Auteur : Setsunafr - 19/10/2023
Disclaimer : Le monde de Kuroko No Basuke et les personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki
Rating : T
.
Hello hello :)
Merci beaucoup pour vos reviews. Je suis contente que le numéro d'Aomine et Cheyenne vous ait plu. J'ai vraiment beaucoup aimé l'écrire, même s'il m'a demandé beaucoup de temps pour éviter de rentrer dans un vocabulaire technique et décrire tout de même correctement la scène.
Ah là là… ffnet est vraiment très capricieux en ce moment : problème sur les reviews qu'il est parfois impossible de poster, instabilité… Hier, un bug complet a empêché toute publication. De ce fait, le chapitre Plump ne sort que maintenant.
Shadow : Je t'en prie :) Merci à toi pour ta review. J'adore les chevaux. Je suis amoureuse de ce magnifique animal depuis que je suis toute petite. Pour moi, une vie sans chevaux n'en est pas une. Je crois que je les ai dans le sang. Tu as raison, un cheval en liberté, c'est tellement magnifique…
Bonne lecture à tous.
.
Chapitre 19 : Plump (dodu / grassouillet)
.
Un cri déchirant vient briser le silence qui règne dans l'appartement, faisant sursauter Kagami. Sans réfléchir, il se précipite vers la salle de bain et ouvre la porte.
- Qui a-t-il ? demande-t-il, paniqué.
Devant lui, affalé sur le carrelage rutilant, Aomine se tient la tête entre les mains en poussant des petits couinements douloureux.
- Daiki, dis-moi…
Le brun relève vers lui une mine défaite qui lui vrille le cœur. Doucement, Kagami s'accroupit devant lui, le regard inquiet. Il lui pose une main sur l'épaule en lui demandant :
- Il se passe quoi ? Tu t'es cogné ?
Aomine secoue négativement la tête, l'expression de son visage toujours déformée par la détresse.
- Tu as appris une mauvaise nouvelle ? C'est ta mère ? Ton père ? Satsuki ?
Mais il reste enfermé dans son mutisme, les yeux dans le vague et le menton pris de tremblements douloureux.
- Bon, il faut que tu m'expliques, parce que là, je ne comprends pas, dit Kagami dont la patience n'est pas la principale vertu et qui se sent impuissant à aider son compagnon.
Aomine se passe une main sur le visage et prend une grande inspiration. Le regard vitreux, il finit par se redresser pour se donner le courage de prévenir son homme de la situation.
- C'est une catastrophe…, dit-il à mi-voix en regardant le carrelage.
- Ça ne m'aide pas beaucoup…
- C'est une catastrophe je te dis ! crie-t-il presque d'une voix déchirante.
- Mais enfin Daiki, dis-moi ce qu'il se passe. Je ne comprends pas.
Prenant son courage à deux mains, Aomine ouvre la bouche pour aspirer l'air dont il va avoir besoin, mais se ravise, bloquant son souffle durant quelques secondes d'hésitation puis finit par dire en regardant le mur à côté :
- J'ai pris deux kilos…
Alors qu'il s'apprêtait à épauler son homme face à une situation qui semblait particulièrement difficile, Kagami reste coi devant la révélation. Il se demande vaguement s'il a bien entendu et si Aomine n'est pas en train de se moquer de lui. Mais le regard bleu honteux qui se tourne vers lui le dément sur une éventuelle plaisanterie. Jouant la carte de la compassion et de l'apaisement, il passe une main rassurante sur la nuque de son compagnon.
- Deux Kilos, Daiki, ce n'est rien du tout. Et je t'assure que cela ne se voit pas.
Peu convaincu, Aomine secoue la tête.
- C'est beaucoup trop, soupire-t-il. On commence par deux kilos, puis trois, puis quatre et ça ne s'arrête plus !
- Tu n'as pas l'impression d'exagérer un peu ?
- Tu sais très bien que ce n'est pas mon genre, répond Aomine comme une évidence.
Kagami hausse un sourcil septique devant cette affirmation. Il hésite à relever et décide de laisser tomber. Il est inutile de contrarier son homme quand il a une idée en tête. Mais sur le poids… il ne souhaite pas le laisser ruminer pour si peu.
- Tu sais, moi aussi j'ai pris deux kilos, je n'en fais pas toute une histoire.
Les yeux d'Aomine s'écarquillent de surprise à cette révélation.
- Comment ?!
- Ben oui, ça arrive. Et puis dernièrement, on a un peu abusé des pizzas…
- Montre-moi ça, ordonne le brun en soulevant le t-shirt de Kagami.
- Ben tu ne le verras pas vraiment, ils sont répartis harmonieusement.
- Si, je les vois. Là, tu as des poignets d'amour, constate Aomine en passant une main sur les hanches de son homme. Merde… t'es dodu…
- Comment ça je suis dodu ?
- Ouais, grassouillet quoi.
- Non mais oh ! Qui tu traites de grassouillet ? C'est pas toi qui pleurait sur le carrelage il n'y a pas deux minutes ? S'insurge Kagami dont les joues commencent à méchamment rougir sous la contrariété.
- Non mais moi, ça va. Je suis déjà plus fin que toi. Mais… comment te dire…
Kagami reste estomaqué devant le culot de son homme. Il fronce les sourcils, attendant qu'Aomine lui exprime clairement sa pensée et se doute déjà que cela ne va pas lui plaire.
- Regarde… là par exemple, ça fait quand même tout gras, dit le brun en lui pinçant la hanche. Je suis sûr que tu as pris plus de deux kilos. Monte sur la balance pour voir.
Se relevant souplement, Aomine tire sur le bras de Kagami pour le mettre debout, puis se glisse dans son dos pour le pousser vers la balance. Mais Kagami n'est pas prêt à céder à son caprice.
- Non mais c'est fini oui ?! crie-t-il. Je ne suis pas gras. Je te rappelle que je fais du footing tous les jours pendant que tu ronfles jusqu'à midi passés.
- Non mais moi, j'ai pas besoin de courir, tu vois.
Kagami se passe une main nerveuse sur le visage, tentant de retenir la colère qu'il sent monter en lui.
- Par contre, y a pas à dire, t'as toujours un cul d'enfer, même avec tes deux kilos en plus, apprécie le brun.
Se refreinant toujours, Kagami sent Aomine parcourir son corps de ses doigts agiles, palpant çà et là pour détecter la moindre trace de graisse.
- Et là, c'est quoi, encore du gras ?
Kagami ferme les yeux, soufflant sa contrariété par le nez.
- Ah ben nan, c'est pas du gras…, constate le brun.
- Non…
Aomine lève des yeux étonnés sur son homme avant de lui demander dans un sourire coquin.
- Je te file la trique ?
Détournant la tête Kagami ne répond pas, préférant faire comme s'il n'avait pas entendu la question.
- Taiga ?
- Mais tu passes ton temps à me tripoter aussi…, finit par lâcher Kagami, légèrement honteux de la réaction rapide de son corps.
- Et ça te gène ? demande la voix soudain plus rauque d'Aomine en passant une main appuyée sur l'entrejambe de son homme.
- Hm… non, souffle Kagami, incapable de retenir un soupir de plaisir.
- Tu m'en vois ravi. Allons perdre quelques kilos ensemble, mon chat !
Satisfait, Aomine vient lui mordiller le cou sans cesser son massage et doucement, le pousse vers la porte de la salle de bain, en direction de la chambre.
.
A demain :) (ou à tout à l'heure)
