Une heure pour s'aimer :

- Vous venez déjeuner avec nous Severus ? demanda Johnson alors que tout le monde se levait.

- Ç'eût été avec plaisir, mais je suis attendu à la maison, répondit-il d'un ton neutre tout en suivant le mouvement.

- Oh voyons, mon vieux, ne soyez pas si canard pour une fois, ricana le blondinet.

Severus ne regarda même pas son interlocuteur, préférant ignorer les moqueries de ce dernier, alors qu'il attrapait déjà son manteau. Johnson, tout comme son acolyte Mortimer, était encore bien jeune. Du haut de leurs 30 ans, ils ne connaissent pas grand-chose de la vie en dehors de leur travail et des boîtes de nuit, ils étaient insouciants et bien loin des préoccupations que leur aîné avait eues à leur âge.

Pour résumer le fond de sa pensée, ils étaient tous deux : jeunes et cons. Severus ne pouvait pas leur en vouloir d'être des cornichons, doublé de demeurés profonds. Non, clairement, à 50 ans, il valait mieux que ça et pouvait ainsi, se montrer compréhensif et ne pas les mordre. Et puis, sa femme le tuerait probablement sur-le-champ s'il faisait une chose pareille.

- Eh bien bravo, tu nous l'as vexé ! ajouta justement Mortimer en riant.

- J'y peux rien s'il est soumis à sa cane !

- Vous dites ça parce que vous n'êtes pas mariés, fit remarquer Edward avec un sourire entendu.

Heureusement, Maître Griffacier était la voix même de la raison. On ne pouvait pas espérer mieux de la part de ce vénérable sorcier, quasiment octogénaire. Son seul défaut était son optimisme débordant, qui le poussait à trouver des excuses aux plus stupides des êtres humains.

- Vous verrez, quand vous le serez, vous changerez d'avis et vous-même serez des petits canetons ! dit-il avec un rire franc et joyeux.

- Plutôt mourir, je veux garder ma liberté moi !

- Je suis d'accord avec Johnson, on est bien mieux en restant célibataire. On peut sortir quand on veut, aller manger où on veut et avec qui on veut, sans jamais avoir à demander la permission à qui que ce soit.

- Ouais, ça c'est la vraie vie ! Vive célibataire, tranquille, aller, éventuellement avec un chat pourquoi pas, mais c'est bien plus fun que d'être en couple avec des gosses, hein Severus ?

- C'est simplement que vous n'avez pas encore trouvé la bonne personne, pas comme nous, mais cela viendra, vous verrez ! paternalisa Edward qui, à son grand désarroi, n'avait jamais eu d'enfants.

Severus de son côté ne répondit rien, à vrai dire, il n'écoutait plus depuis longtemps. Il avait une autre chose à faire, de bien plus intéressante que d'écouter des inepties sans noms. Il était si pressé qu'aussitôt eût-il fini de boutonner son vêtement chaud, il attrapa son cartable de cuir, prêt à partir. Maître Griffacier le regarda alors avec bonhomie, le faisant reprendre pied à la réalité en chantonnant presque :

- Passes le bonjour à Mme Rogue et à tout à l'heure.

- À tout à l'heure.

Alors qu'il mit son Fédora noir sur sa tête, il l'inclina légèrement pour saluer ses collègues de fortune. Enfin, dans son malheur n'avait-il pas à les supporter trop souvent, seulement deux à trois fois l'an, depuis quatre longues années déjà.

Si sa femme l'entendait, elle le houspillerait et à raison, face à cette mauvaise foi. En réalité, il avait peut-être été un peu vexé par la remarque moqueuse, ce qui le rendait plus hermétique à leur trouver des excuses, comme le faisait Edward. Pour sa défense personnelle, si tant est qu'il en ait besoin d'une ; ces deux compères étaient aussi fatigants qu'une classe de première année surexcitée. Toutefois on ne pouvait leur retirer leurs compétences dans leurs domaines respectifs.

À peine sorti des bureaux du siège de l'Université Sorcière d'Oxford, Severus se prit de plein fouet un coup de vent glacial. Il rabaissa son chapeau et maintint d'une poigne solide le col de son manteau bien fermé, dans l'optique de se protéger des petits flocons de neige qui tombaient en nombre sur lui. Heureusement le site de transplanage était juste à côté.

