Je suis en retard, non... ? Mes plus plates excuses… Chapitre difficile, j'ai quelques réticences
RARs :
Pims10 : C'est très intéressant que tu parles de Maugrey, parce qu'il va être plutôt important dans certains chapitres, et j'ai hâte d'avoir ta réaction par rapport à ses actes et sa façon de voir les choses ! Je t'embrasse et te souhaite une très bonne lecture, pas de Maugrey dans ce chapitre, mais cela viendra !
makiang : Un gros de rien, et merci à toi pour ta présence et tes encouragements, je t'embrasse fort et te souhaite une très bonne lecture !
miliway001 : Effectivement, entre les sauts dans le temps, le temps avance très lentement, et on est pas prêt de voir notre cher directeur à genoux, mais cela viendra, promis ! Et puis, je vais faire un peu monter la tension avant ça ;) Tu comprendras très bientôt ! Pour ce qui est de ton hypothèse, je n'en ai pas la moindre idée à vrai dire, il faudrait que je me renseigne auprès de l'auteure originale. Tu veux ? Pour l'instant, je garde en tête Lily pour seule source de ce petit miracle. Du côté d'Amelia, pas d'inquiétude, elle entrera dans le jeu en temps et en heures. Tu imagines toi, passer toutes journées à passer derrière Fudge ? Moi aussi je serais crevée XD Si tu as des questions par rapport à ces liens avec les familles de Sang-Purs, tu peux me les poser, mais je ne promets pas de répondre, j'aime la frustration, haha, et puis, chaque lien sera dévoiler lorsqu'il sera temps ;) Bien plus que tu ne le penses d'ailleurs, enfin je n'en dis pas plus ! J'ai eu quelques réponses au niveau de la correction, donc tout est bon, mais je garde en tête si un jour je me retrouve sans, auquel cas je te demanderais tes disponibilités. Je t'embrasse fort et je souhaite une très bonne lecture !
Turner : C'est vraiment adorable, je fais de mon mieux :) Un gros merci pour ton soutien et tes encouragements, des bisous et une très bonne lecture !
AnnaMerteuil : Oui ! Fudge et Albus sont de vrais pantins, j'adore. Ils réagissent exactement comme Harry s'y attendait ! Et ils ne sont pas prêts de se rapprocher de cette vérité avant qu'il ne soit trop tard. Harry y veille. La présence de Regulus est aussi un élément qui m'a fait adorer cette histoire, alors je comprends ab-so-lu-ment ! Je t'embrasse et te souhaite une super lecture !
Lils : Je suis contente que tu es quand même aimé le chapitre précédent, parce que je n'étais franchement pas sûr de mon travail dessus, d'ailleurs, ce sentiment résonne encore plus fort en moi pour ce chapitre-ci… J'espère que ça va aller quand même, car c'est assez important ce qu'il s'y passe, et cela explique quelques informations que je vous aie lancé à la figure sans explication dans les premiers chapitre ^^' Dumbledore n'a pas fini de jouer à l'idiot, même s'il pense faire bien, et le piège risque de se refermer sur lui s'il ne fait pas attention. Je t'avoue que pour Regulus, je n'ai pas trop d'explication. Il ne me semble pas que l'on parle beaucoup de son sauvetage. Après tout, cela doit également être un sujet difficile pour lui, mais je pense que si l'on prend en compte les talents de guérisseur et la connaissance des plantes de Sal, il ne faut pas aller chercher bien loin ;) Des réponses à tes questions viendront bien d'ici les prochains chapitres, mais il va falloir être patient, car ce n'est pas pour tout de suite tout de suite. Quoi qu'il en soit, je t'embrasse et je te souhaite une bonne lecture !
Arya39 : Tout d'abord : waouh, ton message était plutôt long et m'a beaucoup fait sourire, merci beaucoup pour cela ! Je suis contente que ma fiction te plaise en tout cas et que tu aies pris le temps de laisser un review. Je sais que ce n'est pas toujours automatique, et je ne te blâme pas pour ne pas le faire à chaque fois, car j'en connais peu qui le font. Le tout est d'en laisser quand cela compte et quand tu as quelque chose à dire surtout ! Pour ce qui est du diminutif de Sal, je ne dirais rien sur la ressemblance avec "Salazar", parce qu'après tout, c'est "Salvazsahar" l'important, et puis, le nom "Sal" à plusieurs significations, mais je n'en dis pas plus, ce serait de la triche ;) Je suis ravie de voir que mon résumé, du moins, la traduction que j'en ai faite n'est pas trop mauvaise et a réussi à te faire rester en tout cas, c'est toujours un défi et je traduis rarement mot pour mot les résumés des fictions que je traduis, je préfère habituellement les refaire à ma sauce. Du côté des rituels, comme tu le dis, ils sont importants, mais il se passe tellement d'autres choses que ça ne prend effectivement pas trop le dessus, mais je peux déjà te dire que ce n'est pas le dernier que tu verras, que ce soit dans le passé ou le présent, en espérant que cela ne te rebute pas. Puis-je en conclure que tu apprécies autant les instants du passé que ceux du présent ? Puisque tu dis adorer revoir Sal dans le présent, mais j'en déduis également que c'est le passé qui te fait apprécier autant Sal, ai-je tort ? Je savais que le chapitre 13 allait plaire, tellement il m'a plu moi-même. Cette scène est juste géniale. Ce qui est bien avec ce qu'il a fait, c'est qu'il ne s'est ni servi de son statut de Lord Potter, ni du Tournoi de manière direct pour se prouver émancipé, donc il lui reste même ces deux atouts dans la manche si quelqu'un vient se mettre en travers de sa route *tousse* Dumbledore *tousse* Fudge… Comme cette idée n'est pas la mienne, mais celle de l'auteure originale, je ne peux pas te dire d'où lui vient cette idée, je pourrais lui demander néanmoins si tu le souhaites, mais si elle l'a trouvée dans une autre histoire, cette dernière sera très certainement en anglais.
