throwing out the bait
Chers lecteurs,
Je suis fier de pouvoir vous présenter la toute nouvelle chronique du Chicaneur. Notre nouveau chroniqueur, Oliver Twist, vous présentera dans cette rubrique des anecdotes à propos du monde magique dont vous n'avez jamais entendu parler et sur lesquelles il ne vous est jamais venu à l'esprit de vous interroger.
Xenophilius Lovegood
Éditeur-en-chef du Chicaneur
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La création de l'école Poudlard
Déjà fin août et bientôt, il sera temps de retourner à Poudlard. Je suis sûr que vous vous rappelez tous des murs en pierre de Poudlard ; cette sensation d'appartenance et de chaleur qui vous envahit dès que vous posez le pied sur son domaine.
Avec le début d'une nouvelle année, l'arrivée des nouveaux élèves s'en suit. Ils pénétreront ces lieux avec leurs grands yeux admiratifs, sensibles, naïfs, n'ayant pas encore été souillés par les difficultés de la vie. Ils contempleront ce magnifique château, la tête pleine de questions et apprendront à l'aimer comme ils aiment leurs foyers.
Mais là-bas, ils n'apprendront pas seulement la magie. On leur parlera aussi de la rivalité opposant les maisons et des préjugés qui vont avec. Pourquoi donc rester ami avec votre meilleur(e) ami(e) que vous connaissiez depuis l'enfance après que celui où celle-ci ait été envoyé(e) à Serpentard et vous-même à Gryffondor ? Les Fondateurs des maisons Gryffondor et Serpentard partageaient une haine mutuelle et la querelle ne peut et ne sera pas apaisée même après un autre millier d'années, ça non !
Laissez donc le Choixpeau vous parler d'unité et laissez-le donc chanter. Les maisons de Gryffondor et Serpentard ne se rabibocheront pas, un point, c'est tout ! Aucune amitié ne naîtra entre les maisons et les professeurs n'ont pas à être impartiaux, c'est bien connu !
Vous pensez vraiment ça ?! Tout au fond ?!
Dans ce cas, laissez-moi vous raconter une petite histoire.
Dissimulé dans une petite pièce jouxtant la bibliothèque de Poudlard, on peut trouver un vieux grimoire se nommant « Les Professeurs de Poudlard ».
L'année dernière, je suis tombé dessus par hasard. Donc, qui que vous soyez, si vous êtes toujours étudiant à Poudlard, n'hésitez pas à aller l'ouvrir. On y trouve de nombreuses informations intéressantes. Certaines concernent les professeurs qui ont ou enseignent toujours dans cette école. Demandez au grimoire de vous donner des informations sur le fondateur de votre maison - ou même celui d'une autre ?! - et jugez par vous-même. C'est ce que j'ai fait, et les informations que j'ai récolté en m'y tentant m'auraient été inconcevables si je ne les avais pas lues de mes propres yeux…
Savez-vous que Serpentard était très attaché à la sécurité de Poudlard et ne voulait pas autoriser les parents de moldus à y pénétrer ?! Savez-vous que même si Gryffondor et lui se sont disputés à ce propos au beau milieu de la Grande Salle, trois jours plus tard, les autres fondateurs ont accepté qu'il en soit ainsi ?!
Lorsque j'ai lu ça, j'ai fait mes propres recherches pour trouver des récits sur les événements historiques de l'époque. Savez-vous qu'à ce moment, la Bretagne était victime des navires vikings ? Ces mêmes Vikings qui massacraient, mutilaient et asservissaient des populations entières pour les ramener sur leurs terres natales ?
Savez-vous qu'à l'époque, il arrivait que les sorciers soient accusés des actions des Vikings, tout simplement parce qu'ils étaient capables de se dissimuler, mais ne pensaient même pas à faire la même chose pour leurs voisins ?!
Apparement, tout le monde n'est pas aussi courageux et stupide que Gryffondor qui a alors presque perdu la vie pour protéger un petit village de son voisinage. Enfin, peut-être l'aurait-il perdu si Serpentard n'était pas intervenu à ce moment-là pour lui venir en aide…
Les moldus de l'époque ressentaient donc une vaine vengeresse envers nous autres. Quoi de plus normal pour un professeur de protéger ses élèves contre ceux-là ? Face au danger, on se rappelle d'abord des différences qui nous opposent pour trouver un coupable. Il faut savoir qu'en ce temps, les moldus avaient conscience de notre existence. Nous vivions parmi eux sans nous cacher, et l'union maritale était même fréquente !
Si un champ mafique ne protégeait pas l'école et si les moldus avaient eu conscience de l'existence de l'école, ils auraient été en mesure d'entrer son domaine…
Néanmoins, les Fondateurs tentèrent tout de même d'être équitables. Ils n'excluèrent pas seulement les moldus, mais aussi les parents sorciers. Comment expliquez-vous autrement qu'aucun parent ne soit jamais entré à Poudlard, à l'exception des cas de blessures mortelles ?! Et même dans ce cas-là, aucun parent ne peut venir par ses propres moyens, on doit les y accompagner…
Mais reprenons donc notre histoire.
