BASE : Naruto

GENRE : boyxboy

COUPLE : NaruxSasu

DISCLAIMER : les personnages ne sont pas à moi mais à Kishimoto

Résumé Sasuke est partit ou plus exactement il a prit la fuite. Il parcourt les routes les plus isolés possible cherchant à se faire oublier, lui et l'enfant qu'il a enlevé. Trop de chose se bouscule en lui, à bout il fini par se poser avec Ada dans un bled perdu ou seul quelques routiers s'arrêtent et des gens qui vivent sur une centaines de kilomètres au alentours.

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A ta Recherche

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Chapitre 09

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Quand il s'était arrêté ici, il était à bout nerveusement, lui qui se croyait solide avait réalisé ses faiblesses. Ada avait peur de tout, du moindre bruit, de quiconque s'approchait d'elle. Il avait jugé que pour leur santé mentale il devait s'arrêter ne serrait que quelques jours.

Il avait trouvé ce motel isolé sur le bord de la route et la patronne du « diner » cherchait un serveur. Elle avait mauvais caractère et voulait quelqu'un qui ne discutait pas mais bosseur. Lui ne voulait aucune question et pas de contrat définitif pour pouvoir partir quand il le souhaitait. Ils n'avaient pas eu de mal à s'entendre.

Elle leur avait donné la meilleure chambre du petit motel, « sans puce ni cafards » avait-elle précisé au vu de son regard peu confiant. Mais surtout en apercevant la fillette qui avait fini par montrer le bout du nez suite à un besoin urgent. Elle ne lui avait posé aucune question et lui avait désigné la directions des sanitaires avant de leur proposer un repas chaud.

Rien de transcendant, deux hamburger et des frites avec un verre de soda. Mais pour leur estomacs affamés un régal. Si le resto et le motel ne payait pas de prime abord, ils étaient très propre.

- Chuis p'têt une vieille sorcière mais pas de cafard chez moi ! L'avait elle avertit .

Et en effet, même si la décoration était passé de mode, tout était propre et sain. Des travaux étaient soigneusement effectués régulièrement pour limiter les frais avait elle dit.

- Plus tu entretiens moins ça coûte ! Pareille pour la cuisine ! Tout doit rester propre !

Il avait acquiescé cela lui convenait.

- Je te paye à la semaine moins le logement et la bouffe. Si tu fais l'affaire je te garde sinon tu t'en vas.

- Combien ?

- Disons 300.

- 300 yens ? L'interrogea-t-il pensant mal entendre.

- 300 $ neuneuh !

- Vous payez en dollars ?

- Je paye en ce que je veux ! La banque à l'habitude y'a trop de touriste et de gens de passage. Ils ont jamais assez de la bonne monnaie. Je peux même te payer en pesos si ça t'amuse gamin.

- Chuis pas un gamin !

- T'es pas un vieux loup non plus ! Et ta tite poulette elle à quoi 4 ans ?

- J'ai 5 ans ! S'exclama la fillette en revenant et en remontant sur son nez ses lunettes.

La patronne se mit à rire.

- Désolé mini poulette c'est vrai qu'à 5 ans on est presque une grande !

- Je suis en avance pour mon âge c'est Karin qui l'a dit.

- Ah et c'est qui Karin, ta grande sœur ?

La fillette se tut ne sachant quoi répondre.

- Ouais un truc du genre. Fini par répondre Sasuke de mauvaise grâce.

La femme le regarda à nouveau et la fillette se cacha contre sa jambe.

- Un truc du genre ? Fit elle en se massant le menton. Ouais, c'est bien les « trucs du genre ». Des fois c'est mieux que les vrais. Alors ça te va ?

Sasuke hocha la tête et la la femme en fit autant en lui servant un café.

- Chambre 12, demain matin 7h. Si t'as besoin d'un truc, y'a un bout de ville à deux heures de route. Tu trouveras de tout le nécessaire. Le bus scolaire est à 8h30.

