Bonsoir mes petits chats, c'est parti pour le 4eme round ^^ !
Alors celui-ci… comment vous dire…
Faut rentrer dans le délire.
Vraiment, j'le dis comme je le pense, imaginez un monde où vampire, minotaure, démon et centaures constituaient des individus totalement ordinaires parmi tant d'autres et une fois que vous avez ça en tête, rentrez bien dans le délire XD ! Sinon, attendez la surprise de la Baronne XD.
J'ai été, cela dit au passage, jusqu'à inventer une espèce (ou plutôt, un nom d'espèce, doucement les chevilles la Baronne) rien que pour cet écrit et pouvoir aller jusqu'au bout de ma vanne XD. Et comme toutes mes idées à la con, celle-ci vaut sans doute plus le coup pour l'humour et le côté mims de la scène que le lemon en lui-même MAIS BASTE !
Et je vous le redis ici, Bluestar14 (d'ailleurs toi, je t'ai répondu sur le chapitre précédent) et Milie : merci de laisser systématiquement une review, vous êtes des amours !
J'espère que vous apprécierez quand même et que ce sera une lecture fun ^^
Résumé : « Et ? »
« Comment ça « et » ? »
« Ba « et » dans le sens « et c'est quoi le problème ? » ? Ok, c'est pas usuel, d'accord, t'es le premier que je rencontre et j'avoue que j'en ai même jamais entendu parlé, mais je vois pas le souci. Ni le rapport avec la baise, maintenant que j'y pense. »
« C'est que… ça implique des… des particularités physiques... »
Trigger Warning : Faut rentrer dans le délire. Je le redis parce que c'est important XD. Sinon, si les créatures humanoïdes sont un soucis pour vous, vaut mieux ne pas lire.
Kinktober 2023 : Wersipellisquale
Katsuki roula des hanches, sur l'érection d'Eijirô, distillant son gémissement sur la langue du roux avec le plaisir intense de sentir ses mains se crisper. D'envie, de plaisir, d'impatience, un peu des trois ou tout à la fois et Eij glissa sa langue entre ses lèvres à la recherche d'un autre son de plaisir. Qu'il lui accorda avec tout l'empressement du monde, tant la sensation de sa langue sur son souffle était divine et il sentit son envie monter d'un cran, si c'était possible.
Ses mains descendirent jusqu'au jogging d'Eijirô, s'attardèrent un instant sur l'élastique de la taille où il glissa une caresse appuyée… et se vit attraper derechef par la poigne angoissée du roux. Katsuki rejeta la tête en arrière sans arriver à y croire et cracha sous un grognement agacé, à deux doigts de la lassitude :
« Encore ?! »
« Mais je... »
« Je croyais que t'en avais envie ? »
« Mais oui, mais c'est que... »
« Ok, c'est quoi le problème ?! »
« Kats, je... »
« Non, attends, laisse-moi finir : tu m'as dit que t'étais ok, pour baiser, tu te souviens ? Que t'en avais envie ? Oui ? » et devant l'acquiescement penaud d'Eijirô, il continua : « Si t'as pas envie ou autre, il suffit de le dire, je comprendrai tout à fait, mais ça… ce… Enfin, dire que tu veux, nous laisser nous peloter durant des heures, depuis des semaines et refuser qu'on passe à la vitesse supérieure, tout en m'affirmant que tu veux le faire… Bah je comprends pas. C'est quoi le problème ? »
« Non, mais c'est juste que… que… Que c'est un peu rapide et... »
« On sort ensemble depuis dix mois. Dix mois, Eij. »
« Oui, mais je veux dire, c'est brusque et... »
« Tu sais quoi ? Laisse tomber. » claqua Katsuki, régulant du mieux qu'il pouvait sa colère face à l'évident mensonge de son mec, parce que clairement, quelque part, un truc clochait. « Je préférerais que tu me dises clairement que t'as pas envie, plutôt que de me mentir pour me faire plaisir. »
« Mais j'en ai envie ! »
« Ok, donc c'est quoi exactement le problème ? »
Eijirô resta silencieux en contemplant stupidement ses cuisses, ou celles de Katsuki, ce dernier n'en avait aucune idée, mais il attendit patiemment que son petit ami sorte un début d'explication. Ou même un « au final, j'ai pas envie », vraiment, ça lui allait, tout plutôt que cette gêne écrevisse sur ses joues et l'air d'avoir bouffé un kilo de sel. Mais devant l'immobilité persistante de son mec, et le risque réel qu'il finisse par tomber dans les pommes d'angoisse, il fit marche arrière.