Nous savons que Serpentard est parti.
Eh bien, c'est vrai, je ne peux rien redire là-dessus. Serpentard est parti. Rowena est décédé, puis Helga, avant Godric et enfin, Serpentard est parti. « Quoi ?! » C'est ce que vous pensez aussi ? « À coup sûr, tu dois te tromper d'ordre ! »
Allez donc vérifier les dates. Même si aucune date de décès n'est enregistrée pour Serpentard, la date de son départ est inscrite, et celle-ci est à plus de vingt ans après la mort de Godric Gryffondor. Donc, lorsque le Choixpeau vous chante que l'unité s'est brisée après le départ de Serpentard, cela veut tout simplement dire que l'unité était stable jusqu'à ce que la plupart d'entre-eux décèdent.
Revenons-en à nos premières années...
Revenons-en à Poudlard.
Pensez-y de la manière suivante : si les Fondateurs ont trouvé le moyen de rester unis jusqu'au moment de leur propre mort, ne croyez-vous pas que vous en êtes également capable ? Oubliez la rivalité inter-maisons, oubliez la partialité de certains professeurs et les héritiers autoproclamés de Serpentard. Observez vos camarades de classe. Ils ne sont pas différents de vous. Ils sont nerveux, capables d'aimer, de détester, d'exprimer de la tristesse et de la joie…
Même s'ils aiment par-dessus tout apprendre, même s'ils vivent dans les cachots… ils sont tout aussi humains que vous. Une amitié peut toujours fleurir entre vous.
Passez au-dessus du rouge, du bleu, du jaune et du vert de leurs uniformes. Ces derniers sont tous portés en noir. Chacun va en classe. Chacun mange dans la Grande Salle.
Alors, pourquoi ne pas essayer un peu de vert ou un peu de rouge pour la journée ?
Et si cela vous semble outrageux, pensez donc à cela : Le Choixpeau vous laisse le choix, alors comment pouvez-vous être sûr(e) et certain(e) que le rouge, le bleu, le jaune ou le vert des uniformes de vos soi disant ennemis sont mérités ?
Peut-être êtes-vous un Gryffondor et avez partagé votre dortoir avec un Serpent tout du long, qui sait…
Oliver Twist
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– Je te remercie, dit Harry en rendant le numéro du Chicaneur à une petite blonde assise en face de lui. Elle le lui avait prêté après qu'il le lui ait demandé - après tout, il ne pouvait pas vraiment sortir son propre exemplaire et se mettre à le lire, quand, officiellement, il n'était pas censé être au courant du cours des évènements, Oliver Twist compris.
– Ça ne me dérange pas, répondit la fille - Luna Lovegood, c'est comme ça que Ginny l'avait appelé. C'est toujours bon de se renseigner sur ce qui est important et ce qu'il faut savoir du monde magique.
Ginny pouffa et Neville s'étrangla presque.
– Euh… bien sûr, dit Harry.
Ginny roula les yeux à sa réponse et Neville lui murmura à l'oreille :
– Le Chicaneur est connu pour sa vision pour le moins… excentrique du monde…
– Ah… d'accord, accepta Harry avant de réfléchir quelques secondes et d'ajouter : Enfin, l'article sur Poudlard ne m'a pas semblé si excentrique que ça. Il y a des détails dont je n'avais jamais entendu parler, mais tout me paraît être vérifié. Et puis, c'est toujours mieux que ce que la Gazette publie en ce moment.
Neville le dévisagea avant de se tourner vers Luna pour lui demander s'il pouvait lui emprunter son journal pour une seconde. Il l'ouvrit et commença sa lecture tandis que Ginny lisait par-dessus son épaule.
– Alors ? demanda Harry une fois qu'ils eurent fini.
– Tu penses… tu penses qu'il dit la vérité ? l'interrogea Neville, les yeux écarquillés.
– Bien évidemment, intervint Luna. Papa ne publie que la vérité, et depuis qu'Oliver Twist écrit des articles pour lui, il a enfin la reconnaissance qu'il mérite. Il pense même à engager quelques personnes. Il a dû mal à imprimer le nombre avec tous les nouveaux abonnements…
– Ah… vraiment, dit Neville, de toute évidence incertain de ce qu'il devait penser de tout ça.
Avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, la porte du compartiment s'ouvrit et Ron et Hermione entrèrent. Tandis que Ron plongea directement sur les sucreries qu'ils avaient en réserve, Hermione arracha le Chicaneur des mains de Neville.
– Tu lis l'article de Twist, pas vrai ? demanda-t-elle.
– Euh... comment est-ce que tu sais ça… ?
– J'ai entendu des adultes parler d'un garçon écrivant des lettres au Chicaneur, répondit-elle. Mrs. Weasley pense qu'un jeune homme comme lui devrait plus se concentrer sur ses études et arrêter d'écouter les rumeurs qui circulent, mais Si… Sniffle trouve ce garçon brillant. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire moi-même l'article, je peux ?