- On verra plus tard.

- Y'a pas d'inscription chez nous. L'informa-t-elle en retournant derrière le comptoir. Y'a beaucoup de gens de passage, j't'ai dis. Les instits ont l'habitude, ça va, ça vient.

Ada jeta un regard méfiant à son père.

- Je préférerai l'accompagner la première fois.

- Si ça t'amuse papa poule ! Ricana-t-elle. Mais en dehors de tes heures de travail. Allez finissez de manger et au lit ! Vous avez l'air cuit. On se voit demain matin.

Sasuke jeta un regard sur l'enfant qui commençait à s'endormir à ses côtés. Il termina son café et la souleva dans ses bras, comme à son habitude Ada se nicha dans son cou. Il attrapa les clés pour les mettre dans sa poche et s'apprêtait à ramener leurs assiettes.

- Laisse ça, va coucher ta fille, tite mère ! Je m'en occupe. Si tu as besoin de couverture supplémentaire y'en a dans le meuble sous la télé.

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Sasuke l'avait remercier et était partie sa fille à moitié endormit dans les bras. Il s'était dirigé vers les chambres, le long de l'aile à gauche du restaurant. La chambre était propre, spacieuse juste ce qu'il fallait. Deux grands lits se trouvaient sur sa droite séparé par une petit table de chevet, une commode en face sur laquelle était installé une télé, une armoire de l'autre côté de la porte de la salle d'eau et enfin la salle de bain sur la gauche, douche, sanitaire, lavabo, le minimum.

Mais cela était suffisant. Il y avait un bout de cuisine, avec un micro onde, un mini-frigo, une bouilloire et une cafetière. Il alla couché la fillette avec soin et la recouvrit, elle tenait serré contre elle, la peluche terriblement moche que Karin lui avait donné. Il était vraiment partit avec rien.

En chemin, il avait acheté quelques livres et albums de coloriage pour Ada, il avait veillé à ne faire ses achats qu'aux heures de pointes et dans des magasins bondés ou personne ne ferait attention à lui. Deux ou trois jeux avaient finit de compléter ses achats qui tenait dans un carton posés au sol à l'arrière de la voiture.

Le plus compliqué avait été de lui trouver des vêtements. Il avait opté pour des friperies certes ce n'était pas son choix premier mais là, il savait qu' il y avait peu de chance qu'on le cherche dans ce genre d'endroit. Plus habitué des magasins de luxe et du sur-mesure, avant sa fuite jamais il n'aurait mis les pieds dans ce style de boutique.

Mais au final, il avait du dépasser ses a-priori et il avait trouvé bien plus qu'il ne cherchait. Ada n'était pas une fan de mode, elle préférait être à l'aise et confortable, ce qui lui convenait. Dans leur situation, les caprices n'auraient vraiment pas été une sinécure à gérer. Et il ne se sentait pas de contenir ce genre de crise. Du moins à l'époque, aujourd'hui Ada pouvait bouder ou se fâcher, il avait apprit à discuter avec elle.

Bien que certaines choses aient été particulièrement compliqués à expliquer. Ils avaient apprit l'un et l'autre à se comprendre. Elle n'était pas bien difficile et elle avait hélas trop vite compris la situation et la raison de leur fuite. Au bout du compte, ce qui avait été le plus dur pour lui avait été de s'entendre dire qu'elle lui ressemblait.

A chaque fois c'était un coup de poignard en plein cœur d'entendre des étrangers lui dire qu'elle était belle et qu'elle lui ressemblait, qu'il ne pouvait pas la renier. Ce n'était pas sa fille pourtant, elle n'était pas de lui… Les mots ne cessaient de tourner et de s'embrouiller dans son esprit. Elle était son portrait craché, elle avait des cheveux brun aux reflets bleus typique de leur famille, elle avait des yeux noir ébène si profond qu'on aurait dit deux onyx brillant comme lui, mais elle ne pouvait pas être de lui…

Sasuke secoua la tête et retourna se servir un café. Lorsqu'une voix le rappela à la réalité.