Pour ce qui est de moi, je suis bien une fille, pas d'inquiétude sur tes accords là-dedans ^^ Enfin, je te remercie de t'être proposée en tant que bêta lectrice. Seulement quelqu'un a été plus rapide que toi, mais je suis sûre de me rappeler de ta proposition à l'avenir si l'une de mes bêtas a un problème, en fonction de tes disponibilités du moment, bien sûr. Je poste toutes les deux semaines, tous les mercredi (oui, je sais, nous sommes jeudi… -"). Par rapport aux fautes, c'est sur la conjugaison, la grammaire, et surtout, les tournures que j'ai grand besoin de conseils. Toutefois, je suis contente que l'histoire te plaise quand même ainsi. Encore un grand merci pour ton soutien, tes compliments et ta proposition, je t'embrasse fort fort et je te souhaite une bonne lecture, ja ne !
battlefield-strategist
An 35 après JC.
Sal trancha l'ennemi.
L'espace d'un instant, son adversaire se tenait toujours là, figé dans le temps, puis la seconde suivante, il s'écroulait. Son corps heurta le sol, la terre s'abreuvant de son sang et sa tête roula près de celle d'un de ses camarades.
Sal, habitué à l'épouvantable scène qu'offrait la mort d'un être vivant, tourna les talons.
Il s'arrêta un moment pour vérifier l'état de son épaule droite. L'épée de son adversaire avait ruiné son armure de cuir et avait entaillé sa peau. Il changea son épée de main, faisant tournoyer l'arme avec la gauche plutôt que la droite. Aucun problème : il avait appris à se battre avec ses deux mains il y a longtemps de cela et celle qui était endommagée pouvait toujours manier son bâton avec dextérité…
Son attention se tourna vers son crâne. Il s'était cogné contre une barrière de protection un peu plus tôt et ne portait déjà plus de heaume. Du sang s'était mêlé à ses cheveux et il dut essuyer celui qui menaçait de couler dans ses yeux.
Ii n'avait pas imaginé cette blessure. Il fut pris de vertige, mais ce n'était rien qu'il ne pouvait supporter.
Bien, pensa-t-il, avant de se jeter de nouveau dans la bataille. Encore quelques-uns.
Ainsi, il s'y lança, cherchant à trouver n'importe quel camarade ayant besoin de son assistance. Il se battait avec tout ce qu'il avait, que ce soit la magie, le savoir ou la force brute, tout simplement. Il rejoignit la bataille, conscient de la présence de l'ennemi devant lui et des huttes derrière. Sa longue dague et sa force de volonté constituaient le dernier rempart entre eux.
.
Plusieurs heures après, les combats touchaient à leur fin.
Ici et là tenaient encore debout quelques combattants alliés et ennemis en plein affrontement, toutefois, la plupart des envahisseurs étaient tombés, avaient fui ou avaient été faits prisonniers.
Sal poussa un soupir de soulagement et examina une nouvelle fois son épaule blessée. Il n'avait pas eu le temps de nettoyer la plaie ou de la bander. Il avait simplement utilisé un sort pour stopper l'hémorragie avant de repartir au combat.
Maintenant qu'il observait avec plus d'attention sa blessure, il fronçait les sourcils de dépit. Elle laisserait une cicatrice, sans le moindre doute. Il le savait. Il l'avait appris il y a fort longtemps.
À l'aide de mouvements précis, il retira sa tunique et nettoya la blessure. La douleur était insupportable, mais il savait qu'il devait le faire. La gangrène représentait tout ce qu'il ne pouvait pas se permettre d'attraper.
– Hé, besoin d'aide par ici, l'ami ?
Sal releva les yeux pour voir un gobelin approcher dans sa direction.
– C'est vraiment pas beau à voir, commenta le gobelin en observant l'épaule de Sal.
– Ça guérira, le rassura-t-il sans l'ombre d'une hésitation.
– Je n'en doute pas, affirma la créature. Laisse-moi donc faire, je vais guérir temporairement ta blessure jusqu'à ce que tu trouves quelqu'un pour te la soigner. Je ne suis peut-être pas guérisseur, mais je suis plutôt doué pour ce qui est des premiers soins.
