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Bonjour à tous !

Je suis ravie de vous retrouver, pour un nouveau chapitre.

guest timide ; merci pour ce nouveau commentaire ! Je suis désolée pour la désillusion... Mais j'espère que la suite va te plaire ! Le chapitre d'avant était un peu plus doux et ça rééquilibre ? Sûrement. Mais, je retravaille '' le cas scorpius'' en ce moment dans quelques chapitres... Et bien, la seule chose que je peux te dire c' est ; profite bien du rééquilibrage ...' 'le cas Scorpius' ' est vraiment très difficile à écrire,. C' est la 3ieme version là, et je crois que je tiens le bon bout. On en reparle de la violence des vampires à ce moment là tu veux ? ;)

Merci à tous, et à toutes !

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L'année scolaire s'écoulait tranquillement. Scorpius restait derrière son bandeau, et les élèves qui avaient essayé de le faire changer d'avis s'en étaient mordus les doigts.

Il ne répondait rien, ne voyait rien et se jetait régulièrement l'assurdiato pour être certain que les vampires savaient.

Il n'analyserait pas les coutumes et les habitudes des créatures de la nuit, même inconsciemment.
Il ne connaîtrait aucun de leur secret,- autres que ceux qu'il connaissait déjà-et il ne parlerait surtout pas au futur calice du roi.

C'était long, c'était laborieux. Il avait mal partout, à ses fesses, à son dos, à son cou. Partout. Il dormait là, à même le sol.
Mais il tenait.
Parce que si dans les histoires de son aïeul il n'y avait ne serait-ce qu'un quart de vérité et bien c'était la seule petite, minuscule et maigre chance de s'en sortir en vie.

Il attendait, patiemment, l'inéluctable.
Les vampires ne laisseraient pas passer cela. Le roi s'était trop montré, forcément, en six ans. Il ne pouvait pas laisser de la nourriture connaître ses habitudes.
Scorpius savait.
Il savait que le roi trouverait n'importe quel prétexte mais qu'il n'en laisserait pas en vie.

Peut être lui…
Peut être éventuellement…

Peut être qu'il se jouait aussi de ses sentiments. Que ce serait une fausse et terrible joie dans quelques semaines…

Mais Scorpius n'avait pas le choix.
C'était la seule solution.

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Depuis quelques jours, il flottait dans l'air une espèce d'impatience intangible, comme un frémissement heureux attendu, une ode satisfaite de contentement.
C'était dans leur regard, leur maintien, leur port de tête, la manière dont ils effectuaient leur ronde.
C'était volatile.
Presque imperceptible.

Mais les élèves le ressentaient tout de même dans leurs tripes. Les vampires étaient radieux, presque triomphants et c'était pour les humains comme le début de la fin.
Leur instinct leur hurlait de s'enfuir de l'école, de partir loin.

Mais, les enfants ont tendance, malheureusement, à ne pas se poser de question, à obéir parfois aux habitudes bien ancrées, à rester dans un lieu qu'ils connaissent. Peu d'adolescents sont capables de fuguer pour de vrai.
Parce que partir de l'école, qui est supposée préparer leur avenir ce n'est rien d'autre que cela : une fugue.

Une fuite en avant, sans possibilité de rentrer chez eux puisque leur famille n'est au courant de rien.

Et puis, il y a la probabilité qui rentre en ligne de compte…des '' et si ? '' à n'en plus finir.

Et si Malfoy s'en va ?
Et si les professeurs trouvaient le moyen d'annuler le sort ?
Et si il ne mord pas Potter ?
Et si ils ne m'attaquent pas ensuite ?

Ce dernier ''et si'' était évidemment, le plus important. Lorsque l'on a 11, 12 ou 13 ans… Et que l'on n'a jamais parlé à l'un des protagonistes de l'histoire on n'imagine pas forcément être concerné.

Ainsi, la grande majorité des élèves percevait les sourires de contentement des deux vampires mais n'envisageait pas pour autant de partir.

Un peu plus de peur que d'habitude ne les tueraient pas, n'est ce pas ?

La curiosité est un vilan défaut. Il est vrai.

Pourquoi étaient- ils tous les deux de bonne humeur ?
Cette question-ci était murmurée dans les couloirs et les salles de classe.