« Ok, j'ai compris. » soupira Katsuki en se redressant, déposant un baiser sur la joue d'Eijirô pour que cet imbécile ne puisse pas s'imaginer qu'il était vraiment fâché. « Tu veux regarder quoi, comme film ? »
Sans lui laisser le temps de répondre, il se leva jusqu'à la commode contre le mur, ouvrit l'ordinateur portable sur le dessus. Dans le tiroir de la commode, il dénicha deux-trois DVD qui traînaient, rien de mirobolant et finit par ouvrir le dossier film du pc, désabusé.
« Kat, je... »
« Laisse tomber. Je suis pas fâché. La prochaine fois, dis-moi juste que t'as pas envie, ok ? Et en attendant, ramène ton cul ici, dis-moi quel film tu veux voir ? J'ai… Pacific Rim, Mad Max Fury Road… Ou alors... »
« Kat... »
« … On peut tenter Le Chevalier Vert, Deku a dit que c'était sympa… »
« Wersipellisquale ! »
« Ha non, lui, je l'ai pas, jamais entendu parler. Ça existe, ce truc ? »
Il y eut un gargouillis étranglé derrière lui, lui offrant une bribe de remords par rapport à sa réaction si brusque. Déjà qu'Eijirô puisse proposer un film dans ces circonstances, c'était pas mal et Katsuki aurait sans doute pu faire un effort pour lisser un peu les contours, essayer de...
« Je… je suis un Wersipellisquale ! »
Il se retourna vers Eijirô, sourcils froncés de réflexion, pour se retrouver face au visage oscillant entre cramoisi et blême de son amoureux. Visiblement au bord de l'évanouissement. L'univers soit loué qu'il soit adossé à la tête de lit, ou il aurait déjà versé sur le sol.
« Un quoi ? »
« Un… un Wersipellisquale... » bredouilla le roux, ce qui n'avançait en rien le schmilblick et Katsuki se pencha un peu plus en arrière, cherchant le moyen le plus poli et délicat de dire qu'il n'avait rien compris. Ce qui devait se voir de manière fort visible à son expression, vu qu'Eijirô devint plus pâle encore, déglutit, se lança vaillamment une seconde fois :
« C'est… c'est un… c'est une contraction de plusieurs termes latins… « were » qui veut dire « homme »et, et qui est au début du « werewolf » anglais, le… le loup-garous, donc, suivit de « Versipellis » qui signifie « qui change de peau » et squale ben... »
« Requin. » compléta Katsuki, assemblant les termes mentalement pour qu'une petite étincelle éclaire enfin sa lanterne. « T'es… un requin-garou ? »
« Heuuuuu… » cilla Eijirô, si ébahi de la conclusion un brin simpliste et le blond eut la conviction que celle-là, personne ne lui avait jamais faite. Ce qui s'expliquait aisément vu l'angoisse de son mec, qui n'avait dû avouer ça qu'à une poignée de personnes triées sur le volet et se comptant sans nul doute sur les doigts d'une main. « On... On peut dire ça comme ça, je suppose, oui... »
« Et ? »
« Comment ça « et » ? »
« Ba « et » dans le sens « et c'est quoi le problème ? » ? »
« … Comment, « c'est quoi le problème ?» ? Je t'annonce que je suis un Wersipellisquale et tu me claques « et » comme si c'était complètement normal ? »
« Eij, mon meilleur ami est un centaure ! »
« Mais… Mais... »
« Alors un requin-garou, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? »
« Ba je sais pas, c'est pas… enfin, c'est pas usuel… »
« Je réitère : « et » ? Ok, t'es un requin-garou, d'accord, t'es le premier que je rencontre et j'avoue que j'en ai même jamais entendu parler, mais je vois pas le souci. Ni le rapport avec la baise, maintenant que j'y pense. »
