Deuxième essai
Essayer de la piéger avec le reste des bonbons dans le paquet
Fichtre ! Pensa le père de famille. Il était bien dans la merde. Il était dans un caca fou. Il se laissa tomber sur le canapé, englobant un bonbon, le repenti se mit à réfléchir à un plan. En enfournant un deuxième il plaça le problème de retrouver sa fille en priorité et ensuite le plan. En baissant son visage vers le sachet de bonbons il eut une idée. En se levant pour se diriger vers le meuble télé il prit le sachet vide coincé dedans. Parfait ! Pensa-t-il, elle allait être en manque et lui, il n'aura qu'à lui donner le reste pour la faire venir dans ses bras. Se félicitant et se traitant de génie, Gabe partit hors du salon sachant qu'elle n'y serait pas.
Devait-il faire toutes les pièces en ayant pour rappel que son homme allait rentrer d'une minute à l'autre ou simplement allait dans les endroits improbables ? Après une courte réflexion, il partit directement vers un endroit que Gabe connaissait comme étant improbable (et dont ils avaient découvert l'endroit il y a peu en bricolant). Il ouvrit doucement la porte dérobée, allumant la lumière pour descendre l'escalier, il avança doucement vers le sous-sol nouvellement découvert. Il s'arrêta quand il entendit un petit cri. Des pleures. Des pleures de petite fille apeurée. De sa petite fille. Il cria le prénom de sa princesse voulant la trouver rapidement en maudissant les pouvoirs de son compagnon qu'il avait donné à sa pouchkrine.
- Ma pouchkrine ! Cria Gabe. Dit papa, pour que je te trouve !
Un petit gémissement se fit entendre. Il capta le son vers le fin fond puis un long silence se fit. Inquiétant le père de famille, il secoua le paquet de bonbons restant en espérant faire réagir sa fille, mais il comprit rapidement que la peur que dégageait la pièce était plus forte que le manque de sucre qu'elle devait maintenant ressentir. En arrivant au fond, il vit la morve couler du nez de sa fille, il s'accroupit devant elle et vit Ive le poulpe un peu plus loin. Il le prit, le donna à sa fille et tendit ses bras vers sa fille qui tendit les siens aussi. En la prenant doucement, il câlina sa princesse en lui donnant un petit bonbon.
- C'est tout ma princesse, lui dit Gabe en montant doucement les escaliers.
- Gabe ! Cria une voix en colère.
- On est dans le caca, fit fataliste Gabe en fermant la porte dérobée.