– Euh… je crois que c'est tout décidé, nota Neville. Mais bien sûr, je suppose… non pas que ce soit mon journal. Il appartient à Luna juste là…
Hermione ne lui prêta pas attention et commença plutôt sa lecture à haute voix.
Harry roula les yeux en direction de « sa » meilleure amie. Comme s'il était incapable de lire l'article par lui-même…
– Un Serpentard à Gryffondor ?! jazza Ron lorsque Hermione en eut terminé. C'est… c'est une blague, pas vrai ?!
– De quoi est-ce que tu parles, Weasley ?! une autre voix tonna, venant cette fois-ci de la porte du compartiment. Malfoy se tenait à l'entrée, un sourire méprisant dirigé sur Ron.
– De l'article d'Oliver Twist, Héritier Malfoy, répondit Harry, arrachant le journal des mains d'Hermione pour le tendre au blond. Ça parle de choix, et de Serpentard chez Gryffondor.
Malfoy le scruta étrangement avant de sourire d'un autre air méprisant. Il s'empara tout de même du journal et se mit à lire l'article.
– Des absurdités, finit-il par dire. Les mêmes absurdités que d'habitude. Tu ne devrais pas croire le journal d'un éditeur fou, Potter !
Harry inclina simplement la tête.
– Et toi tu ne devrais pas mépriser un article de la sorte, Hériter Malfoy, dit-il calmement. Après tout, il est toujours possible que les propos évoqués dans cet article soient véridiques ou qu'ils influencent d'autres personnes, même s'ils sont faux. Tu pourrais te retrouver dans une position désavantageuse si tu ne comprends pas ça, Héritier Malfoy.
Ron dévisagea Harry avec la bouche grande ouverte. Hermione fronça les sourcils et Neville laissa son regard dériver entre Harry et Malfoy comme s'il suivait le cours d'un duel.
Malfoy renifla de mépris.
– Pourquoi tant de formalités, Potter ? Tu as oublié toutes tes insultes pendant les vacances ?!
Harry se contenta de sourire.
– Bien sûr que non, Héritier Malfoy. Mais après le faux-pas que j'ai commis en première année, je ne peux pas demander ton pardon sans être formel.
Le compartiment devient si silencieux qu'on put entendre une mouche voler. Les amis de Harry le dévisageaient comme s'il était devenu dingue et Malfoy parut soudainement incertain de ce qu'il devait faire. Bien entendu, avant les vacances, le vrai Harry n'aurait jamais ne serait-ce que penser à être civile à l'encontre du blond. En revanche, le nouveau Harry avait été élevé à la manière des Sang-Pur et avait décidé d'agir en conséquence. Il valait mieux minimiser la concurrence au lieu de se battre seul contre le reste du monde. Et puis, Malfoy pourrait lui être utile en certaines occasions…
– Potter… qu'est-ce que tu prépares ? railla Malfoy, mais Harry ne fléchit pas. Il savait que le vrai Harry avait offensé l'héritier de cette Maison et il avait décidé d'apaiser sa relation avec la famille Malfoy. Et pour ça, il devait commencer par se faire pardonner ses précédents manquements à l'étiquette afin de poursuivre selon son plan.
Il ignora donc le ton dont usa Draco Malfoy et s'inclina profondément.
– J'aimerais m'excuser pour mon comportement de ces dernières années, répondit-il. Je n'avais pas l'intention de t'offenser en première année, j'étais simplement un enfant sans connaissances des tenants et des aboutissants de ce monde. En tant que Lord de la famille Grim ton cousin par le sang, je te prie de me pardonner, Héritier Malfoy.
– Cousin ? interrogea Malfoy, sidéré.
Harry ne releva pas les yeux en répondant.
– Ma grand-mère se nommait Dorea Black.
Il avait conscience que faire partie de la même famille pesait son poids dans sa demande d'indulgence. Malfoy ne serait pas capable de lui pardonner si facilement s'ils n'étaient pas du même sang. En revanche, en tant que parent de sang, il aurait droit à son pardon bien plus simplement sans que Malfoy n'ait à perdre la face. Les membres d'une même famille doivent travailler main dans main, c'est bien connu.
Bien évidemment, Harry avait d'autres façons de faire en sorte que Malfoy ne se tienne pas sur son chemin - mais pourquoi le forcer alors qu'ils pouvaient régler le problème par des moyens relevant davantage de la légalité pour ce coup-ci ? Il savait après tout que Malfoy perdrait la face s'il repoussait sa demande de pardon officielle. S'il avait attenté à la vie de la famille Malfoy, alors celui-ci aurait pu refuser, mais l'impair qu'il avait commis n'était même pas assez grave pour entamer une vendetta entre leurs familles respectives…
Enfin, pas tant qu'il n'entrait pas officiellement au Magenmagot en tout cas…
Malfoy hésita l'espace d'un instant.
– Je te pardonne, Lord Grim, répondit-il finalement, restant sur la base des titres officiels. Mais tu me dois toujours ton allégeance.
– Je te dois mon soutien, Héritier Malfoy, le corrigea Harry. Je suis un Lord, je ne peux te suivre.