Non pas qu'il détestait l'hiver, au contraire, mais il le préférait, et de loin, à l'abri derrière une fenêtre, dans la chaleur de sa bibliothèque, près du feu, avec un thé brûlant à la main. Cette image le réconforta sur une courte durée. Il se souvint alors, qu'il ne pourrait se prélasser dans son canapé avant le lendemain. Pourquoi fallait-il qu'ils soient tous invités chez les Potter le soir même ? Qui se souciait de leur dixième anniversaire de mariage ?

Puis, une idée bien pire encore lui traversa l'esprit : allait-il devoir supporter, lui-même, une fête de ce genre, quand le temps viendra de fêter ses propres noces d'étain ? Un frisson lui parcourut le dos à l'idée de devoir encore et toujours se sociabiliser de la sorte. Raisonnablement, il n'en était pas là, il le savait, et tant mieux. Il détestait tant être entouré de plein de monde, même quand il s'agissait de ses proches. Il se sentait bien vite épuisé quand des fêtes avaient lieu, cela lui demandait tellement d'efforts… Il avait toujours peur de trop en dire, ou pas assez. Il ne se sentait bien qu'en petit groupe, dans une zone de confort certaine, où il pouvait plus facilement trouver sa juste place en ayant moins de détails à analyser.

Pour l'heure, néanmoins, une activité plus agréable l'attendait pour sa pause repas, loin du tumulte d'une fête. Cela eut le mérite de lui redonner le sourire. Il se concentra alors et tourna sur lui-même pour transplaner.

Quand il se rematérialisa, dans la petite ruelle qu'il connaissait maintenant par cœur, ses pas le menèrent presque d'eux-mêmes jusqu'à destination. Il y avait un peu de monde dans les rues de Londres, et ce, malgré le froid de ce début du mois de décembre. Il ne savait pas ce qui pouvait bien pousser ces gens à braver le froid, mais il s'en moquait, il savait ce qui le poussait lui-même à le faire, et il se hâta avec envie.

Quand il arriva enfin au Hilton London Hyde Park, il ne profita pas de la devanture majestueuse du lieu, aux allures de vieux manoir aux couleurs quasiment chaudes, dénotant avec l'hiver ambiant. Il ne fit pas plus attention au luxe extravagant, qu'à la beauté marbrée de l'entrée de cette icône de la richesse.

Non, il s'en moquait et pour cause : il connaissait cet hôtel par cœur depuis plusieurs années, et clairement, ce n'était pas ce qui avait de l'importance ici.

- Bonjour Monsieur Smith, ravi de vous voir, dit le réceptionniste dès que Severus se fut approché.

- Bonjour Niles, répondit le sorcier qui se reconnut sous ce nom, qu'il empruntait dans cet établissement moldu pour plus d'anonymat.

- Madame Smith est déjà là, Monsieur, elle s'est installée. Chambre 394, ajouta-t-il en lui tendant la clé, bon séjour.

Severus le remercia succinctement et ne perdit pas de temps. Il regarda sa montre tout en attendant l'ascenseur… il n'avait pas plus d'une heure devant lui s'il voulait être de retour à temps pour la suite de la réunion. Quand enfin la fichue cage de fer arriva au bon étage, il marcha d'un pas vif vers sa destination.

« 394 »

Il ouvrit la porte et entra dans la chambre. Ainsi donc, cette fois, ils avaient droit à la vue sur le parc. C'était sympathique, même si ce qui lui plaisait surtout dans cet hôtel, c'était la possibilité d'avoir un lit gigantesque et confortable ! Néanmoins, ce qui l'intéressait le plus, était pour l'instant : sous la douche. Il n'y avait aucun doute là-dessus, à en entendre le bruit de l'eau qui tombait en cascade dans la salle de bain.

C'était dans ses habitudes. Elle aimait se sentir à l'aise et se plaignait toujours de ramener sur elle l'odeur du ministère. Cela ne le dérangeait pourtant pas, c'était un excès de zèle un peu curieux, ou

juste féminin, mais il aimait aussi le parfum du gel douche du Hilton, alors il la laissait faire. Cela lui faisait plaisir à elle, et ensuite, lui profitait à loisir de sa bonne humeur.

Severus sourit par anticipation, puis retira son chapeau et sa veste, qu'il déposa sur le porte-manteau où trônaient déjà : une longue veste bleu marine, une écharpe et un bonnet. Il retira ensuite ses chaussures, qu'il glissa aux côtés d'une paire de bottines noires, avant de se redresser. Puis, d'un geste naturel, il retira son alliance qui laissa derrière elle une très légère trace sur son annulaire.