Sal sourit au gobelin.
– Je suis guérisseur, l'informa-t-il, toujours souriant. Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave. Je dois simplement la nettoyer et la bander avec un linge imbibé de potions. Ça n'y paraîtra plus d'ici quelques semaines.
Le gobelin haussa un sourcil.
– Un guérisseur ? répéta-t-il, stupéfait. Les guérisseurs humains sont-ils si peu doués dans leur travail qu'ils doivent partir au combat pour récolter un peu de gloire ?
– Au contraire, s'amusa Sal, je n'ai pas rejoint la bataille pour la gloire. Il fallait que je défende ce village.
Il balaya des yeux ce qu'il restait du village en question qui se trouvait un peu plus loin du cœur des combats.
– Je suis venu parce que les envahisseurs avaient outrepassé vos défenses. Je ne pouvais pas les laisser entrer et blesser les enfants sans rien faire.
Le gobelin balaya le village du regard quelques secondes puis retourna son attention vers Sal.
– Je n'ai jamais entendu parler d'un guérisseur se joignant aux combats, dit-il. Aucun gobelin guérisseur ne ferait une chose pareille. Je pensais que chez les humains, il en était de même.
– En général, c'est le cas, répondit Sal en laissant le gobelin bander son épaule. Mais je ne suis pas tout à fait un guérisseur comme les autres.
– Vraiment ? fit le gobelin en enveloppant la gaze autour de sa blessure, puis il acquiesça. C'est vrai, tu ne l'es pas. Un guérisseur pas plus âgé qu'un enfant, prêt à défendre et à partir au combat n'est pas une chose qu'on voit souvent. Mais un guérisseur humain défendant un village gobelin contre d'autres êtres humains est définitivement inhabituel.
Sal cligna des yeux à ces mots. Il savait qu'il n'avait pas vraiment de contact régulier avec les autres druides, mais certainement y avait-il…
– Ce que tu es en train de me dire, c'est… c'est qu'en temps normal, un druide n'aurait jamais pris la peine de défendre votre village ? Simplement parce qu'il est habité par des gobelins ?! s'alarma-t-il, consterné.
Le gobelin le regarda curieusement.
– C'est ainsi que ça se passe toujours, dit-il, toisant Sal comme s'il était d'une espèce inconnu. Ton maître ne t'a donc jamais appris ces choses-là ?!
Il tourna la tête de Sal pour voir les dommages causés sur son crâne.
– Pourquoi l'aurait-elle fait ? demanda-t-il, oubliant totalement que les noms qu'ils s'apprêtaient a révéler diraient peut-être quelque chose au gobelin. Medrawd et moi ne l'avons jamais entendue parler à mal d'un autre être vivant, si ce n'est lorsqu'il s'agissait du père de Medrawd. Elle déteste Arthur.
– Medrawd ? Arthur ? s'enquit le gobelin, l'air à présent sincèrement stupéfait. Soudain, il s'empara du menton de Sal et plongea son regard dans le sien. Les émeraudes mortelles du guérisseur rencontrèrent les orbes brunes et chaleureuses du guerrier gobelin.
– Par tous les trésors enterrés ! s'exclama-t-il, regardant toujours Sal, mais cette fois avec une sorte d'adoration dans les yeux. Tu es le fils de Morgana !
Sal était perplexe.
– Je…, dit-il, ne suis pas Medrawd.
– Bien entendu que tu ne l'es pas, enfant, répondit le gobelin, confus. Tu viens de me parler de ton frère juste à l'instant.
– Hm ?
– Silence mon enfant, mon clan te viendra en aide. Tu as besoin d'un peu de repos.
– Mais enfin…
– Tout va bien mon enfant, affirma le gobelin, secouant la tête. Je sais que la plupart des druides ne portent pas ta mère dans leur cœur, mais tu ne peux pas nier ton héritage. Tu as ses yeux après tout…
– Je sais…, fut la réponse de Sal tandis qu'il laissait le gobelin nettoyer la plaie qu'il avait au crâne. Je ne suis pas sûr qu'elle soit particulièrement ravie que j'en aie hérité alors que Medrawd…
– Alors Medrawd n'a pas les yeux de Morgana. Nous n'en savions rien, dit-il, son intérêt piqué.
– Eh bien, non, répondit Sal, toujours légèrement confus. Il ne pouvait pas en hériter. Il n'a pas le bon esprit pour les avoir. Il n'a pas cet intense désir de sauver autrui qu'il aurait dû hérité de la lignée des Pendragon et comme celle des LeFay s'est mélangée à celle des Pendragon, il n'a pas non plus la bonne mentalité pour les yeux verts des LeFay. C'est compliqué.
– Alors tu as hérité de la magie des LeFay parce que tu n'es pas un Pendragon ? demanda-t-il, vivement intéressé, tandis qu'il commençait à bander sa tête.
Sal roula les yeux.