Une fois de plus, Malfoy resta silencieux pendant une minute entière, puis il hocha la tête.
– Ton soutien alors, répéta-t-il. Tu n'iras ni à l'encontre de ma personne ni à l'encontre de ma Maison, même si nous nous trouvions d'un côté différent.
– Qu'il en soit ainsi, accepta Harry avant de se relever.
Malfoy le scruta.
– Je ne t'aime toujours pas, Lord Grim, dit-il avant de tourner les talons et de claquer la porte derrière lui. Harry sourit franchement.
– Tu n'as pas à le faire, répliqua-t-il en direction de la porte fermée.
– Harry, qu'est-ce que… ? Pourquoi tu as fait ça ? s'exclama Ginny avec de grands yeux.
– Parce que je le devais, répondit simplement Harry. Albus Dumbledore pense peut-être qu'il n'y a rien de bien méchant dans de telles disputes, mais une rancune enfantine d'aujourd'hui peut devenir une vendetta entre nos familles demain. Étant donné que je ne suis pas encore membre du Magenmagot, j'avais encore la possibilité de m'en débarrasser. J'en aurais été incapable dans le cas contraire.
Neville opina.
– J'ai compris. Grand-mère me dit souvent de n'offenser personne, car ça risquerait de me mettre dans une situation désavantageuse si j'avais un ennemi au Magenmagot.
– Et ce serait encore pire si l'ennemi en question est de la famille, confirma Harry.
– Définitivement, affirma Neville. Les autres les dévisagèrent bêtement.
– Mais… mais… c'était Malfoy ! finit par balbutier Ron. Malfoy, Harry !
Harry renifla moqueusement.
– Je suis au courant, Ron, dit-il. Mais je ne peux pas aller le voir et l'insulter simplement parce que je ne l'aime pas. Je suis un Lord, Ron. Un Lord… est-ce que tu comprends ce que ça veut dire ?
Ron le regarda maladroitement.
– Harry, c'était Hermione cette fois-ci. Je ne comprends pas. Qu'est-ce que tu dire par : « Je suis un Lord » ?! C'est impossible... Je veux dire… comment… ?!
Ce fût au tour de Harry de soupirer, puis il fronça les sourcils.
– C'est simple, Hermione. Mon père était Lord, et étant donné son décès et ma quinzaine, je suis suis à même de prendre à mon tour le titre.
– Ton père… mais comment peux-tu savoir ça ?! Enfin… je pensais que tu ne savais rien de ta famille !
– C'est vrai, répondit sincèrement Harry. Mais j'ai appris ça pendant les vacances, et je n'ai plus aucune intention de porter la disgrâce sur mon nom à partir de maintenant.
– Mais… comment est-ce que tu as découvert ça ?! Enfin ! Tu n'étais même pas autorisé à quitter…
– Nous devrions aller nous changer, dit Harry en l'interrompant. Nous arriverons à Poudlard d'ici une dizaine de minutes.
– Tu ne peux pas juste en finir là…, commença Hermione, cette fois l'air plus déterminée.
Harry soupira.
– Je sais, Hermione. C'est juste quelque chose que je ne peux pas… (Il s'interrompit et secoua la tête.) Sniffle me l'a dit, dit-il finalement.
– Oh, s'empourpra Hermione. J'aurais dû deviner…
Harry se contenta de quitter le compartiment pour que les filles puissent se changer. Il se sentait légèrement coupable d'avoir à leur mentir - mais ce n'était pas la première fois qu'il mentait à quelqu'un et certainement pas la dernière. Il espérait simplement qu'Hermione n'irait pas demander à Sirius pourquoi il ne lui avait pas parlé de sa position dans la société avant ces vacances-ci…
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Quand ils arrivèrent enfin à Pré-au-Lard, Harry s'enferma dans un silence de plomb. Ses amis discutaient de leurs vacances, de la nouvelle année, et cherchaient à deviner qui serait le nouveau professeur de défense contre les forces du mal.
Harry, quant à lui, fixait l'obscurité. Dans son esprit, il pouvait sentir l'épaisse aura magique grésiller dans sa direction. Il ferma les yeux, écoutant attentivement le bourdonnement de la magie emplissant l'air ambiant.
Il se sentait malade rien qu'à l'entendre !
Plus il écoutait, plus il décryptait ce que ce frémissement impliquait, et plus la nausée lui montait à la gorge
– Harry ? Tu vas bien ?
Harry sortit de sa transe et leva les yeux vers Hermione qui l'observait, l'air inquiète.
– Eum… oui. Tout ça bien, Hermione, répondit-il.
– Tu es sûr ? demanda Ron. Tu es un peu pâle.
– Je suis juste nerveux, répliqua Harry. Vous savez… je ne sais pas si je dois être enjoué par l'année à venir…
– Et pourquoi pas ? l'interrogea Hermione, surprise.
Harry sourit moqueusement.
– Quatre mots, Hermione : Quirrel, Basilic, Détraqueurs, Tournoi.