Sans s'en formaliser, il posa l'anneau argenté sur le meuble le plus proche, juste au niveau d'une bague dorée beaucoup plus petite qui était déjà posée là. Avec un sourire en coin, il observa cette image si familière avant de se rendre jusqu'à la fenêtre, derrière le lit d'un blanc immaculé, posant au passage son cartable au pied de celui-ci.

Il regarda à nouveau sa montre et leva les yeux au ciel, avant de profiter du paysage vert et blanc qui se dessinait devant lui. C'était beau, toutefois il savait qu'une œuvre bien plus belle venait de faire son apparition dans son dos, car il entendit le cliquetis de la porte de la salle de bain qui se referma :

- Vous en avez mis du temps, Madame Smith, se plaignit-il sans se retourner.

- Je suis arrivée avant vous, Monsieur Smith, fit-elle remarquer d'une voix féline.

- Raison de plus pour penser que vous auriez pu être déjà prête quand je suis entré.

Elle était maintenant juste derrière lui et posa ses délicates mains sur ses omoplates pour qu'il ne se retourne pas, puis elle murmura à son oreille :

- Je suis prête maintenant… mais je doute que vous, vous le soyez !

Severus sentait déjà l'excitation le gagner rien qu'avec le souffle de cette lionne dans sa nuque. Quand il se retourna enfin, son sang ne fit qu'un tour et augmenta déjà la pression dans son pantalon. L'attente avait valu la peine, il ne pouvait le nier.

- Par tous les fondateurs… Hermione…

La jeune sorcière eut un sourire satisfait aux lèvres tout en se reculant pour tourner sur elle-même. Sa tenue, aussi légère que sophistiquée, ne laissait aucune place à l'imagination…

Elle avait revêtu une guêpière noire, à la dentelle fine et parsemée de quelques touches de rouge, ce qui dessinait des motifs floraux sur son ventre et sa poitrine ainsi mise en évidence. La tenue se prolongeait sur ses cuisses en une fine corde de tissu qui venait, à l'aide de petites attaches, maintenir fermement des bas opaques, un peu au-dessus de ses genoux. Sa culotte, quant à elle, était assortie au bustier et cachait tout juste ce qu'elle était censée protéger. Ses formes, dont elle se plaignait régulièrement d'être trop grosses, étaient pourtant ce qu'il trouvait le plus beau à regarder en cet instant.

Oui, il n'y avait pas à dire, Hermione Granger était aujourd'hui bien loin de l'insupportable je-sais-tout de l'époque. C'était une femme mûre et surtout affreusement sensuelle.

- Eh bien, il semblerait que ma nouvelle tenue vous plaise, minauda-t-elle.

Severus s'approcha de la divine tentatrice et passa ses mains sur ses hanches, presque entièrement dévêtues. Il plongea son regard dans le sien puis dans son décolleté et finalement, plaqua son bassin contre la preuve de son désir :

- Elle vous sied à merveille, accorda-t-il. Mais il va falloir bien plus que ça si vous voulez me mériter…

Hermione sourit et se mordilla la lèvre inférieure avec badinerie :

- Qu'est-ce que je dois faire exactement, pour vous mériter ? demanda-t-elle alors en glissant ses mains sur son torse toujours vêtu.

Qu'est-ce qu'il aimait la voir jouer avec ses lèvres comme ça. S'il pouvait, il l'embrasserait sur-le-champ, mais il n'avait pas le droit, c'était la règle. Il serra ses doigts sur sa prise avec envie :

- Vous allez devoir faire la chienne, grogna-t-il en passant une main dans la nuque de la jeune femme.

Il lui agrippa doucement les cheveux, en bas de son crâne, et tira juste assez pour qu'elle penchât sa tête et libérasse ainsi sa gorge. Il y déposa ses lèvres, puis sa langue sans plus de ménagement, et profita de sa peau salée, tout autant que de son odeur de gel douche. Elle était si enivrante… et la bougresse le savait, mais c'était lui le maître ici, dans cette chambre d'hôtel.

Severus laissa glisser sa langue jusqu'à la dentelle recouvrant sa poitrine et joua avec ses dents contre la partie durcie juste en dessous. Hermione poussa un léger soupir de bien-être exquis. Il relâcha ses cheveux et passa sa main dans son dos, jusqu'à ses fesses, qu'il commença à malaxer minutieusement avant de se reculer.

- Tourne-toi ! ordonna-t-il.

- Oui, maître !

