Petit mot de l'auteure : j'ai vu des gommes trop mimi en forme de crayon
Jour 5 : Maladie
Contexte : pas de contexte précis
Nick était seul au sommet de la colline. Du moins le croyait-il. Car alors qu'il traçait son bonhomme de chemin, une carapace bleue vint détruire sa paisible avancée.
- Non non, et non ! pesta-t-il.
Son humeur prit une nouvelle teinte de gris en voyant alors une voiture le dépasser. Le rire diabolique émit par le pilote fou lui permit de le reconnaître immédiatement : Wario. Et donc, comme il aurait dû s'y attendre, Charlie.
- Mais c'est pas possible ! maugréa-t-il.
Après quelques instants arrêté à cause de l'impact, il se lança à la poursuite de la voiture de son petit-ami – sans grand espoir, il devait bien l'admettre. Ses craintes furent confirmées quand il jeta un coup d'œil à la moitié de l'écran qu'occupait Charlie : la végétation avait laissé place aux murs rouges de la ville, signe de son arrivée imminente.
Quand il entendit les clairons saluer la victoire de Wario, Nick ne fut même pas surprit. Il se laissa tomber dans le lit, poussant un soupir dramatique.
- C'est fou... comment tu fais pour toujours gagner ?
- Le talent, ria Charlie.
- Le talent ? Tu parles, oui ! C'est autre chose. Je veux dire, tu es malade. Tu as 38° de fièvre, de la morve partout et une toux insupportable, et pourtant tu gagnes. Ce n'est pas possible... Tu as trafiqué le jeu !
Pour toute réponse, Charlie leva les yeux au ciel, ce que Nick trouva absolument adorable. Tellement adorable, qu'il en vint presque à oublier l'humiliation cuisante qu'il venait de subir.
- Presque.
- Dire que j'étais venu te remonter le moral pour traverser ta maladie, ressassa Nick pour la forme. Et toi tu me remercies en m'écrasant comme si tu n'étais pas à l'article de la mort il y a une heure.
Charlie lui prit la main, lui offrant son plus beau sourire.
- Que veux-tu. Tu es un très bon médicament.