– Je suis un Pendragon, dit-il. Mais contrairement à Medrawd, j'ai malheureusement hérité de cette envie de sauver le monde entier, sinon pourquoi crois-tu que je suis devenu guérisseur et que j'ai participé à une bataille dans laquelle je ne me serais jamais embarqué sans ce trait particulier ?
Le gobelin se mit à rire.
– Je vois, dit-il et Sal le laissa faire. Tu peux m'appeler Vayland.
– Salvazsahar, répondit-il et le gobelin haussa un sourcil.
– Ce n'est pas le nom le plus facile à prononcer, fit-il remarquer et Sal lui rendit son regard.
– Pas moins que Vayland, contra-t-il.
Le gobelin rit à gorge déployée.
– Tu dois avoir raison, Morganaadth, répliqua-t-il, riant toujours. Tu dois avoir raison.
– Hm… moi, c'est Salvazsahar, le corrigea Sal.
– Je sais, Morganaadth, affirma le gobelin. Je sais. Et maintenant, debout. On va t'emmener voir un guérisseur.
– Plus tard, répondit Sal. D'abord, je dois aider les blessés.
– Tu es blessé, toi aussi, rétorqua le gobelin, mais Sal ne voulut rien entendre.
– C'est mon devoir de soigner, dit-il. Je suis né avec des dons. Je ne les délaisserai pas simplement parce que j'ai quelques bleus.
Le gobelin cligna des yeux avec surprise, puis se remit à pouffer.
– Déjà pensé à vivre chez les gobelins quelque temps ? s'enquit-il.
Sal haussa les épaules.
– Non, répondit-il avec sincérité. Jamais. J'ai vécu parmi les elfes et quelques autres Fir Bolg, mais je n'ai toujours fait que suivre la direction du vent. Je n'avais pas planifié à l'avance de rester avec eux comme je l'ai fait. Pourquoi cette question ?
– Eh bien, parce que je pourrais éventuellement t'y inviter, répondit Vayland. Tu sembles bien te fondre dans notre culture sans trop avoir à t'y forcer, alors pourquoi ne pas tenter ta chance et vivre parmi les miens.
– Hm, fit Sal, observant le gobelin en face de lui pour tenter de comprendre le but de cette invitation. Je ne suis pas le fils de Morgana.
– Quoi que tu en dises, Morganaadth, rétorqua le gobelin en suivant Sal de patient en patient. Quoi que tu en dises.
D'une certaine manière, Sal doutait que le gobelin le crût une seule seconde…
Mais maintenant n'était pas le temps de débattre avec un gobelin, il devait se concentrer sur autre chose de bien plus important ; quelle horrible chose d'ailleurs...
Les gobelins avaient remporté la bataille face aux sorciers, mais le prix qu'ils avaient payé était élevé. Trop élevé... Sal décida finalement de placer les blessés les plus graves sous stase avant de continuer son tour. Il s'occuperait d'eux plus tard. Il lui fallait de toute urgence essayer d'en mettre le plus possible sous le même sortilège, pour en sauver autant que possible.
– Qu'est-ce que tu fais ? demanda Vayland, le suivant toujours au travers du champ de bataille.
– Des runes de stase, répondit Sal. La plupart d'entre eux seront estropiés à vie si je ne le fais pas. Je dois empêcher la mort de les faucher avant que je ne puisse, au moins, tenter de les sauver.
En définitive, les derniers combats prirent fin et d'autres guérisseurs vinrent le rejoindre.
– Placez-les sous stases et passez au suivant, les conseilla-t-il. Il y a bien trop de grands blessés pour qu'on puisse tous les traiter proprement sur le moment. Pour ceux qui sont moins atteints, utilisez simplement les premiers soins. Nous devons nous occuper des mourants en priorité.
Les autres guérisseurs suivirent immédiatement ses conseils, pas un ne questionnant son autorité. Peut-être qu'aucun d'entre eux n'osa le faire. Sal avait de l'expérience en tant que guérisseur. Il aidait à soigner des blessés depuis bientôt cinq cent ans, bien que sa formation ne lui avait permis de le faire que depuis une bonne dizaine d'années - et son expérience s'illustrait dans tout ce qu'il faisait.
Sal n'en savait rien, mais les autres - gobelins et sorciers confondus - pouvait voir l'aura d'autorité et de puissance autour de sa personne. C'est celle-ci qui empêchait quiconque de protester.
Et Sal eut raison. Ils travaillèrent trois jours et trois nuits avant de pouvoir lever le dernier sortilège de stase. Plus tard, cette bataille resterait dans les mémoires sous le nom La Bataille du Grand Nord et serait aussi reconnue comme celle où le moins de vies avait été perdues.
Mais tandis que Sal s'occupait des sorts de stase, concentrant toutes ses capacités dans ce qu'il faisait, il n'avait pas une pensée pour l'Histoire. Il voyait simplement des vies menacées de s'éteindre et sa capacité à les en empêcher. Bien sûr, il ne pouvait pas tous les sauver. Certains étaient bien trop mutilés et d'autres étaient déjà morts pendant la bataille, mais beaucoup de trépas pouvaient encore être enrayés.