Hermione obéit alors sans la moindre hésitation. Mieux encore, sans qu'il n'ait à le lui demander, elle mit ses mains sur le lit, écarta légèrement les jambes et se pencha en avant pour faire ressortir ses fesses pulpeuses. Jamais elle n'aurait osé faire une chose pareille quelques années auparavant… il l'avait bien dressée !

Severus passa ses mains sur son postérieur et lui donna une première fessée, faisant rebondir l'objet de ses désirs avec volupté. Mais c'était le léger couinement qui allait de pair avec la vue qui le rendait bien plus fou encore.

- C'est qui la vilaine fille ? demanda-t-il alors avec envi.

- C'est moi…

Severus lui redonna une fessée et retint un grognement de plaisir face au nouveau bruit de la jeune femme. Bordel, qu'est-ce qu'il la désirait... mais l'attente et la frustration rendaient l'instant bien meilleur, il le savait, c'était le but du jeu :

- Aboie, demanda-t-il.

Hermione sourit avec facétie :

- Non…

Severus lui donna une troisième correction et redemanda avec une force tranquille :

- J'ai dit, aboie.

- Hum… non…

Cette fois, avec le même sourire que son amante, il la punit une quatrième fois, un peu plus fortement. Elle aimait être corrigée et en profitait autant que lui, la gourgandine. Hermione poussa d'ailleurs un gémissement de plaisir qui fit frémir le sorcier. Juste après, elle poussa un pseudo-aboiement, signe qu'elle était prête et surtout, qu'elle en attendait bien plus de lui maintenant :

- Oh oui, dit-il avec une voix bien plus rauque que d'ordinaire. Oui, c'est bien ça…

Severus glissa sa main depuis ses fesses, légèrement rosies, jusqu'à son entrejambe, mais se stoppa en route. Il remarqua le sourire fière de sa diablesse alors qu'il comprit :

- Bordel Hermione me dis pas…

- Hum… si !

Il lui fit écarter plus encore les jambes et se positionna à genoux derrière elle en regardant l'objet du délit. La vue était saisissante et pleine de sensualité, voire plus que cela... La culotte de sa déesse dévergondée était fendue ; laissant libre accès à son antre sans avoir à la dévêtir :

- Par Salazar…

Severus dû se faire violence pour ne pas se jeter sur elle. Son excitation était à son comble, mais il comptait profiter de chaque minute. Il ne pouvait pas tout gâcher comme ça ! Il se contenta donc de passer un doigt le long de cette fente, cachée par un léger bout de tissu trompeur, pour voir jusqu'où elle allait. Il avait donc accès à tout ce qui pouvait l'intéresser, et ce depuis le début ! Il sourit devant la malice de son amante et entra un doigt curieux en elle.

Hermione sourit, mais ne le gratifia d'aucun son, l'obligeant à en mettre un second. Le constat fut le même, il en mit alors un troisième et commença à les bouger en rythme en elle. Cette fois, c'était la bonne ! Non seulement la lionne poussa des soupirs de complaisances, mais en plus, elle se mit à bouger le bassin pour suivre le jeu en cours :

- Tu aimes ça ?

- Mouih, répondit-elle en ronronnant presque.

- Attends de voir la suite…

Severus retira sa main, ce qui lui valut un regard de désarroi de la part de la lionne, qui tourna sa tête vers lui. Il lécha lentement ses doigts tout en soutenant son regard. Il aima le léger rougissement qu'il vit sur ses joues, puis se pencha et lui mordit les fesses, délicatement, tout en attrapant son cartable. Là, il farfouilla et sortit ce qu'il cherchait.

- Ne bouges pas, ordonna-t-il en se relevant.

- Qu'est-ce que tu as amené cette fois ? demanda-t-elle, pleine d'espoir.

Severus se colla contre son postérieur et mima l'acte pour soulager un peu son envie en se frottant à elle, alors qu'il déballait un nouveau jouet de sa boîte. Une fois fait, il se pencha sur le dos de la lionne et lui montra le petit bijou en forme de poire, décoré au bout par une sorte de rubis. Hermione devint cette fois écarlate :

- Sérieusement ?

- Il y en avait un avec une fausse queue, s'amusa-t-il. Mais il était un peu trop gros et je doute qu'il aurait pu passer inaperçu dans mon cartable.

Il n'était pas dupe, elle n'était plus innocente et savait ce que c'était. Elle demanda néanmoins avec intérêt :

- Mais, une fois mis, j'en fais quoi ?

- Rien, tu le laisseras en place et il te stimulera légèrement pendant que je m'occuperai du reste !

