le monde n'a pas ton côté zen, Paul. Et quand je dois reprendre une partie de baise après avoir été interrompu aussi brusquement, je suis obligé d'être comme ça sinon je n'arrive pas à retrouver la pêche.
- Raison de plus pour arrêter pour de bon si c'est pour manquer de respect à quelqu'un qui n'est pas responsable. Encore une fois, pourquoi tu ne proposes pas à Michelle de venir à l'hôtel quand son travail sera fini ?
Il connaissait déjà la réponse à cette question, constatant en croisant son regard qu'il en était de même pour Michelle. S'il était un aspect connu de Richard par le public, c'était qu'il finissait toujours ce qu'il avait commencé et détestait remettre les choses à plus tard. Quand bien même il accepterait de la faire venir à l'hôtel après, il allait tout de même réclamer ce qu'il voulait d'elle. Lorsque Paul la regarda afin d'avoir un avis visuel "définitif", il s'étonna de voir qu'elle semblait prête à le suivre sur n'importe quelle voie. Pas qu'elle n'eut aucune volonté, mais elle agissait comme l'aurait fait une groupie. L'attraction de Richard sur les femmes était toujours aussi forte avec le temps. Tentant ce qu'il put, Paul s'excusa de nouveau et lui caressa le menton avant de lui prendre doucement le visage. Il s'attendit à être confronté à un rejet hargneux, mais pourtant il n'en fut rien. Richard soupira en fermant les yeux, finissant par glisser les mains sur ses hanches et les passer dans son dos. Souriante, Michelle savoura cette vision que peu de gens pouvaient se vanter d'avoir eue sous les yeux.
- Si tu es d'accord, on va essayer de revenir en arrière.
Landers posa lentement ses lèvres sur celles de son ami comme il le faisait sur scène. Bien que chaste, il éternisa cet instant de façon à radoucir l'homme et le rendre comme avant son arrivée. Lorsqu'il eut le plaisir de sentir Richard se laisser faire, il approfondit ce baiser et l'embrassa à pleine bouche pendant plusieurs secondes. Lorsqu'ils se séparèrent après un gémissement incontrôlé de sa part, Kruspe regarda Paul avant de déglutir timidement. Au moins, ce dernier eut un aperçu de l'excitation procurée à Richard, de ce plaisir qui l'avait excité au point de perdre tout contrôle avec une de leurs roadies.
- Paul ! gémit à nouveau le plus jeune.
Landers eut l'impression qu'il le suppliait de recommencer, ce qu'il fit autant pour l'aider que par plaisir.
- Richard ! Je veux bien que vous recommenciez tous les deux, mais à condition d'être discrets par rapport aux couloirs. Et surtout, sois plus doux.
Paul ne comprit l'impact de sa propre décision qu'en voyant son ami afficher son plus beau sourire... avant de repartir de plus belle à l'assaut de la jeune femme comme si lui n'était plus là. Richard embrassa voluptueusement la jeune femme, et celle-ci lui passa les bras derrière le cou lorsqu'il la souleva pour l'asseoir sur la table du fond. Au moins, Landers sut que cela avait fonctionné et il n'eut plus qu'à s'adosser au mur en attendant... et à retenir l'érection qui menaçait de se laisser voir. Il tourna en rond, remua les épaules et alla même jusqu'à tenter de changer son sexe de position... au moment où la jouissance de Richard arriva assez sauvagement. Ne pouvant s'empêcher de regarder, Paul jura intérieurement contre ce qui ne fit qu'aggraver son état physique. Il était totalement excité et préféra fermer les yeux en serrant les lèvres, en tentant inutilement de compresser sa bosse pour qu'elle soit moins visible. Mais quelques secondes plus tard, il les rouvrit et vit avec surprise le visage de Richard très près du sien. Il était repu et donc plus serein, mais aussi brillant de sueur avec une certaine facétie dans les yeux.
- J'ai l'impression que ça t'a fait de l'effet, hein ?
Rougissant car c'était vrai, Landers haussa brusquement les épaules et regarda ailleurs.
- Non, ça va.
Richard fit mine d'approuver mais posa doucement une main dans son cou.
- Paul, ce n'est pas avec un pantalon comme ça que tu risques de dissimuler une telle érection.
S'énervant légèrement, Paul grogna :
- Sans blague ! Maintenant c'est moi qui ne peux plus sortir. Oh putain, je te déteste.
Rieur, Richard lui attrapa les épaules pour lui rappeler avec plaisir que c'était ce qu'il venait lui-même de faire en disant que cela ne changerait rien de s'emporter. Ce qui l'amusa encore plus fut que Paul sembla encore moins réceptif que lui à l'appel au calme. Il était même bien pire.
- Hé ! S'il te plaît, ne rage pas à cause de moi. Demande-moi tout ce que tu veux, je te suis redevable. Je te remercie de m'avoir... de nous avoir laissés faire. Crois-moi quand je te dis que j'en avais vraiment besoin, il fallait que je le fasse.
- Oui, c'était vraiment cool de ta part.
Voyant que ça ne changeait rien chez son ami, Richard le serra doucement dans ses bras à ses risques et périls. Paul continua de grommeler les yeux fermés pendant près d'une minute avant de se rendre compte qu'il avait son ami contre lui. En plus de sentir son odeur - ou plutôt ses -, il sentit son corps grand et costaud contre toute la surface du sien. En totalité ! Il tenta de lui faire comprendre qu'avoir son corps plaqué sur son érection n'était pas ce qui allait la calmer, mais aucun mot ne sortit. Au point où il en était, il se contenta de répondre à son étreinte. Dans un murmure, le plus jeune le remercia encore une fois mais à force d'avoir ce sujet en tête, Landers ne pourrait jamais en oublier son état à lui.
- Oui... mais allez-y quand même, surtout toi. Moi je n'ai plus qu'à attendre que ça se calme.
- Tu n'as pas à attendre ! dit Richard.
Lorsque Paul voulut le contredire, Richard regarda Michelle et celle-ci se mit à lui sourire de la même façon avant de s'avancer. À quelques centimètres de Paul, elle répéta les mots de Richard avant de sonder la réaction de l'aîné. Peu sûr de comprendre, Paul les regarda chacun leur tour.
- Euh... tu insinues quoi ? J'ai ma dignité, je ne vais pas marcher comme ça.
- Il veut dire que tu as le droit de t'amuser aussi, et je partage son avis.
Passant devant Kruspe qui affichait un sourire étrange, Michelle posa ses lèvres sur celles de Paul pour le remercier à sa façon.
à suivre...
