Ben dis donc, ça fait une lurette j'ai posté ici!
Bon, ce one-shot a été écrit il y'a vraiment longtemps (quelques années je dirais) dans le cadre d'un cours de littérature. En faisant du ménage dans les millions de textes que j'ai écrit et jamais continué, je suis retombé dessus et je me suis dit, pourquoi pas? J'ai bien aimé l'écrire à l'époque. Je me souviens que je venais tous juste de me taper Hannibal (le premier tome et la série de Bryan Fuller - une pépite) et je pense que ça se sent XD.
PS: Le titre est une référence à une creepypasta que j'ai lu quand j'étais encore au secondaire (lycée pour mes amis français). Show out a Creepypasta From the Crypt, tu as littéralement refait ma jeunesse^.^
Bref, tout ça pour dire, enjoy, maybe?
Les éclats de mon âme
Transpercent ta peau
Et s'enfouissent en toi.
Ressens-tu la faim,
Lorsqu'elle gronde à l'intérieur de toi?
―Karlienne, Become the Beast.
Tout est sale.
La cuisine, le salon, la chambre.
Même ses vêtements.
Même lui.
Tout est tellement sale.
Tellement, tellement sale.
Jour 1.
.
C'est un enfant.
Dix-huit ans, peut-être. Vingt-ans, surement. Silencieux et calme, presqu'irréelle dans cette salle trop blanche. Du haut de la tour, Levi l'observe, l'esprit éparse. Il ne dit rien – ne pense rien. Dans sa tête il note sa tenue trop large, ses expressions trop plates. Ses cheveux trop longs, ses airs trop snobs. Il note tout et rien en même temps – parce que merde, ce n'est qu'un gosse – et que tout parait presque risible à en pleurer. Il inspire, et son souffle créer sur la vitre une trace floue. Il essaie d'ignorer le frisson qu'il a – essaie d'ignorer qu'un gamin qui n'a encore rien connu de la vie va surement crever d'ici une semaine – et se tourne vers Hanji, debout à côté de lui.
Hanji, qui le regarde.
Hanji, qui ne sourit pas.
Hanji, qui parait inquiète.
« Ne te laisse pas avoir par son apparence. » qu'elle dit d'un ton ferme. « Crois-moi, tu risques de le regretter. »
Il ne répond pas, et n'a pas non plus l'intention de répondre. Elle essaie de lui faire la morale et il se sent un peu agacé, un peu déstabilisé aussi. Il a envie de lui demander pourquoi – pourquoi est-ce qu'il se trouve ici et pourquoi est-ce qu'il ne ressemble pas à celui que tout le monde décrit comme étant le Diable – mais elle a dans les yeux une lueur qu'il n'aime pas, alors il se tait.
Il se tait et pénètre dans la salle.
Eren ne bouge pas. Il ne le regarde pas. Jusqu'à ce qu'il s'asseye en face de lui, le jeune homme reste silencieux. Il fixe ses mains menottées. Il a l'air perdu dans ses songes. Levi n'ose pas parler de prime abord, parce qu'il y'a dans l'air une étrange ambiance. Il se sent oppressé par une force inconnue, mis à nue par quelque chose qu'il ne comprend pas. La sensation court sur sa peau, hérisse ses poils. Il l'a déjà ressenti, une fois. Il ne sait plus où, cependant.
« Eren Jaeger. » Il salue d'une voix neutre – trop, pour paraitre naturelle. Il le constate, fronce les sourcils, se racle la gorge. « Je suis –
―Levi Ackerman, professeur en criminologie. Tout juste la trentaine, situation stable, vie banale. » Coupe l'autre d'une voix qui sonne métallique, force de ne l'avoir pas utilisé souvent. « Je sais qui vous êtes. »
Il lève la tête. Pendant un instant, Levi a l'impression que son regard bourdonne – mais la sensation disparait subitement lorsqu'il lui offre un sourire en coin. Il a l'air narquois, presque mesquin, et le professeur se sent vexé.