Hermione secoua la tête et Severus se demanda si c'était un refus de sa part, puis elle ricana finalement :

- Ça à intérêt d'être agréable !

- Ça le sera moins que quand c'est moi, mais au moins, je pourrais m'atteler ailleurs en même temps. Maintenant, lèche-le.

Il lui tendit l'objet qu'elle mit en bouche pour le lubrifier. Rien que cette vision en valait la peine, mais il se recula, ouvrit la partie amovible du sous-vêtement de sa partenaire, et lui écarta les fesses comme il put pour y introduire le bijou d'un nouveau genre. Hermione ouvrit la bouche sans qu'aucun son ne sorte dans un premier temps puis, une fois en place, elle poussa un léger couinement de plaisir :

- Ça va ?

- Oui… ce n'est pas toi mais… c'est pas si mal, admit-elle.

Severus sourit en observant son œuvre. Il l'invita à s'allonger à plat ventre sur le lit, avant de la tourner lui-même sur le dos en l'attrapant par les jambes. Il la toisa alors de toute sa hauteur et lui caressa les cuisses :

- Est-ce que tu l'as amené cette fois encore ?

La jeune femme sourit en sachant très bien de quoi il parlait. Elle tendit la main et sans rien dire, par magie, un tube de rouge à lèvre s'y logea. Elle le tendit à son amant qui eût un sourire carnassier :

- Non… à toi de l'utiliser !

Hermione répondit à son sourire et ouvrit le tube avant de tourner le bout de celui-ci. Après un clic, un son délicat de vibrations se fit entendre. Il n'aurait pas cru ça possible et pourtant, son excitation augmenta encore, le forçant à ouvrir son pantalon plus vite que prévu.

Puis, la jeune femme plaça le vibromasseur trompe-l'œil contre son mont, et commença à le glisser de haut en bas sur ce dernier. Severus baissa son boxer en même temps que le reste. Il attrapa son membre engorgé et commença à se caresser sans attendre d'avantage, alors qu'Hermione poussait déjà des râles de satisfaction. Elle était très rapidement stimulable à cet endroit et Severus le savait, il adorait ça !

Hermione observa le sorcier, face à elle, en train de se masturber sans pudeur devant son regard lubrique, pendant qu'elle faisait exactement la même chose. Elle semblait aimer ça, car elle tenta de suivre le même rythme que lui, se tendant de plus en plus avec les secondes passantes. Le spectacle était fascinant, la position qu'elle avait lui permettait de voir tout ce qu'il y avait à voir, de son bijou à son excitation en passant par sa jouissance quand elle l'atteignit enfin.

- Bon sang… que tu es belle quand tu jouis ! grogna-t-il de satisfaction.

Il adorait la voir se crisper au point d'avoir des soubresauts en tempo avec son propre orgasme. Tandis qu'Hermione reprenait son souffle, il s'approcha d'elle et profita de ses jambes écartées pour se placer entre :

- Je crois que tu as mérité de m'avoir.

- Dépêche-toi, le supplia-t-elle sans demi-mesure.

Il ne se fit pas prier et entra en elle sans attendre. Elle était amplement en mesure de l'accueillir et dès qu'il fut en elle, Severus poussa un gémissement rauque. Il ne se lasserait jamais de cette sensation brûlante et humide quand il la possédait de la sorte. Il resta en elle quelques secondes, sans bouger, profitant de cet instant pour se complaire de sa victoire. Elle était à lui, à lui seul, là, dans cette chambre d'hôtel…

Hermione le regarda avec désir et lui fit comprendre que l'horloge tournait. Cela le mit de fort mauvaise humeur, mais elle avait raison. Il se contenta donc de reculer pour mieux replonger en elle, dans un rythme lent au début, mais de plus en plus rapide avec le temps. Une fois à son maximum, Severus ne put rien faire d'autre que de gémir, suivit en cœur par la lionne impudique, qui semblait se concentrer sur les nouvelles sensations qu'elle ressentait profondément.

Moins vite qu'elle n'avait atteint le nirvana avec le vibromasseur, mais de façon bien plus violente, une seconde vague la submergea, emportant le sorcier sur son passage.

Severus s'allongea à côté d'elle, en cherchant à retrouver son souffle. Il était comblé et frustré en même temps… il aurait tant voulu que cela dure plus longtemps encore. Après quelques minutes, Hermione se retourna sur le ventre et se cala contre son torse, les mains regroupées sous son menton pour le regarder :

- Tu as été extraordinaire Severus. - Moins que toi, j'en ai peur !