Lorsque cela prit fin, Sal était tout simplement épuisé. Son épaule le faisait souffrir et sa vision restait constamment dans le flou. Il succomba finalement à la fatigue après avoir libéré le dernier blessé de sa stase.
Il se réveilla deux jours plus tard grâce aux bons soins des guérisseurs gobelins. À côté de son lit, Vayland et un autre gobelin, plus impressionnant et vieux que le dernier, se tenaient à son chevet. Les deux portaient une évidente ressemblance et il imagina donc aussitôt que ça ne pouvait être que le père de Vayland.
– Ainsi, tu es finalement réveillé, Morganaadth, constata Vayland, le fixant, puis il fit un geste vers le vieux gobelin. Mon père Gringooed. Père voulait te voir aussi vite que possible.
L'autre gobelin le scrutait sous toutes les coutures.
– Nous sommes impressionnés, déclara-t-il finalement. Nous, peuple gobelin, n'avions jamais croisé quelqu'un comme vous par le passé. Être capable de lancer des sorts de stase comme vous le faîte, et être ensuite à même de soigner les blessés… c'est tout juste impressionnant.
Vayland hocha la tête, tout aussi enthousiaste.
– À présent, nous savons pourquoi votre mère est crainte par autant de druides, ajouta-t-il, montrant légèrement ses dents.
Sal apprendrait plus tard que faire ce geste signifiait montrer de la gratitude envers son interlocuteur.
Sal cligna des yeux, quelque peu surpris et incertain. Il se sentait toujours éreinté et ça lui prit un moment avant qu'il ne puisse tout mettre en ordre.
– Je suis guérisseur, dit-il finalement, tentant de minimiser l'importance de ses actes. Je suis ici pour empêcher la mort d'emporter les mortels au mieux de mes capacités. Il me fallait me donner tout entier à ma tâche.
L'autre et plus vieux gobelin grogna.
– Et c'est ce que vous avez fait. D'abord protéger nos plus jeunes et nos plus âgés et ensuite, sauver nos combattants. Et vous n'êtes même pas l'un des nôtres.
Sal haussa simplement les épaules.
– Ça n'a absolument aucune importance.
– Oh, mais bien sûr que si, ça en a, contra Gringooed. En tant que chef de la nation gobeline, il est de mon devoir de payer la dette que nous avons envers vous. Quel est votre prix ? Le service que vous avez rendu à notre peuple est incommensurable et je ne suis pas sûr qu'il n'y ait assez d'or sur cette terre pour nous acquitter.
– Je n'ai pas besoin de votre argent, répondit Sal. Et vous m'avez aidé alors que j'étais blessé, ça devrait être suffisant pour annuler votre dette.
– Mais, ça ne l'ait pas, insista Vayland avant que Gringooed ne reprenne la parole.
– J'ai discuté avec le Conseil des Aînés et nous avons décidé qu'il n'y a qu'un moyen d'être quitte. Nous allons faire de vous l'un des nôtres. Vous deviendrez chef de clan et votre famille fera partie de la nation gobeline.
Sal le fixa, incrédule.
– Je pensais que vous ne laissiez aucun druide rejoindre vos rangs.
– Normalement, nous ne le faisons pas, mais, évidemment, vous êtes une exception à cette règle, répondit Gringooed en haussant les épaules. Même si certains des aînés préféreraient que vous soyez un Fir Bolg comme nous et non… un druide.
Sal fixa longuement les gobelins grimaçant à ces mots avant de décider d'atténuer le malaise que les gobelins ressentaient.
– Je ne suis pas humain, dit-il et Vayland et Gringooed parurent surpris.
– Mère était une Originelle et père descendait également des Fir Bolg. Je ne peux pas être humain puisque je n'ai pas l'âme pour, expliqua Sal et soudainement, Gringooed se mit à sourire.
– Si je comprends bien, je vais être en mesure de vous présenter devant les miens comme né Fir Bolg, résuma-t-il.
– Eh bien… oui, répondit nerveusement Sal.
– Qu'en est-il des capacités qui viennent avec ton héritage ? se demanda Vayland, piqué d'intérêt.
– J'en possède certaines, répondit Sal. Je peux soigner à l'aide de mes larmes comme les Phénix dont je suis le descendant et je peux être aussi venimeux qu'un Basilic.
Sal décida de passer sur son aptitude à tuer d'un simple regard et à utiliser l'élément feu comme Arthur. Il passa aussi sur la magie héritée par Morgana. Il n'en ressortirait rien de bon pour lui s'il commençait à effrayer les gobelins.
Gringooed continuait de sourire comme le chat du Cheshire.
– Avez-vous utilisé vos larmes pour soigner certains des miens ? demanda-t-il, intéressé.
Sal opina.
– Certains, confirma-t-il. Mais c'est toujours mon dernier recours. Produire des larmes pour soigner est à bien des niveaux épuisant. Elles sont intimement liées à ma magie et, en tant que telle, ce serait trop fatiguant de m'en servir trop souvent.
Le gobelin hocha simplement la tête.