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Il avait prévenu Harry. C'était son anniversaire et il allait acquérir l'ensemble de ses pouvoirs et de sa puissance magique. Il ne serait plus considéré par ses pairs comme une sorte de bouffonnerie : d'enfant roi imprévisible et inexpérimenté. Non, il allait enfin, enfin !, entrer dans l'histoire !

Le plus jeune roi du clan Malfoy !

Rien que par sa majorité, il allait obtenir le respect des autres clans.

Le respect et la crainte.
La crainte surtout.
Son clan était le plus étendu, le plus peuplé après tout.

Draco avait hâte ! Tellement hâte !

Il ne voulait pas d'Harry dans les pattes ce jour, le risque était trop grand. Alors il avait demandé à son capitaine des gardes de le protéger.

L'humain avait protesté, criant même sa détresse dans les couloirs de Poudlard, le temps que son protecteur pour la journée l'emmène loin du roi.

Si cela avait fendu le cœur de Draco, il n'en avait rien laissé paraître.

Il allait se transformer, n'aurait pas son troisième pour l'aider et il devait déjà espérer que tout se passerait bien.

Pour l'occasion, ils étaient tous de nouveau descendus dans la chambre des secrets.
Au plus près des siens, près du tunnel le roi prévoyait que cela l'aiderait. Et puis les humains, même si ils allaient mourir prochainement-enfin, il l'espérait -n'avaient pas à connaître les étapes de sa transformation.

Dans la chambre, par delà le tunnel, il percevait les membres de son clan, c'était un appel lointain comme assourdi mais c'était mieux que rien. Et puis, de cette façon, en bas, ils sauraient également.
Cette pensée fit sourire le blond.

Un roi vampire était véritablement porté par son clan. Le sien l'avait soutenu, épaulé, secondé, suivi, accompagné. Ils étaient tous merveilleux et Draco voulait sentir leur amour ce soir.
Il en avait besoin.

Il s'était installé confortablement. Depuis le mois de septembre la salle avait été aménagée. Après tout c'était le lieu de passage des vampires entre un monde et l'autre et Draco avait donné des ordres en ce sens.
Tables, chaises, canapés, lits, étagères et armoires avaient élus domicile près de la statue et les vampires s'en montraient très satisfaits.
Aucun sorcier ne descendait jamais, et les seuls humains qui avaient vu la nouvelle décoration étaient les esclaves qu'ils avaient amenés d'en bas pour soulager les pulsions de leur roi lorsque l'horcruxe en Harry coupait les fils de sa marionnette.

Draco n'était donc pas seul à attendre et pour s'occuper en attendant l'heure, il mangeait.

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Ça y est ! La transformation débutait.
Ce fut d'abord un imperceptible picotement sous sa peau, mais Draco savait ce que c'était.

Prudemment, il recula sa chaise de la table et retira son haut. Les vampires s'étaient tus, soudain. Attentifs.
Dans le silence, seul Natacha et Vladimir osèrent s'approcher du roi. C'était leur rôle après tout.

Torse nu, on voyait très clairement deux points rougeoyant entre les omoplates.

Draco eu subitement envie de s'arracher la peau ! De léger gratouillis c'était devenu franchement insupportable !

Son père l'avait prévenu : cette étape de la transformation était cruciale. Il devait gérer ses changements physiques en même temps que ses changements magiques.

Pas l'un après l'autre, non, ni même en alternance, ce qui ferait de lui un grand roi, c'était justement cela : sa capacité à asservir de manière concomitante deux douleurs atroces et très différentes dans leur imprévisibilité.

Vladimir et Natacha étaient là en soutien. Lui s'empêchait d'hurler de douleur et mémorisait sa magie, eux s'occupaient de son corps pour le maintenir debout.

Cela dura toute la journée et Draco fit montre d'un sang froid incroyable ! Il ne gémit pas une seule fois.
Ses canines étaient sorties depuis longtemps, ses griffes également mais lorsque ses ailes apparurent pour la première fois grandes et magnifiques : il en conçu une fierté prodigieuse.
Elles étaient plus grandes que celles de son père, et largement plus imposantes que celles de son grand père. Il se savait puissant mais pas à ce point là !
En regardant les visages autour de lui, Draco sût qu'il serait un grand roi !
Il s'amusa à les sortir et à les rétracter plusieurs fois de suite, s'habituant à la sensation.