- Hoy, « papa-poule » pepette va arriver. Prépare son goûter. Grogna la patronne toujours aussi avenante.

Ce dernier leva à peine un regard sur elle, il avait prit l'habitude maintenant, « papa » au début il la reprenait à chaque fois en lui redonnant son prénom mais non, la patronne avait décidé de le rebaptiser, son nom c'était « papa poule » ! Depuis quasiment tout les habitués avaient prit le pli et l'appelait ainsi, ce n'était pas faute de leur jeter un regard noir, la patronne leur faisait bien plus peur que lui. Il avait du en prendre son parti. Il était « Papa-Poule » . D'un côté cela l'arrangeait les gens qui l'entourait doutait encore moins de sa véritable identité.

Même Ada l'appelait désormais ainsi. Au départ, elle osait à peine lui parler et restait caché la plus part du temps, désormais elle devenait bruyante, protestait et râlait lui rappelant un peu trop sa mère.

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La première fois qu'il l'avait entendu s'exprimer réellement et imposer son choix, cela lui avait échappé. Il l'avait reprit en lui disant qu'elle ressemblait à sa mère et tout deux c'était tu, se regardant en silence avant de se détourner. Ada s'était fermé comme une huître et était partie s'enfermer dans leur chambre.

Quand à lui, il avait du faire face au regard noire de la patronne et avait échapper de justesse à un interrogatoire. Depuis il prenait garde à ne pas évoquer cette dernière du moins pas en public, il avait du inventer une histoire qui n'était hélas pas si loin de la vérité.

- Je veux manger un hamburger !

- Ada, un hamburger n'est pas un repas.

- Mais j'aime les hamburgers, je veux un hamburger ! S'était elle exclamer en tapant du pieds lui rappelant sa mère lorsqu'elle exigeait quelque chose.

La même posture légèrement penché en avant, le regard noir, menaçante le poing serré devant elle comme si elle allait craché du feu. Elle lui avait toujours fait penser à un dragon lorsqu'elle sortait de ses gongs ainsi.

- Arrête on dirait ta mère ! avait il lâché avec un léger sourire.

Mais son sourire c'était éteint presque aussitôt et son regard voilé c'était posé sur la fillette. Elle le regardait silencieusement ses yeux sombres posés sur lui interrogative. Ses lèvres s'étaient mise à trembler et elle avait ramasser ses affaires avant de s'enfuir vers leur chambre.

Sasuke c'était maudit de s'être laissé aller à parler ainsi de cette dernière. La patronne l'avait regarder avec beaucoup d'attention mais il s'était refuser à parler. Il s'était muré dans le silence et elle n'avait pas insister même si parfois elle laissait fuser des petites phrases à demi-mots afin de lui faire connaître le fond de sa pensée.

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Ada était loin d'être bête et il avait bien du faire face à l'enfant et répondre à ses questions. Depuis qu'ils s'étaient posés dans ce motel, la fillette avait commencé à changer, à s'ouvrir. Elle redevenait peu à peu une petite fille semblable à n'importe qu'elle autre fillette de son âge. Si les blessures physiques avaient fini par cicatriser, il savait que celles qui lui avaient été infligés psychologiquement étaient bien présente et ne disparaîtrait jamais.

Mais il faisait de son mieux pour que la peur et l'angoisse qui la réveillaient parfois encore en pleine nuit en proie à des terreurs sans nom, finissent par être moins nombreuses. Et depuis qu'ils s'étaient installé là dans une routine probablement rassurante pour elle, il lui semblait qu'ils leur étaient offert un peu de répit.

