RARs :

adenoide : Ravie que tu aimes ce nouveau Harry, c'est vrai qu'il a une certaine... classe ! Et ce n'est que le début, si tu l'aimes jusque-là, tu vas adorer ce qu'il va devenir et ce qu'il va faire ensuite ! Effectivement, les Malfoire sont liés aux Malfoy. En fait, les Malfoire, ce sont les membres de la branche principale de la famille Malfoy qui est française. Les Malfoy ne sont donc que des Malfoire qui se sont installés en Grande-Bretagne et qui ont anglicisé leur nom de famille ;) Une bonne lecture !

Maud : Haha ! Tu as bien raison, il a dû beaucoup se retenir et planifier. Il a vraiment tout pour lui notre Sal ! Mais son heure est venue, et ceux qui lui ont causé du tort ne savent pas ce qui va leur tomber dessus, à un tel point que c'en est comique ! Des bisous, une bonne lecture à toi !

AnnaMerteuil : Effectivement ! L'usurpateur et Harry sont liés ! Tout est lié, haha, c'est vrai qu'ils sont très différents, ce n'était pas aussi évident que ça au tout début, je te le concède ;) Des bisous, une très bonne lecture !

Elwenn Snape : Que d'enthousiasme ! Haha, eh bien, voilà le nouveau chapitre ;) Désole pour ce petit retard par rapport à d'habitude, j'ai eu énormément de choses à faire ^^' Des bisous, en espérant que ce chapitre te plaise !


Je dois vous informer qu'il est possible que je passe à deux updates par mois au lieu de quatre, dorénavant, étant donné mes autres projets et d'autres raisons que je n'ai pas envie de toute citer, haha ! Je repasserai peut-être à quatre, voire à trois, si je sens que la donne a changé. Je vous embrasse et vous souhaite une bonne lecture de (court) chapitre.


Les noms propres et le nom des institutions peuvent changer avec le temps !


catching some breath

370 av. J.-C.

Lorsque Sal retourna en Britannia, Loandom avait muté pour laisser place à un village où se mêlaient les différents héritages. Les druides étaient toujours présents bien sûr, mais ceux dépourvus de pouvoirs magiques s'étaient joints à eux et vivaient à leurs côtés en parfaite harmonie.

Il flâna dans les rues, à la recherche de la partie la plus ancienne du village. Il n'y avait pas beaucoup de rues à vrai dire, mais ça lui prit tout de même un certain temps pour retrouver l'endroit où il avait grandi. La maison avait changé. On l'avait close à l'aide d'une porte en bois et un banc avait été placé juste devant le porche. En face de la porte se trouvaient également deux hommes debout l'un en face de l'autre, se disputant.

– Je veux voyager, mon oncle, dit le plus jeune. Je suis un confectionneur de bâtons magique. Mon talent est mandé dans d'autres contrées que celle-ci ! J'ai besoin de voyager comme père… !

– Tu es trop jeune Dewin ! Repose-moi la question lorsque viendra l'hiver après celui qui arrive, répliqua le plus âgé des deux.

– Je suis un druide, mon oncle ! Père m'aurait laissé y aller si…

– Ton père est mort et je ne te laisserais pas y aller tout seul pour que tu te fasses tuer !

– Je suis assez âgé… !

– Toi, Dewin, tu n'es qu'un enfant ! Tu ne sais rien du monde et de ses dangers ! Je ne t'enverrai pas à la mort ! Ton père m'aurait assassiné si je te laissais faire !

– Mais enfin…

Sal décida finalement d'interrompre la conversation qui ne semblait les mener nulle part.

– Je suis rentré, atr, salua-t-il son père, le plus âgé des deux protagonistes. Myrddin Emrys se retourna à l'entente de sa voix et un sourire s'étala immédiatement sur ses lèvres.

– Salvazsahar, s'exclama-t-il, tu es de retour !

L'autre s'était lui aussi tourné vers Sal, ses yeux curieux de savoir qui était l'inconnu qui se tenait devant lui.

Sal s'inclina légèrement en signe de salut envers l'homme dont il ne connaissait pas l'identité - salut indiquant qu'il était le plus âgé des deux.

– Enchanté, dit-il. Je suis Salvazsahar, fils de Myrddin Emrys.

