Il y a de l'eau dans le gaz.
Titre du 08/10/2021 : Il y a de l'eau dans le gaz
Sagittaire : Yara Greyjoy (GOT)
Y : Yara Greyjoy
Yara Greyjoy
Prénom 67 : Marina
Défi 8 de Sarah & son cerveau : écrire un Self insert
UA Challenge 115 : UA!Contes/OUAT
Quatre aspects du… Verseau (Astrologie) : Modernité : Écrire sur un monde futuriste ou sur un perso fasciné par les nouvelles technologies
257) 50 nuances de personnages LGBT
9 défis fusionnés (titre du jour, horoscope, alphabets, de secondaire à principal, elles ont dit, Sarah & son cerveau, UA Challenge, quatre aspects, 50 nuances)
En revanche, la venue de Vère ne la surprit pas une seule seconde.
Après ce qu'il s'était passé, la manière dont elle et Marina l'avaient aidée, leur amitié naissante qui n'avait jamais cessé de grandir depuis, la fer-née et la dunkerquoise prenant régulièrement des nouvelles de la sauvageonne, de son bébé et de Sam, il était logique qu'elle soit là.
Pour s'assurer qu'elle allait bien, parce qu'un monstre de plus à Kintzheim avait une fois de plus montré sa barbarie, pour lui apporter son soutien, parce que l'histoire se répétait encore et qu'ils n'étaient pas passés loin de la catastrophe.
Et Yara lui en était vraiment reconnaissante, et en voyant à quel point elle rayonnait maintenant qu'elle était enfin libre, la seiche ne put s'empêcher de sourire avec joie et fierté.
Craster avait perdu, avait été dépouillé de tous les moyens possibles de faire du mal à qui que ce soit, avait vu sa monstruosité être affichée à la face du monde, et Yara savait d'ors et déjà qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le détruire pour toujours.
Ce n'était pas terminé, et vu les traumas de Vère et des autres filles, ça ne le serait sans doute jamais réellement, mais la jeune femme souriait et n'était plus aussi brisée et effacée qu'elle l'était encore quand elle s'était enfuie de chez l'homme qui avait fait de sa vie un enfer.
Et ça, c'était déjà une victoire.
Yara essaya de se redresser pour la saluer, avant de renoncer en grimaçant alors que la douleur de sa blessure la relançait une fois de plus, dès qu'elle faisait un mouvement quelconque.
Oh par le Dieu noyé, comme elle avait hâte d'enfin pouvoir se lever à nouveau, sortir de ce maudit hôpital et recommencer à vivre comme avant.
Sauf que sa vie ne serait plus jamais la même, avait été bouleversée pour toujours, qu'il avait suffi d'un coup de couteau pour que tout bascule, parce que tant que la malédiction ne serait pas brisée, rien ne serait normal pour elle.
Le danger planerait éternellement sur elle tant que Ramsay n'aurait pas été arrêté, tant qu'il serait libre, tant que la ville serait sous l'emprise de ce sortilège qu'elle était encore incapable de faire disparaître.
Et même s'il n'y avait pas eu tout le reste, elle ne l'aurait jamais pardonné pour ça.
Alors que Vère entrait, les machines autour d'elle continuèrent de biper, et Yara ne put que les regarder avec fascination.
Cela faisait deux ans déjà qu'elle avait quitté Westeros, qu'elle était là dans ce monde si avancé technologiquement comparé à son univers de naissance, et pourtant, malgré ça, malgré tout ce qu'elle avait vu et découvert, internet, les voitures, les avions, les téléphones portables, et tout ce qu'il pouvait y avoir d'autre, elle ne s'y habituerait jamais vraiment.
Elle venait d'un monde à des années lumières de celui dans lequel elle vivait désormais, qui contenait tellement de nouvelles choses à découvrir, à appréhender, à comprendre, à apprendre, et même si elle y restait pour le reste de sa vie, ce qui allait très probablement arriver, elle savait déjà que ce ne serait jamais suffisant pour tout connaître.