« D'où vous me connaissez?
―Tout le monde vous connaît, professeur. D'ailleurs, je dois dire que vos essaies sont assez décevants. Je m'attendais à plus, venant de celui qui soi-disant révolutionne la psychiatrie.
―Vous avez lu mes essaies?
―Quelques-uns. Pas tous mauvais, mais rien d'exceptionnel. »
Levi préfère en rire.
« Vous êtes bien prétentieux pour un jeune homme de votre âge.
―Et vous, trop règlementé. Vous m'ennuyez. » Il se recule dans son siège et ferme les yeux, distant. « Au revoir, Professeur. »
Et c'est tout.
Jour 2.
.
Lorsque Levi arrive, Eren est toujours dans la même position que la veille. Toujours la même coupe, les mêmes habits, les mêmes menottes.
Toujours le même visage arrogant et les mêmes manières hautaines.
« Parlons de vous, Professeur.
―Je croyais que je vous ennuyais.
―C'est vrai. Mais autant tenter de paraitre intéressant pour passer le temps, non? »
Il ne relève pas.
« Que voulez-vous savoir?
―Que vous a dit Hanji hier, avant que vous ne descendiez?
―Elle m'a dit de ne pas me fier aux apparences.
―Sage conseil. Le mal peut revêtir différentes formes.
―Vous vous considérez comme étant le mal?
―Je me considère comme étant un homme libre. »
Levi hausse un cil, intrigué.
« Pourtant, vous êtes emprisonné – et sur le point de vous faire exécuter. Je ne pense pas que vous pouvez prétendre être « libre », Mr Jaeger.
―C'est un raisonnement très simpliste que vous avez là, Professeur. Sur ce coup-là, vous ne valez pas mieux que tous ces imbéciles qui se pensent au-dessus des autres. La liberté ne se résume pas aux normes de la société. Elle commence par soi-même.
―Que voulez-vous dire?
―Il s'agit d'un concept, Professeur. Pouvoir se détacher de tous les principes moraux que chaque individu nous rattache est une forme plus évoluée de liberté. Une forme ultime même, si je peux le dire ainsi.
―Il faut des principes pour vivre.
―Certainement. Mais pourquoi se cantonner à ceux des autres? J'ai mes propres valeurs et ma propre manière de voir le monde. L'éthiquement morale ne fait pas parti de mon vocabulaire. »
Il se tait un instant, puis sourit.
« Et vous Professeur?
―Quoi, moi?
―Êtes-vous un homme libre? »
Jour 3.
.
« Vous êtes en retard.
―Je ne vous savais pas si impatient de me revoir. »
Eren sourit – un peu. Levi remarque qu'aujourd'hui, il ne porte pas sa tenue bleue, mais un ensemble orange qui fait ressortir son teint basané. Ses yeux paraissent plus verts, et dans les rayons que projette la lampe dans ses prunelles, il voit danser au milieu des vagues bleus quelques éclats rougeâtres qui le fascinent durant quelques secondes.
« Vous semblez bien énerver. Une dispute avec votre petit-ami?
―Comment-vous – »
Il balaie la question d'un geste de la main.
« Erwin Smith, le chef de département qui vous a sollicité – je vous ai déjà dit Professeur, je sais qui vous êtes. Mais là n'est pas la question. Alors?
―Ma vie privée ne vous regarde pas.
―J'avais donc raison. Qu'a-t-il fait cette fois? Humiliation? Tromperie?
―Vous êtes bien bavard aujourd'hui. » grince Levi en tentant de ne pas paraitre trop agacé.
L'autre l'ignore.
« Non, je suis sûr que c'est autre chose. » Il le fixe dans les yeux, caresse sa lèvre inférieure du pouce. Levi se sent mal à l'aise, mais il ne détourne pas les yeux.
