Yugo était allongé sur le dos, au bord de l'étage éneripsa, a regarder le sommet de l'immense tour. Et tandis qu'il replaçait son "chapeau" que lui avait donné Oropo. Cela faisait une semaine que Yugo c'était réveiller et même si il dormait encore beaucoup il avait repris son énergie. Du côté de ses blessures tout semblait s'améliorer malgré ses bras et mains qui semblaient se rétablir lentement et son œil dont l'état avait presque empirer. Adamaï lui avait rendu visite le plus souvent et Oropo quelque fois.
Yugo soupira, se releva mais fut frappé par une douleur qu'il connaissait bien au torse, sa cicatrices. Yugo vacillant tenta de se rapprocher d'une des colonnes doré et une fois cela fait, inspecta sa blessure. Elle s'était encore réouverte et les bandages qui, en diagonale recouvrait les trois quart de son torse suintaient de son sang. Yugo chercha quelque chose pour stopper l'hémorragie, mais, faute de mieux se pencha dans le vide et laissa coulé sont sang. Cinq minutes plus tard Yugo s'éloigna du bord quand il eût jugée que le sang avait presque fini de coulé. Il sentit le liquide humide et à l'odeur ferreuse sur ses pieds, en effet le sol était recouvert de son sang. Sans possibilité de nettoyer et étant presque sur qu'Écho comprendrais. Si cela avait été Alibert où même un membre du palais sadida il se serait fait gronder alors qu'il perdait encore son sang . Yugo avança lentement après avoir jugé qu'il avait repris un minimum d'équilibre. Il marcha lentement et sûrement tâchant petit à petit de son sang sont trajet jusqu'à sa chambre. Chaque fois qu'il soulevait ses pieds il pouvait sentir le liquide collant sur sa plantes des pieds. Il regarda a son opposé. Un homme deux fois plus grand que lui et sûrement dix a vingt fois plus musclé s'approcha, avec son costume semblable à un Hibou bleu et son aura puissante. "Frère Oropo " murmura Yugo comme dans une transe avant que l'aîné ne se téléporte juste à côté de lui.
Oropo : Yugo tu devrais te reposer, tu t'es encore réouvert une plaie.
Dit-il inquiet pour l'état de son cadet.
Yugo : je, je vais bien. J'ai juste ... Je vais bien. En plus maintenant que tu m'as appris à utiliser mon Wakfu pour me soigner je me rétabli plus vite.
Oropo : c'est bien mon frère... mais tu dois tout de même te reposer pour pouvoir te rétablir et pourvoir monter à l'étage rejoindre Adamaï.
Yugo : je sais... Quand je serai rétabli tu pourras m'apprendre à faire plus de choses avec mes pouvoirs ?!
S'exclama Yugo avec empressement. Oropo rit doucement puis caressa les cheveux de l'éliatrope.
Oropo : oui Yugo, bien sûr que je t'en apprendrais, mais va te reposer maintenant .tu ne voudrais pas qu'Adamaï s'inquiète encore pour ton état ?
Yugo : non... Je vais me reposer. Au revoir frère Oropo !
Dit Yugo en se précipitant en direction de son lit tout en titubant à cause de sa faiblesse. Oropo regarda calmement le garçon, puis il commença à s'éloigner tout en disant au revoir à Yugo.
Des pas déterminé et empressé se dirigeait de plus en plus rapidement en direction de la pièce au bout du couloir, la masse probablement féminine pénétra dans la chambre et en referma la porte brusquement.
Le temps sembla se figer tandis que par la fenêtre l'on voyait l'immense forêt s'étendre à perte de vue. Soudain une perle d'un liquide salé heurta violemment le sol, puis des sanglots se firent entendre.