Il était positivement éreinté !

Le crâne menaçant d'exploser, il s'autorisa un sourire d'autosatisfaction et ce fut comme un signal ! Les gardes hurlèrent leur joie, tandis que Vladimir et Natacha l'aidèrent à s'asseoir sur une chaise, lui apportant un verre d'eau.

C'était jour de fête et Draco comptait bien en profiter comme il se devait !

Deux mètres ! Il était l'heureux détenteur d'une paire d'aile de deux mètre chacune ! Quatre mètre d'envergure, jamais même dans ses rêves les plus fous il n'aurait pu imaginer…

Il était presque au paradis !
Presque car il lui manquait Harry.

Il dépêcha trois de ses gardes pour aller porter la bonne nouvelle chez eux, dans leur clan, pour qu'Usui et ses conseillers soient au courant.

Mangea.

Puis alors que la nuit était déjà à moitié entamée, il entreprit d'aller voir Harry.
Le brun lui manquait.

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Dumbledore n'avait pas voulu ça.
C'était un imbroglio affreux, une méprisable situation.

Il avait été convaincu, il y a six ans que sauver sa vie et celle du ministre de la magie était pour le mieux. Lancer ce sortilège ne prêtait pas tant que ça à conséquence.
À l'époque, accueillir l'héritier vampire Malfoy au sein de Poudlard ne lui semblait pas insurmontable. Il s'était même félicité, croyant montrer la bonne entente entre les peuples magiques. Il voulait que la génération d'élèves qu'il formait soit plus sensible envers les créatures.

Il avait bien accepté un loup garou, et cela c'était révélé être une expérience positive, pourquoi pas un vampire ?
C'était ce qu'il s'était dit dans le bureau de Cornelius ce jour là. Et quelque part il était toujours convaincu que la bienveillance et le respect entre chaque protagoniste était ce qu'il manquait au monde magique.

L'année suivante, lorsque le roi Abraxas était revenu il avait flairé l'embrouille, fuyant comme une anguille il avait essayé de faire changer d'avis le ministre. Mais c'était au final lui qui avait dû plier.

Les arguments du ministre étaient ceux d'un lâche : il ne voulait pas mourir, et il ne voulait pas perdre son poste.
Soit.

Mais l'argument des vampires était juste évident.
Il avait voulu leur faire confiance, montrer que c'était possible. C'était ce pour quoi il s'était battu toute sa vie après tout. Et le roi l'avait persuadé du bien fondé de sa décision.

Si cela c'était bien passé une année, pourquoi cela ne se déroulerait pas sereinement les années suivantes ?
Abraxas avait soulevé ce point précis et Albus avait dû acquiescer.

Albus pensait qu'il avait été aveuglé.
Peut être.
Lorsque la lucidité le frappait, il voyait bien qu'il essayait juste de se dédouaner du massacre à grande échelle qu'il voyait se profiler.
À sa décharge, il ne pensait pas avoir lancé un sortilège aussi puissant que cela.
Il n'avait certes pas songé que même lui ne pourrait pas le défaire. Malgré toutes ses tentatives, tous ses échecs, il essayait encore de le retirer.
C'était horrible que les enfants ne puissent même pas partir pour se cacher.

Il se raccrochait donc à l'idée de plus en plus ténue que Draco ne mordrait pas Harry.

Mais dans son inconscient, le vainqueur de Grindelwald avait des frissons désagréables… Et si le nouveau roi effectuait quand même la cérémonie ? Et si il trouvait un moyen pour retirer l'horcruxe sans tuer son porteur humain ?

Ne valait-il pas mieux tuer tous le monde tout de suite par une potion par exemple, leur évitant ainsi de souffrir le martyre ?

Et finalement dès qu'il avait ce genre de pensée, il s'horrifiait lui-même ! C'était juste des enfants, l'avenir de leur monde, des innocents. Il ne pouvait pas concevoir de les tuer ainsi. Ce serait….

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Alors dites moi ?

Je sais que des ailes pour un vampire cela fait cliché. Un peu... Mais, bon, pour moi seul le roi peut en avoir et puis j'en ai besoin pour la suite ;)