« Hum… De l'ignorance. »
Il cligne des yeux. « Quoi?
―Ou plutôt devrais-je dire, de l'indifférence. Vous vous battez pour maintenir votre couple en vie, mais lui semble complètement n'en avoir rien à faire. Le seul moment pendant lequel il vous montre de l'intérêt, c'est lorsqu'il couche avec vous.
―Taisez-vous.
―Oh, ai-je touché une corde sensible? Allons donc, Professeur. Ne soyez pas si aigri. Je dois dire que votre cause est louable. Vendre ainsi votre corps à quelqu'un qui ne vous désire pas…
―La ferme!
―Dites moi Professeur, à quel moment avez-vous prit conscience que vos efforts étaient vains? A quel moment l'amour que vous ressentiez pour lui s'est transformer en haine? À quel moment? Hein? Dites, à quel moment?
―LA FERME! »
Le silence, enfin.
Levi le regarde, et sa respiration est soudainement difficile. Sa chaise a raclé le sol un peu trop lourdement, son corps est crispé un peu trop douloureusement. Il a soudainement envie de vomir et de pleurer, et le sourire qu'Eren aborde menace de faire jaillir la bile.
« La vérité, Professeur, c'est que vous l'aviez toujours su. Vous ne faisiez que vous voiler la face. »
Le soir même, Levi regarde Erwin s'habiller dos à lui. La chambre pu la sueur, le sexe, la cigarette. Il l'observe se lever, porter sa chemise, et disparaitre par l'entrebâillement de la porte.
Sans un mot.
Sans un regard.
Il sent son cœur bouillir.
Il le sent menacer de déborder.
Mais pire encore, il sent, dans ses entrailles, quelque chose se briser.
« A quel moment, Professeur? »
Soudainement, il ne sait même plus pourquoi il pleure.
Jour 4.
.
« Bonjour Professeur. »
Levi ne répond pas. Il tire la chaise en fer et s'assoit simplement.
Eren rit.
« Vous êtes en colère contre moi? Je pense que vous vous trompez de personne. »
Silence.
« Rien ne vous oblige à le supporter. Vous pouvez très bien vous en débarrasser.
―…
―Avez-vous peur d'être seul? Ou vous aimez trop votre routine pour vous en défaire?
―…
―C'est bien ce que je pensais. Vous êtes profondément ennuyant. »
Jour 5.
.
« Vous ne m'avez jamais dit pourquoi vous vous trouver ici. Ce qui vous est arrivé.
―Ça vous intéresse?
―Autant tenter de paraitre intéressant pour passer le temps non? »
Eren sourit.
« C'était un coup bas, Professeur. Je suis déçu. »
Levi hausse les épaules. « Alors? »
Eren ne répond pas tout de suite. Il caresse sa lèvre inférieure et fixe un point par-dessus son épaule. Le temps d'un battement de cil, l'expression sauvage qu'il avait entrevu la première fois revient sur ses traits – mais, comme cette fois-là, elle disparait aussi subitement et se redessine sur son visage juvénile l'indifférence moqueuse qui le caractérise si bien.
« Il ne m'est rien arrivé Professeur. » répond-il doucement. « Vous ne pouvez pas me résumer à une série d'influences. J'ai agi en toute connaissance de cause. Le problème avec vous, c'est que vous mettez une couche à tout le monde. Mais le monde est plus complexe que ça. Rien ne se résume au bien ou au mal. Est-ce que d'après vous, je fais le mal, Professeur?
―Votre comportement est destructeur. Pour moi, c'est la même chose.
―Parce que pour vous le mal, c'est seulement être destructeur? Si c'était aussi aisé, les catastrophes naturelles seraient aussi malfaisantes.
―Lorsque c'est délibéré, oui.
―Alors, qui est à blâmer dans cette histoire? S'Il est là haut, il doit surement s'en réjouir. Je vous l'ai déjà dit, Professeur. Je ne vis que par mes propres principes. Je ne suis pas ceux que m'impose la société. Choisir de vivre librement demande beaucoup de détermination. Pensez-vous en être capable?