– Ah… c'est vrai… mais… peut-être que cette année sera plus calme ? conjectura Ron, l'air compréhensif.
À ce moment précis, ils entrèrent en contact avec les barrières de protection et Harry dut se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas crier de douleur. Comme des rochers en pleine chute, les barrières s'écrasèrent sur ses épaules, le brisant presque en deux sous leur poids. La nausée s'accentua et il commença à souffrir d'un sérieux mal de tête, comme si on venait de la lui fracasser à coups de marteau.
Le sang remplit sa bouche tandis qu'il refusait toujours de faire le moindre son. Il tourna la tête et regarda vers l'extérieur afin que personne dans la diligence ne puisse discerner son agonie et les larmes qui menaçaient de couler.
– Je ne pense pas que cette année sera plus tranquille, Ron, répliqua Harry, fier de constater que sa voix tremblait à peine alors que son crâne explosait presque sous la douleur.
Je sais maintenant la première chose sur laquelle je dois me pencher, songea-t-il. Je vais finir par devenir dingue si je dois ressentir ça toute l'année !
À ce moment-là, une sensation réconfortante caressa son esprit et la tension s'apaisa.
Une nouvelle fois, les larmes menacèrent de tomber, mais il les retint. Il ne pouvait pas se permettre de pleurer, les autres ne devaient pas savoir !
– On peut toujours espérer, dit Ron et Harry haussa les épaules, refusant toujours de faire face aux autres.
– J'y repenserais lorsque je serais certain que le professeur de défense en charge ne représente pas un danger pour moi, répliqua-t-il.
– Touché, sourit Ron. Dans ce cas, arrêtons d'espérer jusqu'à la fin du banquet.
– Exactement.
Sur ces mots, Harry se retourna et ferma les yeux. La sensation réconfortante était toujours présente dans son esprit et atténuait son appréhension. Ce fut cette impression chaleureuse qui rappela à Harry pourquoi il aimait tant Poudlard. Pourquoi il considérait ce château comme son foyer. Et aussi pourquoi il avait décidé de venir s'installer ici, au beau milieu de l'antre aux lions, action qui brisait toute la fierté qui lui restait.
Une manœuvre peut-être stupide, dirait-on, mais une manœuvre essentielle, même si parfois il en débattait encore intérieurement. Même si le résultat était la destruction du château et tout ce pour quoi il s'était toujours battu, il devait revenir à Poudlard et n'avait pas de regrets à le faire…
Un bref murmure envahit sa tête, son origine venant d'une la sensation rassurante caressant son esprit.
– Bienvenue à la maison, disait-il. Bienvenue à la maison, mon enfant. Bienvenue chez toi, enfant de mon enfant.
– Harry, tu es sûr que tu vas bien ? lui demanda Hermione. Ron le contemplait également avec une expression étrange au visage.
– Ah, ça va, Hermione, tout va parfaitement bien, répondit-il en se pelotonnant contre l'étreinte chaleureuse l'aidant à repousser la douleur qui l'assaillait. Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ?
– Je ne sais pas trop, c'est juste que… tout d'un coup, tu as eu l'air de ne plus être avec nous..., répondit Hermione et Harry lui sourit.
– Ne t'inquiète pas, Hermione, répondit-il. Je vais bien, je suis simplement content de revenir au château, si tu vois ce que je veux dire.
– Je pensais que tu étais inquiet pour…
Harry haussa les épaules.
– Je m'inquiète toujours, mais je suis ici, de retour à Poudlard et ce qui devra arriver arrivera… Même avec Voldemort… je ne peux pas changer les choses même si je le voulais bien…
Ron renifla moqueusement.
– Dis celui qui était prêt à décamper i peine une minute.
Harry secoua la tête.
– Non, répondit-il avec sincérité. Je m'alarme peut-être de ce qui pourrait arriver cette année, mais Poudlard… Poudlard, c'est chez moi, tu vois ?
Ron cligna des yeux avant de hausser les épaules.
– Je suppose, dit-il et Harry laissa tomber. Il savait bien que Ron ne comprendrait jamais ses sentiments. Et il avait du mal à croire que d'autres y arriveraient mieux. Poudlard était sa maison. Mais pas comme elle l'avait été pour des milliers d'orphelins et d'infortunés, non. Pour Harry, Poudlard voulait dire tellement plus, plus encore qu'elle avait représenté pour l'ancien Harry, l'orphelin malchanceux.
Mais ce n'était certainement pas quelque chose dont Harry discuterait avec « ses » amis.
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Lorsque le Choixpeau commença à chanter, Harry fut de suite déconcerté. Sachant pertinemment que le dernier article d'Oliver Twist dans le Chicaneur traitait du temps des fondateurs, il fut abasourdi de voir le Choixpeau se décider à leur raconter leur histoire cette année-ci encore.