– Ça expliquerait pourquoi les Phénix, eux-mêmes, ne le font pas fréquemment, dit-il, perdu dans ses pensées. Leur pouvoir est sans le moindre doute d'une puissance incommensurable, mais le prix à payer est tout aussi important. Je comprends qu'ils n'en usent qu'en dernier recours.
Sal haussa les épaules.
– Peut-être, répondit-il, n'y prêtant pas vraiment attention. En fait, il n'en fit pas grand cas avant qu'il ne se souvienne de sa seconde année à Poudlard et de sa confrontation avec le Basilic. Fumseck avait tout fait pour lui venir en aide. Il avait même soigné ses blessures après coup. Pourquoi ?!
Pourquoi un Phénix avait-il pris la peine de faire une telle chose pour lui alors qu'il savait maintenant l'effort que ça leur demandait ?
Ses pensées furent interrompues par Vayland.
– Est-ce que tu es capable de te lever, Morganaadth ? demanda-t-il. Sal acquiesça d'un geste fatigué. Il se releva lentement, suivant le père et le fils hors du cottage.
Il était toujours dans le village qu'il avait aidé à défendre, mais maintenant, la place du marché n'était plus désertée comme elle l'avait été lors des combats. Au contraire, un Conseil de plusieurs gobelins semblait les y attendre.
– Alors voilà l'humain qui nous a défendus, commandant en chef, dit l'un d'entre eux.
– Il est bien celui qui nous est venus en aide, confirma Gringooed. Mais mon fils se trompait, il n'est pas du tout humain.
Aussitôt qu'il eut dit ces mots, l'atmosphère changea drastiquement. Où il n'y avait eu que méfiance auparavant apparaissait dorénavant une agréable surprise sur leur visage.
– Et, que prétend-il être s'il n'est pas druide comme nous le pensions ? demanda le même vieux gobelin.
– C'est un né Fir Bolg. L'enfant d'un Fir bolg et son âme est aussi humaine que peut l'être la nôtre, affirma Vayland pour son père.
– Avez-vous d'autres preuves que ses seules paroles ? un autre les questionna.
– Plusieurs de nos combattants ont été soignés par les larmes d'un Phénix. C'est quelque chose que nos guérisseurs nous avait déjà fait remarquer. Ce que nous ne savions pas, c'est qu'il en était le responsable, étant lui-même un Phénix-né, répondit Gringooed.
– L'avez-vous vu de vos propres yeux, commandant en chef ?
– Non.
– Vous le croyez sur parole ?! s'exclama un autre. Voyons, nous ne pouvons pas commencer à croire des ouï-dires.
– Je ne pense pas que Morganaadth nous mente, rétorqua Vayland. Il n'a pas de raison…
Il s'interrompit subitement lorsque le Conseil éclata en murmures. Quelques secondes plus tard, l'orateur s'avança jusqu'à Sal et tourna son visage pour mieux voir ses yeux.
– Effectivement, tu as les yeux de Morgana, constata-t-il avec surprise. Dis-nous, es-tu vraiment son fils comme Vayland le prétends ou es-tu simplement quelqu'un ayant les mêmes yeux qu'elle.
Sal ouvrit la bouche pour nier son lien de parenté avec Morgana, mais en décida autrement.
– Je suis bien son fils.
– Et le deuxième parent, mon enfant ?
– Mes pères sont Arthur Pendragon et Myrddin Emrys.
Lorsqu'il ferma la bouche, il remarqua une rune volant au-dessus du vide. Une rune de vérité. Sal jura intérieurement. On lui avait demandé s'il était le fils de Morgana. Étant donné qu'elle l'avait adopté, il l'était vraiment - même si elle ne l'avait pas porté. Comme il ne pouvait pas mentir, il leur avait dit toute la vérité - et cette vérité décidait qu'il était le fils de Morgana, qu'il le veuille ou non.
– Alors, tu es Medrawd.
– Pas du tout, mon nom est Salvazsahar, je suis le plus jeune.
Et il l'était étant donné qu'elle l'avait adopté après la naissance de Medrawd.
Subitement, l'aîné des gobelins se mit à sourire. C'était légèrement effrayant d'apercevoir ses dents pointues, mais Sal n'y prêta pas plus d'attention et lissa son masque.
– Le fils de Morgana LeFay et d'Arthur Pendragon, répéta-t-il, oubliant volontairement ou non que Sal avait également mentionné Myrddin comme un parent. Un enfant né de deux familles de lignées pures, encore aujourd'hui. Puisque tes parents sont tous deux comptés comme faisant partie des nôtres, nous te considérerons tel que nous le ferions pour un Fir Bolg.
– Donc, il n'y pas d'objection à ce que je le clame comme l'un des nôtres, affirma Gringooed, un sourcil haussé, nuançant son apparent aplomb.
– Aucun, commandant en chef. Pardonnez-moi d'avoir douté de votre jugement.
– Comme tu n'aurais jamais dû le faire, nota Gringooed froidement avant de hocher la tête et de se tourner vers Sal.
– Bienvenue, Morganaadth, fils de Morgana et d'Arthur. Bienvenue chez les gobelins.
