Personnellement, j'étais plutôt un enfant lymphatique qui s'épuisait trop vite. Et vous ?
Bonne lecture !
Univers : The Wind Waker.
9– Rebond.
Link avait toujours été remuant, sa grand-mère pouvait en témoigner.
Mais ce serait oublier Arielle.
Ils n'étaient pas frère et sœur pour rien, ces deux-là ! La demoiselle était plus remuante qu'une portée de porcelets et Mémé ne rajeunissait pas, ayant de plus en plus de mal à suivre le rythme sans se fatiguer ou avoir mal.
Elle avait fini par demander aux autres habitants de l'île de l'aider à veiller sur sa petite-fille, la suppléant quand elle ne pouvait la suivre dans ses jeux.
Elle n'éprouvait aucune amertume ou jalousie envers Arielle ou n'importe lequel de ces enfants qu'elle apercevait par la fenêtre. Une certaine nostalgie, peut-être, à la remémoration de pans entiers de sa vie, quand c'était elle qui battait le sable de ses propres pieds, ou quand ce fut le tour de ses enfants.
Génération après génération, les jeux et les cris étaient les mêmes, les bêtises se ressemblaient toutes et les garnements arboraient la même expression, mi fautive mi satisfaite alors qu'ils se faisaient longuement sermonner, ignorant que la leçon était la même que l'adulte avait obtenu en réalisant la même farce, des années plus tôt.
Assise à l'entrée de sa case, Mémé observait les jeux avec un petit sourire amusé, tentant de se réchauffer les mains en les frottant l'une contre l'autre alors que le soleil la caressait de ses rayons.
L'énergie d'un enfant était aussi la preuve de son bonheur et de sa vitalité. Ils auront tout le reste de leur vie pour s'assagir et catalyser cet excès. Rien ne pressait.
Mémé agita la main à son tour quand Arielle se retourna pour la saluer bruyamment.
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