Amalia se laissa tomber lourdement sur le lit ridiculement plus grand que nécessaire. Elle sécha ses larmes en pensant avec tristesse au événement arrivée plus tôt dans l'année. Ils avaient vaincus Ogrest et sauvé le monde bien sûr, mais très vite son père était tombé malade et tandis qu'elle devait veiller sur son père ses amis étaient partis, son frère avait pris le pouvoir, Adamaï avait disparu et Yugo... Était parti. Et cette garce d'osamodas qui lui servait maintenant de Demi-sœur ! Amalia soupira puis se leva et quitta le palais en direction des immenses jardins publics , elle passa devant la toute nouvelle statue de Tristepin , deux fois plus grande que l'ancienne et de fois plus luxueuses , en marbre avec des éléments en or , au sol de nombreuses offrandes s'accumulaient . Elle contourna la place noire de monde pour s'engouffrer dans un petit chemin à l'écart. Le chemin était escarpé et sombre mais Amalia qui connaissait presque par cœur ce chemin n'eût qu'un peu de mal à l'emprunter. Elle arriva dans un minuscule bosquet bordé par une rivière, tout était dans la peine ombre, caché par les immense arbres sadidas. Au centre un minuscule autel, une pierre de calcaire recouvert pour sa moitié par de la mousse. Par dessus cette pierre qui ne devait s'élever qu'à cinquante centimètres du sol se tenait une petite maison faîte de vigne emmêlées qui formait un ensemble de trente centimètres. À côté de celui-ci ce trouvait de chaque côté un ensemble de bougies usé qu'Amalia s'était empressé de rallumer dès son arrivée. Au centre ce trouvait à l'abri de la pluie grâce aux vignes une statuette de pierre de vingt centimètres qui représentait simplement la petite silhouette d'un Éliatrope avec son chapeau. Sur le socle de la statuette quatre lettres : "Yugo ».
Yugo était allongé sur son lit le regard plongée dans les vieux manuscrit d'histoire Éliatrope que lui avait passé Baltasar par l'intermédiaire d'Adamaï , depuis plusieurs jours Yugo avait commencé à étudier les matières Éliatrope comme l'histoire , les sciences ou le draconique pour rendre utile sont ennui tandis qu'il attendait avec impatiente le moment où écho l'autoriserait à monter à l'étage rejoindre Adamaï.
Yugo soupira alors qu'il refermait lourdement l'énorme livre sur les esprits du monde des douze dont le titre était marqué en lettre d'or en draconiques sur le cuir noir de la couverture de l'ouvrage centenaire. Yugo posa ensuite le livre extrêmement lourd puis une fois le " dechî-der laji " puis il se dirigea vers l'extérieur de la pièce où il tomba nez à nez avec Adamaï qui le salua.
Adamaï : bonjour Yugo, comment te sens-tu ?
Yugo : bonjour Adamaï. Bien et toi ?
Adamaï : bien. Baltasar m'a chargé de te remettre ce livre. Écho ma aussi dit que tu pourrais me rejoindre au douzième étage d'ici deux jours.
Yugo : génial !
Adamaï : calme-toi, moi je vais devoir repartir en mission dans le monde des douze d'ici une semaine.
Adamaï et son frère Éliatrope discutèrent durant plus d'une heure jusqu'à ce qu'Adamaï parte et que Oropo se présente à côté de Yugo.
Oropo : frère Yugo j'ai entendu dire que tu serais bientôt guéri et je m'en réjouis bien que tu sois devenu quasiment borgne.
Dit-il en indiquant l'œil gauche de Yugo, recouvert par une compresse et d'où s'écoulait de temps en temps une larme de Wakfu pur comme une sorte de blessure si profonde qu'elle en atteignait l'âme du garçon. L'œil avait viré au bleu pâle s'illuminent de temps à autre lorsque Yugo l'utilisait pour ses capacités Éliatropes, l'absence de pupille et d'iris était si troublante que Yugo lui même se trouvait déstabiliser lorsqu'il regardait quelqu'un avec cet œil.
Yugo : je sais mais se n'est pas grave et de toutes façons c'est de ma faute si j'ai ses blessures.
Oropo : non Yugo nous en avons déjà parlé, tu sais très bien que c'est de la faute de sir de Percedal et des dieux tu le sais.
Yugo : oui, mais ... C'est aussi de ma faute tu le sais.
Oropo : peux importe. Yugo je suis venu ici pour te dire que j'ai une mission à te confier.
Après qu'Oropo ai expliqué en détail la nature délicate de la mission qu'il lui avait confié quitta la chambre de Yugo et laissa le petit éliatrope seul. Celui-ci pris en main le livre que lui avait remis son frère Adamaï plus tôt, il allait avoir beaucoup besoin de ce livre.