« Heu… ben… disons que c'est… enfin, ça implique quelques… particularités physiques ? » tenta Eijirô, désormais définitivement aussi rouge que son chignon lâche, passablement éméché de leur précédente activité. Et un truc, dans la manière dont son regard évitait Katsuki, lui mit assez la puce à l'oreille pour le faire froncer les sourcils d'un brin de méfiance :
« Quel genre de particularité physique ? »
« Hé bien... » bredouilla Eij avec un tortillement des mains incongru et adorable, en complément de son air embarrassé. De ce qu'il en voyait, son petit ami avait l'air relativement ordinaire, en tout cas pour ce qu'ordinaire voulait dire dans une société comme la leur, où vampire, démon et centaures constituaient des individus totalement ordinaires. Entre autres. « Des particularités… particulières ? »
Il haussa un sourcil, un seul, et Eijirô abandonna. Avec un soupir à fendre l'âme, il glissa deux doigts dans sa bouche, déclipsa un protège-dents dont Katsuki n'avait jamais soupçonné l'existence en dépit de ses nombreuses et méticuleuses investigations. Et qui dévoila une dentition impressionnante, toute de triangles acérés et pointes tranchantes.
« Woh… c'est... »
La main levée d'Eijirô interrompit son exclamation admirative devant son sourire désormais bien plus inquiétant et le roux se redressa juste assez pour faire glisser sur ses hanches son propre jogging, que Katsuki observa descendre avec un intérêt renouvelé pour la manière dont les hanches d'Eijirô saillaient. Ainsi que pour la ligne rousse qui descendait de son nombril vers son boxer, indécente d'érotisme, et ledit boxer suivit le mouvement sur les cuisses d'Eijirô, dévoilant ...
Katsuki accusa le coup. Rien qu'une fraction de seconde. Mais une fraction de seconde qui suffit à Eijirô pour se répandre en excuses catastrophées :
« Je suis désolé, je sais que j'ai rien dit, pardon ! J'aurais dû t'en parler avant ! Je, je savais juste pas comment aborder le sujet, déjà que les Wersipellisquales sont pas courants et ont mauvaise réputation, je voulais pas, je voulais pas tout gâcher et j'ai pas su comment te le dire ! Je suis désolé ! Je-je... »
« Eij, stop. » tenta Katsuki, balayé par l'avalanche d'explications paniquées de son mec, qui ne l'écoutait pour ainsi dire pas le moins du monde :
« J'ai voulu te le dire, si tu savais, j'avais aucune envie de te mentir de la sorte, c'est vraiment discourtois et impoli et pas du tout, mais alors pas du tout viril ! »
« Amour, s'il te plaît... »
« J'aurais dû te le dire dès qu'on a commencé à sortir ensemble, mais je te pensais pas sérieux ! Et forcément, je suis tombé dans la spirale où plus j'attendais, plus ça devenait difficile et c'est pas comme si c'était quelque chose de vraiment facile à dire et je... »
« Eij, par pitié, arrête de bafouiller comme ça, on dirait Deku. »
« Je comprends que tu sois super fâché et que tu veuilles plus jamais me parler ! »
« Eij ! » hurla-t-il, à bout de ressource. Heureusement que cette dernière carte fonctionna, arrêtant enfin son mec dans son bafouillage d'excuses absurdes dont il n'avait pas écouté la moitié, pour lui faire afficher un air désespéré. Et quelque chose, dans son attitude d'enfant prit en flagrant délit, avec le pantalon au milieu des cuisses de la manière la plus ridicule possible pour compléter le tableau, fit sourire Katsuki :
« Eij… tu crois que je vais en être fâché, genre… pour ça ?