Elle resterait pour toujours fascinée par toutes ces nouvelles technologies dont elle comprenait à peine le fonctionnement pour la plupart.
Ce monde était dangereux, cruel, mauvais et méchant et à certains égards, parfois semblable à celui où elle avait vécu pendant si longtemps.
Mais il pouvait aussi être beau et magnifique et dans son malheur, elle était heureuse que ce soit là que la malédiction les avait transportés.
Le sourire que lui adressa Vère était hésitant et Yara décelait une lueur de crainte dans le fond de ses yeux, et elle ne put s'empêcher de serrer les poings de rage, parce que cette peur n'aurait pas dû être là.
Parce qu'elle aussi elle avait peur, peur comme elle n'avait presque jamais eu peur auparavant, que cette peur s'accrochait à elle, telle une seconde peau, qu'elle ne pouvait pas s'en débarrasser et qu'elle était forcée de vivre avec malgré elle.
Pour ça aussi elle ne le pardonnerait jamais.
« Salut Esgred. Est-ce que… comment est-ce que tu vas ? Lui demanda Vère, s'asseyant sur la chaise à côté d'elle (Marina ayant rendez-vous avec Lancel à ce moment-là) avant de lui prendre la main et de la serrer très fort, pour s'assurer qu'elle était vraiment là, qu'elle allait bien, et qu'elle n'allait pas partir d'une seconde à l'autre ou disparaître.
Yara serra en retour sa main elle aussi, pour se rappeler qu'elle n'était pas seule, et que le mal n'avait pas gagné.
Pas encore en tout cas, et elle était bien décidée à tout faire pour qu'ils ne l'emportent jamais.
- Je…
Pendant quelques secondes, elle envisagea de mentir, de faire semblant, de lui dire qu'elle allait bien, qu'elle encaissait, qu'elle allait s'en sortir, qu'elle tenait le coup alors que ce n'était absolument pas le cas.
Mais Vère n'était pas Marina ou Stannis, tout comme Theon et Sansa, elle avait vécu l'enfer et en était sortie, elle aussi elle avait craint à de nombreuses reprises pour sa vie, et là où son frère et sa petite-amie en sortaient à peine, la jeune mère était libre depuis un peu plus longtemps qu'eux.
Elle avait vu l'horreur en face, comme eux, elle s'était battue de toutes ses forces, et elle s'était relevée, malgré la douleur, elle était en train de guérir, elle savait mieux que personne ce que c'était.
Elle pourrait encaisser, et si face à Stannis, la guerrière avait hurlé sa rage, sa colère et sa frustration, maintenant elle voulait faire ce qu'elle ne faisait jamais en général.
Laisser tomber le masque de force et d'invulnérabilité qu'elle portait en permanence et redevenir une petite fille effrayée par le monde.
C'était ce qu'elle était devenue durant son séjour à Dunkerque, ce qu'elle s'était jurée de ne plus jamais redevenir.
Mais il s'agissait de Vère, et elle lui faisait confiance.
- J'ai peur Vère, avoua-t-elle, je suis en colère, oui, je suis emplie d'une rage qui est à deux doigts d'exploser mais j'ai aussi peur, je suis même terrifiée. Et s'il recommençait, lui, ou bien quelqu'un d'autre, sur moi ou un de mes proches ? Et si… et si la prochaine fois était la bonne ? Et si…
Et si je mourrais ? Songea-t-elle avec terreur, sentant toutes ses digues s'effondrer les unes après les autres alors qu'elle se mettait à pleurer.
Une fer-née n'était pas censée pleurer, elle restait forte et ne ployait jamais malgré la douleur.
Mais ici et maintenant, dans cet autre monde, Yara Greyjoy n'était plus une fer-née.
Elle était juste une femme perdue qui voulait retrouver sa famille.