Les cauchemars semblaient moins nombreux, mais pour lui ils n'étaient jamais loin et les regrets parfois lui faisaient mal à l'étouffer. Il y avait des souvenirs qui lui revenaient cruellement en pleine face et le mettait face à ce qu'il ne pourrait plus jamais avoir. Il avait renoncé à une possibilité pour une folie, mais il n'avait pas pu faire un autre choix.

Et même, si parfois il se disait qu'il aurait pu choisir une autre voie, il savait qu'il n'aurait pas pu profiter de cet espace qui lui avait été offert. D'ailleurs c'était ce qui lui avait donner la force de le faire, il avait vraiment commis un acte désespéré, mais s'il avait continuer à ignorer ce qui se passait il en aurait fini par se haïr et ne plus se supporter.

Sa main se dirigea devant lui et il poussa la porte vitré du restaurant dans lequel il exerçait désormais. Il jeta son torchon sur son épaule comme si c'était devenu une vieille habitude et se dirigea vers l'arrêt de bus. Au bout de la rue, le bus scolaire d'un jaune criard commençait à apparaître.

Il allait s'arrêter à sa hauteur, sa fille sauterait de la dernière marche . Elle plongerait ses yeux noirs dans les siens et lui dirait que vraiment les garçons, elle ne les comprenait pas. Elle se dirigerait vers le restaurant surveillant derrière elle, si il la suivait bien. Elle entrerait dans la salle et saluerait la gérante avait d'aller s'installer à sa place sur la banquette au fond à gauche du comptoir.

Elle poserait son cartable sortirait ses crayons et son album. Puis il lui apporterait son goûter qu'il poserait à côté d'elle, elle le remercierait et continuerait à colorier ainsi toute la soirée. Il continuerait sa journée, gardant toujours la fillette à l'œil.

A dix-neuf heure, il lui servirait son repas, elle râlerait après les tomates et la salade verte, mais finirait par tout manger, le tout noyer sous une sauce au fromage. Puis lorsqu'elle aurait terminé elle lèverait les yeux pour voir où en était son père. Elle rangerait soigneusement ses affaires et remettrait son manteau avant de venir l'attendre devant la porte de derrière.

Sasuke aurait enlevé son tablier, et saluer la patronne avant de venir prendre place à ses côtés. A ce moment là seulement elle glisserait sa petite main dans la sienne, il l'emmènerait jusqu'à leur petit chez eux. Il la laisserait prendre sa douche puis elle irait s'installer dans le grand lit, elle allumerait la télé et l'attendrait.

Lorsqu'il sortirait de la douche il viendrait s'asseoir sur le lit s'appuyant sur le mur, alors elle viendrait se nicher contre lui. Il refermerait ses bras autour d'elle et la recouvrirait de la couverture. Elle fermerait alors les yeux pour s'endormir lové contre lui, ses mains solidement accroché à son tee-shirt.

Il n'y avait que dans l'intimité de leur chambre lorsqu'ils n'étaient que tous les deux qu'elle laissait apparaître la fragilité de la condition dans laquelle elle se n'y avait qu'à cet instant que le masque tombait enfin et qu'elle redevenait un petit enfant terrifié cherchant désespérément dans son étreinte le réconfort qui lui faisait tant défaut depuis sa naissance.

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Itachi s'était allongé sur l'un des lits, mais il n'arrivait pas à dormir. Ou du moins à se reposer, il entendait l'eau de la douche couler. Naruto l'homme qui l'accompagnait en lieu et place de son confident s'était isolé à leur arrivé. Il ne le comprenait pas. Il se redressa sur son lit et son regard se posa sur son portable. Kisame l'avait appelé pour l'informer qu'il allait les rejoindre cette nuit.

Il n'en avait pas parlé à Naruto, lui et Kisame se connaissaient de longue date. Mais Naruto ne se confiait pas à lui. En même temps ils n'étaient pas particulièrement proche. Il avait embauché ce dernier pour tenir compagnie à son frère lors de leur soirée familiale.

