Auteur : Setsunafr - 11/10/2023

Disclaimer : Le monde de Kuroko No Basuke et les personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki

Rating : T

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Hello hello :)

Merci pour vos reviews :D

Booon, pourquoi n'êtes-vous pas contents que Kagami rencontre un beau blond ? xD

Le clan AoKaga est tellement puissant. Il met la pression. Niark Niark. Je verrai pour la suite, je verrai.. xD

En tous cas, je suis ravie que l'ambiance du chapitre vous ait plu. Je l'aime beaucoup. Il me transporte à chaque fois que je le relis.

Shadow : Merci pour ta review. Tu aurais voulu la seconde rencontre ? Niark niark niark. Mais noooon, je ne suis pas méchante :D Bises ^^

Bonne lecture à tous.

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Chapitre 11 : Wander (errer / vagabonder)

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Zigzagant parmi le flot de chaussures qui martèlent le sol sans lui prêter attention, Nigoo avance, en tournant la tête d'un côté, puis de l'autre. Toutes ces chaussures l'intriguent. Elles sont de formes et de couleurs différentes et bougent plus ou moins vite. Il sait qu'il ne doit pas y toucher et pourtant, il aurait bien envie d'en attraper une et d'aller la mâchonner tranquillement dans un coin. Mais non, il n'a pas le droit ! Il s'en souvient bien ! La dernière fois, son maitre s'est fâché. Alors, les oreilles tombant de dépit, il se contente de les regarder se déplacer à côté de lui…

Oh… les voilà qui s'arrêtent toutes. Curieux, Nigoo lève la truffe pour regarder bien au-delà des mollets de ces humains. Certains parlent entre eux, d'autres regardent droit devant eux, d'autres encore ont le nez sur un petit appareil qui tient dans la main. Ils sont tous là, arrêtés devant un lampadaire à trois couleurs. Il connait bien les lampadaires. Parfois, il y lève une patte pour soulager sa vessie. Et ceux à trois couleurs qui changent tout le temps, il les connait aussi. Avec son maitre, quand la couleur du haut brille, il doit attendre. Comme maintenant. Alors il s'assied. Son maitre le lui a appris. Il sent une petite main lui caresser le haut de la tête. C'est doux. Il regarde. C'est un petit humain. Il aime les petits humains. Parfois, il peut jouer avec eux et courir. Les petits humains aiment lui envoyer des balles qu'il va chercher loin dans l'herbe.

Les chaussures se remettent en marche. Nigoo se lève et avance lui aussi pour traverser la route, truffe au vent. Une odeur vient lui chatouiller les naseaux. Cette odeur alléchante l'intrigue. En cherchant bien dans sa mémoire, il se souvient l'avoir déjà sentie auparavant, alors qu'il se promenait avec son maitre. Etrangement, elle semble se rapprocher à chaque pas qu'il fait. Là, elle est là ! Forte et lui faisant se lécher les babines d'envie. Nigoo s'arrête, la truffe en l'air. Il hume en fermant les yeux. Dans son esprit, se dessine un poulet. Sans plume. Lorsqu'ils ont des plumes, les poulets ne sentent pas pareil et il n'a pas le droit d'y toucher. Là, le poulet fume, dégageant une odeur qui lui ouvre l'appétit. Il avance, suivant le fumé épicé qui le mène à une porte ouverte sur une pièce où s'activent plusieurs humains en habits blancs et chapeaux couvrant leur tête. L'odeur vient de là. Il a envie d'entrer pour réclamer un morceau. Mais un autre humain passe devant lui avec une sorte de caisse, franchit la porte et la referme derrière lui. Nigoo penche la tête de côté. La porte reste close… Alors il poursuit sa route.