Surtout, sachant que ladite histoire était légèrement erronée…
Il soupira lorsque le chapeau déclara de Serpentard : « Il faut enseigner aux descendants des plus nobles lignées ». Il avait parfaitement conscience que l'Histoire s'était trompée sur ce point. Il n'y avait jamais eu de dispute à propos de la prétendue « pureté » dont parlait le fier Serpentard comme tout le monde le connaissait aujourd'hui. C'était quelque chose qui s'était perdue avec le temps…
Il se mordit la langue et resta muet, préférant prendre le temps de scruter la femme qui serait, sans doute aucun, son nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Il était maintenant certain qu'ils n'apprendraient rien dans cette classe, et après qu'elle eut entamée son discours, il fut finalement convaincu que ses doutes s'avéraient fondés.
Il soupira une nouvelle fois intérieurement.
Un contrôle du champ de protection s'annonce, songea-t-il. Non seulement ai-je l'impression qu'elles tentent de me tuer juste par leur simple présence, mais en plus de ça, les choix au poste de professeurs de défense sont catastrophiques ! Il doit y avoir une malédiction sur le poste, personne ne peut avoir tant de malchance dans sa sélection d'instructeurs…
Enfin, sauf si cela faisait partie du plan - le directeur était parfaitement capable d'employer des professeurs déplorables si cela collait avec ses projets, selon lui…
Quoi qu'il en soit, il devrait aller vérifier cela avant d'écoper d'un autre instituteur incapable d'enseigner quoi que ce soit l'année prochaine.
J'aurais dû m'en occuper l'année dernière, pensa-t-il. Il n'y avait rien qu'il puisse faire sur ce point à présent, nul ne servait de ressasser, puis l'année précédente, il avait été occupé avec toutes les préparations pour cette année-ci. Elles avaient été plus importantes qu'une simple malédiction sur le poste de défense…
Oh, comme je déteste être moi, songea Harry sardoniquement. Parfois, j'aspire vraiment à ne jamais avoir mis les pieds sur le chemin de la vengeance. Il y a tout simplement trop de choses à faire, et pas assez de temps pour s'en occuper…
Et c'était dans ces moments-ci où il aurait vraiment eu envie d'avoir recruté quelqu'un pour l'aider…
Mais il n'y avait personne, enfin, à l'exception de Regulus et Augusta qui ne savaient même pas ce qu'il préparait vraiment. Non pas qu'il ne leur fasse pas confiance… mais il n'avait pas encore décidé de ce qu'il allait leur dire et ce dont il ne devait pas les informer… Jusque-là, il ne pourrait compter que sur Regulus, les elfes de maison et sur son propre esprit détraqué pour l'assister. Cependant, n'avoir l'aide que d'une personne et deux elfes ne valait rien en comparaison des forces d'Albus Dumbledore ou de celles de Tom Riddle, plus connu sous le nom de Voldemort.
De toute façon, je n'avais pas prévu de leur faire face seul, pensa-t-il amèrement. Nous serions tous raides avant qu'un seul sort ne soit lancé…
Riddle et Dumbledore l'étrangleraient à mains nues pour avoir oser interférer avec leurs précieux plans…
Harry sourit à cette pensée avant de l'enterrer derrière ses barrières mentales. Il se retourna ensuite vers « ses » amis et rentra dans la conversation comme si rien de tout ça ne venait de se passer.
Cette année serait un tournant décisif.
Cette année, il avait en tête de tous les rendre dingues, et il commencerait par l'homme qui le méritait depuis plus de quatorze ans…
Harry retint un sourire déjanté lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de sa première victime de l'année.
L'espace d'un instant, Severus Snape sentit un frisson glacé lui remonter la colonne. Il lui faudrait un bon bout de temps avant de comprendre exactement la mesure de ce qu'il ressentit à ce moment-là.
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Tandis que les élèves retournaient dans leurs dortoirs respectifs, un professeur de petite taille pour le moins exalté se dirigea à la hâte vers la bibliothèque dans l'idée de la fouiller de fond en comble. Cela lui prit plusieurs heures avant de finalement tomber sur ce qu'il cherchait.
Dans une petite pièce, dissimulée dans un coin éloigné de la bibliothèque, le livre qu'il désirait se trouvait sur un piédestal. « Les professeurs de Poudlard » était-il inscrit.
Le petit professeur sourit, puis posa sa main sur le grimoire et murmura :
– Salazar Serpentard.
Le grimoire s'illumina et s'ouvrit subitement sur l'une des premières pages.
La première chose qu'aperçut le professeur fut l'image d'un homme au port royal vêtu de vêtements entièrement noirs. L'homme avait des émeraudes saisissantes et il scrutait calmement la personne ayant ouvert le vieux livre à cette page.
Il avait une apparence plutôt flatteuse, mais le petit professeur pouvait également dire que ce n'était pas quelqu'un dont on aurait voulu barrer le chemin.
Sur la page suivante étaient listées les choses faites et enseignées par Salazar Serpentard. Le petit professeur trouva également la date de son départ de Poudlard, mais il n'y avait ni date de naissance ni date de décès. Néanmoins, le nombre d'informations présentes était fort intéressant. Le petit professeur se laissa absorber par le grimoire, lisant d'abord ce qui traitait de l'arrivée de Serpentard, puis celles des autres fondateurs. Enfin, il fit quelques vérifications sur le grimoire en lui-même.