Elely s'amusait avec son père, depuis qu'il était revenu de son combat avec Ogrest il était beaucoup plus souvent prêt à s'occuper d'elle et de Flopin. Alors qu'elle se précipitait dans la neige pour rejoindre son père qui était déjà quasiment rentrée elle commença à sentir une sorte de pression, un bourdonnement dans sa tête, un bruit sourd, une masse cramponné à l'arrière de sa tête.
Elle se retourna avec peur et soudain tout l'environnement changea, les bruits de l'environnement comme les oiseaux ou sont père disparus et la ou le soleil tapait sur la neige se trouvait désormais un brouillard et la même forêt enneigée mais beaucoup plus grande, beaucoup plus dense et surtout beaucoup plus sombre. La petite iop s'avança dans la peine ombre, longeant les grands arbres et tentant d'avancer dans la neige tout en appelant sont père ou la moindre source de vie qu'elle pouvait trouver.
Au bout de dix longues minutes elle vu entre deux rangées d'arbres au loin dans le brouillard et la peine ombre une forme humaine. Elle se précipita en l'appelant de plus en plus fort, tombant dans la neige tout les trois pas et se sentant engourdis toujours un peu plus tandis qu'elle se rapprochait de l'individu qui n'avait toujours pas réagi à ses appels et qui lui Tournait toujours le dos.
Elle finit par l'atteindre, elle n'était qu'a quelques mètres de ce qui ressemblait à un enfant, probablement un garçon de sa taille. Elle continua de s'avancer tandis qu'une peur indescriptible semblait l'envahir en même temps que la température chutait drastiquement et qu'elle se rapprochait de l'enfant. Au moment où elle toucha de sa main la masse noir elle sembla S'étouffer et tandis qu'elle s'effondrait elle vit le garçon s'éloigner d'elle, lui tournant toujours le dos tandis que sa vue en même temps que son esprit commençait à s'embrumer tandis que la masse noir disparaissait dans la brume.
Elely se réveilla en sueur en hurlant et pleurant dans son lit. Elle tentait de se calmer mais à chaque fois qu'elle fermait les yeux elle se retrouvait au milieu de cette forêt et elle sentait le froid l'atteindre. Au bout de quelques minutes Evangeline pénétra dans la pièce alarmé d'être réveiller en pleine nuit pour tomber sur sa fille en larmes entrain de s'agiter dans son lit les yeux grands ouverts bien que recouvert de larmes. Evangeline prît Elely dans ses bras et tenta de la rassurer. Il n'était pas normal qu'Elely face un cauchemar, son frère lui en avait déjà fait plusieurs quand il était plus jeune mais la petite iop elle n'en avait presque jamais fait et même lorsque ça lui était arrivé elle n'était pas aussi paniquée que ça, Évangeline n'avait d'ailleurs jamais vu Elely aussi apeurée. Après avoir plus où moins calmé sa fille Evangeline la borda puis ouvrit les rideaux dans le but de donner un peu de lumière pour rassurer Elely, Évangeline reparti laissant Elely seule.
Elely essaya de se rendormir sans y parvenir réellement puis au bout d'une demi-heure elle ressenti un bourdonnement dans sa tête et commença à paniquer, elle regarda partout dans la pièce sans rien voir d'inhabituel puis avec une certaine terreur elle dirigea sont regard en direction de la fenêtre. Au loin se dressait la forêt derrière l'immense plaine enneigée au milieu de laquelle se trouvait la maison. Elle fixa la vitre avec l'impression que quelque-chose n'allait pas avec celle-ci avant de se rendre compte en descendant sont regard sur le parquet que une ombre s'étendait avec la forme d'un petit garçon. Elle releva sont regard sur la vitre pour entrer en contact avec la même forme d'enfants sombre qui semblait la regarder à travers la vitre.
Elely se retourna brusquement, se coucha, ferma les yeux et plaqua sont oreiller sur sa tête. Elle passa le reste de la nuit à sangloter en tremblant.
Le lendemain elle ne voulut pas accompagner son père dans la forêt.