Des années plus tard, Sal apprendrait que ces mots étaient prononcés en guise de salutations traditionnelles d'un commandant en chef ou d'un chef de clan envers un nouveau-né.
– Et maintenant, commença Vayland, nous allons faire quelque chose pour le pathétique cure dent que tu oses appeler une arme. Je ne peux plus supporter la vue de cette chose sur un champ de bataille, et je ne laisserai certainement pas un chef de clan se pavaner avec cette infamie !
Sal fixa le gobelin, son regard suivant le sien jusqu'à sa longue dague.
– Elle m'a bien servie, dit-il finalement et Vayland renifla de dédain.
– Ce n'est en rien respectable pour un gobelin, éluda Vayland. Tu es chef de clan à présent. Tu mourras avant de porter une… chose… comme celle-ci !
– Ah… vraiment ?
– Oui ! s'exclama Vayland. Viens avec moi. Je vais te fabriquer des pièces dignes d'un guérisseur, d'un défenseur et d'un chef de clan !
Sur ces mots, il tourna les talons et Sal, se sentant toujours quelque peu incertain, le suivit après avoir littéralement été poussé par Gringooed dans sa direction.
Vayland grommelait toujours entre ses dents des propos sur l'indignité pour un guérisseur de d'apporter une telle camelote sur un champ de bataille. Sal décida de ne pas commenter. Il savait que son épée n'était aussi bonne que celle d'Arthur - Caledfwlch, de son nom - qui avait été imprégnée de magie par Myrddin en personne, mais Sal pensait toujours que Vayland en rajoutait.
Ce dernier l'emmena jusque chez le forgeron - un commerce, apprit Sal quelques minutes plus tard, qui appartenait à Vayland lui-même. Sal apprit rapidement que même les gobelins de haut-rang tel que Vayland travaillaient comme forgerons ou fermiers. Ils étaient peut-être noblement nés, mais ils mettaient tous la main à la patte au même titre que n'importe quel autre gobelin.
– Voyons voir. Trouvons d'abord un métal adéquat pour cette épée, dit Vayland en tenant une améthyste étrangement formée entre ses doigts. Imprègne cette pierre de ta magie s'il te plaît. J'arriverai à mieux la travailler avec ça.
– Euh… d'accord…
Sal attisa intérieurement sa magie jusqu'à ce qu'il puisse la connecter à la pierre qui se trouvait dans les mains du gobelin.
Celui-ci l'examina un temps, un sourcil haussé.
– Tu es une âme très intéressante, déclara-t-il finalement dans un sourire. Je vais adorer le temps passé à te confectionner cet armement ! Oh… par où commencer ?! Tu as besoin de quelques dagues. Tu sera plus à l'aise avec pour combattre, ça se voit. Mais il te faut aussi une épée ! Aucun chef gobelin ne devrait être dépossédé d'une épée !
– Euh… d'accord ? fit Sal, hésitant en entendant le ton enthousiaste du gobelin.
– De l'argent… tu auras besoin d'argent gobelin pour tes armes… nous incrusterons des pierres d'onyx dans tes dagues… et des émeraudes… peut-être… et… oui ! Ça ira très bien ! Des rubis pour ton épée… bien sûr, aussi de l'argent… Ta magie n'est pas faite pour l'or jaune…
– Euh… si tu le dis…, répondit Sal, observant le gobelin déambuler de long en large dans son atelier, lançant des choses à gauche et à droite - diamants, saphirs, blocs d'acier et d'or se retrouvèrent sur le sol tandis que le gobelin cherchait Circé seule savait quoi.
– Très bien, ça devrait être suffisant, finit-il par dire, ses mains pleines d'argent, de rubis et d'émeraudes. Nous commencerons par les dagues ! Elles seront éblouissantes !
Et le gobelin ne mentait pas.
Sal avait bien observé Vayland lors de la confection. Il en avait fait quatre : deux couteaux de lancer et deux longues dagues.
Lorsque Sal les eut finalement en mains, il ne put en détacher son regard.
Juste en dessous du pommeau des deux longues dagues, se trouvaient gravés les mots Salvazsahar sur la première et Morganaadth sur la seconde. Le manche des quatre armes était d'une teinte sombre et les gravures scintillaient d'une couleur émeraude sinistre qui allait parfaitement avec les yeux de Sal.
– Parfaites, avait dit Vayland en les lui tendant. Elles sont absolument parfaites.
Puis il s'en retourna à son atelier pour confectionner la fameuse épée.
Lorsque le gobelin lui tendu cette dernière, Sal l'a reconnue immédiatement. Ce n'était pas la première fois qu'il la tenait dans ses mains. Il y a des années de ça - et d'une certaine manière, dans le futur - il la porterait une nouvelle fois. Il y avait juste une légère différence : l'épée ne portait aucune inscription en dessous de la garde. Elle était faite d'argent et de rubis, et un minuscule basilic au côté d'un phénix de la même taille étaient taillés sur la poignée, mais l'inscription Godric Gryffondor manquait à l'appel.
