Bonjour
On se retrouve avec un nouvel OS. Et cette fois, c'est le retour de la vengeance d'Eddy et Fatim. Et oui, ils ne pouvaient pas laisser Balthazar s'en sortir comme ça.
Bonne Lecture
"Excusez moi" commença Eddy mal à l'aise dans le micro qu'il avait récupéré afin de s'adresser à l'ensemble des invités "Excusez moi, est-ce-que je pourrais avoir votre attention juste cinq petites minutes ?" recommença-t-il plus fort, et tout le monde se tourna vers lui, ça y est, il n'avait plus qu'à se lancer. "J'ai quelque chose à dire pour nos jeunes mariés." ajouta-t-il en regardant dans la direction de Balthazar et d'Hélène
"Oh non c'est pas vrai" murmura Hélène, connaissant Eddy, elle savait déjà plus ou moins à quoi s'attendre. Et si on ajoutait à ça le discours prononcé par Balthazar à son mariage, ça allait être sympathique encore…
"Bon, pas si jeunes que ça, je vous l'accorde, parce que bon, à vos âges, on a failli attendre hein." commença Eddy en rigolant. C'est vrai que le légiste et la flic n'étaient plus tout jeunes, mais il n'y avait absolument pas d'âge pour se marier.
"Alors ça, Eddy, c'est petit" lança Balthazar "Vraiment petit" ajouta le légiste "Parce que t'es personne pour dire "on a failli attendre" hein" ajouta-t-il alors qu'Eddy lui faisait gentiment signe de se taire.
"Enfin, pas que pour ça, parce qu'il était carrément grand temps de vous passer la bague au doigt." repris le jeune homme, continuant sur sa lancée "Alors oui, je sais, le passé tout ça tout ça, mais franchement, votre bonheur ça fait plaisir à voir." il sourit en les regardant. C'est vrai que la vie ne les avait pas franchement épargner, que leur histoire était loin d'être facile, mais en les voyant heureux comme ça, tout ce chemin, ça valait carrément le coup.
"Il faut savoir qu'ils se sont quand même vachement tournés autour ces deux là." continua le jeune légiste. "Non parce que ça parle de nous, mais vous n'avez pas franchement donné le meilleur exemple tous les deux…" ajouta-t-il, faisant non seulement référence à la pique lancée par Balthazar un peu plus tôt, mais aussi, à celle qu'il avait lancée dans son discours. "Je sais que c'était pas simple, qu'il y avait des trucs à régler mais c'était affligeant de vous voir vous bouffer du regard en permanence sans même passer à l'action…" il rigola, fier de lui. C'était vrai qu'ils c'étaient souvent bouffer du regard sans oser faire le moindre pas vers l'autre.
"Et puis quand vous le faites, vous nous faites pas les choses à moitié, même si il a quand même fallu frôler le drame pour en arriver là." repris Eddy, faisant référence à leur premier passage à l'action. "Bref, on va pas remuer ça parce que c'est vraiment pas cool et qu'un mariage c'est quelque chose de joyeux et tout, donc bon, on va pas parler de tout ça." ajouta-t-il. Il s'en souvenait encore, et cela avait été très douloureux pour tout le monde, il n'était pas du tout nécessaire de remuer le couteau dans la plaie.
"Il parle, il parle, mais en vrai, j'aurai dû le filmer, lui, avec sa femme, parce que ils étaient pas en reste" lâcha Balthazar coupant Eddy dans son élant
"Ouais, et moi c'est toi que j'aurai dû filmer, parce que vous deux, c'était pire" lâcha Eddy "Je peux reprendre ou t'as un truc à ajouter ?" demanda-t-il en plaisantant "Parce que j'ai encore pas mal de choses à dire et on va éviter d'accaparer l'attention de tout le monde trop longtemps hein" il rigola alors que Balthazar lui faisait signe de continuer son discours.
"Baltha, j'suis content que t'es trouvé la bonne personne pour toi, il t'en aura fallu du temps, beaucoup trop, mais vraiment, Hélène elle est parfaite pour toi, et en plus elle supporte tes conneries, c'est pas peu dire." Tout le monde rigola, surtout Camille et Delgado qui étaient très bien placés pour savoir combien il pouvait en faire, des conneries, le légiste. Il avait clairement un catalogue inépuisable. "En plus, elle est carrément canon, il faut le dire. C'est toi qui m'a appris à dire les choses, alors je le fais. Hélène vous êtes canon, voilà." Hélène ne pu s'empêcher de rougir légèrement devant le compliment
"Merci pour le compliment Eddy" sourit Hélène tout en posant sa tête sur l'épaule de Balthazar. Ce compliment lui allait droit au cœur, surtout venant du jeune homme qui avait une certaine difficulté à exprimer ses sentiments.