Kisame avait approuvé son choix et lui avait dit qu'il pouvait lui faire entièrement confiance. Mais il s'interrogeait encore sur le « à quel point pouvait il avoir confiance ? » Kisame n'était pas homme à se raconter et ce qu'il avait apprit Itachi savait aussi qu'il devait le garder pour lui. L'homme lui avait confié des fragments de son passé et de celui de Naruto.

Il savait qu'ils avaient tous les deux eu une vie compliqué, bien loin de l'enfance doré qu'il avait eu avec son cadet. Mais les deux hommes avaient su rebondir, et c'était ce qui avait permis à Itachi de tenir jusqu'à présent bien qu'élevé dans une cage doré, elle pouvait aussi se révéler extrêmement perfide et dangereuse.

Les dangers auxquels il était confronté étaient différents de ceux qu'avaient connu les deux hommes et en même temps tout aussi violent et pouvant avoir une finalité identique. Celle de ne pas voir le jour se lever le lendemain.

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Kisame n'avait pas été plus surprit que cela de découvrir l'envers du décors, l'humain et sa noirceur n'avait plus de secret pour lui depuis avait fait les plus sales boulots pour des types bien peu recommandable, et dont la place aurait certainement été derrière des barreaux. Mais cela lui avait sauvé la vie, à lui et à son protégé.

Bien que ce dernier n'est pas attendu après lui pour chercher un moyen de se sortir de la misère. Ses yeux bleus incandescent, sa chevelure blonde avait attiré les maquereaux comme des mouches autour d'un pot de miel et il avait su en tirer profit. Loin d'être aussi idiot qu'il le laissait paraître il les avait utiliser autant qu'eux l'avait fait avec lui.

Il avait acquis expérience et connaissance, et avait pu sortir du lot. Tout ce qu'il avait pu acquérir en connaissances et en contactes il avait su les saisir. C'était à cela que lui avait servis son physique hors du commun.

Aujourd'hui il était demandé, il gagnait plus qu'il ne pourrait dépensé en dix vies de luxe et de démesure. Mais il avait la tête sur les épaules, il savait d'où il venait. Il n'oubliait pas, les bas fonds, les repas dans les poubelles et la peur qui le tenait éveillé la nuit.

Naruto passa une main lasse dans ses mèches blonde. Si Kisame les rejoignait, il partirait. Il n'avait pas l'intention de courir les routes à la recherche d'une chimère. Il avait passé l'âge de croire à ce genre de chose. L'espoir, il l'avait abandonné au profit de quelque chose de plus terre à terre, mais aussi de plus concret.

Les azurs s'ouvrirent lentement, il savait, il l'avait lu dans ce regard si sombre. Il avait abandonné depuis longtemps. S'il était encore en vie comme voulait s'en persuader son frère, alors c'était à lui de se montrer. S'il ne le souhaitait pas alors c'était comme il le lui avait dit.

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« Ce qui se passe ici reste ici »C'était la devise de cette boite de nuit clandestine. D'ailleurs qu'est-ce qui lui avait prit de l'emmener là ? Il n'en revenait pas d'avoir prit ce risque insensé. Mais quelque chose dans le regard noir de cet homme l'y avait obligé. Il n'avait pas pu s'en empêcher. S'il devait y avoir quelque chose c'était là ou jamais.

Naruto avait plongé son regard clair et limpide dans les onyx si sombre. L'homme qui le regardait ne le défiait pas, il n'y avait rien dans ce regard ou peut-être y avait il trop de chose qu'il était le seul à voir. Cela l'avait l'interpellé et il n'avait pas pu lui dire non. Il avait suivit son instinct.

Ce soir là son regard en avait trop dit ou bien son langage corporel l'avait fait à sa ne savait plus néanmoins il s'était fait face et Sasuke lui avait sourit. De ce micro sourire qui n'appartenait qu'à lui. Naruto avait détaché sa cravate et la tenait dans ses mains. Puis il s'était penché vers lui et avait déposé un léger baiser sur ses lèvres.

