Petit mot de l'auteure : ma responsable aime trop les manga donc je suis contente
Jour 13 : Qualité
Contexte : Saison 2
Charlie avait une grande qualité : il était patient. Avec les êtres humains, notamment. Il comprenait leurs erreurs, leurs états d'âme, excusait de ce fait leurs comportement. Il était toujours prêt à écouter et à pardonner.
De ce fait, il arrivait étrangement plutôt bien à supporter David. Enfin, il ne le supportait pas vraiment – c'est un infime connard, il aurait été donc difficile de le faire. Mais il parvenait à s'empêcher de lui envoyer son poing dans la figure, ce qui voulait dire beaucoup sur son self contrôle.
Là, par exemple, son beau-frère tâchait de lui expliquer en long, en large et en travers à quel point il avait été désastreux lors de son dernier match de rugby. Alors certes, Charlie savait qu'il n'était pas le meilleur joueur du monde. Mais quand même. Était-ce vraiment une raison pour le rabaisser de la sorte ? Non. David n'était pas son entraîneur, il ne lui avait demandé aucun conseil, il aurait donc dû garder son ton condescendant pour lui. Mais, grâce à son infinie patience, Charlie ne disait rien, écoutant l'immonde flot de parole de David d'une oreille distraite.
Jusqu'à ce que celui-ci ne dise quelque chose qui l'interpella.
- Enfin, ça ne m'étonne pas que mon frère sorte avec toi, c'est lui-même une femmelette. Il y a qu'à voir comment il fait la cuisine ! J'aurais dû me douter qu'il était PD, même quand on étaient gosses il s'abaissait à ça. Non mais franchement, quel cas désespéré...
Et là, avant que Charlie n'ait pu le retenir, son poing était partit se loger droit dans le nez de son beau-frère. Parce que le critiquer lui passait encore, mais alors Nick... fallait pas pousser le bouchon trop loin.
Bien évidemment, David poussa un hurlement en le traitant de dégénéré. Mais comme sa propre mère prit automatiquement le parti de Charlie en découvrant la scène, il se calma bien rapidement.
Nick, quant à lui, se contenta de lancer un regard dégoûté à son frère avant d'embrasser son petit copain. Ce qui fut l'occasion – une nouvelle fois – pour Charlie de se dire que vraiment, sa vie était bien meilleure que celle de David.