« Mais… Mais Kat, j'ai deux... »
« Ouais, je vois ça. » s'amusa-t-il, gouailleur exprès pour détendre un tant soit peu Eijirô, plus stressé que le jour de son examen d'entrée à Yuei, une éternité auparavant. Son trait d'humour tomba à plat dans l'embarras d'Eij, avec un pincement de lèvre plus angoissé encore, presque triste et il réalisa que le roux était sérieux. Il pensait vraiment qu'il était fâché pour ça.
Bon. Il fallait sortir le grand jeu, donc.
Le blond lui dédia le sourire le plus carnassier de son vocabulaire, concurrençant si bien la dentition d'Eijirô que ce dernier déglutit. Et chercha à se rencogner plus encore contre la tête du lit alors que Katsuki se rapprochait, remontait sur le drap sans quitter son mec des yeux, comme s'il vérifiait que sa proie ne s'échappe pas quand il se fendit d'un murmure amusé :
« Ok, j'avoue, ça ne se voit pas tous les jours... »
Une jambe glissée d'un côté d'Eijirô, suivie de la deuxième de l'autre côté et sous Katsuki, il y eut un second mouvement de recul. Sans que le blond s'en offusque, déroulant son idée avec la paresse délicate d'un chat :
« Et tu n'es pas très… épais. »
« Hé ! »
« Mais tu compenses en longueur ! » taquina-t-il, ravi de voir qu'Eijirô reprenait un peu du poil de la bête. « Et en nombre. »
Enfin, un gloussement amusé échappa au roux, une esquisse de détente suffisante pour que Katsuki glisse ses mains le long des épaules de son mec, avec une lenteur parfaite pour y déposer des frissons. Il y sentit la tension de la conversation s'amenuiser sous ses doigts, fondre dans une attention presque impatiente et dans laquelle il aurait juré deviner de l'excitation. Tout du moins une amorce de désir, qu'il se faisait fort d'enflammer.
Bien décidé à faire basculer la balance du côté qui l'arrangeait, il se pencha sur le visage d'Eijirô, arrêtant son mouvement juste avant de poser ses lèvres sur les siennes en un dosage parfait de frustration. Contre lui, la respiration de son amoureux fit un accroc étranglé et Katsuki laissa échapper un fredonnement amusé pour piquer davantage le désir du roux, dont il sentait la tension réapparaître, sous ses mains.
« Mais tu sais ce qu'on dit. » ronronna Katsuki, s'amusant terriblement de lire dans les mouvements de prunelles d'Eijirô sur lui une bataille féroce. Honte, gêne, excitation, envie d'explication, besoin de le toucher. Aussi se fit-il un plaisir de s'avancer davantage, jusqu'à pouvoir effleurer ses lèvres d'un sourire taquin : « Deux queues, deux fois plus de fun. »
Et il lécha l'expression ébahie d'Eijirô à même ses lèvres, scellant le sort de la bataille : ce dernier l'attrapa par la nuque avec tant d'empressement qu'il en perdit l'équilibre. S'il avait cru être impatient, après dix mois d'abstinence forcée, ça ne faisait pas la moindre comparaison face au désir fou furieux d'Eijirô. Qui sans doute se doublait du soulagement euphorique de voir que Katsuki prenait sa nature de requin-garou si aisément, sans que cela ne change quoi que ce soit à l'empressement du blond. Il le sentit attraper l'arrière de ses cuisses à pleines mains, le rapprocher d'un coup sec de lui et à peine Katsuki s'était-il laissé guider jusqu'à être assis contre son bassin que les mains d'Eijirô remontaient son dos. Malmenant son t-shirt avec un affreux bruit de déchirure sans pour autant trouver la force de rompre le baiser pour le lui ôter.