- Hum… c'est vrai, mais il faut dire que j'avais un atout majeur ! se venta-t-elle.

- Tu es la plus belle chienne qui soit, se moqua-t-il.

- Et toi le meilleur maître qui soit ! dit-elle en se redressant pour approcher son visage du sien.

Il s'attendait à un baiser, mais elle se contenta de lui lécher la joue, à la commissure de ses lèvres, avant de ricaner comme une gamine. Severus secoua la tête et sourit, amusé :

- C'est répugnant Hermione !

- Et c'est toi qui dis ça, alors que c'est ta langue qui est la plus curieuse ?

- Curieuse ? Vraiment ? Attends de voir !

Severus se tourna d'un coup, entraînant Hermione qui se mit à rire en se retrouvant sous le sorcier. Elle était si belle quand elle riait comme ça. Il était si heureux quand c'était grâce à lui. Il la lécha alors, et lui donna raison, en partant à la découverte de la zone sinueuse de sa partenaire. Il n'eut qu'à peine le temps de lui donner un dernier moment d'extase, que le téléphone de cette dernière sonna.

C'était le son que Severus détestait le plus au monde. Le réveil infernal de son amante, qui signifiait qu'ils devaient déjà se séparer…

Il se rhabilla, elle en fit autant. Il se rafraîchit dans la salle de bain pour paraître présentable, elle fit de même. Il remit ses chaussures et elle ses bottines, puis il attrapa la bague en or et la lui tendit, avant de remettre l'anneau d'argent à son annulaire.

- C'est toi qui réserves pour le mois prochain ? demanda-t-elle alors qu'elle enroulait son écharpe à son cou.

- C'est déjà fait, dit-il en enfilant son manteau. Avec les vacances scolaires, il valait mieux prévoir en avance. - Tu as bien fait, accorda-t-elle. Ça tombe quand ?

- Le 6, il me semble. Je te reconfirmerai ça.

- Dommage que cela ne tombe pas sur ton anniversaire, ça aurait été un bon cadeau. Enfin, vivement le mois prochain quand même !

Hermione se mit sur la pointe des pieds et déposa un doux baiser sur sa joue, avant de murmurer à son oreille :

- Apporte-moi une queue la prochaine fois.

Severus se sentit rougir alors qu'elle s'empressa d'ouvrir la porte pour partir la première. Comment pouvait-elle être si sérieuse en temps normal, et si délurée d'autre fois ?

Il n'aurait pas la réponse en restant à l'hôtel. Ni même au cours de cette satanée réunion pour définir des Examens Officiels Nationaux pour les étudiants en master de Potion. Hélas, il n'avait pas le choix et y retourna quand même :

- Alors le canard, vous avez bien mangé ? demanda Johnson qui se retint de rire.

- Vous avez pu vous dandiner en rythme derrière votre cane ? rajouta Mortimer de la même manière.

- Laissez le tranquille, s'amusa Edward. Vivement qu'ils trouvent une femme ! N'est-ce pas Severus ?

- Avant que l'on ouvre une agence matrimoniale, pourrait-on d'abord terminer ce pour quoi le ministère de l'Éducation nous paie ? soupira Severus.

- Vous qui connaissez si bien la future ministre, vous pourriez pas lui demander une augmentation pour l'année prochaine ?

Johnson et Mortimer éclatèrent ce coup-ci de rire. L'après-midi allait être longue…

Effectivement, elle le fut. Severus se serait bien planté un stylo dans le nez pour abréger ses souffrances, mais sa femme et ses enfants auraient probablement été tristes. Il se contenta donc de maudire Minerva pour avoir proposé au ministère d'employer son directeur adjoint, pour les évaluations des futurs Maîtres en Potion.

« Quand on est le meilleur, c'est normal de participer à la formation des futurs potionistes ! » Avait-elle argué.

Mais au fond, il le savait, c'était uniquement pour se venger de lui et des victoires successives de Serpentards -ou de ses célébrations bruyantes et narquoises qui allaient avec - cinq années de suite dans la compétition de Quidditch de Poudlard.

Au bout du compte, l'après-midi était finie, mais il était maintenant temps d'aller à l'anniversaire de mariage des Potter. Il se reposerait un autre jour.

En l'absence de leur mère, qui était toujours au travail et qui les rejoindrait plus tard, Severus prépara ses deux monstres qu'il avait récupérés de l'école. À 7 et 5 ans, ils ne manquaient pas d'énergie. Il était si fier d'eux qu'il ne retournerait en arrière pour rien au monde, qu'importaient le stress et la fatigue que ce rôle de parent pouvait engendrer.