―Je suis un homme libre.
―Vous croyez l'être. Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas? Dès l'instant ou quelque chose vous parait mauvais à cause d'une influence extérieur, vous ne pouvez pas vous considérez comme étant un homme libre. »
Il se pencha au-dessus de la table, ses menottes tintant dans le mouvement.
« Maintenant, je vous le redemande, Professeur. Êtes-vous capable d'être libre? »
Jour 6.
.
« Vous êtes bien silencieux aujourd'hui. L'échéance vous stresse? »
Eren se contente d'aborder une légère risette.
« Je me demandait simplement d'où venait votre amour pour la propreté. Même si a ce stade, je devrais plutôt parler de maniaquerie.
―Pardon?
―Vous êtes facile à déchiffrer Professeur. Vous empestez le désinfectant. »
Levi fronce les sourcils. « Je ne vois pas où est le problème.
―Cette attitude ne m'intéresse pas en soi. C'est plutôt ce que cela cache qui m'intrigue. »
Il se tait et laisse planer un moment de doute.
« Vous avez tué quelqu'un.
―Et qu'est-ce qui vous fait dire ça?
―Une des caractéristiques des meurtres accidentels. La personne devient souvent parano. Vous savez, elle voit le sang partout.
―C'est ridicule.
―Véridique surtout. Alors Professeur, vous avez aimé ça?
―Bien sûr que non. »
Il roule des yeux. « Qu'est-ce que vous ressentez lorsque vous tenez une arme dans vos mains?
―Du dégout.
―Non, de la peur. Vous avez peur de perdre de contrôle. Vous avez peur d'aimer ça de nouveau, n'est-ce pas?
―Je ne suis pas comme vous.
―Chaque être humain est unique, Professeur. Mais vous déviez du sujet. » Il se penche et demande d'une voix grave. « Alors? »
Levi se tait. Il pince les lèvres et repousse la boule qui grossit dans sa poitrine. Il a envie de se boucher les oreilles mais il se retient.
Eren parle.
Il parle trop.
« Je vais vous le dire, Professeur. Vous avez aimé ça. Vous avez tellement aimé ça, que vous y repenser. Je suis sûr que vous le faites. Lorsque vous vous retrouvez seul dans cet appartement trop grand pour vous, vous repensez au poids de la lame entre vos doigts – de la chaleur du sang frais sur vos doigts. Vous repensez encore, lorsque le sommeil vous fui, à la fébrilité qui vous a fait trembler, à l'adrénaline qui coulait dans vos veines. Au sentiment de puissance qui vous a ébranlé lorsque vous avez prit conscience du pouvoir que vous aviez sur cette personne. »
Qu'il se taise.
« Que revoyez-vous, Professeur, lorsque vous fermez les paupières? Son corps agonisant à vos pieds? Le votre surplombant le sien? Ou alors vous, en train de recommencer, encore et encore, toujours un peu plus vite – toujours un peu plus fort? »
Qu'il se taise qu'il se taise qu'il se taise QU'IL SE TAISE!
« C'était de la légitime défense.
―Pitié. Nous ne sommes plus à sa près. Vous et moi sommes parfaitement d'accord sur le fait que ses trente-deux coups de couteaux ne résultait certainement pas d'un sentiment de défense. C'était autre chose… quelque chose de plus profond que ça. »
Les yeux d'Eren sont rouges. Levi le regarde en face et le voit, pour la première fois.
Il voit le monde comme Eren le voit et sent son esprit s'entremêler dans un essaim d'abeilles. Des cadavres ressurgissent des entrailles de la terre et l'attire dans l'abîme. Il sent leurs doigts squelettiques transpercer sa peau, agripper sa chair. Son corps est à la dérive, ses pensées volatiles – et oh, oh mon Dieu, je suis en train de me perdre je suis en train de –
Il se lève brusquement.