Ce qui passait loin au-dessus de la tête de Katsuki, il avait bien d'autre chose à s'occuper que d'une saloperie de t-shirt, et en premier ce libre accès au corps du roux dont il était plus que déterminé à profiter. Ses mains à lui descendirent se glisser entre eux et lorsqu'il les fit remontrer le long des érections d'Eijirô, celui-ci lui gémit dans la bouche, terriblement excitant. Bien trop pour que Katsuki ne recommence pas dans la seconde, s'ingéniant à se familiariser avec cette particularité physique si visiblement empruntée aux requins : les queues sous ses doigts n'avaient pas une forme très humaine, plutôt longues que larges. Et un brin courbées l'une vers l'autre, selon une disposition qu'il supposait logique d'un point de vue organique. Avec cette forme, si individuellement, chacune semblait assez fine, les deux réunies formaient une érection concurrençant tous les acteurs porno du monde. Au bas mot.
Et c'était le fun absolu, de glisser ses doigts entre elles, les remontrer en savourant l'effet que ça faisait rien qu'au gémissement de plaisir contre ses lèvres. Sans s'attarder sur la conséquence dévastatrice qu'un son pareil avait sur ses nerfs au martyr, il s'amusa à cartographier chaque centimètre possible. Ravi de sentir les baisers d'Eijirô devenir de plus en plus brouillons, perdant la raison de son amoureux dans la manière dont ses mains enserraient ses érections, Katsuki instilla dans les caresses une infime pointe de pression, juste de quoi sentir le roux frémir sous lui. Juste de quoi avoir les reins détruit d'un désir vieux de dix mois.
Incapable de s'en empêcher, pas plus que de rationaliser l'action, Katsuki roula des hanches contre ses propres mains à la recherche d'une lichette de soulagement. Bien que fade, le plaisir lui incendia la gorge d'un gémissement, tellement préférable à la tension seule de son corps et il réitéra son mouvement en laissant ses pouces remonter le long des queues d'Eijirô. Sa propre érection lui faisait un mal de chien et par réflexe, il mordit un peu trop fort la lèvre de son mec, le faisant déserter sa bouche sous la douleur.
« Kat, je… J'ai envie... » haleta le roux contre lui et Katsuki sentit ses mots mourir sur sa peau, aussitôt gravés sur celle-ci d'une morsure impatiente qu'Eijirô déposa sur sa gorge. Il recommença aussitôt, sans un remords pour le jappement de plaisir qu'il tira à Katsuki, lequel regretta amèrement de devoir attendre encore pour avoir sa queue en lui.
Minute. Y'avait zéro obligation, en fait.
« Tu sais quoi ? » tenta-t-il de glisser, dans le peu d'air que lui laissait Eijirô, bien trop occupé à mordre et lécher chaque parcelle de peau qu'il arrivait à atteindre. Ravageur de plaisir et douleur parfaitement dosée. Katsuki allait lui passer le savon de sa vie pour l'avoir privé pendant dix mois – dix mois – de ces morsures divines, mais présentement, ils avaient d'autres chats à fouetter : « J'ai pas la patience d'attendre non plus ! On se dit qu'on fera mieux la prochaine fois ? »
« Vendu ! »
Katsuki ne put s'empêcher de rire avec un acquiescement si enthousiaste et sans quitter les lèvres du roux des siennes, se pencha pour ouvrir le tiroir de sa table de nuit. Trouver la bouteille de lubrifiant à tâtons aurait été facile, sans l'empressement d'Eijirô à marquer chaque centimètre de sa bouche de ses morsures, mais il y parvint après deux minutes de recherches brouillonnes. Eij siffla contre lui, lorsqu'il sentit le froid du lubrifiant sur lui, que Katsuki versa sans doute un peu trop généreusement.
Aurait-il été moins impatient qu'il aurait pris un pied d'enfer à passer et repasser ses doigts sur les érections de son homme, usant de l'excuse du lubrifiant pour le réduire en gémissement, mais sa patience était depuis longtemps morte. Assassinée par la manière dont les hanches d'Eijirô se soulevaient, sous ses doigts, à la recherche désespérée de la moindre bribe de plaisir. Ça y est, il en avait ras la casquette :
« Allez, ça fera le taff ! » cracha le blond, la bouteille de lubrifiant définitivement abandonnée dans les draps et il se redressa d'un bond pour achever de se débarrasser de son jogging. Le t-shirt, c'était bien trop long pour qu'il y songe seulement.