- Et si ce n'était pas suffisant ? Continua-t-elle, soudainement incapable de s'arrêter de parler. Et si je n'étais pas suffisante ? Que je continuais de me battre contre le vent sans que rien ne change ? Et s'ils gagnaient malgré tout ? Et si tout ce que je tentais n'avait pas le moindre effet ? Vère, je… Je ne peux pas perdre. Pas encore une fois. Pas après tout ce qu'ils m'ont déjà fait, je… je ne le supporterais pas.
Elle qui était pourtant une archère et une combattante accomplie, elle avait l'impression d'être soudainement devenue fragile, d'être à deux doigts de se briser comme du verre.
Vère lui sourit avec un air rassurant avant de la serrer dans ses bras pendant quelques secondes.
- Esgred… Tu es probablement la personne la plus forte et la plus courageuse que j'ai jamais rencontrée. Je… je ne suis pas sûre que je vois bien de quoi ou de qui tu parles, ni même ce que tu comptes mais… en revanche je suis certaine à propos d'une chose. C'est que tu vas y arriver. Tu vaincras et tu finiras par arranger les choses. Je crois en toi. »
Et face au regard assuré de la femme qu'elle et Marina avaient autrefois sauvée, qui semblait si petite et qui maintenant rayonnait de force et de confiance, tel un soleil, Yara se surprit à la croire.
À se persuader elle-même qu'un jour, tout irait bien.
§§§§
Quand elle vit Tyrion Lannister entrer dans sa chambre, Yara ne put retenir un mouvement de recul.
Pas parce qu'il était là, non, sa venue ne la surprenait aucunement, il était son avocat, alors qu'il vienne la voir pour s'assurer qu'elle allait bien et déterminer avec elle ce qu'ils allaient faire par la suite était parfaitement logique.
Ce qui la surprit, en revanche, ce fut son apparence.
La dernière fois qu'elle l'avait vu, il avait l'air pitoyable, certes, il n'était pas ivre à ce moment-là et ne sortait pas non plus d'une énième gueule de bois, mais il était évident qu'il n'allait pas bien.
Sauf que cette fois-ci, les choses étaient différentes.
Il avait dormi, il avait changé de vêtements, il ne sentait pas l'alcool et surtout…
Il s'était rasé.
Une lueur nouvelle brillait dans ses yeux, il n'était plus le même que lorsqu'ils s'étaient vus pour qu'elle lui explique pourquoi elle voulait l'engager en tant qu'avocat, et ça ne voulait aucunement dire qu'il était redevenu le même qu'autrefois, qu'il avait remonté la pente pour de bon, qu'il avait guéri.
Pas du tout.
Mais en revanche, ça signifiait autre chose, le fait que, peut-être, grâce à elle, il avait réussi à s'arracher au gouffre sans fond dans lequel la malédiction et sa grande sœur l'avaient plongé en espérant qu'il n'en ressortirait jamais.
Et en constatant qu'elle y avait probablement fortement contribué, Yara ne put retenir un sourire empli de fierté.
Le nain quant à lui ne souriait aucunement, bien au contraire.
Son visage était sombre, il affichait un air qu'elle avait déjà vu autrefois, lorsqu'ils étaient encore à Westeros et que les marcheurs blancs gagnaient de plus en plus de terrain et semblaient prêts à les anéantir.
C'était l'expression d'un homme sur le point de partir en guerre.
Cette constatation ne fit qu'agrandir son sourire parce qu'il y avait bien longtemps désormais qu'elle était en guerre contre la malédiction et Kintzheim et ce bien avant même d'avoir trouvé le chemin jusqu'à la ville.
Avoir un combattant de plus à ses côtés ne ferait vraiment pas de mal.
« Je me doute qu'on a dû vous poser la question au moins une bonne centaine de fois depuis que vous êtes arrivée ici, mais… Esgred, est-ce que vous allez bien ?
La jeune femme sourit, amusée.