- C'est la seconde fois. L'en avait-il informé.

Naruto n'avait pas répondu et avait approché le morceau de tissus de son visage.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Les orbes clairs s'étaient posé sur ce qu'il tenait entre ses mains avant de venir se planter dans les yeux sombre.

- Est-ce que tu me fait confiance ?

Un léger froncement de sourcil avait marqué le visage parfait de son interlocuteur.

- Expliques-toi.

- Est-ce que tu me fais confiance ?

- A quel niveau devrais-je répondre ? S'était il moqué.

- Complètement.

Sasuke l'avait attrapé à son tour par sa cravate et s'était approché de lui coupant court au peu de distance qu'il y avait entre eux.

- Il me semble t'avoir dit que ce n'était pas quelque chose à faire.

- Je sais.

- Non je ne crois pas.

Sasuke s'était reculé et avait reprit son bien.

- Je ne suis pas sur de te faire confiance.

Il se tourna vers lui et tendit la main vers lui, lui rendant le morceau de tissu.

- Mais ça n'a peut-être pas d'importance.

Naruto l'avait reprit et s'était approché pour le nouer autour de ses yeux.

- Cela en a. Énormément. Souffla-t-il à son oreille.

Ses lèvres avait frôler cette dernière et sa peau n'avait pu s'empêcher de frisonner.

- Je ne te forcerai à rien. Disons que là ou je t'emmène tu peux faire ce que tu veux. Mais que je ne peux pas te montrer où c'est.

Sasuke laissa un rictus de nouveau étirer ses lèvres.

- C'est peut-être toi qui ne devrais pas me faire confiance.

Naruto sourit dans son dos. Il savait qu'il ne craignait rien. Cet homme peu importait les bruits et ragots qu'il avait entendu, il était sur qu'il ne dirait rien. Il se pencha de nouveau vers lui et souffla de nouveau dans son oreille le faisant trembler.

- Je saurais te faire taire.

Une main se saisit de la sienne et Sasuke se retrouva entraîner et pousser dans une voiture.

« J'ai toujours dis que les amis de mon frère étaient bizarre » constat Sasuke pour lui même.

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La chaleur de la boite de nuit l'avait prit par surprise mais pas autant que les doigts qui lui avaient ôté sa veste puis avaient déboutonné sa chemise avant de l'entraîner à sa suite. Le souffle chaud l'avait fait frissonner et le bruit des basses avaient heurté son cœur à pleins régime. Il en avait eu le souffle coupé.

A quand remontait la dernière fois qu'il était venu dans une boite de nuit ? Il ne s'en souvenait même plus. C'était probablement avec son frère avant qu'il ne se range ou que ça vie ne bascule, peu importait dans les deux cas cela avaient mal fini.

Mais là, il ne savait pas s'il avait bien fait d'accepter cette étrange sortie. Ce n'était pas prévu, il avait juste croisé ce dernier en sortant du boulot et ils étaient aller boire un café. Ils n'avaient quasiment pas échangé un mot, mais la présence de Naruto lui avait fait du bien. Juste être avec quelqu'un qui ne le jugeait pas.

Alors quand ils étaient sortis prêt à se séparer pour rentrer chacun de leur côté, Naruto l'avait retenu. Sasuke c'était tourné vers lui et leur regard c'était accroché. Cette soirée tenait à un coup de tête, mais pour l'instant il 'en avait vraiment rien à faire. Deux choses comptaient pour lui, il ne connaîtrait personne et il serait libre l'espace de quelques heures.

Naruto avait passé la porte d'entrée en dirigeant l'homme qui l'accompagnait avec attention, il avait été arrêté par le patron.

- Tu nous amènes un nouveau ? Avait ronronner une voix sur laquelle Sasuke ne pu réellement arrêter un sexe.