La fête au Square battait son plein et Severus essayait au maximum de rester souriant et de bonne humeur, tout en se demandant quand sa femme allait enfin arriver. Les enfants jouaient tous entre eux, à un jeu de bataille navale magique, pendant que les adultes s'enjaillaient en parlant beaucoup trop fort. Mais bon… au fond… il était quand même content d'être ici, malgré les efforts qu'il devait fournir. Après tout, lui qui pensait ne pas survivre à la guerre avait une belle vie.

- Aaaaah, Hermione, te voilà ! s'exclama Mme Potter quand sa meilleure amie fit enfin acte de présence. Ça y est, tu as fini le travail, c'est pas trop tôt !

Les regards se tournèrent tous vers la susnommée, arrivée en grande pompe directement depuis le ministère. Elle n'avait pas pris la peine de se changer et portait toujours sa tenue professionnelle. Loin de la dentelle de ses sous-vêtements de sa pause « déjeuner », il ne put que la trouver belle et élégante dans son pantalon et sa veste de tailleur. La jeune femme approcha avec joie et serra sa meilleure amie dans ses bras, tout en lui souhaitant un joyeux anniversaire. Elle en fit autant avec son meilleur ami qui observa un instant l'ancienne Gryffondor et ne se priva pas de secouer la tête :

- Franchement Hermione, tu devrais te ménager un peu, s'inquiéta le jeune monsieur Potter. Tu as l'air sur les rotules !

La remarque sembla l'amuser plus qu'autre chose alors qu'elle regarda succinctement Severus.

- Et toi aussi Severus d'ailleurs, ajouta le survivant en le regardant à son tour. Sérieusement, vous passez votre temps à travailler ou à vous occuper de vos enfants. C'est bien, mais vous avez clairement besoin de plus de temps rien que pour vous deux, comme Ginny et moi.

- Si vous voulez fêter vos noces d'étain dans trois ans, c'est sûr, renchérit la rouquine. Faites-vous un petit restaurant en tête-à-tête de temps en temps, ou faite une activité rien que pour vous deux !

La travailleuse acharnée arbora un sourire entendu :

- Du temps rien que pour nous deux ? Tu entends ça mon amour, on devrait y penser non ?

- Hum, peut-être oui, dit-il en haussant les épaule avant de se lever de sa chaise. Je crois bien que la dernière fois que cela nous est arrivé, nous n'étions encore que de fougueux amants, pas encore mariés et sans enfants !

Il s'approcha de sa femme, la prit dans ses bras et l'embrassa, avec autant d'envie que de tendresse, avant de répondre à son sourire :

- Nous devrions essayer de faire ça le mois prochain !

OoOoOoOoOoOoOoO

Note :

Merci d'avoir lu ce petit OS, j'espère qu'il vous aura plu !

C'était un petit interlude en attendant la prochaine histoire qui, pour l'heure, est encore en cours de correction.

A bientôt tout le monde, et encore merci à ma nouvelle béta pour la relecture de ce texte (qu'elle m'a motivé à écrire d'une certaine manière, en me faisant remarquer que je n'en avais jamais écrit XD)

Commentaires d'Armand (et mes réponses) :

(Pourtant d'après Brassens quand on est con, on est con, le temps ne fait rien à l'affaire, mdrr.) (Il n'a pas totalement tort Brassens, c'est le cas pour la majorité des cons XD)

(Raiponce ne serait pas d'accord.) (Ouais, elle devrait leur donner une leçon à ces deux là XD)

(Il aura autre chose à lui dire mais pas ça mdrr.) (On ne sait jamais, sur un malentendu XD)

(Je n'arrive pas à évaluer si c'est beaucoup ou pas, vu comment ça lui pèse mdrr.) (Disons que c'est à la fois peu et beaucoup trop en fonction du mood du jour xD)

(Ca me donne envie de le réchauffer moi-même, bien que Mme Smith s'en chargera…) (Grrrr XD)

(Manifestement pas lui) (En effet XD)

(Comme je le comprends…) (Moi aussi XD)

(Comment cette phrase me rappelle le film Anastasia…) (Moi aussi bis ! J'adore cette chanson, elle me rend nostalgique !)