C'était une tradition de se nommer comme étant le fils de son père - il semblait y avoir dorénavant même moins d'intérêt à connaître le nom de famille que le prénom du père. Sal trouvait que c'était une tradition plutôt étrange, mais il avait appris à faire ainsi depuis son retour en Britannia et il s'en était accommodé assez rapidement pour ne pas se démarquer.

– "Enchanté !" répondit l'autre avant de s'incliner un peu plus bas que Sal ne l'avait fait. "Je suis Dewin, fils de Lleidr Ollivannder. C'est bien toi le fils de ce Myrddin Emrys-là, alors ?" s'enquit-il en pointant Myrddin du doigt.

– C'est moi.

– Et tu as voyagé ?

– J'ai voyagé pendant bien des années, répondit sincèrement Sal. Il voyait bien le jeune homme le dévisager pour tenter de lui trouver un âge. Finalement, il sembla parvenir à une conclusion satisfaisante.

– Alors, il t'a laissé y aller et moi je dois rester ici ?! Ça ne me semble pas juste du tout ça !

Sal était certain que le jeune homme n'avait pu que sous-estimer son âge, mais étant donné qu'il avait actuellement l'air d'avoir treize ans, ça n'était pas très surprenant.

– Il a dû te laisser voyager seul bien avant que tu atteignes mon âge ! conclut Dewin. Il t'a laissé faire !

Sal renifla moqueusement lorsqu'il l'entendit utiliser son âge comme un argument qu'il pensait convaincant.

– Il m'a laissé y aller, répondit Sal, lorsque j'ai eu plus de cent années derrière moi. Je suis certain qu'il te laissera t'en aller bien avant ça. Tu n'es pas son fils après tout.

Dewin le toisa, l'air hébété.

– Puis-je demander…, tenta-t-il finalement sans oser terminer sa phrase. Heureusement pour lui, Sal avait une petite idée de la question qu'il voulait lui poser.

– … Quel est mon âge ? termina-t-il. Je ne sais pas vraiment. Quelque chose dans les environs des trois cents ans.

Dewin le fixa avant de rougir d'embarras.

– Pardonne-moi pour t'avoir estimé bien plus jeune, s'excusa-t-il et Sal haussa simplement les épaules. Il savait qu'en cette époque, les plus âgés étaient considérés comme les sages et qu'ils possédaient nombre de privilèges.

– Ne t'inquiète pas, le rassura-t-il. Je ne t'en tiendrais pas rigueur.

Le jeune homme hocha la tête et Sal se tourna vers son père.

– Pourquoi le retiens-tu ici, atr ? l'interrogea-t-il. Il me semble bien sage pour son âge. Ne penses-tu pas qu'un peu d'expérience fait partie du travail de confection ? Rester là ne va pas l'aider à s'améliorer, il y a bien trop peu de druides ici pour ça.

– Il a complété son éveil tout juste hier, se justifia Myrddin. Il est encore trop jeune pour voyager tout seul.

– Alors pourquoi ne pars-tu pas avec lui ? demanda Sal, intéressé d'entendre sa réponse. Myrddin soupira.

– Je suis un vieil homme, Salvazsahar. Je suis lassé des voyages et je ne laisserais pas le gamin y aller en solitaire. Il n'a aucune expérience du monde extérieur. Il ne survivra pas un jour sans personne pour l'y accompagner.

Sal savait que son père n'avait pas tort. Dewin Ollivannder n'avait aucune expérience des voyages et quelqu'un qui n'y connaissait rien ne pouvait qu'échouer. Il y avait bien trop d'endroits et de créatures dangereuses de par le monde pour survivre sans les connaître. Et il y avait toutes ces petites choses à savoir faire comme savoir trouver un endroit où dormir, savoir conserver sa nourriture et bien d'autres choses encore ; notamment être capable de se soigner au besoin et savoir se battre. La plupart des enfants de son âge savaient se battre, ça oui, mais peu d'entre eux savaient vraiment comment soigner une blessure.

– Alors, il doit rester, conclut Sal à son tour, fixant toujours son père.

