Prompt : Le poids de l'amour


Les dangers de l'amour.

Les gens croient trop que l'amour c'est les zoizillons et les papillons, que c'est fun, doux comme de la barbe à papa, que ça dégouline de sucre et que ça rend heureux.

Des conneries.

L'amour ce n'est pas ça. Pas quand on est des supers héros et qu'on met sa vie en danger tous les jours pour sauver les autres, ou pour au moins mettre une pâtée aux vilains qui veulent pourrir la vie des gens.

Katsuki Bakugo et Izuku Midoriya le savaient.

L'amour c'était crever de trouille pour l'autre, c'était avoir la boule au ventre de le voir blesser, c'était être terrifié à l'idée de le perdre un jour ou même maintenant.

C'est bête hein ?

On peut mourir en traversant la route.

Mais c'était quand ils se battaient que les deux garçons se rendaient compte de ce qu'était la peur et l'amour. Bakugo ne l'aurait jamais dit à voix haute, il se serait contenté de beugler sur Deku, mais il savait que l'adolescent se mettait en danger sans penser à lui-même. Et quand vous aimiez quelqu'un comme ça, comment ne pas avoir peur ?

Peut-être que ça aurait été mieux que Deku n'ait jamais le one for all, sans ça, il n'aurait peut-être pas été autant en danger. Sans ça, Bakugo aurait pu l'aimer avec plus de sérénité. Ou peut-être pas, parce que Deku même sans Alter était capable de foncer dans le tas sans réfléchir.

Mais Bakugo n'était pas seul. Izuku portait aussi le poids de son amour pour son Kacchan. Que ce soit la première fois qu'il l'avait vu en danger à cause du gluant, ou ensuite kidnappé par l'alliance des vilains. Ou bien même quand Neito avait OSE dire du mal de Bakugo. Toutes ces choses le rendaient complètement dingues. Il perdait simplement pieds, une colère absurde le prenait tout entier et le noyait. Il avait trop de respect et trop d'amour pour Kacchan, personne n'avait le droit de dire quelque chose de travers à son sujet, personne n'aurait dû pouvoir lui faire du mal. Parce qu'il était la faiblesse de Deku, tout cet amour qu'il ressentait pouvait le conduire dans la folie, lui faire oublier tout le reste. Dans ces moments, il n'avait plus que Kacchan en tête, et plus rien d'autre.

L'amour pour ces deux-là c'était explosif à l'image de Bakugo et sans barrière de sécurité comme Izuku.

C'était ce qu'il devait porter.

Mais ce n'était pas que ça.

C'était aussi leur force. Il leur suffisait d'un regard pour savoir, pour se comprendre. Ils n'étaient jamais complètement seuls. Les vilains ne pouvaient pas lutter contre ça, contre deux fous qui s'aimaient si fort qu'ils devenaient les meilleurs, ensemble. Ce n'était pas pour rien que les pires des vilains essayaient de les séparer.

Et puis ne mentons pas.

Des fois, l'amour pour Izuku et Bakugo, c'était les zoizillons et les papillons. Quand ils avaient un moment d'accalmie, quand ils étaient enfin seuls, quand leurs regards se touchaient et que leurs cœurs battaient à l'unissons. Quand soudain, plus rien ne les retenait, et qu'ils s'embrassaient, et s'embrassaient encore. Et Deku disait souvent :

— Je t'aime Kacchan.

Et Bakugo grommelait qu'il était trop fleur bleue, et que tout ce romantisme dégoulinant, ce n'était pas pour lui du tout.

Avant d'avouer, du bout de la bouche :

— Moi aussi.

Fin.

L'autatrice : N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de cette petite fic.