"Bon, après moi j'ai ma ptite femme, mais si j'étais plus vieux…" commença-t-il alors qu'Hélène secouait la tête et que Balthazar le regardait un poil de travers.
"Ok ok, là, ça part un peu dans tous les sens, mais il faut que moi aussi, je dise quelque chose, on l'a écrit ensemble ce discours." coupa Fatim, qui avait fini par prendre le micro des mains de son mari, pour l'empêcher de s'enfoncer encore plus. C'était tout Eddy ça, dire des choses bien avant de sortir une connerie… Il ne pouvait pas s'en empêcher, et il n'allait pas changer, c'était trop tard pour faire un truc maintenant… "Sauf ça, ça Eddy l'a rajouté tout seul, comme un grand." précisa la métisse.
"Ce que je veux dire, c'est que vous êtes beaux, les amoureux, même si il vous a fallu vachement de temps, moi, je le savais depuis le tout début." commença la jeune femme en souriant. "Le tout, tout début même." insista-t-elle, faisant comprendre qu'elle avait compris depuis très longtemps que son patron et la nouvelle flic allaient finir ensemble. "Genre la première enquête." précisa-t-elle, et Hélène fit les yeux ronds. Impossible, si on lui avait dit ça à la première enquête, elle n'aurait pas pu le croire.
Non loin de là, Camille écoutait très attentivement, si il y avait eu des signes depuis la première enquête, et que Fatim les avait vu, ils avaient vraiment perdu beaucoup de temps… Mais en même temps, connaissant Balthazar, elle n'était pas vraiment surprise…
"Si vous me croyez pas, Hélène, enfin si tu me crois pas, après tout ce temps je crois qu'il est temps qu'on passe cette étape, bah tu demande à celui qui est désormais ton mari, même si je suis persuadée qu'il va tout nier en bloc, où tu demande au miens, les deux étaient là." les deux femmes rigolèrent de bon cœur. C'est vrai qu'elle avait bien du mal à y croire, pourtant, vu que Balthazar ne regardait ni elle ni Fatim, elle avait tendance à se dire que la légiste disait vrai
"Tu sais, j'suis pas sûre que le tien ne nie pas en bloc non plus" commença Hélène "Il serait plutôt du genre à être d'accord avec le miens" elle rigola et Fatim lui adressa un sourire, lui confirmant qu'elle pensait à ça aussi.
"Lors de notre toute première enquête, je lui est dit quelque chose, à Baltha, et disons que sur le moment, il ne m'a pas vraiment cru, enfin, il a plutôt tout nier en bloc, mais aujourd'hui, je suis persuadée que ce que j'avais dit, c'était tout ce qu'il y a de plus vrai." repris Fatim en souriant, et Balthazar sût immédiatement, qu'elle allait tout raconter de cette conversation qu'il y avait eu, il y a une éternité maintenant.
"Bon, pour commencer, Eddy te trouvait déjà canon à l'époque, et je ne dirais pas ce que Balthazar à répondu." précisa Fatim en souriant, alors qu'Eddy souriait un peu mal à l'aise
"Je ne dirais rien, même sous la torture" commença Balthazar en rigolant doucement
"Me donne pas des idées" murmura doucement Hélène à son oreille avant de l'embrasser sur la joue "J'arriverai à savoir quand même" ajouta la blonde à voix haute "Même si j'ai ma petite idée" elle sourit avant d'inviter Fatim à continuer.
"Mais en tout cas, il n'a pas nier que tu étais jolie." elle sourit et Hélène embrassa de nouveau la joue de son désormais, mari. "Et moi, la seule chose que j'ai dit, c'est "elle te plait". Bon, je te cache pas qu'on a quand même eu un petit débat parce que monsieur il avait bien du mal à lâcher le morceau. Parce que "C'est une collègue" on a quand même eu un peu de mal à l'acheter… En même temps, vu son comportement, difficile de le faire." Elle rigola alors que Balthazar fuyait son regard pour que personne n'y lise la vérité. Mais il fallait le dire, Fatim avait eu raison, Hélène lui plaisait déjà à ce moment-là.