« Mais heu… on devrait quand même te préparer et... »
« Et rien du tout, c'est bon, j'te dis que ça va ! J'ai de la bouteille. » ricana Katsuki en jartant d'un coup de pieds son survêtement, si assuré qu'Eijirô leva un sourcil interrogatif en face de lui. « Au risque de me répéter, mon meilleur ami est un centaure, alors t'imagines bien que j'allais pas laisser passer cette opportunité... »
« Mais c'est de la zoophilie ! »
« T'en as d'autres, des conneries du style ? Sinon ce qu'on fait là, c'est aussi de la zoophilie, j'te signale ! »
« Mais c'est pas pareil, moi y'a que ma queue qui change, j'ai pas la moitié du corps en requin, que je sache ! »
« Mais j'ai jamais dit que j'avais prit une bite de cheval, c'est quoi ton problème ? »
« T'as dit que t'avais couché avec Midoriya et que du coup, t'avais de la bouteille et... »
La claque sèche à l'arrière du crâne du roux l'arrêta net dans sa diatribe, heureusement pour sa santé corporelle et Katsuki profita de son silence – relatif – pour achever de descendre son jogging au niveau des cuisses. Et reprit en sifflant :
« Ça veut juste dire qu'il est monté comme un étalon, pas qu'on a utilisé la partie chevaline de son corps, andouille ! Et t'apprendras par la même occasion que y'a pas que ton espèce qui a deux queues ! »
« Midoriya est monté comme un étalon ? » fut la seule chose qui sortit de la bouche d'Eijirô, réduisant la patience de Katsuki à un truc proche d'un néant absolu alors qu'il se réinstallait sur les cuisses de son mec, dépité.
« Oui, oui Deku est monté comme un étalon, oui, et sinon on peut arrêter de parler de la bite de mon meilleur ami ou ça va être le seul sujet de conversation de la putain de soirée ?! »
« Nan, mais c'est juste que... »
Katsuki émit un grognement agacé et sans attendre la fin de la phrase d'Eij, puisqu'il n'avait pas la patience d'entendre le moindre mot supplémentaire sur l'entrejambe de son meilleur ami, il lui coupa la respiration en glissant son érection en lui. Et s'étouffa sa propre plainte de plaisir, tant cette dernière irradia ses reins d'une excitation à peine croyable. Essayant désespérément de maintenir une lichette de conscience pour graver le visage d'Eijirô dans sa mémoire, parce que c'était sans prix, de le voir ainsi. Bouche ouverte sur un mot qui termina en exclamation étouffée, le roux crispait les mains sur ses hanches, le regard un brin perdu de plaisir dans une expression adorable. Indéniablement flatteuse.
Et terriblement excitante.
Katsuki s'abattit sur ses lèvres entrouvertes pour y glisser sa langue, si avide de retrouver le goût d'Eijirô qu'il sentit une de ses dents l'entailler, glisser une saveur métallique dans le baiser. Bien évidemment, Eijirô tenta de se reculer, sans nul doute par souci de lui, mais Katsuki n'en avait rien à foutre, de son intégrité physique. Il glissa deux doigts dans la bouche d'Eijirô, le forçant à laisser ses mâchoires ouvertes pour s'offrir un accès sans limites à sa langue et pour faire bonne mesure, roula des hanches sur lui.
Il crut crever tant c'était putain de bon. Heureusement qu'il avait décidé d'y aller doucement en ne prenant qu'une seule de ses queues, parce que la longueur d'Eij compensait plus qu'efficacement sa finesse. La seconde érection, frottant contre son ventre tout au long de son geste, en attestait et la furtive pensée d'avoir un jour les deux en lui suffit à lui nouer la gorge par anticipation. Un gémissement étranglé dégringola entre eux, le sien ou celui d'Eijirô, il en avait aucune idée, tout son être tendu dans la recherche de plaisir. Il recommença sur le champ son mouvement, aussi incapable d'attendre une seconde de plus que d'arrêter son cœur, si prit dans le plaisir qu'il en oublia de continuer à embrasser son mec et celui-ci dut l'attirer d'une main sur la nuque pour retrouver ses lèvres. Katsuki le laissa redessiner sa bouche de baisers flous, imprécis au possible et épicés de plaintes sourdes, alors que le plaisir de ses reins l'empêchait de participer. Ce qui ne semblait pas déranger Eijirô le moins du monde, il aurait presque juré sentir un sourire contre ses gémissements, dans le peu de perception que lui laissait l'érection du roux en lui.