Ses pattes le portent jusqu'à un espace de jeux pour humains. Pas n'importe quels jeux. Il est déjà venu plusieurs fois ici et les jeunes humains le connaissent. D'ailleurs, il entend son nom prononcé deux fois dans des intonations joyeuses auxquelles il répond de deux aboiements. Il trottine jusqu'à eux, fouettant l'air de mouvements de queue exprimant sa joie de voir ces humains-là. L'un d'eux descend de sa planche à roulette pour venir flatter son dos. Alors Nigoo vient coller son flanc contre son mollet en lui lançant une œillade bleue reconnaissante. Le jeune humain se penche et pousse doucement sa planche vide à côté de lui. Il sait que Nigoo adore cela et qu'il va sauter sur la surface plate de cette chose qui roule sur le sol. Nigoo amorce deux foulées et saute par-dessus la planche, deux fois de suite, avant de s'y installer, droit sur ses quatre pattes, la truffe au vent. A côté de lui, l'humain s'est mis à courir en le félicitant. Alors Nigoo le remercie d'un aboiement heureux. Ils recommencent plusieurs fois. D'autres se joignent à eux avec leur propre planche qui roule à côté de la sienne. C'est rigolo. Mais maintenant il est temps pour lui de poursuivre sa route. Il s'éloigne et se retourne une dernière fois pour voir ses compagnons de jeux faire des signes pour lui dire au revoir. Il les aime bien. Il reviendra les voir une autre fois pour jouer avec eux.

Les minutes passent durant lesquelles Nigoo vagabonde tranquillement, reniflant des odeurs sur les murs, au pied des arbres ou même dans l'air. Il y a tellement de choses à étudier lorsqu'il est dehors. C'est un travail de chaque instant qui demande beaucoup d'implication. Mais tout à coup, il s'arrête. Ce n'est plus une odeur qui attire son attention mais un bruit. Ce bruit-là, il le connait très bien. Il l'entend chaque jour depuis qu'il vit avec son maitre. C'est un bruit sourd répété. Parfois, il est très fort et il s'accompagne d'un raisonnement métallique. Généralement, quand il les entend en même temps, les humains se mettent à crier leur joie. C'est étrange. Les humains sont étranges. Lorsque ce bruit résonne, les humains ressemblent un peu à des toutous. Ils courent, eux aussi, après une balle. Cette balle est beaucoup plus grosse que celle qu'il ramène à son maitre mais elle signifie que eux aussi jouent. Nigoo se remet en mouvement, trottant jusqu'à ce lieu où il sait trouver de quoi s'amuser. Il contourne le grillage qui entoure l'espace au sol bizarre où deux humains qu'il connait jouent avec leur grosse balle. Il remue la queue d'anticipation. Là, juste à côté de celui qui lui offre toujours une caresse sur la tête en se moquant de l'autre, il y a celui avec lequel Nigoo adore jouer, qui a des poils qui partent dans tous les sens sur la tête. Souvent, ils font la course et cet humain perd à chaque fois. Nigoo galope vers lui en aboyant, ravi de partager un moment de joie. Et comme d'habitude, l'humain aux poils ébouriffés se met à courir à toute vitesse. C'est tellement amusant. Il court le long du grillage en criant des choses que Nigoo ne comprend pas. Mais il s'agit surement d'encouragement à jouer et à aller plus vite. Alors il bifurque et prend son élan pour sauter sur cet humain si drôle, et atterrit sur son torse. Comme d'habitude, l'humain tombe et des bulles sortent de sa bouche. C'est tellement amusant ! L'autre humain rigole et les rejoint en trottinant. Nigoo le regarde, langue pendante et reçoit une caresse sur la tête et une gratouille derrière l'oreille. Il est content. Il a bien travaillé.

Mais tout à coup, Nigoo arrête de respirer. Il analyse ce que ses sens lui transmettent. Son cœur fait un bond dans sa poitrine. Il est là. Nigoo se lève vivement et galope vers le banc à proximité. Comme il est heureux. Il le voit, il le sent. Son maitre adoré se lève du banc, un minuscule sourire aux lèvres. Nigoo pose ses deux pattes avant sur ses jambes, frétillant de la queue.

- Bonjour Nigoo, dit la voix douce de son maitre.

Nigoo sent la main gratouiller son dos et le haut de son crâne. Oui, le bonheur est juste là, dans ces yeux bleus, cette main caressante et cette voix douce et chaleureuse.

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Bon, celui-ci aussi c'est écrit tout seul, même s'il est très différent de ce que j'ai posté jusqu'à présent sur ce writober.

A demain :)