Et regardez qui voilà~
J'ai franchement hésité. Et à participer à l'Inktober, et à participer plutôt au Linktober, et le fandom. Pour la première fois, je vais écrire deux années de suite sur le même univers ! Mais normalement, je devrais mieux m'en sortir que la dernière fois, vu que ça fait plus d'un an et demi que je patauge dedans !
(Oui, l'Inkto de l'an dernier, j'étais encore en plein repérage, ha ha)
Disclaimers : -L'univers de Zelda appartient à Nintendo.
-La citation est de Jérémie Garde.
Bonne lecture !
Pour moi, Link's Awakening se déroule entre les Oracles et A Link Between Worlds.
1– Rêve.
« Un rêve transformé en réalité, c'est un autre rêve. »
Link avait déjà entendu ce proverbe et ne l'avait jamais compris. Et pourtant, il lui revenait en tête alors qu'il dérivait sur les dernières planches restant de son esquif.
Ses yeux lui brûlaient, sans savoir si c'était dû au sel qui collaient à sa peau, le soleil ne finissait jamais de briller, se reflétant sur la surface de la mer en des milliers de diamants, ou si c'était dû aux larmes qu'il refoulait depuis qu'il avait ouvert les yeux.
Il n'avait pas encore quinze ans et il avait pourtant l'impression d'avoir vécu déjà plusieurs vies, tout trop vite sans prendre le temps de vraiment souffler.
En même temps lorsqu'il avait enfin une chance de respirer, de prendre son temps, on le lui arrachait des mains, comme un jouet aux prises d'un enfant capricieux, et on le remettait sur ce chemin de destruction qui semblait être le sien depuis qu'il avait neuf ans. Ou était-ce huit ? Sa mémoire lui faisait défaut…
Son séjour sur cette île lui avait semblé être une récompense, une juste rétribution pour tous les tourments qu'il avait traversé, ou au moins pour avoir aidé les déesses – ou n'étaient-elles que des oracles ? – bref, un point final à la frénésie qu'avait pris sa vie.
Son oncle mort, personne ne l'attendait à Hyrule, s'installer à Kokolint n'était donc pas un grand sacrifice, et encore moins si c'était pour se réveiller tous les jours aux côtés de Marine.
Mais c'était à croire que le bonheur le plus simple n'était pas à sa porté, une simple chimère…
Un rêve.
Voracity Karn