– Si j'ai besoin de quelqu'un avec moi, pourquoi ne viens-tu pas, toi ? proposa Dewin. Mon oncle te fait confiance comme tu es son fils et tu es définitivement assez âgé. Si tu m'accompagnes, mon oncle ne pourra plus me le refuser.

– Je viens de rentrer, Dewin, lui rappela Sal. Je n'ai même pas encore foulé le sol de ma maison d'enfance.

Dewin cligna des yeux, interdit avant de s'empourprer une nouvelle fois.

– C'est vrai, excuse-moi, dit-il.

Myrddin soupira puis reprit.

– Je sais que tu as hâte de voir le monde, Dewin. Mais tu es quand même trop jeune pour le faire tout seul…

– Et il n'y a personne qui voudrait bien voyager avec moi, fini Dewin, désespéré.

– Pardonne-moi, fit Sal en soupirant discrètement. Pourquoi ne débattrions-nous pas de ça demain ? Je suis certain de Dewin pourra survivre encore un autre jour dans ce village.

Dewin s'inclina simplement, montrant qu'il avait compris et accepté la suggestion de Sal.

Pendant la soirée, Sal et Myrddin rattrapèrent le temps perdu. Sal apprit que le père de Dewin était mort deux ans plus tôt et que Myrddin avait pris soin de lui depuis lors. Il apprit aussi que Dewin avait pour projet non pas de vendre ses confections seulement à Loandom et dans ses environs, mais dans tout Britannia.

– Tu ne devrais pas étouffer ses rêves, atr, clama Sal. Quand il voudra y aller, même s'il est encore jeune, il devrait y aller.

– Tu sais bien que je ne peux pas le laisser partir comme ça. Il doit attendre encore un peu. Il a à peine terminé son éveil hier, son corps doit encore s'habituer aux changements, répliqua Myrddin. Je ne peux le laisser partir dans ces circonstances.

Sal inclina la tête, signifiant qu'il avait écouté et appris de la sagesse de son père.

– Mais cela n'empêche que tu devrais aussi le laisser vivre ses rêves, répéta-t-il.

– Est-ce que tu comptes l'y accompagner et prendre soin de lui ? demanda Myrddin, un sourire aux lèvres. Sal inclina une nouvelle fois la tête.

– Je le ferais, répondit-il. Mais j'aimerais rester ici pour quelques mois avant de repartir. Je parlerai à Dewin demain. Je lui demanderai de patienter encore quelque temps, puis je viendrai en personne avec lui et nous voyagerons à travers tout Britannia.

– J'en conclus, mon fils, que tu ne t'es toujours pas lassé de vagabonder, n'est-ce pas ? s'enquit Myrddin d'une voix douce. Sal lui sourit.

– Il me faudra voyager pendant encore nombre d'années avant de retrouver un chemin jusque chez moi. Je ne suis pas autorisé à m'en lasser.

Ainsi donc, six mois plus tard, Dewin et lui commencèrent leur périple à travers Britannia. Ils voyagèrent dix années durant, retournant à Loandom tous les quelques mois. Lors de leurs voyages, Dewin commença à apprendre à Sal la manière de confectionner un bâton magique et Sal se demanda s'il lui apprenait, car il avait montré de l'intérêt pour le travail fait sur son propre bâton de chêne, mais il se rendit rapidement compte que ce n'était pas la seule raison. Bien vite, Dewin eut besoin d'aide pour honorer toutes les demandes qu'on lui adressait. Il n'y avait que peu de confectionneurs en Britannia et bien trop de druides qui devaient se munir d'un bâton. Ainsi donc, Sal apprit à les confectionner pour seconder Dewin dans son travail.

Après quelques années supplémentaires, ils rentrèrent à Loandom et Dewin continua ses affaires. Sal le seconda encore pendant plusieurs dizaines d'années, puis aida son fils et son petit-fils à poursuivre le même travail, puis, finalement, en l'an 245 av. J.-C., il décida qu'il était enfin temps pour lui de repartir. Il alla donc rendre visite à son père et lui fit ses au revoir.

Par la suite, il voyagea toujours plus vers l'est jusqu'à ce qu'il atteigne la mer, puis la traversa et retourna en Europe.

Il était à présent temps pour lui de reprendre ses recherches afin de trouver un moyen de rentrer chez lui...