(LE FANCLUB TE REMERCIE.) (DE RIEN : P)

(Mdrr la réflexion que seul un habitué des lieux peut se faire, ça a du bon d'être Lord pour ce confort hahaha.) (Il n'est pas forcément Lord là, mais il à de quoi se faire plaisir avec tout le confort en effet XD)

(Lors de ma première lecture, j'ai été prise par un moment de doute voulant m'assurer que c'était bien Hermione mdrr, chapeau bas.) (C'est le but, d'avoir le doute, mais sur plein de choses ! XD)

(grave chou) (Une alliance c'est chou parfois en effeft XD)

(j'ai l'image du smiley pervers bahaha) (C'est totalement ça qu'il faut avoir en tête mdr)

(oui les femmes savent se faire désirer) (C'est leur principale arme XD)

(Mais hé ho pour qui il se prend celui-là ?) (Il se sent plus pisser comme on dit mdr)

(Manifestement, elle sait le charmer, moi je perds patience mdrr.) (Rhoooo c'est pas bien d'être trop pressée XD)

(Voilààààà !) (Ca valait le coup d'attendre mdr – du moins j'espère mdr)

(jusqu'à présent, je ne savais pas que ça s'appelait ainsi mais malgré ma vitre teintée de téléphone, je ne me suis pas risquée d'aller chercher une photo dans les transports haha [pardon, j'raconte trop ma vie, c'est HS]) (On en apprend tous les jours hein ? ^^ PS : Vas-y raconte ta vie, j'aime bien mdr)

(identité doublement confirmée, on peut commencer !) (Ca aurait été une autre femme mariée, ça ne t'aurais pas plu mdr)

(Rassure-toi, on aimerait tous !) (C'est rassurant mdr)

(Tu me donnes des idées Hermione, arrête !) (Non non, elle ne va pas arrêter mdr)

(voilà j'pense à Fred et George…) (Heu… Bin… Non, évite mdr)

(mmh le langage du consentement) (C'est le plus important de tous les langages !)

(Ca devient compliqué pour moi de me formaliser que sur la forme…) (C'est que j'écris pas trop mal alors XD)

(fou rire) (Ha zut… XD)

(J'avoue je me fais plaisir, le « h » compte dans ces moments-là mdr!) (XD Fait toi plaiz, ça me convient parfaitement, ne t'en fais pas ^^)

(Il a tant besoin de l'entendre !) (Comme beaucoup de mecs, en effet XD)

(PTDRR) (XD)

(Parce qu'il est dégouté par ça ? mdrr) (Il faut croire, en effet, oui XD)

(Trop hâte d'en connaitre la teneur alors !) (Peut-être un jour, mais pas pour le moment mdr)

(Hahaha elle ne perd pas le nord !) (Bin attend, c'est Hermione quand-même mdr)

(Il a eu la mare à boire à mon avis…) (MDR Je suis dead avec ce commentaire XD)

(Oh les lourdauds !) (Voui, un chouillat mdr)

(Si gentiment demandé, avec une forme si protocolaire…) (Oui hein ? Très beaucoup XD)

(Et pas qu'eux !)

(Y a du relâchement dans l'air les Gryffondor !) (C'est paaaaas bien ! Enfin si, pour les Serpentards c'est bien mdr)

(Non il n'a pas cafté les positions malgré les éventuelles brûlures de tapis bahaha.) (Vilain tapid, vilain !)

(On ne veut pas savoir de détails Harry.) (Cela ne nous regarde pas Thierry ! mdr)

(Reste dans l'ignorance Ginny, ça vaut mieux pour toi.) (Oui, seuls nous avons besoin de savoir après tout mdr)

*Je crois avoir été très bavarde mais je l'espère, pas trop Miss-je-sais-tout et insupportable de surcroit par mes remarques.

Retour personnel global : Je ne suis pas très sensible au BDSM et jeux de rôle, mais : La mise en scène était bien décrite, humour, tendresse et fermeté ont fait un bon combo ! La soumission était mesurée et provocante rendant le cocktail sexy et très plaisant à lire. Somme toute, ces presque 24 heures avec Severus en valent la lecture. Ne doute jamais de tes écrits. Tu peux te permettre plus que la demi-mesure car tu sais nous faire accrocher à l'histoire- et cette force se révèle encore plus dans les OS ! Maudite barre descendante qui nous indique que c'est bientôt fini ! (Merci infiniment de ton travail de relecture juste parfait. Tu as été assidue et tes corrections étaient pertinentes. Tu n'as donc pas été trop bavarde, juste ce qu'il faut mdr. D'autant que j'adore avoir le fil de tes réflexions XD. En tout cas, merci encore et toujours pour ton soutien et tes commentaires si adorables ! J'espère que mes prochains écris te plairons aussi :D )