Sal l'examina de plus près.
– Un chef d'oeuvre, commenta Vayland. Et définitivement une meilleure arme que ce que tu portais. Il ne reste plus qu'à lui trouver un nom et elle sera tienne.
– Un nom ?
Vayland prit la mouche.
– Bien sûr un nom ! Toute épée a besoin d'un nom ! Il te faut la nommer et la clamer son appartenance !
– Je ne sais pas trop… je n'ai jamais donné de nom à une arme auparavant…
– Je ne me demande même plus pourquoi tu possèdes une telle camelote, si c'est vraiment le cas. Moi non plus je n'aurais pas donné de nom à la chose !
Sal décida avec sagesse de ne pas le reprendre. Maintenant qu'il avait sa nouvelle épée entre les mains, il comprenait mieux pourquoi Vayland traitait ainsi son ancienne dague. L'épée semblait être pour lui comme un allongement de son bras.
– Alors ? Est-ce que tu vas continuer à l'observer jusqu'à ce que je devienne vieux et gris ou vas-tu enfin la réclamer ?
– Je n'ai jamais…
– Il te suffit simplement de regarder l'épée et de dire la première chose qui te vienne à l'esprit, assura Vayland.
– Eum…
Sal continua de fixer le gobelin d'un air interrogateur, puis son regard glissa une nouvelle fois sur l'épée. Elle brillait comme les flammes dans lesquelles elle avait été forgée, et dans son esprit, il sentit le nom naître tel que la légende disait Excalibur avoir été extraite de la pierre…
Et avant qu'il ne puisse s'en empêcha, il clama : Excalibur.
Vayland le fixa.
– Exccaliebor, répéta-t-il. En Gobelbabil, ça veut dire Basilic-né. Un choix intéressant pour nommer une épée. Et définitivement un nom parfait quand on voit qui en est le porteur. Né Basilic - Exccaliebor - ce sera.
Des runes se gravèrent d'elles-mêmes sur la poignée, la nommant, et, pendant un instant, elles brillèrent et scintillèrent au-dessus de l'épée elle-même, puis, les runes disparurent, laissant une épée sans la moindre imperfection.
La seule pensée qui lui traversa l'esprit fut : Qu'est-ce que je viens de faire ?!
Il trouva sa réponse quelques années plus tard.
Pendant les huit années qui suivirent, Sal continua à vivre parmi les gobelins. Il apprit beaucoup de leur part. Il apprit à se battre à l'aide d'une dague. Il apprit à parler et se comporter comme un gobelin. Il apprit même à forger puisque Vayland insistait. Et peut-être qu'il serait resté plus longtemps, si certaines rumeurs n'étaient pas parvenues jusqu'à eux.
– Les Romains sont arrivés en Britannia, avait dit le messager. Un combat a éclaté avec le roi Arthur et ses hommes. Ils ont réussi à repousser l'ennemi pour le moment, mais des renforts sont en route et l'épée du roi, celle de son père que Myrddin a planté dans la roche jusqu'à ce qu'Arthur soit assez vieux pour la clamer sienne, a été brisé. Arthur a été blessé et certains disent qu'il va succomber à ses blessures.
Lorsque les nouvelles parvinrent à Sal, il se tourna vers Gringooed et Vayland qui étaient tout deux devenu membre à part entière de sa famille au sein de la nation gobeline.
– Je dois rentrer chez moi, leur dit-il.
– Chez toi ? répéta Gringooed, intéressé, et Sal soupira.
– Ma mère m'a peut-être appris ce que voulait dire être un LeFay, mais, avant ça, j'ai longtemps vécu auprès de mon père. Je ne peux pas rester là et le laisser mourir sans rien faire. Je suis guérisseur et je suis son fils. C'est de mon devoir de tenter de le soigner.
Gringooed lui sourit.
– Tu es un bon enfant. Tes parents doivent être bien fier de toi. Retourne à la maison, mais n'oublie pas : tu auras toujours ta place dans notre nation. Tu possèdes un coffre-fort à ton nom, tu possèdes une épée qui établit ton statut et tu es un chef de clan chez les gobelins. Tu pourras toujours te tourner vers nous en cas de besoin.
Sur ces mots, il laissa Sal partir.
Ainsi, ce fut l'instant où, pour la première fois et à jamais, Sal fut adopté par la nation gobeline.
IMPORTANT : Je suis désolée pour la confusion au niveau des liens de parenté de Sal dans ce chapitre. Il ne faut pas prendre en compte ce qui est dit. Sal vient de se réveiller, toujours épuisé et on lui demande d'expliquer le parentage que lui même a du mal à comprendre…
On garde : Myrddin (né Fir Bolg), Arthur (Originel), Morgana (Originelle), Lily (Originelle), James (né Fir Bolg)
re-IMPORTANT : Le nom Gringooed est à l'origine de ce qu'on appelle aujourd'hui "Gringotts"
né Basilic, Basilisk-born, né Détraqueur (ch.1), c'est bon, on se trouve tous sur la même longueur d'onde ? :D