- En effet vous avez raison, c'est bien le cas… Et oui, je vais bien. Et vous ? Relança-t-elle, curieuse de la manière dont les choses avaient évolué pour lui entre le moment où ils s'étaient vus et celui où elle s'était faite poignarder par Ramsay Bolton.
Il haussa un sourcil surpris.
- Ce n'est pas moi qui ai frôlé la mort je vous signale.
- Je sais. Je me demandais surtout comment… vous vous sentez, vous avez l'air… d'aller mieux.
Tyrion soupira.
- Vous savez mademoiselle Miller… pour une raison que j'ignore, tout semble aller de travers dans ma vie depuis quelques temps… si j'osais je dirais même depuis toujours.
Sous les draps de son lit, Yara serra les poings le plus fort possible pour s'empêcher de hurler et de lui balancer qu'elle en connaissait parfaitement bien la raison et qu'elle s'appelait Cersei Lannister.
Mais le Lutin n'était pas prêt pour ça, il ne le serait peut-être même jamais tout court tant qu'il n'aurait pas retrouvé la mémoire alors elle se tut et se mordit la langue pour se forcer à se calmer.
- Et, poursuivit-il, mon existence me fait parfois me dire que je suis né sous une mauvaise étoile, j'ai perdu le travail dans lequel j'excellais autrefois, j'ai sombré dans l'alcoolisme suite à cela, je suis seul. Hormis Bronn, qui est certes mon ami mais surtout le patron du bar où je ne me suis rendu que trop souvent, mon frère et mon neveu Tommen ainsi que ma nièce Myrcella, je n'ai que peu de proches.
Il évita soigneusement de mentionner Joffrey tout comme Cersei, ce dont elle ne fut aucunement étonnée.
- Bref, c'est comme si pour moi plus rien n'avait de sens ni d'intérêt et que la vie ne valait plus la peine d'être vécue et qu'il aurait mieux valu pour moi d'y mettre un terme.
Yara ne put s'empêcher de frissonner en entendant cela, mais elle n'était malheureusement pas le moins du monde surprise par cet aveu.
Il n'était de toute évidence pas la seule personne à avoir déjà songé au suicide à Kintzheim, ce n'était pas comme si elle n'y avait pensé non plus…
Elle acquiesça.
- Je… je comprends oui. Vous pouvez me croire, je ne comprends que trop bien.
Un sourire apparut sur le visage du lion.
Pas un sourire de tristesse ou de résignation, non, un sourire réel, sincère, joyeux et surtout vivant.
Un sourire qu'il n'aurait sans doute jamais laissé se dessiner sur ses lèvres avant cela.
- Et puis… vous êtes arrivée. Au début, je n'ai rien vu, je n'ai pas compris… à quel point vous alliez changer les choses dans cette ville, vous et votre ami Marina, à quel point vous alliez tout bouleverser pour le mieux, pour nous, sans même que nous ne nous en rendions compte. Et à ce jour, je ne sais toujours pas pourquoi vous avez fait ça. Pourquoi vous êtes venues en aide à Vère, à Sansa, à Theon, pourquoi vous avez tout fait pour les sauver. Pourquoi vous avez fait ce qu'aucun de nous n'a jamais eu assez de courage pour ne serait-ce que tenter de le faire. Mais vous l'avez fait et c'est la seule chose qui compte. Vous avez changé cette ville Esgred Miller. Et pour cela, je vous en remercie.
Yara sentit une boule d'émotion se former dans sa gorge et elle réalisa alors qu'elle était à deux doigts de pleurer.
On l'avait déjà remerciée, avant, depuis qu'elle était arrivée à Kintzheim et qu'elle et la dunkerquoise avaient tout bouleversé sur leur passage.
Mais jamais comme ça.
Jamais elle n'avait eu autant l'impression que ce qu'elle faisait comptait à ce point-là, même si c'était loin d'être terminé, que la partie était tout sauf gagnée.
- Je… je ne sais pas… Je suis heureuse d'avoir pu aider.