Une autre heure passa et le petit professeur regarda sa montre en jurant. Il remit le livre à sa place et sortit rapidement de la bibliothèque.
Avec un peu de chance, il arriverait à temps pour la réunion de rentrée.
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– Bienvenue à tous ! La première réunion des professeurs de cette nouvelle année va enfin pouvoir commencer, salua Albus Dumbledore en observant le visage de chacun des instructeurs. Il y a certains points dont je voudrais que nous abordions tous ensemble…
– Comme l'histoire publiée dans le Chicaneur ? demanda soudain McGonagall. Je n'arrive pas à comprendre comment Xenophilius peut écrire de telles âneries ! J'ai conscience qu'il est un peu… spécial… mais il n'a jamais publié quelque chose d'entièrement faux jusqu'ici ! Il était à Serdaigle, par Merlin !
– Mais l'histoire qu'il a publiée, je vous le dis ma chère Minerva, ce n'était pas des balivernes, glapit Filius Flitwick. J'ai vérifié les faits cités dans son récit et tout est vrai. Il y a bien un livre sur les professeurs de Poudlard dans la bibliothèque, et l'histoire y est racontée exactement comme Oliver Twist nous l'a narrée.
– Alors, il n'a rien inventé ? demanda, Pomona Chourave, surprise.
Flitwick secoua simplement la tête.
– J'ai tout re-vérifié, dit-il. Je pense que ce grimoire est d'une manière ou d'une autre connecté à Poudlard. Un chef-d'œuvre de sortilèges, si vous voulez mon avis. Je serais bien incapable de faire quelque chose de similaire même si je connais individuellement tous les sorts utilisés.
– Mais vous ête donc à même de confirmer certaines choses, si je comprends bien ? demanda Snape en haussant un sourcil. Flitwick opina avec enthousiasme.
– Oui ! Oh que oui ! s'exclama-t-il les yeux brillants. Et ce que j'ai découvert est incroyable ! Le grimoire est vieux de mille ans, au moins ! J'irais même jusqu'à à dire que ce soit être Rowena Serdaigle en personne qui l'a enchanté pour le relier au château !
– Alors, les faits cités dans l'article…
– Vrai ! Il ne peut en être autrement, sauf si Serpentard a lancé un sort de confusion assez puissant, mais je doute que même lui en ait été capable !
– Fascinant, dit Albus.
– Je n'aurais jamais deviné que Poudlard cachait de tels secrets ! continua Filius Flitwick, euphorique. Et ce ne sont pas les seules choses qui ont été déformées par le temps ! Saviez-vous que les noms attribués aux maisons ne relevaient pas du nom de famille de chaque fondateur ?! À vrai dire, il y aurait eu quelques problèmes s'ils avaient voulu faire, étant donné que Helga Poufsouffle était en fait la sœur de Godric Gryffondor ! Et Rowena Serdaigle était son épouse ! Et puis, il y a aussi le fait que Serpentard était guéri…
– Filius, je vous prie ! l'interrompit Albus. Je suis sûr que nous pouvons discuter de telles choses à un autre moment. Présentement, nous devrions nous focaliser sur le véritable problème.
– Oliver Twist, devina McGonagall.
– C'est cela, répondit Albus en soupirant. Lui aussi.
– Quoi d'autre ?
– Harry, continua Albus. J'ai bien peur qu'il soit un peu plus chaque jour sous l'influence de Voldemort. Il n'aurait pas dû connaître tout ce qu'il savait lors du procès… J'ai besoin que vous gardiez un œil sur lui. S'il finit par être possédé, nous devons le savoir au plus vite pour pouvoir réagir à temps.
– Influencé… de quelle manière ?
– Je suis désolé, Minerva, soupira Albus. Je n'en suis moi-même pas certain. Ce que je sais en revanche, c'est que Harry a une sorte de connexion le reliant à Voldemort, et maintenant que celui-ci a récupéré son corps, il semble possible qu'il puisse avoir un pouvoir pareil sur le jeune Harry.
– Que devrions-nous faire ?
– Surveillez-le. S'il paraît montrer un comportement atypique, venez me voir immédiatement. Cela pourrait lui sauver la vie si vous faites ainsi.
– Nous comprenons, dit McGonagall en opinant. Les autres professeurs hochèrent la tête à leur tour.
– Je vous en remercie. Maintenant...
– Et que devons-nous faire à propos de ce Twist ? McGonagall interromput Albus.
Albus soupira longuement.
– Jusqu'à présent, il n'a rien fait de trop préoccupant. Nous devrions continuer de suivre ses articles et agir si cela change, mais je le laisserais faire comme bon lui semble jusqu'à ce qu'il fasse plus que de simplement questionner les agissements du Ministère et de la Gazette.
– Mais son dernier article traitait de Poudlard ! s'inquiéta McGonagall. Et s'il commençait à nous critiquer ? Ce n'est qu'un élève de cette école après tout, et tout ce que lui montre Xenophilius Lovegood, c'est qu'il peut écrire ce qu'il veut et que personne ne le punira pour ça.