Puisque son mec se chargeait de dévorer ses plaintes à même sa langue, il s'occupa de créer celles-ci, continuant de rouler des hanches contre lui et d'incendier leurs nerfs du même désir insensé. S'octroyant même la gourmandise d'accentuer son mouvement, rien que pour le plaisir de sentir Eijirô gémir plus franchement contre lui, enfoncer davantage ses doigts dans la peau de Katsuki pour y déposer un peu de son envie. Il tenta de glisser une de ses mains sur la nuque du roux lorsqu'un spasme de plaisir lui tendit le corps, perturbant un brin le rythme parfait de ses mouvements, de la manière la plus frustrante possible. Sans doute de son avis, Eij s'accrocha d'une main à ses hanches pour prendre le relais et faillit le décoller du lit d'un coup de rein un brin trop enthousiaste. Qui l'envoya heurter le corps de Katsuki dans un angle parfait pour le rendre cinglé, un miaulement de plaisir dans la gorge sous la sensation folle, intense et tellement, tellement bonne.
Un éclair de lucidité le fit regretter amèrement de ne pas pouvoir en profiter des heures durant, de ce plaisir à crever, mais ni l'un ni l'autre n'allait tenir. Il sentait déjà la tension dans ses reins dangereusement proche de claquer et les gémissements d'Eijirô se faisaient bien trop rauques, terriblement sexy, avec une pointe d'impatience dans la manière dont il s'enfonçait en Katsuki, trop affamé de lui pour se retenir.
La main libre du roux se glissa entre eux au milieu de leurs mouvements de hanche et il enfouit leurs excitations dans la chaleur de sa paume, glissant immédiatement une caresse sur l'érection de Katsuki de son pouce. La sur-stimulation de la queue d'Eijirô contre lui, de la pression de ses doigts et la chaleur de sa peau, combiné au plaisir presque douloureux de ses reins, fut de trop pour le pauvre corps de Katsuki. Avec un hoquet surpris, étranglé d'un cri, il s'accrocha désespérément à Eij sous la violence de son orgasme. Grava sa jouissance en griffures involontaires, sur sa nuque, tandis que le plaisir de l'orgasme de son mec sous lui, repeignait définitivement le monde de l'envie irrépressible de réentendre son gémissement dans la seconde.
Il allait vraiment le tuer, de l'avoir privé de ça pendant dix mois.
Détournant légèrement la tête des mèches rousses complètement en vrac, Katsuki retrouva un peu d'air et de frais, en profita pour effleurer du bout des doigts les griffures qu'il venait de laisser sur Eijirô. Un peu désolé et en même temps, relativement satisfait de pouvoir sentir sa marque sur la peau de son mec.
« Ça va ? »
Avec un grognement, il releva son visage, croisa le regard complètement énamouré d'Eijirô et toute la pénibilité du monde – ils avaient expédié ça en cinq minutes, ils étaient poisseux de sueur et de sperme, chauds, ridicules avec leurs hauts et pas de joggings, à bout de souffle – disparue dans le sourire lumineux en face de lui.