"Enfin bon, on connait la réputation de notre Balthazar national, ne prend pas la grosse tête Raph, j'vais vite te la faire dégonfler, en matière de femme, mais il a quand même dit que toi, c'était pas pareil." continua Fatim, et ce qu'elle disait était très juste. Hélène ce n'était pas pareil, elle était clairement différente de toutes les autres. "J'en suis donc revenue à la conclusion, que tu lui plaisais, et le temps m'a clairement donné raison." elle sourit en les montrant, et oui, le temps lui avait clairement donné raison, parce que, aujourd'hui, ils étaient mariés.
"Je suis si heureuse pour vous, parce que même si il a fallu beaucoup de temps pour qu'enfin vous vous mettiez ensemble, pour moi, c'était une évidence depuis longtemps." sourit la jeune femme. "Je le savais, qu'un jour, vous finiriez par craquer l'un pour l'autre. Il n'y avait qu'à voir votre façon de vous regarder, et de vous comporter l'un avec l'autre." ajouta-t-elle en souriant
"Enfin, surtout toi Raph, plus blagueur, plus taquin, et surtout, tu passais ton temps à te coller à elle, le plus proche possible c'était pas assez pour toi." continua Fatim en souriant. "Non, sérieusement, ils se connaissaient à peine, que lui, il se collait déjà à elle." ajouta-t-elle avant que Eddy ne lui reprenne le micro pour parler un peu.
"Genre vraiment" repris le jeune homme "La distance professionnelle ? Ils ne la connaissent pas, parce que, pas franchement gênée hein Hélène ?" ajouta-t-il alors que Hélène essayait de cacher sa tête dans le cou de Balthazar
"C'est vrai que t'as jamais rien dit" souligna Balthazar "Je me mettais proche, très proche, trop proche pour un simple collègue et tu me laissais faire" ajouta-t-il
"Peut être parce que j'appréciais cette proximité" sourit Hélène en le regardant dans les yeux avant d'aller déposer tendrement ses lèvres sur les siennes.
"Hum" fit Eddy pour les interrompre. "Alors, petit un, on est toujours là, tout le monde vous regarde. Enfin, je pense pas que ça te gênes, Baltha, mais Hélène, je suis moins sûr. Et petit deux, on en a pas encore fini avec vous"
"Vas-y, fais toi plaisir, reprends donc ton discours" sourit Balthazar invitant Eddy à continuer.
"C'était mignon, de vous voir, mais parfois, c'était clairement consternant… Parce que il y a des moments où on avait un peu envie de vous secouer pour vous remettre les idées en place." continua le jeune homme "Euh, ça, c'est Fatim qui l'a écrit" précisa-t-il un peu gêné alors que l'assemblée riait doucement. "Cependant, nous ce qu'on retient, c'est tout ce que Baltha mettait en place pour faire rire Hélène, ou juste la voir sourire et voir ses yeux s'illuminer. Et quand il y arrivait, on peut vous dire qu'il était fier." ajouta Eddy, avant de voir Balthazar sourire.
"En même temps, elle à un sourire magnifique qui peut illuminer toute une pièce" précisa Balthazar alors qu'Hélène avait envie de se cacher, un peu gênée…
"Et puis, il s'en ai passé pas mal de choses durant toutes vos enquêtes ensemble, bon, on va essayer de faire un condensé, parce que sinon, on en aurai pour des années entières à tout raconter." repris le jeune légiste en souriant, c'est vrai, il y en avait des choses à raconter avec ces deux-là, et le jeune couple avait dû faire des choix. "Tu connais ça hein, Baltha, devoir faire des choix pour un discours, bah, maintenant, c'est notre tour de le faire."