- Je ne sais pas non plus pourquoi vous êtes là, enchaîna-t-il, ni même ce que vous cachez ou qui vous êtes vraiment, je ne sais pas ce que vous voulez ou pourquoi vous avez décidé de venir. Ou ce que vous ferez dans le futur. Et dans le fond je m'en moque. Mais quoi que ce soit, je ferai tout pour vous aider. Je vous en donne ma parole.
Elle ne lui fit pas l'affront ou l'insulte de prétendre qu'elle n'avait aucune idée de ce dont il parlait.
Parce que ça voulait dire, non pas qu'il savait, ni qu'il avait compris, parce qu'il ne se souvenait pas encore assez pour cela, mais au moins, il avait réalisé que quelque chose clochait.
Que si elle était là avec Marina c'était pour faire quelque chose.
Et il lui faisait assez confiance pour considérer qu'elle avait de bonnes intentions.
Il ne se souvenait pas de ça, ni de tout le reste, il ne se rappelait pas d'elle ni des combats qu'ils avaient mené ensemble, côte à côte dans un monde qui n'existait plus mais il se souvenait au moins de ça, qu'ils étaient dans le même camp.
Et c'était déjà amplement suffisant, ça signifiait qu'elle avait un allié de plus.
- Merci, murmura-t-elle, sentant les larmes couler sur ses joues, et oh comme ça faisait du bien de pouvoir laisser tomber le masque de la guerrière sans peur et sans reproche.
De juste être une femme effrayée qui était seulement fatiguée de se battre après tout ce temps.
- Je vous en prie. Je comprends que… les choses sont compliquées pour vous en ce moment après ce qu'il s'est passé. Mais nous sommes là Esgred, et nous n'allons pas vous laisser tomber.
- Vous ne me demandez même pas qui m'a fait ça ? S'interrogea-t-elle en faisant allusion à sa blessure.
Il se permit une nouvelle fois de sourire, un sourire qu'elle n'avait plus vu chez lui depuis la malédiction, un sourire arrogant.
Elle n'aurait jamais cru qu'elle se sentirait un jour soulagée de le revoir.
- Ça ne me semble pas très difficile de déduire qu'il s'agit de Ramsay Bolton.
- Sauf que ce n'est pas du jeu, protesta-t-elle avec amusement, votre frère est policier, j'ai fait ma déposition il y a peu de temps, il a dû vous le dire.
Il rit cette fois.
- Perdu, je lui ai fait part de mon hypothèse dès qu'il m'a annoncé ce qu'il vous était arrivé, et vous n'étiez pas encore revenue à vous à ce moment-là.
Elle n'eut aucun doute quant au fait qu'il disait la vérité.
- Dans ce cas-là je vous adresse mes félicitations mon cher Hercule Poirot, s'amusa-t-elle, enquête brillamment résolue !
Puis elle rit et ce fut comme si la blessure infligée par l'arme du bâtard n'existait plus.
Il lui adressa un dernier sourire avant de reprendre son sérieux.
- Il n'est plus temps de reculer maintenant. Ni pour eux ni pour nous. Ce qui veut dire que nous allons devoir nous battre becs et ongles pour gagner. Sortir nos griffes parce qu'ils n'hésiteront pas à en faire de même, voire à faire pire. Est-ce que vous êtes prête pour ça mademoiselle Miller ?
- Oh que oui je le suis. Et vous ?
Son air déterminé de lion, de Lannister prêt à tout pour déchirer ses ennemis suffit à lui apporter la réponse avant même qu'il n'ouvre la bouche.
- Évidemment. »
Elle ne savait pas encore comment les choses tourneraient, mais même si elle perdait ça n'avait aucune importance.
Parce que, même si Tyrion Lannister n'avait pas répondu à sa question, elle l'avait lu dans son expression, dans son attitude, il allait bien mieux qu'avant.
Et si ça ce n'était pas une autre victoire arrachée au combat qu'elle menait contre la malédiction, elle ne savait pas ce que c'était.
A suivre…