Par contre il sentit la main s'approcher de son torse bien trop dénudé à son goût. Mais elle ne l'atteignit pas, une autre main s'était interposé et avait interdit à cette dernière de le toucher. Les azurs s'étaient durcit et une mise en garde silencieuse s'était installé au fond des beaux yeux bleus.

- Je vois. Mais je ne saurais trop te conseiller de lui mettre une laisse. Bien trop tentant pour rester seul.

- Veille à ce que nul n'y touche dans ce cas. Le menaça tranquillement le jeune homme.

Un rire c'était fait entendre et Sasuke avait sentit le corps de Naruto se coller au sien.

- On y va.

- Une laisse ? Demanda Sasuke avec ironie.

- S'il le faut je t'achèterai un collier.

- En diamant alors !

- Et en plus il est exigent.

- Miaou ?

Naruto qui ne s'attendait pas à une telle réaction d'un homme du standing de Sasuke faillit s'étouffer avant d'éclater de rire.

- Si je m'attendais à ce que tu te mettes à miauler ! S'amusa-t-il.

- C'est toi qui l'a dit. Commença ce dernier.

- « Tout ce qui se passe ici, reste ici » Et aucun jugement.

- C'est à moi que tu dis cela ?

- Disons qu'il y a plusieurs type de jugement. Fit Naruto en lui ôtant le vêtement qui cachait ses yeux.

Il avait posé une main sur sa nuque pour le diriger dans les méandres de corps qui s'enchevêtraient, se frôlaient, traversant les différentes salles jusqu'à celle du bas. Le regard de Sasuke errait sur les personnes qu'il croisait sans s'y arrêter, mais au vu de la cosmopolinité du lieu il comprenait les mots de ce dernier.

Ils se dirigèrent vers un canapé et Naruto le laissa le temps d'aller leur chercher à revint avec deux verres et une bouteille.

- Pas de champagne ? Se moqua Sasuke.

- A tais-toi et bois !

- Tu veux me soûler ?

- Tu as l'air d'en avoir besoin.

Sasuke eut un de surprise. Il n'était pourtant pas homme à laisser transparaître ses sentiments. Pourtant à cet instant il eut la sensation d'être un livre ouvert et cela ne lui plut pas particulièrement. Un éclair de colère traversa son regard alors que l'homme à ses côtés se penchait sur lui et glissait un verre entre ses doigts.

- Rien de ce qui se passe ici ne sors d'ici. Bois, soûle toi, danse sur les enceinte. Tout le monde s'en fou !

- Et après ?

- T'auras mal au crane, tu resteras couché demain et tu auras tout oublié.

- Ça vaut le croco chez mes parents.

- Je savais que tu allais aimer. Sourit Naruto en vidant son verre.

Puis il se leva et se tourna vers lui.

- Je te laisse vider ton verre. Rejoins moi ou pas, je ne serai pas loin. Fit il en s'éloignant sur la piste de danse.

Sasuke porta son verre à ses lèvres et fini par se caler dans le canapé. La musique était de bonne qualité, les basses résonnaient dans sa poitrine et le verre qu'il bu un peu rapidement termina de l'aider à s'échapper au vide qui l'appelait un peu trop souvent ces derniers temps.

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Hello hello j'espère que vous allez tous bien , le mois de mai se termine et j'arrive au bout du chapitre 19 YES

mais cette histoire est loin d'être terminé.

Nos deux amis ne sont pas encore au bout de leurs surprises et qui sait ce qui va encore venir entraver leur route.

Pourtant ils semblaient qu'un certain rapprochement ait lieu entre eux.

Naruto découvre un tout nouvel aspect de cet homme si sérieux et noyé dans de douloureuses souffrances silencieuses.

ET ce côté est loin de lui déplaire

Chut je ne vous en dis pas plus.

A dans 15 jours ;et surtout n'hésitez pas à me laisser un petit mot après votre lecture

=) A bientôt

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