"Oups, une balle perdue pour Baltha" lança Camille qui n'avait pu s'empêcher de faire un commentaire "En même temps, vu le discours que t'as fais à leur mariage, c'est normal qu'il sortent deux trois trucs eux aussi" elle rigola
"Ca va, tu t'amuses bien" lança gentillement Balthazar à la flic
"Ah mais moi je me régale, c'est trop génial" rigola Camille "C'est très instructif, j'adore" ajouta-t-elle avant de regarder les deux jeunes légistes "Pardon, j'vous laisse continuer" elle sourit
"Je crois que quand même, avec vous, il y à eu de tout. Genre vraiment." repris Eddy en souriant. "Non parce que, qui, se retrouve attaché à un arbre alors qu'il a décidé de la jouer solo sans rien dire parce que sa capitaine adorée l'a légèrement renvoyé sur les roses ? Balthazar évidement…" lança Eddy fier de son coup et d'avoir remis ça sur le tapis. "Mais bon, au moins, elle t'a sauvé la vie. Mais si seulement c'était la seule fois où tu t'étais mis en danger…" soupira le jeune homme
"Eh, moi aussi, j'lui ai sauvé la vie…" ils compta sur ses doigts "Deux… Trois fois au moins" ajouta-t-il
"Ouais, il y à une fois où c'était relativement mutuel, le sauvetage de vie, donc, mon amour, ne la ramène pas, parce que, si on compte le nombre de sauvetage de vie, je crois que c'est moi qui t'ai un peu plus sauver la vie que toi qui sauve la mienne" elle sourit
"Elle a pas tord" lâcha Fatim qui avait repris le micro pour continuer le discours "Elle à dû te sauver la vie, au moins une fois de plus que toi. Mais bref, on va continuer parce que sinon on y sera encore demain" elle rigola
"Du coup, non, l'arbre, ce n'était pas la seule fois, loin de là… Au contraire, il y a aussi eu cette histoire de magasin de jouets aussi." commença à raconter Fatim. "Bon celle ci, j'avoue que c'était vraiment pas drôle, et qu'on a tous eu très peur pour toi, mais je crois que c'est là qu'on a tous sût que les sentiments d'Hélène ne se limitaient pas à de la simple amitié." continua la jeune métisse. "Enfin bon, ça vous a quand même prit beaucoup, beaucoup, beaucoup plus longtemps pour assumer." lâcha-t-elle "Parce que, ce petit moment, aussi véridique soit-il, n'a mené… À rien…"
Hélène se souvenait parfaitement du moment, mais, à cet instant précis, cela était beaucoup trop tôt pour réellement assumer… Déjà qu'auprès d'elle-même, ce n'était pas le cas, alors auprès des autres…
"Mais je crois que l'apothéose, c'était quand même de cette fois où vous vous êtes retrouvé dans une chambre froide, enfermé par une criminelle." reprit Fatim, approuvée par Eddy
"Quand vous pensez qu'ils ne peuvent pas le faire, ils le font quand même." lâcha le jeune homme en souriant "Et une chambre froide, c'est extrêmement propice à un rapprochement. Un vrai rapprochement." plaisant-t-il en riant
"Enfin, même si vous avez cette tendance à vous mettre pas mal en danger, et dans la merde, surtout toi Raph, et bah c'est clairement ça qui fait votre duo, et ce duo il marche si bien, vous avez une complicité incroyable et vous allez si bien ensemble." sourit Fatim en les regardant avec tendresse. "Et puis surtout, on vous aime, fort, très fort." lâcha la jeune femme, approuvée par Eddy.
"Alors oui, votre chemin, il n'a pas été simple, loin de là même, mais tous ses obstacles, ils vous ont rendu vachement plus fort." reprit spontanément, le jeune homme.
"Et puis vous allez tellement bien ensemble." ajouta Fatim en souriant, tout en les regardant. C'est vrai qu'ils étaient très bien assortit, ces deux là.
"Par contre, Raph, applique ton propre conseil sur la communication, parce que des fois, la votre elle a carrément été rouillée et on a frôlé la catastrophe…" lâcha-t-elle avant de rire
"Et surtout, on vous souhaite tout le bonheur du monde, parce que, vous le méritez. Vous méritez d'être heureux, d'être aimé." ajoutèrent, ensemble les deux jeunes légistes "Nous on vous aimes, et on est heureux pour vous" ils sourirent "Alors, félicitations, et à vous, à l'amour, à l'avenir qui promet définitivement d'être radieux."
Ils levèrent leurs verres pour trinquer ensemble, imités par l'ensemble des invités. Balthazar, lui, regardait sa femme en souriant avant de l'embrasser tendrement, il avait, définitivement, enfin, fait le bon choix.
Et voilà
On se retrouve, Mercredi, avec un nouvel OS
Kiss