– Je doute qu'il se mette à nous critiquer, répondit Albus, l'air confiant. Il a peut-être écrit un article à propos de Poudlard, mais rien de mauvais n'en est en soi ressorti…
– Et c'était véridique, à n'en pas douter, ajouta Filius Flitwick.
– Je suis confiant. Ce garçon arrêtera de lui-même d'écrire très bientôt. Il aura après tout des classes auxquelles assister, des amis à qui parler et des devoirs à terminer. Je suis certain que, qui que ce soit, il n'aura très prochainement plus de temps à perdre…
McGonagall pinça ses lèvres, sans rien ajouter. Il n'y avait pas à débattre avec Albus. S'il avait décidé de se mettre des œillères, il n'en démordait pas jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Avec sa dernière chronique, ce Twist avait déjà commencé ses méfaits à Poudlard et Albus refuserait de le voir avant que ça ne lui soit renvoyé en pleine figure.
Ils se tournèrent donc vers les tâches plus importantes à accomplir pour l'année à venir.
Lorsque la réunion arriva à son terme, Albus avait complètement oublié leur débat sur l'article d'Oliver Twist. Il avait bien d'autres choses en tête. Comme sa précieuse arme qui était possiblement en train de devenir l'arme de Voldemort. Albus devrait garder un œil sur le garçon, et il devrait aussi décider de la prochaine étape…
Peut-être qu'il est temps d'enseigner à Harry certaines choses dont il aura besoin pour son affrontement contre Voldemort… et peut-être devrais-je demander à Severus de lui apprendre l'Occlumencie…, songea Albus en retournant à son bureau, loupant de peu la brève ombre de l'elfe de maison disparaissant après avoir attentivement écouté tout ce qui s'était dit pendant la réunion, et ne sachant pas que, quelque part dans le château, le garçon auquel il pensait était briefé sur toute leur conversation.
– Je vois, fit le garçon après avoir entendu tout ce que l'elfe avait bien pu lui rapporter. Bien, montrons au tout-puissant Dumbledore que Twist n'est pas quelqu'un à prendre à la légère. Que la guerre commence.
Le garçon savait que celui qui avait le plus d'influence gagnerait la partie. Mais cela importait peu. Il avait des contacts que même le vieil homme ne pouvait que rêver d'avoir.
Harry était certain qu'au final, il gagnerait la petite guerre qu'il avait engagée contre le directeur de la célèbre école de magie. Et même si cela devait tout lui coûter, il le mettrait à genoux…
Deux petites choses :
La première, je vois pas mal de commentaires me parlant des difficultés à suivre la généalogie de Sal (et ce n'est pas prêt de se faciliter). Donc voilà, j'aimerais savoir si vous souhaitiez que je fasse un point clair là-dessus ? Également, est-ce qu'il y a d'autres choses sur lesquels vous en voudriez un ?
N'hésitez pas à demander ! Je ne promets pas que ce sera fait dans l'instant, mais je m'y attèlerai ;)
Ce qui m'amène à ma seconde note :
Je suis certaine que certains d'entre vous l'ont déjà remarqué et y ont jeté un œil (je ne vous stalke pas, même pas vrai !), mais une nouvelle traduction vient de faire son apparition dans le fandom HP. Elle se nomme Courage & Cunning TRADUCTION par Mitsuki81.
Voici le résumé :
Salazar Serpentard en avait plus qu'assez de Dumbledore, de Voldemort et de leur stupidité. La nuit du 31 Octobre 1981, il décide qu'il est grand temps de mettre un terme à la guerre déchirant le monde des sorciers. Mais les choses ne se déroulèrent pas comme prévues. Il perd la mémoire et ne retrouve ses souvenirs que dix ans plus tard, lorsqu'il reçoit une lettre très familière…
Si je vous en parle, c'est parce que j'ai déjà lu à plusieurs reprises la version anglaise et si je peux bien vous dire une chose, c'est que cette fiction est un vrai bijou. Vraiment, je ne pourrais jamais m'en lasser, et si vous aimez les fondateurs l'amitié profonde qui les unit, si vous aimez l'originalité et les retournements de situation qu'on voit à peine venir, alors elle est faite pour vous. Je la connaissais avant basilisk-born et j'ai envisagé d'entreprendre la traduction à un moment donné, mais il faut dire que le style d'écriture (même en anglais) ne convient pas au mien (oui, il faut bien faire attention à cela avant de traduire et ne pas se lancer dans des projets sans réfléchir ; je parle d'expérience (*se tape la tête contre un mur*), et parce que le travail à fournir est vraiment immense (au final, je me retrouve avec autant de boulot pour cette fiction ; cette excuse n'est PAS valable !). Donc, la traductrice qui sen occupe à d'autant plus de mérites ! N'hésitez pas à aller voir par vous même, car elle vaut vraiment le coup à mon humble avis.
Sur ce, je vous embrasse tous très fort et je vous dis à la prochaine !