Le monde tangue et tout semble ensanglanté.
Eren le fixe simplement par-dessus ses mèches châtaigne.
Il le fixe et tout semble ensanglanté.
C'est à ce moment-là qu'il comprend ce qu'Hanji voulait dire.
L'eau l'ébouillante et l'acide du désinfectant lui brûle la peau. Ses mains sont rouges et irritées, mais Levi frotte de plus en plus vite, de plus en plus fort. Il halète, serre les dents et gémit, mais continue de frotter avec plus d'ardeur, avec plus de convictions.
C'est sale.
Tout est tellement sale.
« Le sang entre vos doigts. »
Il se demande comment il a fait pour ne pas le voir.
« Son corps agonisant à vos pieds. »
Il se demande comment il a fait pour ne pas s'en rendre compte.
La ferme.
A quel moment, Professeur? Hein, a quel moment?
LafermelafermelafermelafermeLAFERME!
Jour 7.
.
« Vous savez quel jour on est, Professeur? »
Levi n'ose pas le regarder dans les yeux. Ses mains brûlent par-dessous ses bandages et le regard d'Eren le déshabille par-delà sa veste noire.
« Il s'agit de la Walpurgis Natch. Vous savez ce que c'est?
―Non.
―Plus communément appelé la Nuit des Sorcières. Les peuples anciens avaient l'habitude de croire que le Diable était invoqué pendant la nuit du 30 avril au 1 Mai. Fascinant, vous ne trouvez pas? »
Frotter, frotter, et encore frotter.
Tout est tellement sale – tout est tellement, tellement sale.
« Je me suis bien amusé. Vous vous êtes avéré être plus divertissant que je ne le pensais. »
A travers le brouillard de ses mots, Levi l'entend se lever et l'instant d'après, il sent son souffle chaud caresser le lobe de son oreille.
Puis sa voix grave retentit, résonne dans son esprit et marque sa chair au fer rouge.
Tellement sale.
« Ne me déçoit pas, Levi. »
« Allo, Levi? »
Le froid mord sa peau comme un serpent venimeux. Levi observe la pleine lune, le corps frissonnant sous sa chemise légère. Il n'a pas conscience du vent qui lacère sa peau.
Il n'a pas conscience de l'odeur métallique qui se dégage de lui.
« Hanji.
―C'est une catastrophe! Eren s'est échappé et personne ne sait comment il a réussi un tel exploit! Les différents corps de police ont été déployé d'urgence et… »
Il regarde ses mains. Elles sont rouges. Elles sont sales. Elles sont tellement sales.
Il est tellement sale.
« Tu avais raison. » coupe-t-il brusquement.
« A propos de quoi? De quoi tu parles, Levi? »
Sa voix doit paraitre bizarre. Elle a l'air paniqué. Il trouve ça drôle, alors il pouffe bêtement. Il ne sait même pas pourquoi d'ailleurs.
« J'ai essayé, tu sais.
―Quoi?
―Mais j'ai beau frotter, frotter de toutes mes forces, tout reste tellement sale. La cuisine, le salon, la chambre… même mes vêtements. Même moi. Tellement, tellement sale…
―De quoi tu –
―J'ai arrêter de frotter. J'ai décidé d'arrêter de frotter. Parce que, c'est connu non? Il est des tâches qui ne partent jamais. Il y'a des fissures qu'on ne peut pas réparer.
―Levi qu'est-ce que tu – Levi! »
Il raccroche.
La tonalité résonne dans la nuit et s'éteint – et le calme plat et serein de la noirceur l'enveloppe dans une étreinte charnel.
Immobile.
Silencieux.
Sale.
Tellement sale.
« Bonsoir, Professeur. »
A quel moment?
Hein, dit? A quel moment?
« Je vous attendais. »
Tellement, tellement sale.