« Ça va plutôt pas mal. »
Il embrassa le son amusé de son mec, colla son front contre le sien en prenant son plus beau ton bourru et faussement ronchonneur du monde pour grogner :
« Convaincu ? Que je suis pas fâché ? »
« Plutôt pas mal, moui. » et la taquinera s'accompagna d'un rire adorable contre les mèches engluées de sueur de Katsuki. Il déposa un baiser sur la joue du roux, savourant son odeur et la chaleur de sa peau contre lui, qu'il n'avait même pas pris le temps d'apprécier dans son impatience de le baiser. La prochaine fois. Prochaine fois qui semblait fort proche, d'ailleurs, s'il en croyait ce qu'il sentait contre son bas-ventre, et il murmura quelque part à l'oreille d'Eijirô en essayant de gommer son fou rire :
« Déjà prêt pour le second round ? »
« Ha tu sais ce qu'on dit... » plaisanta Eijirô, toujours une bribe de gêne au coin du sourire, mais le regard pétillant d'une malice adorable. « Deux queues... »
Si vous voyez pas de quoi ça s'agit, je vous conseille de faire un petit tour du côté des fanart Link X Sidon;)
C'est parti (c'est ici qu'il faudra chercher, si vous laissez une review XD) ^^ :
ViMiKi : Coucouu ^^ ! Oui, alors, effectivement, avec celui-là, pas le temps de niaiser, fallait attaquer dans le vif XD ! J'ai voulu lui donner un peu d'amour à Eij, il MERITE ! Katsuki a été i-rré-pro-chable sur ce coup, au moins. Hahahaha je m'en doutais pour Wersipellisquale, j'ai fait exprès de le construire de manière compliquée pour que la surprise soit pas éventrée dès le départ et qu'on puisse suivre la découverte de Katsuki XD. (pars en live ! C'est ça le plus fun XD !)
Pauvre Izuku en pleine crise d'allergie alors que Katsuki et son petit copain parlent en détails de sa (ses) queues, un pla-sir XD. Merciiii beaucouuuup ! Merci infiniment pour ta review ^^ ! C'est adorable et ça fait plaisir que ça soit apprécié (j'ai tellement aimé l'écrire que genre... il s'est fait en une soirée. C'est vraiment mon truc facile, le smut avec de l'humour et du fun XD). BREF, Milles merci ^^ !
BadMoy : Ho bonjour/bonsoir ^^ ! Oui c'était l'OS le plus barré du programme et pour tout avouer, j'avais peur que ça ne plaise pas XD. Mais je suis ravie que tu ais apprécié ^^ ! Et encore plus si tu me dis que c'est ton favori, du coup XD. C'est toujours un peu délicat d'écrire sur des situations pareilles (sauf quand on écrit de l'illégal/immoral/angst, bien sûr), faut arriver à trouver un équilibre entre l'interaction qui amène forcément des émotions prononcées chez la personne à qui l'ont dit non et la réaction de cette dernière ! Mais c'est intéressant à écrire, pour sûr XD. Et ça fait plaisir si c'est apprécié ^^. Merciii pour ta review et tes avis ^^ ! J'ai hâte aussi que tout le monde lise le dernier XD
Milie : Bonsoiiir ^^ ! C'est tellement adorable que tu prennes le temps à chaque fois de commenter et tout, merci merci ^^ ! Oh le plaisir est pour moi de répondre au review, j'adore pouvoir échanger XD ! Ouf alors si tu as apprécié ce délire un peu particulier sur un requin-garou XD ! J'avais un peu peur que ça soit trop "délire" comme ton par rapport au reste mais de ce que j'ai cru en voir, ça a plutôt plu, ça fait plaisir ! Mignonisme on va dire que ça existe maintenant XD ! J'ai kiffé trouver ce nom abracadabrantesque, je me le garde précieusement pour de possible futurs écrits mais on verra XD ! Merci tellement d'avoir lu et reviewé ^^ !
Ploupipou : Un Wersipellisquale, touuutafait (je l'ai tellement écrit que je le connais par cœur XD) ! C'est vrai qu'avec Tie The Knot, le EijKatsu est un peu passé à la trappe XD. J'adore écrire Katsuki, je crois que ça se sent beaucoup trop mais je suis ravie que ça t'ai plu ^^ ! Soleil d'amour sur patte, ça va si bien à Eij !
Franc, ça me fait bien plaisir que tu sois rentré dans ce délire absurde de requin-garou ! Merciiii pour ta review, c'est trop gentil ^^ !
